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In Nomine Domini

In Nomine Domini

« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


Dernières devises du corpus prophétique publié par Arnold de Wion

Publié le 3 Août 2014, 17:08pm

ENFIN TOUTE LA VERITE SUR LES DERNIERES DEVISES DU CORPUS PROPHETIQUE PUBLIÉ PAR ARNOLD DE WION ANNONCANT L’AVENIR DE LA PAPAUTÉ PAR DES DEVISES, en vingt-quatre vérités ou leçons claires et précises !

TRACT A DISTRIBUER PARTOUT DANS L’ÉGLISE, rédigé par ÉRIC FAURE, expert en littérature apocalyptique médiévale, ancien enseignant en philosophie dans l’Académie de Nice .

 

Première vérité irréfutable : L’Eglise avant de connaître l’existence de ce corpus rapporté par le bénédictin Arnold de Wion et attribué par ce dernier à saint Malachie au XII ème siècle connaissait uniquement deux apocalypses composées dans le même genre littéraire, annonçant l’avenir de la papauté par des devises, et ces deux apocalypses lors de la publication dans le Lignum Vitae de la célèbre prophétie sur l’avenir de la papauté, attribuée à saint Malachie, se trouvaient depuis le XV ème siècle réunies dans un ensemble de trente vaticinations sur les papes ou antipapes à venir qui avait pour titre Vaticinia de Summis pontificibus, recueil qui était très répandu dans l’Eglise au XVI ème siècle. Ainsi donc, lorsque le bénédictin Arnold de Wion a découvert un troisième corpus du même genre, n’ayant aucune compétence en la matière, il a demandé l’aide du dominicain Alphonsi Giaconis, qui est un expert en la matière pour savoir ce que lui en pensait, avant de se prononcer en faveur de ce corpus jusqu’alors inconnu dans l’Eglise.

Deuxième vérité irréfutable : Alphonsi Giaconis connaissait ce recueil du XV ème siècle, publié au XVI ème siècle à son époque, qui a pour titre Vaticinia de Summis pontificibus, réunissant les deux premières apocalypses que l’Eglise a connu qui prophétisent l’avenir de la papauté par des devises. Ce manuscrit, en effet, était partout répandu à son époque dans l’Eglise. De toutes les apocalypses ayant trait aux derniers temps de la papauté, les deux apocalypses contenues dans ce manuscrit étaient les apocalypses les plus diffusées, celles qui avaient le plus de succès, que les princes de l’Eglise, les érudits, voulaient posséder dans leur bibliothèque privée. Enfin, il existait du temps de Giaconis et d’Arnold de Wion, des commentaires à succès sur les prédictions ayant trait aux derniers temps de la papauté, rapportant et commentant des extraits de ces deux apocalypses, dont le plus connu est le Liber Mirabilis, que Alphonsi Giaconis connaissait également, comme il connaissait également le liber Horoscopi, cité et commenté par le Liber Mirabilis, le Liber Horoscopi, étant très proche des Vaticinia de Summis pontificibus. Ainsi donc, lorsqu’Arnold de Wion lui a demandé ce qu’il fallait penser du corpus « prophétique » qu’il venait de trouver dans des archives bénédictines, Alphonsis Giaconis a naturellement fait le rapprochement entre ce corpus qui venait d’être découvert par Arnold de Wion, et ces autres corpus du même genre que l’Eglise connaissait déjà.

Troisième vérité irréfutable : les deux premières apocalypses du même genre, qui ont été réunies à partir du XV ème siècle dans un seul recueil avec ce nouveau titre propre au XV ème siècle Vaticinia de Summis pontificibus, sont deux corpus écrits par des auteurs anonymes mais différents l’un de l’autre, et écrits dans des périodes différentes. Le plus ancien qui a permis l’élaboration du second corpus est un corpus « prophétique » qui a pour incipit « Génus nequam », c'est-à-dire que les écrits de ce corpus commencent par ces mots « Génus nequam ursa catulos pascens ». Ce corpus autrefois avait un titre d’origine, « Principium Malorum », qui se trouvait à l’origine de sa rédaction, mais le recueil « Vaticinia de Summis pontificibus » au XV ème a cessé de rapporter ce titre d’origine, ce qui fait qu’avec le temps, on a oublié que ce corpus s’appelait ainsi dès sa première sortie dans l’Eglise. Son titre véritable « Principium Malorum » a été restauré tardivement par les médiévistes de notre époque, et il est désormais incontestable. Les travaux pionniers du médiéviste allemand Grundmann ont prouvé que ce corpus a été fabriqué au XIII ème siècle sur le modèle des oracles grecs attribués à l’empereur byzantin Léon VI, le sage. Ce manuscrit des oracles de Léon prophétisait l’avenir des empereurs byzantin par des devises et des oracles, et des images, d’où l’idée de l’auteur de Principium Malorum ou de la série «  Génus nequam », de prophétiser à son tour l’avenir de la papauté par des devises et des oracles et des images. Cette influence des oracles de Léon sur Principium Malorum n’est plus à démontrer. Dans les oracles de Léon se profilait la notion de grand monarque des derniers temps, et c’est sur cette notion là de grand monarque, qu’a été forgée la notion de pape souffrant des derniers temps dans Principium Malorum, c'est-à-dire que Principium Malorum cherche à montrer que le grand monarque des derniers temps, sera non pas un empereur du genre de Léon, mais un pape amené à suivre les pas du Christ dans la passion et la résurrection, ce qui permet de comprendre pourquoi Principium Malorum n’évoque jamais un grand monarque du genre de Constantin ou des empereurs de l’Empire romain d’Orient, au côté du pape souffrant des derniers temps.

