Les sédévacantistes prétendent parfois que Paul VI ne saurait être pape, car il aurait - selon eux - enseigné l'hérésie ; la foi nous permettrait donc de conclure que la survie de Paul VI est nécessairement une fable.
Leur objection concerne principalement la liberté religieuse, la nouvelle liturgie, et la collégialité.
Ces trois aspects avaient déjà été évoqués il y a bien longtemps, dans un sermon du Père Gaillard, dès le 25 septembre 1988 :
"Ainsi la nouvelle messe était déjà dans la tête des cardinaux , archevêques et évêques français huit ans avant le concile et treize avant la promulgation de 1969 . Le cardinal Guth déclarait alors en effet :
"Nous espérons que désormais ... cette maladie de l'expérimentation prendra fin ... des initiatives ont été prises sans autorisation et on ne pouvait plus les arrêter , car cela s'était répandu trop loin . Dans sa grande bonté et sagesse , le Saint Père a cédé - souvent - contre son gré . "
C'est bien forcé , en effet , que Paul VI a signé la nouvelle messe d'après son principal artisan Bugnini :
" On a eu toutes les peines du monde pour lui arracher cette autorisation ! Et maintenant , il continue à célébrer l'ordo missae de Saint Pie V en privé . "
Et à partir d'une prophétie de Daniel l'auteur montre que la bête a eu le pouvoir d'obscurir l'intelligence , l'esprit du pape , de le circonvenir pour arriver par lui , non à détruire , mais à enlever le Saint Sacrifice de la messe ... sans dire pour autant qu'il était coupable . Aussi quand Paul VI s'en est rendu compte , il était trop tard :
" Le lieu de son sanctuaire était déjà renversé "
De même , en ce qui concerne le texte de la collégialité , il ne se rendit compte que le texte était subversif qu'à la vue d'un texte d'un extrémiste libéral qui prédisait comment les textes sur la collégialité seraient interprétés après le concile . Comprenant alors qu'il avait été joué , il s'effondra et pleura et la seule chose qu'il put faire alors , ce fut d'ajouter un appendice au texte déjà établi , une note explicative préliminaire .
Même difficulté sur le schéma sur l'oecuménisme . Le jour de clôture de la troisième session, le mécontentement des pères conciliaires fut tel que le pape dut remonter , sur la sedia gestatoria , la nef centrale entre deux rangées de 2 100 évêques impassibles comme des pierres . Aucun applaudissement contrairement à la coutume romaine, et, un seulement sur dix des évêques se signait au geste de bénédiction de Paul VI."
Quant à la nouvelle liturgie, la question a été amplement traitée. Les exorcismes suisses ont expliqué que lorsque Paul VI avait voulu rétablir la vraie Messe, on lui avait présenté un faux document. Les témoignages de Mgr Basile Harambillet, Mgr Masson et Mgr Thiandoum, ont confirmé que le Saint-Père n'avait jamais voulu la nouvelle messe : reportez-vous sur ce sujet au site Pape Paul VI martyr.
Enfin Bonaventure Meyer a livré une explication détaillée de ce qui s'est passé :
"Paul VI célébra la messe dans la langue populaire
Le 7 mars 1965, premier dimanche de Carême, Paul VI célébra la Sainte Messe, certes toujours d'après le rite de Saint Pie V, mais non plus dans la langue de l'Église jusque là strictement prescrite, le latin, mais entièrement dans la langue italienne. Puis il proclama ceci sur la place Saint Pierre : «Ce dimanche est un jour très mémorable de l'histoire de l'Église, car aujourd'hui a été introduite la langue populaire dans le culte liturgique officiel, comme vous avez pu le constater ce matin. Le Concile l'y incitant et lui en donnant pouvoir, l'Église a jugé cette mesure nécessaire pour que les fidèles puissent eux aussi comprendre parfaitement les prières liturgiques. C'est le souci du peuple qui y a déterminé l'Église : la participation des fidèles au culte public devait être mieux garantie.»
En réalité, tous les textes du Concile étaient basés sur la conservation du latin. L'usage de la langue populaire fut seulement permis, et non ordonné, spécialement dans la partie de la Sainte Messe proclamée à haute voix.