Quant à l’autre corpus qui prophétise l’avenir de la papauté par des devises, mais aussi par des oracles et des images, et qui s’est élaboré à partir de Principium Malorum, c’est un corpus qui n’a pas eu de titre à l’origine, mais que l’on avait l’habitude d’appeler au Moye Âge par son incipit « Ascende Calve », c'est-à-dire que l’on se servait des premiers mots de ce manuscrit, pour le nommer : « Ascende Calve, ut ne amplius decalveris … », ce corpus a été composé au XIV ème siècle, tous les experts sont unanimes là-dessus. Tels étaient les deux seuls corpus prophétisant l’avenir de la papauté, par des devises, dont l’Eglise connaissait l’existence avant de prendre connaissance du corpus du même genre trouvé par Arnold de Wion à la fin du XVI ème siècle.

Quatrième vérité irréfutable : Principium Malorum ou la série des devises « Genus nequam » fait une description « prophétique » de la papauté au XIII siècle, pour se projeter ensuite dans les derniers temps de la papauté, c'est-à-dire que la situation de la papauté de cette époque là, va servir de toile de fond, pour dire ce qu’il va arriver à la papauté dans les derniers temps de la papauté, c'est-à-dire qu’un grand saut dans le temps a été effectué pour passer rapidement aux derniers temps de la papauté et à l’avènement d’un pape souffrant propre aux derniers temps de l’Eglise, qui est un évènement heureux, pleine de joyeuse espérance, car ce pape est un vrai imitateur du Christ, qui par son sacrifice va triompher de tous ses ennemis, et cela doit passer pour Principium Malorum, par un miracle extraordinaire de N.S. Jésus-Christ à l’égard de ce pape, qui fera penser dans l’Eglise à la résurrection de N.S. Jésus-Christ. En effet, ce pape dans Principium Malorum est un pape qui lors de son exil caché passera pour décédé aux yeux du monde, mais dont le retour miraculeux vers les siens qui se fera après de nombreuses années d’exil caché, fera penser à la résurrection de N.S. Jésus-Christ. Ainsi donc ce pape après avoir suivi les pas du Christ dans la passion, les suivra également dans la résurrection, et c’est la raison pour laquelle ce pape viendra à bout de tous les ennemis de Dieu, le plan de Satan dans les derniers temps étant condamné à avorter à cause de ce pape envoyé par N.S. Jésus-Christ à son peuple, qui par le miracle de son retour suscitera le mouvement des apôtres de la fin des temps, son retour miraculeux parmi les siens, ayant le même impact que la résurrection de N.S. Jésus-Christ dans les premiers temps apostoliques. Les dernières devises de ce corpus, avec les oracles et les images qui accompagnent les dernières devises concernent toutes les derniers temps de la papauté.