Or voilà que d'un seul coup, grâce à l'interprétation de la Constitution liturgique par le Pape, la langue populaire reçut la première, sinon la seule place, alors que le latin fut relégué à la seconde, sinon déclaré même objet de pure concession, ce qui s'opposait à l'attitude antérieure du Pape, car c'est lui-même qui avait accepté et signé le texte du Concile.
En réalité, l'amour plein de sollicitude du Pape, qui le poussait à agir, n'était pas à la hauteur de l'intelligence subversive qui l'entourait. C'est pourquoi les traîtres eurent beau jeu pour réaliser leurs plans sacrilèges : détruire l'Église par le biais d'un vrai Pape.
Comment procédèrent les destructeurs
Après la Sainte Messe du 7 mars 1965, il y eut d'abord dans cette Commission, conseillère de la future Congrégation pour la liturgie dont Mgr Bugnini, démasqué plus tard comme franc-maçon était le secrétaire, un temps de réflexion, qui fut bientôt suivi d'une période d'activité fébrile. On dit que le texte tridentin renfermait une rigueur médiévale encore trop grande, ainsi qu'une interprétation pessimiste de l'homme, et que c'était un réel progrès d'utiliser la langue du pays (en réalité, sur de nombreux points, selon les pays, il fallait compter, à priori, avec de grandes fautes de traduction). En tout cas, cela n'était pas conforme à l'esprit du concile, mais plutôt le début d'une situation explosive dans l'Église. En outre, la Constitution liturgique fondée sur la langue latine, avait vécu. Que restait-il d'autre à faire maintenant que de fabriquer de nouveaux canons, «descendants légitimes» du vénérable canon romain ? Tout cela fut alors enchevêtré dans une réforme générale de la Messe. La Messe tridentine avec ses prières d'immolation rappelait également beaucoup trop le temps de la contre-Réforme qu'on n'aimait plus guère s'entendre rappeler. Une prière liturgique officielle créée pour ainsi dire pour se défendre contre le protestantisme ne pouvait que scandaliser. Comment pouvait-on tolérer une telle provocation après le deuxième Concile du Vatican qui s'était totalement engagé à l’œcuménisme ?
C'est Bugnini qui était le sûr détenteur des lectures du Canon de la Messe, à vrai dire «bien meilleures» que celles de 1570, grâce aux dossiers francs-maçons qu'on lui avait fait passer. Pendant trois ans, de 1964 à 1967, comme secrétaire du Conseil liturgique, il a fait un tour d'horizon pour trouver les meilleures leçons et les a introduites dans le Nouvel Ordo par voie de science biblique.
En résumé, les destructeurs de l'Église ont opéré comme suit :
D'abord, ils obligèrent à la traduction des textes vénérables dans la langue du pays.
Puis, ils firent croire que de tels textes étaient défavorables à l'œcuménisme vers lequel on tendait après le Concile et qu'il fallait les remplacer ou les atténuer.
Puis ils furent remplacés, comme l'Offertoire, le Sanctus, dans lequel on réduit le «Seigneur des armées» aux deux seuls Choeurs angéliques des «Puissances et des Vertus».
Tout rappel du «Mysterium Fidei», du mystère de la foi et du «ab aeterna damnatio», de la damnation éternelle, fut supprimé, et il fallait donc, évidemment, changer aussi les paroles de la Consécration.
C'est pourquoi en aucun cas on ne pouvait plus dire que le Seigneur n'avait versé Son Sang que «pour beaucoup», comme cela a été transmis expressément dans la Sainte Écriture comme parole du Seigneur, mais il fallait dire «pour tous». Et un Enfer éternel ne pouvait être qu'un reliquat de l'«obscurantisme» du Moyen-Age pour mener les masses à la baguette.
Le triomphe des ennemis de Dieu fut indescriptible
À l'occasion du Synode épiscopal de 1967, Bugnini, en sa qualité de secrétaire de la Commission liturgique et secrétaire spécial du synode, célébra le 24 octobre, dans la chapelle Sixtine, en présence du Pape et des membres du Synode épiscopal, ce qu'on a appelé la «messe normative», donc la messe qui devait donner une idée nette de la réforme telle qu'elle se dessinait alors. Les opinions furent partagées à son sujet. Elle enthousiasma les experts «destructeurs» et leur parti ; les autres évêques restèrent sur la réserve.
Dans ces circonstances, rien d'étonnant que le fameux Mgr Annibale Bugnini ira jusqu'à déclarer : «Il ne s'agit pas de retouches à une œuvre d'art de grand prix, mais parfois il faut donner des structures nouvelles à des rites entiers. Il s'agit bien d'une restauration fondamentale, je dirais presque d'une refonte et, pour certains points, d'une véritable nouvelle création.» Conclusion du P. Gélineau : «Le rite romain tel que nous l'avons connu n'existe plus. Il est détruit.»
Le Pape lui-même pleura intérieurement sur son erreur de 1965 et montra pendant plusieurs mois qu'il refusait le projet Bugnini.
La funeste destinée de la réforme liturgique prend son essor
Comment pouvait-on espérer une véritable réforme de la Messe sur la plate-forme commune d'une longue liturgie de la parole avec un Offertoire réduit, où tout ce qui se rapportait au Sacrifice de la Croix était éliminé ? Comment tout cela pouvait-il trouver place dans l'Encyclique «Mysterium Fidei» du 3 septembre 1965 et dans le «Credo du peuple de Dieu» du 30 juin 1968, avec leur définition de la Messe ?
Le Pape, entouré de théoriciens inflexibles, se sentait pris dans un filet. En réalité, depuis ce premier dimanche de Carême 1965, où lui-même avait eu le malheur de faire le premier pas vers l'approbation de la langue populaire à côté du latin, l'évolution avait suivi son cours avec une cruelle logique. On donnait la première place à la langue populaire.
Le Saint-Père, mécontent de lui-même et saisi d'une grande angoisse, finit par céder aux pressions massives de ceux qui étaient armés de tous les motifs d'une réforme nécessaire des points controversés et feignaient d'effectuer les changements uniquement dans le sens du Concile. Le Jeudi Saint, le 3 avril 1969, Paul VI notifia sa Constitution sur «Le Nouveau Missel Romain».
Il fut immédiatement mis en circulation avec trois Canons entièrement nouveaux.
Le Saint-Siège avait approuvé trois nouveaux Canons. Mais peu de temps après, on en trouva onze dans un missel agréé par les évêques hollandais. Ce n'était que le commencement car -comme le prouve la correspondance «Una Voce»- leur nombre dépassa bientôt la centaine.
À partir de cet instant, la Messe, autrefois considérée comme «le sacrement de l'unité», devenait le dramatique symbole de la division entre les catholiques, tandis que l’œuvre de destruction, par le perfide concours des traductions nationales avec les nouveaux textes officiels, déployait, à titre d'«œuvre sainte», la plus néfaste activité.
Ni le Vatican ni les Conférences épiscopales n'eurent le courage de donner des commentaires clairs et complets sur le but et la méthode de ce bouleversement liturgique qui était sans exemple. On se retrancha derrière les paroles et les textes. Face au mal manifeste, on se comporta comme un diplomate embarrassé : on était déçu, mais on ne voulait pas l'avouer. On fit extérieurement comme si l'on n'était pas à la hauteur de l'ouverture actuelle, comme si l'on voulait se poser en arbitre et ne pas intervenir en faveur de l'absolutisme et de l'intolérance. On croyait dépassée une attitude aussi archaïque, mais on tomba soi-même dans la pire intolérance vis-à-vis des valeurs permanentes.
La faute est imputée au Pape
À peine les nouvelles prières eucharistiques (les Canons) et l'introduction générale à la dite «nouvelle messe» furent-elles rendues publiques que de violentes critiques éclatèrent dans l'Église catholique.
L'article 7 de l'Introduction faisait peser sur le Pape et son entourage les pires soupçons de modernisme et d'hérésie. L'article est conçu en ces termes : «La Cène du Seigneur, appelée aussi Messe, est une assemblée sacrée, c'est-à-dire une réunion du peuple de Dieu, sous la présidence du prêtre, pour célébrer la mémoire du Seigneur...»