Cinquième vérité irréfutable : Principium Malorum ne contient que quinze devises, accompagnée chacune d’un oracle et d’une image. Les six premières devises avec leur oracle et leur image chacune, concernent le Moyen Age, l’époque de l’apocalypticien rédigeant ce corpus, mais les suivantes de la septième devise à la quinzième devise, concernent toutes ce qu’il va arriver à la papauté dans les derniers temps de la papauté, c'est-à-dire que l’on a fait un saut dans le temps, où le rédacteur se dispense de prophétiser ce qu’il va arriver entre ces deux périodes, entre le Moyen Age et les derniers temps de la papauté. C’est cette lacune, que l’auteur du deuxième corpus dont l’incipit est « Ascende Calve » va chercher à combler, c'est-à-dire que cet auteur va tenter de prophétiser tous les papes ou antipapes que l’Eglise va connaître entre la fin du Moyen Age et la période des derniers temps de la papauté, celle de notre époque, mais ce deuxième corpus « Ascende Calve » n’a pas la même valeur que « Principium Malorum ». Il a été fait par un admirateur de Principium Malorum, qui en imite le style et en reprend les idées. Néanmoins, l’auteur de la série des devises de « Ascende Calve », va nous ramener à la fin de ces vaticinations, aux derniers temps de la papauté, et tout particulièrement à nous faire réfléchir sur l’antipapauté antéchristique, et en particulier à ce monstre d’iniquité qu’est l’Antéchrist-antipape, monstre propre aux derniers temps de la papauté ( Wojtyla ) qui incarne à lui seul cette antipapauté, surpasse en iniquité tous les antipapes de l’histoire, parce qu’il s’agit d’un intrus sur le siège de Pierre. C’est cette bête monstrueuse, appelée « Bestia mirabilis » qui clôt cette série «  Ascende Calve », l’idée d’un schisme sans précédent dans toute l’histoire de l’Eglise, où la plupart des membres du clergé trébucheront dans l’Apostasie, avec la plupart des laïcs, en prenant une fausse papauté pour la véritable papauté. L’auteur de ce corpus « prophétique » estime à juste titre que la fonction pontificale dans les derniers temps de la papauté sera asservie à des puissances politiques sataniques ou antichristiques, exactement comme le souverain pontificat dans les derniers temps du sacerdoce ancien s’est trouvé asservi par des puissances politiques sataniques, comme l’Empire Séleucide, l’Empire Romain et enfin la dynastie hérodienne.

Sixième vérité : L’Eglise Catholique, le Magistère de l’Eglise, la papauté, les membres de la Sainte Inquisition ont toujours porté un regard bienveillant à l’égard de Principium Malorum, alors que s’est présenté maintes et maintes fois pour l’Eglise l’occasion de condamner ce corpus, quand des hérétiques voulaient s’en servir au même titre que les Saintes Ecritures, pour légitimer leur rébellion, contre les autorités légitimes de Notre Sainte Mère l’Eglise. A la fin du Moyen Age, le clergé romain dans son ensemble tenait Principium Malorum comme inspiré par Dieu, en raison de ses multiples références bibliques à l’intérieur, et l’érudition ou la science remarquable qui s’en dégage. C’est le cas de l’auteur de la série « Ascende Calve » qui veut s’inscrire dans le sillage de cette apocalypse remarquable, mais ce sera le cas également des membres de la contre Réforme Catholique, luttant contre le Protestantisme foncièrement « antipapiste », Principium Malorum prenant le contre-pied de ce que sera plus tard l’hérésie protestante, expliquant que N.S. Jésus-Christ pour réaliser sa promesse de ne pas laisser prévaloir les portes de l’enfer contre son Eglise se servira de la véritable papauté, que c’est un vrai pape suivant les pas du Christ dans la passion et la résurrection, qui viendra à bout de tous les hérétiques, cette manière de voir prenant le contre-pied de ce que sera plus tard l’hérésie protestante. Et tout cela permet de comprendre que le dominicain Alphonsi Giaconis estimait Principium Malorum, comme la plupart des membres du clergé romain de son temps, comme une apocalypse inspirée par Dieu, statut que n’avait pas la série « Ascende Calve », d’intérêt moindre, parce que ne se penchant pas suffisamment sur les derniers temps de la papauté, cherchant à combler les trous laissés par Principium Malorum, entre la Fin du Moyen Age, et les derniers temps de la papauté proprement dit. D’ailleurs le recueil qui a pour titre Vaticinia de Summis pontificibus ne s’y trompera pas, puisqu’il placera la série « Ascende Calve » qui contient également quinze devises accompagné chacune d’un oracle et d’une image, avant celle de « genus nequam » ou « Principium Malorum », car Principium Malorum en final se préoccupe davantage des derniers temps de la papauté.

Septième vérité : Ainsi donc lorsque Alphonsi Giaconis prend connaissance du corpus « prophétique » trouvé par le bénédictin Arnold de Wion, qui au départ, on va l’expliquer, est un corpus ne comprenant que des devises, il a l’idée de comparer ce nouveau corpus ainsi découvert, avec Principium Malorum, et arrive à la conclusion que ce corpus trouvé par le bénédictin Arnold de Wion, en raison des similitudes, ne peut être qu’un corpus annonçant lui aussi l’avenir de la papauté par des devises, comme c’est le cas de Principium Malorum et la série « Ascende Calve ». On ne sait si Alphonsi Giaconis sait que la série « Genus nequam » s’appelait à l’origine « Principium Malorum », mais ce qui est certain, c’est qu’il a comparé le corpus « prophétique » trouvé par Arnold de Wion, avec les corpus du recueil Vaticinia de Summis pontificibus qu’il pouvait facilement consulter à son époque, puisque ce recueil qui a commencé à être publié au XV ème, a été maintes fois réédité au XVI ème à son époque. A l’époque de Giaconis, et même encore au XVII ème siècle, on faisait facilement le lien entre les devises rapportées par Arnold de Wion et les devises et oracles de Principium Malorum, comme en témoigne le commentaire de prédiction « Vita, gesti e preditonni », que Germano a publié à Naples en 1670, où étudiant les devises rapportées par Arnold de Wion, il fait des rapprochements avec les expressions des dites devises et des passages de Principium Malorum prédisant l’avenir de la papauté par des devises et oracles , ce que plus personne à notre connaissance ne sait faire à part nous, mais que savait faire Ciaconi, lui aussi à l’époque, comme on le verra.