Pas un mot du Sacrifice de la Messe, renouvellement du Sacrifice de la Croix, qui est véritablement rendu de nouveau présent, de manière non sanglante, à l'instant de la Consécration, par la transformation du pain et du vin.
Le bref «examen critique» du Nouvel Ordo Missae signé par les Cardinaux Ottaviani (préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi) et Bacci portèrent au Pape un nouveau coup. Paul VI ne pouvait faire autrement que d'opérer les modifications qu'on lui demandait, après avoir déjà mis en réalité sa signature sous la version du 3 avril 1969.
Toutefois, ce «Bref Examen critique» a montré que ni les évêques ni les fidèles ne comprenaient rien au cours funeste des événements qui s'étaient produits depuis 1965, date de la mort de la Constitution liturgique, par la création du nouveau Canon et des nouvelles rubriques.
Vers 1969, Bugnini et les personnes de son bord, ainsi que le « Secrétariat pour l'unité», étaient seuls au courant des buts et de la méthode de l'«opération œcuménique» ; mais ils n'en soufflèrent mot.
En particulier, personne ne savait, à cette époque-là qu'en réalité les observateurs non catholiques étaient alors régulièrement tenus au courant de l'état des travaux, point de départ précisément des nouveaux Canons. Contrairement à de fausses interprétations, ces observateurs appartenant à d'autres confessions ne participèrent pas à la rédaction des textes, ce sont les personnes nommées plus haut qui s'en acquittèrent seules. On chercha à dissimuler tout cela pour jeter une nouvelle «bombe», en accordant à ses représentants protestants la possibilité d'être reçus par le Pape en audience personnelle. Cela eut lieu un an Plus tard, en avril 1970.
Tout visait à rendre le Pape Paul VI seul responsable de tout ce qui se passait alors dans l’Église et à en faire «le Pape selon nos désirs», c'est-à-dire selon les désirs des sociétés secrètes. Le Pape était obligé de tendre le dos à tout cela.
Jamais le Pape Paul VI n'a abrogé la messe tridentine
Paul VI publia le «Nouvel Ordo» de la messe dans sa Constitution apostolique, sans annuler la Bulle «Quo primum» de Saint Pie V, du 19 juillet 1570, qui promulguait la Messe tridentine.
En fait, le Canon n°1 du «Nouvel Ordo» correspond, avec quelques petites modifications, au canon n°1 de la Messe Tridentine. Si le Pape avait déclaré nulle la Bulle du Pape Saint Pie V, il aurait nécessairement retiré du Nouveau Missel le premier Canon ou Canon Romain. Car ce qui devait donner aux nouvelles prières eucharistiques leur justification, c'était justement, par la volonté expresse du Pape, son rapport avec le Canon romain valable en tout temps.
Il est donc tout à fait manifeste que lors de la promulgation du «Nouvel Ordo», le Pape n'avait absolument pas l'intention d'abroger le rite tridentin.
La preuve péremptoire en est que le Pape lui-même, après la promulgation du «Nouvel Ordo», utilisait le texte latin du rite de saint Pie V pour sa Messe privée. C'était connu à Rome, et personne ne songeait à donner l’alarme pour cela.
L'ancienne messe est éliminée par une habile tactique
Pour le Secrétariat d'État et la Congrégation des rites nouvellement créés, c'est un autre principe qui était en vigueur : la langue vernaculaire fut déclarée langue liturgique normale. Par suite, il fut permis de lire ou de chanter le Nouvel Ordo de Paul VI ajouté au Missel Romain, en latin ou dans la langue vernaculaire.
On se garda bien de déclencher une discussion sur une interdiction du rite tridentin, ce qui aurait été ridicule. Avec une bien plus grande subtilité, on chercha à éliminer la Messe de Saint Pie V, en la faisant pratiquement interdire par les Conférences épiscopales sous prétexte que certaines personnes continueraient à utiliser l'ancienne Messe et refuseraient le Nouvel Ordo comme hérétique.
En fait, le soupçon d'hérésie qu'on montra envers le Nouvel Ordo ne porta pas sur son texte latin, mais sur sa traduction dans les différentes langues nationales. En réalité, se tenait également à l'arrière-plan un «chef invisible» qui encourageait partout les traductions fausses et inexactes dans les différentes langues vernaculaires.''