Huitième vérité : Voici ce que s’est dit Alphonsi Giaconis, et ce que se dira un peu plus tard textuellement Germano : les dernières devises du corpus « prophétique » trouvé par Arnold de Wion doivent parler des mêmes choses que les dernières devises et oracles du corpus prophétique qui a pour incipit « Genus nequam », cela doit parler des mêmes choses que les dernières devises et oracles que l’on trouve dans les Vaticinia de Summis pontificibus. En effet, les dernières devises et oracles de la série « Génus nequam » parlent de ce qu’il va arriver à la papauté dans les derniers temps de la papauté, ainsi donc, il part nécessairement de l’hypothèse que les dernières devises du corpus « prophétique » trouvé par Arnold de Wion, parlent également de cela, et il vérifie cette hypothèse, en découvrant des similitudes. Il constate que les dernières devises de Principium Malorum ou de la série Genus nequam parlent de la dernière persécution de la sainte Eglise romaine.

Neuvième vérité : En effet, l’oracle de la devise « occasionem, filli Balaël sectabuntur » qui est le septième oracle d’une série de quinze oracles, explique que les fils de Baal se sont infiltrés dans l’entourage du pape, pour faire schisme, c'est-à-dire mettre en place une fausse église qui n’aura de l’apparence que catholique, et qui persécutera la véritable Eglise catholique. Il est dit, que face à cette épreuve, on pourra distinguer les justes des méchants, que les cœurs seront mis à nu, ceux qui seront apostats seront des persécuteurs de N.S. Jésus-Christ, le crucifiant une nouvelle fois, des persécuteurs de l’Eglise. Dans l’oracle de la devise « Tempestas, caenobia ad locum pastorum redibunt », le huitième oracle, il est parlé du siège de cette cité sainte qu’est l’église officielle romaine, il est expliqué que l’Ennemi finira par s’en emparer, et s’en prendra aux justes qui sont à l’intérieur. Dans cet oracle, l’apocalypticien pleure sur Rome, comme N.S. Jésus-Christ a pleuré sur Jérusalem. Il dit de la ville sainte, qu’elle subira «  martyr et passion ». Dans l’oracle de la devise « potestas, unitas erit », le dixième oracle, il est raconté qu’un pape souffrant fera les frais de ce siège, qu’un complot sera ourdi contre lui, et qu’il sera frappé comme N.S. Jésus-Christ l’a été ou comme le pontife Onias III dans le second livre Maccabéen l’a été, c'est-à-dire que l’on se trouve bien ici, une fois encore dans un contexte de persécution terrible contre l’Eglise, où le chef de l’Eglise ne sera pas épargné . Dans l’oracle de la devise « Bona Gratia, thesaurum pauperibus erogavit », il est décrit ce pape souffrant, qui sous les coups impitoyables de l’Ennemi, est devenu comme mort, gémissant comme N.S. Jésus-Christ sur le bois de la croix. Si donc, le pape est ainsi persécuté, il est logique de penser, que c’est aussi toute l’Eglise qui suit le vrai pape, qui doit l’être aussi !

 

Ainsi donc se dit Alphonsi Giaconis, si les dernières devises de la série « genus nequam » nous parlent de la persécution de l’Eglise dans les temps de la fin, nécessairement ce genre d’idée, doit se trouver dans les dernières devises du corpus trouvé par Arnold de Wion. Et effectivement, Giaconis qui sait que le pontife dans le livre de l’Ecclésiastique est comparé à la lune et au soleil, - on le sait, parce que ce passage du livre de l’Ecclésiastique en question a été mis en préface du Lignum Vitae, et probablement sous son influence par Arnold de Wion - en déduit que l’expression «  de la moitié de la lune » et «  de l’éclipse du soleil » signifie une éclipse totale de la véritable papauté, totale en cela que la lune , c'est-à-dire la véritable papauté qui éclaire nos nuits en reflétant la lumière du soleil est éclipsée, et que le soleil c'est-à-dire encore la papauté, qui éclaire nos journées est une fois encore éclipsée, cette éclipse se faisant de nuit comme de jour, par une fausse papauté qui s’est installée dans la durée, et qui foule aux pieds la véritable papauté et ceux qui la suivent.

Et c’est ainsi, que Gianonis se met à rédiger cette glose, c'est-à-dire ce commentaire des dernières devises publiées dans le Lignum Vitae : «  Dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine siègera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations ». Il se dit que compte tenu des derniers oracles de la série «  Genus nequam », qui parlent de la dernière persécution de la sainte Eglise, et d’un pape persécuté, qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations, que cela doit en être de même pour les dernières devises du corpus « prophétique » trouvé par Arnold de Wion, qui doivent parler des mêmes choses, mais autrement, d’une manière plus laconique encore.

Dixième vérité : Alphonsi Giaconis nous parle ici de « Pierre le romain », parce que dans le liber Mirabilis, qui commente les oracles de Principium Malorum sur le pape souffrant des derniers temps, il est dit du pape souffrant de la série « Genus nequam » ou de Principium Malorum, que son nom commence par P, et qu’il est fait référence dans le liber mirabilis à ce sujet, à Pierre le romain, le Liber Mirabilis, comparant le martyr de ce pape à venir, avec celui du premier pape. Le Mirabilis Liber introduit ici une nouveauté qui ne se trouve pas dans Principium Malorum, et parle pour qualifier ce pape souffrant, que le monde croira mort, mais qui sera toujours en vie, du moins durant son éclipse jusqu’à son retour miraculeux, d’un « nom par lettre P. », dont la signification est « Petrus Romanus », ce qui permet de comprendre pourquoi Giaconis utilise dans la glose qui ferme la dernière devise « gloria olivae », l’expression «  Petrus Romanus », par référence à Principium Malorum et à ce qu’il en comprend dans le Mirabilis Liber : "Celuy qui eft oint, c'est-à-dire fainct, ( saint ) fera révélé de Dieu, lequel a un (…) nom par lettre P - abréviation de Petrus romanus - , habitant de la pierre. », tel est la traduction en vieux français que l’on trouve dans le Mirabilis liber de l’oracle «  Boana gratia, thesaurum pauperibus erogavit » de Principium Malorum. Or précisément, Principium Malorum ne dit pas du pape souffrant que son nom est Petrus Romanus, ou commence par « P » en référence à la « pierre », cela est une invention du Mirabilis liber, mais qui montre bien que Giaconi connaît le Mirabilis Liber et ce que ce manuscrit dit au sujet du pape persécuté des derniers temps qui se trouve décrit dans Principium Malorum.

Onzième vérité : Giaconis poursuit ainsi sa glose ou commentaire des dernières devises du corpus prophétique trouvé par Arnold de Wion : Ces persécutions « terminées, la cité aux sept collines sera détruite. ». Cela est ici un emprunt direct, explicite, à Principium Malorum ou à la série «  Genus nequam », et en particulier à l’oracle de la devise « potestas, unitas erit », qui commence en ces termes « Malheur à toi, ô ville aux sept collines » , et à l’oracle de la devise « potestas » et de la devise « Reverentia », les dernières devises de Principium Malorum qui décrivent la destruction de « la ville au sept collines », c'est-à-dire de Rome. Giaconi, se dit que les dernières devises de la liste trouvée par Arnold de Wion, doit avoir en final, un lien avec la destruction de Rome, puisque cette destruction de Rome est clairement évoquée dans les derniers oracles, des dernières devises de la série «  Genus nequam » qui concernent les derniers temps de la papauté.

Douzième vérité : Même le thème «  le juge redoutable jugera son peuple » qui fait parti de la glose ou commentaire des dernières devises de la liste trouvée par Arnold de Wion, se trouve dans les dernières devises de Principium Malorum ou de la série « Génus nequam ». En effet, dans l’oracle de l’avant dernière devise de Principium Malorum, qui a pour devise « Bona occasio, viventium sacra cessabunt », il est évoqué le jugement de Dieu en référence à cette apocalypse de Zacharie qui parle d’un pontife martyr sorti d’exil, sauvé in extremis par Dieu, qui a tiré ce pontife comme un tison tiré du feu, qui parle d’un tribunal, où Satan cherche à faire condamner le pontife par le Bon Dieu, or il s’avère que le Bon Dieu au cours de ce jugement a pris le parti du pontife contre Satan, et réhabilite le pontife en lui enlevant sa faute, condamnant Satan à la peine que Satan voulait le voir condamner par Dieu, et Dieu pour récompenser son pontife d’avoir triomphé des épreuves, ordonne que ce pontife soit couvert de vêtements nouveaux ( ou de fête ) et d’une tiare nouvelle ( ou de fête ), l’idée étant, non pas que Dieu condamnera son peuple, mais au contraire se réconciliera avec lui , en lui permettant de l’emporter sur tous ses ennemis. Mais pour voir dans l’oracle « Bona occasio », un jugement de Dieu à l’égard de son peuple, que représente le pontife, Giaconis doit être dans une certaine mesure un initié comme nous à ce genre de littérature.