Systématiquement, la Bible, la catéchèse, la prédication, la liturgie et le rite de chaque sacrement subirent le même sort. Cela se fit par la suppression de textes indésirables, par des traductions erronées, ou par une restitution inexacte, parfois même ridicule, du texte original.
Par la suite, la Congrégation des rites et le Secrétariat d'État ont approuvé tous les projets de traductions dans les principales langues, ainsi que les traductions dans les langues moins connues.
Les Evêques laissèrent faire
Les Conférences épiscopales se permirent cependant d'autoriser et de prescrire sciemment le Nouvel Ordo dans les traductions officielles qui affaiblissaient de façon inquiétante les déclarations du Divin Maître et avaient largement éliminé la Divinité de Sa Personne. Cela se fit sous le fallacieux prétexte de faciliter aux hommes, de cette façon, l'accès à l'Humanité de Jésus-Christ.
On comprend ainsi que beaucoup de prêtres abandonnèrent le soin de la vie intérieure, tombèrent dans l'humanisme moderne, c'est-à-dire cette doctrine qui n'admet la vérité que relativement à l'homme, et imitèrent l'exemple des évêques qui, eux non plus, ne se soucient pas des vrais intérêts de Jésus-Christ et de Son Église, sans parler d'être prêts à donner même leur vie pour ceux-ci, comme ce serait leur devoir.
Sous la «conduite» permissive des évêques, de très nombreux prêtres découvrirent leur nouveau «style de vie», en transformant la doctrine de Jésus et de l'Église, d'abord secrètement, puis ouvertement, selon leur nouvel idéal dirigé uniquement vers l'homme.
Ils se sentirent renforcés dans leur interprétation par les traductions officielles du Nouvel Ordo et des lectures.
Des commissions nationales liturgiques et catéchétiques ont crée par la suite un peu partout ce qu'on appelle des prières eucharistiques, comme on les cite plus haut, qui furent approuvées par Rome en vue «d'une meilleure participation des enfants» ou sur la recommandation de Conférences épiscopales. Cela fut prôné en tant qu'évolution. En réalité, l'assistance à la messe régressa partout rapidement.
Les messes fantaisistes de toute sorte, les messes en jazz et les «messes beat», l'introduction de la communion dans la main, les concélébrations et intercélébrations (célébration de la messe avec des ecclésiastiques de confessions différentes) et une «compréhension» transformée «de l'Eucharistie», proclamée en paroles et écrits, contribuèrent, en outre, à démolir de plus en plus la foi en la Sainte Eucharistie et le vrai respect.
Des congrès eucharistiques, il est vrai, ont toujours lieu de temps en temps. Mais ils sont privés de leur contenu et sont devenus de simples attractions touristiques."
Autre exemple de falsification :
"Témoignage du cardinal Mgr Jacques Martin, ancien préfet des audiences du Saint-Père.
Le Lundi de Pentecôte de 1970, Mgr Martin attendait l’arrivée du Pape Paul VI pour la célébration de Sa Messe quotidienne.
Arrivé dans la sacristie, le Saint-Père, voyant les ornements verts, déclare à Mgr Martin :
Paul VI : - « Mais ce sont les ornements rouges, car c’est le Lundi de Pentecôte et l’Octave de Pentecôte »
Mgr Martin, très embarrassé : - « Mmmmm, Très Saint-Père, il n’y a plus d’Octave de la Pentecôte ! »
Paul VI : - « Comment ? Il n’y a plus d’Octave de la Pentecôte ? Et depuis quand ? Et qui en a décidé ainsi ? ».
Mgr Martin, très, très embarrassé : - « Très Saint-Père, Mmmmmm, l’Octave de Pentecôte n’existe plus : c’est Vous qui avez signé sa suppression ! »
Paul VI : - « Non, Je n’ai rien signé de ce genre. Alors, j’ai été trahi. Comme le Christ. Vraiment, la fumée de Satan est entrée dans l’Eglise. Mais « portae inferi non praevalebunt ».
Note : le Pape Paul VI reprendra cette phrase dans son homélie du 29 juin 1972, en ces termes : « La fumée de Satan est entrée dans le Peuple de Dieu".