Treizième vérité : Ainsi donc, le texte final du corpus prophétique publié par Arnold de Wion qui dit «  Dans la dernière persécutions de la sainte Eglise romaine siègera Pierre le romain qui paîtra ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le juge redoutable jugera son peuple » est incontestablement un texte apocryphe ajouté par Giaconis, qui s’est servi pour le rédiger des derniers oracles de Principium Malorum ou de la série «  Genius nequam » et qui s’est servi du Mirabilis Liber au sujet de Principium Malorum. Je veux dire par là, que ce passage, n’est pas un oracle à proprement parler, qui s’ajoute à la devise « de gloria olivae », mais une glose, c'est-à-dire un commentaire qui porte sur les dernières devises de la liste publiée par Arnold de Wion. Cela se faisait beaucoup au Moyen Age dans la littérature apocalyptique, par exemple, l’Oraculum Cyrilli, autre apocalypse du XIII ème siècle, ayant trait à la question du pape à la fin des temps, s’accompagnait avec le temps de gloses ou de commentaires judicieux, exactement comme pour la Bible, vous avez des gloses ou des commentaires des passages de la Bible, en bas de pages. Cette glose porte en fait sur le pape souffrant des derniers temps, qui est le personnage principal des dernières devises rapportées par Arnold de Wion.

 

Quatorzième vérité : Cette glose ne s’adresse pas seulement au profane pour lui faire comprendre que le corpus « prophétique » trouvé par Arnold de Wion, concerne l’avenir de la papauté, elle s’adresse à l’initié, pour lui proposer un mode de compréhension des dernières devises de la liste trouvée par Arnold de Wion. Je veux dire par là, que par delà les apparences, cette glose qui est d’une simplicité presque naïve, voir déconcertante, a nécessité un long travail d’analyse, pour permettre de fixer le sens littéral des dernières devises, sans en trahir le sens réel, ou livrer quoique ce soit de ce sens réel, sens qui ne doit pas être transmis au profane, car on ne livre pas les choses de Dieu, à n’importe qui et surtout pas aux chiens et aux porcs, aux mauvais catholiques et aux pires ennemis de l’Eglise.

Quinzième vérité : Cette glose porte sur les quatre devises « Flos Florum, de medietate lunae, delabore solis et de gloria olivae », parce que ces quatre devises concernent toutes un seul et même pape, par delà les apparences, mais confronté à des antipapes. La fleur dans l’expression « Flos Florum », c’est le pape persécuté ou souffrant des derniers temps. La lune dans l’expression «  medietaté lunae », c’est encore ce même pape souffrant ou persécuté, le soleil dans l’expression « De labore solis », c’est toujours le même pape persécuté, et enfin « l’olivier » dans l’expression « gloria olivae », c’est toujours et encore le pape persécuté ou souffrant des derniers temps ! Qu’est-ce à dire ? !!! Le profane ne l’entend pas de cette oreille, pour lui Flos Florum c’est Paul VI, de medietate lunae, c’est Luciani, delabore solis, c’est Wojtyla, et gloria olivae, c’est Ratzinger. Mais en vérité, la prophétie veut nous faire comprendre toute autre chose, à savoir que Flos Florum, c’est Paul VI mais lors de son règne officiel, qui sera remplacé par un faux lui ressemblant physiquement, que de « mediatate lunae », c’est encore Paul VI mais éclipsé par les habitants de la terre qui ont élu à sa place un antipape du nom de luciani, « de labore solis », c’est toujours Paul VI mais éclipsé par cette mauvais lune qu’est Wojtyla, et « gloria olivae », c’est encore Paul VI mais lorsqu’il sortira de son éclipse caché du vivant de Ratzinger.

Seizième vérité : Pour s’en rendre compte, il faut savoir en effet, que ces quatre devises dans le corpus »prophétique » rapporté par Arnold de Wion ont été fabriquées à partir du chapitre 50 du livre de l’Ecclésiastique. Les quatre dernières devises rapportées par le bénédictin Arnold de Wion servent en vérité, aussi étonnant que cela puisse paraître à première vue pour le profane qui par définition n’a pas été formé dans et par l’Eglise à ce genre littéraire, à décrire le pape souffrant des derniers temps de la papauté :

En effet, la devise « Fleur des Fleurs », est une référence au Pontife Simon dont il est dit dans l’Ecclésiastique, qu’il  est «  comme la Fleur des roses aux jours du printemps, comme les lys qui sont près d’un courant d’eau » ; il est donc certain que derrière l’expression « des fleurs », dans la devise «  fleur des Fleurs », il faut entendre « des roses ». (L’Ecclésiastique chapitre 50, 8)La devise « de la moitié de la lune », qui est aussi une référence au pontife Simon, qui est également comparé dans l’Ecclésiastique à « la lune dans les jours de son plein » ( L’Ecclésiastique chap.50,6) et le mot « medietate » que l’on traduit par « moitié », qui peut se traduire par « milieu » , se trouvant dans la vulgate au même verset, est présent dans le texte juste avant le mot « Lune », où le Pontife Simon est comparé « à l’étoile du matin, au milieu – medietate - d’un nuage. » (L’Ecclésiastique chap. 50, 6). La devise « travail du soleil », est encore une référence au Pontife Simon, parce qu’il est dit dans l’Ecclésiastique de ce Grand prêtre qu’il est « comme le soleil resplendissant », lorsqu’il se trouve « dans le Temple de Dieu ». (chap.50, 7) Enfin, la devise de la gloire de l’Olivier, est toujours une référence au pontife Simon, dont il est écrit dans l’Ecclésiastique, qu’il est « comme un olivier poussant ses rejetons »,( l’Ecclésiastique. chap. 50.11) et Jésus, Fils de Sirach qui est l’auteur de l’Ecclésiastique, le livre de la Bible, le plus employé dans les églises pour l’instruction des catéchumènes et des fidèles, le plus long et le plus riche en précepte et en enseignement, parmi les livres Sapientaux, ajoute que ce pontife ressemble à un olivier, et même à un cyprès qui s’élève en haut , « lorsqu’il a pris sa robe de gloire » ( Ibid. L’Ecclésiastique chap. 50.11).

Dix septième vérité : Il faut savoir, que les seules éloges faites à un pontife se trouvent dans ce chapitre du livre de l’Ecclésiastique, et que ces éloges ont été précisément attribuées au pape souffrant des derniers temps de l’Eglise, en raison des merveilles que le Seigneur accomplira en lui, ce pape étant de tous les papes celui qui ressemblera le plus par son martyre, la duré et l’intensité de son martyre, à N.S. Jésus-Christ, ce qui permet de comprendre la raison pour laquelle ces éloges attribuées au pontife Simon II de l’Ancienne Alliance, pour notre apocalypticien reviennent également à ce pape martyr de la fin des temps. Mais ce n’est pas la seule raison qui a conduit notre apocalypticien à se servir de ce seul passage du livre de l’Ecclésiastique, pour décrire le pape martyr de la fin des temps.

Dix huitième raison : La première raison, est liée à Principium Malorum et en particulier à l’oracle de la devise « Bona gratia, thesaurum pauperum erogabit », qui est le premier oracle dans la série « Genus nequam », à décrire ce que sera le pape souffrant des derniers temps de la papauté qui est un pape qui suivra les pas du Christ dans la passion mais également dans la résurrection. Il est dit dans cet oracle que ce pape sera « mort et gémissant », ce qui est un paradoxe car on ne peut pas être à la fois mort et gémissant, qui se résout par l’idée qu’il passera pour mort, mais sera toujours en vie, et gémissant. Ce pape est dit « nu » dans cet oracle car il sera dépouillé de ses vêtements ( pontificaux, sacerdotaux ) comme le Christ l’a été pour subir la flagellation et la crucifixion, mais il est dit gémissant, comme N.S. Jésus-Christ sur le bois de la croix. L’idée qu’il est gémissant, implique cette autre idée, que Dieu entendra ses gémissements. C’est la raison, pour laquelle, l’auteur des devises rapportées par Arnold de Wion, qui connaît Principium Malorum, au point de lui emprunter sa technique, s’est servi de la figure de « Simon », nom qui en hébreux signifie « Dieu a entendu », pour décrire le pape souffrant ou gémissant des derniers temps de la papauté, annoncée également par Notre Dame de la Salette dans son apocalypse, faisant ainsi écho à Principium Malorum :  Dieu a entendu  ( d’où la référence à « Simon » ) les gémissements du pape souffrant des derniers temps, c'est-à-dire que Dieu lui viendra en aide, et que par son aide, il triomphera, les quatre dernières devises étant un condensé, de ce qui va arrivé à ce pape à l’approche de l’Antéchrist, la dernière devise «  gloria olivae » comme on le prouvera plus loin, traduisant son triomphe par un miracle extraordinaire de Notre Seigneur, le faisant sortir de son exil caché, pour le réhabiliter et se réconcilier avec son peuple . l’auteur des devises rapportées par Arnold de Wion, joue ainsi avec le sens étymologique des mots, à partir de l’idée du pape nu, qui comme le dit l’oracle «  Bona intentio » est gémissant, le mot «  Simon » signifiant «  Dieu a entendu », qui ? Le pape, dans ses gémissements, le pape nu de Principium Malorum, « mort et gémissant ( gemebundus ) ».

Pour décrire ce pape martyr propre au derniers temps de la papauté, l’auteur des devises « Flos Florum, De medietate lunae, De labore solis, Gloria olivae », ne s’est pas servi des « Simon » qui se trouvent dans le Nouveau Testament, et bien évidemment pas du certain «  Simon » du clan aaronide de Bilga, le prévôt du Temple de Jérusalem affilié à une société diabolique qui a persécuté le vrai Pontife Onias III. Il s’est servi du seul Grand prêtre à qui l’Ecclésiastique consacre un long et brillant éloge, c'est-à-dire du Grand prêtre Simon II, fils d’ Onias II, et père du pontife martyr de l’Ancienne alliance qu’est Onias III, pour décrire le pape souffrant des derniers temps, véritable imitateur de N.S. Jésus-Christ, qui par son sacrifice, triomphera de tous ses ennemis.

Mais comme l’auteur des dites devises, ne veut pas être compris de tout le monde ou par n’importe qui, car on ne livre pas les choses de Dieu aux méchants, suivant en cela les recommandations de N.S. Jésus-Christ, il ne fait pas explicitement référence au grand prêtre Simon II pour décrire le pape souffrant des deniers temps de la papauté, mais s’est servi du chapitre 50 de l’Eccliésiastique faisant l’éloge du grand Prêtre Simon II, tout comme l’auteur de Principium Malorum pour la même raison, ne révèle pas explicitement qu’il s’est servi de la description biblique du grand prêtre Onias III pour annoncer ce pape souffrant propre aux derniers temps de l’Eglise, mais fait référence lorsqu’il parle de ce pape à venir, à un passage du second livre maccabéen faisant l’éloge d’ Onias III, tant il est vrai que le pape souffrant lorsqu’il se manifestera dans la gloire du Seigneur suscitera bien des éloges dans la Sainte Eglise de N.S. Jésus-Christ.

 

Dix neuvième vérité : La deuxième raison, c’est que l’apocalypticien a choisi le nom de Simon dans le livre de l’Ecclésiastique, parce que ce nom là est aussi celui du premier pape, Simon-pierre. l’auteur des dites devises rapportées par Arnold de Wion a construit ses dernières devises sur le pontife Simon du livre de l’Ecclésiastique, pour désigner Pierre, - « Simon donc Pierre » - c'est-à-dire le pape en effet nu de Principium Malorum,- « Simon donc Pierre (…) en effet nu » ( traduction mot à mot du grec de l’Evangile selon saint Jean 21, 7 : ∑ίμων [ Simon ] ουν [ donc ] ∏Ɛτρος [ Pierre]… ην γαρ γυμνος ), c’est toujours en référence à Principium Malorum, à cette idée de « Pape nu » ( appelé ainsi par les médiévistes s’interrogeant sur cette apocalypse du XIII ème siècle ) de l’oracle de la devise « Bona intentio », qui à la fin de sa sorti d’exil, après avoir traversé une période de ténèbres où lui-même, on l’a vu a été éclipsé – par quatre antipapes se succédant l’un après l’autre – ( cf notre autre étude sur ces quatre antipapes dans Principium Malorum ) va comme le dit le début de l’oracle de la devise « bona occasion » être couvert par le Seigneur d’une tiare pure et de vêtements nouveaux , après avoir triomphé des épreuves et de ses ennemis en imitant comme un vrai Christ, le sacrifice de N.S. Jésus-Christ.

Par ailleurs juste avant le chapitre 50 de l’Ecclésiastique qui porte sur Simon II, chapitre qui a servi à l’élaboration des dernières devises la fleur des fleurs, de la moitié de la lune, de l’éclipse du soleil, et de la gloire de l’olivier, le pontife au chapitre 49 de l’Ecclésiastique qui se tient derrière Simon II est le pontife Josué, fils de Iosédek, le même qui est au centre de la troisième Apocalypse de Zacharie que nous avons commenté, en disant de cette apocalypse de Zacharie, qu’il s’agit d’un pontife des temps de la fin sortant de son exil, réhabilité par Dieu, qui a enlevé sa faute, et qui pour le récompenser d’avoir triomphé des épreuves lors de son exil , l’a fait recouvrir par les anges de vêtements de fêtes et d’une tiare de fête. Il faut savoir en effet, que Principium Malorum dans l’oracle de la dernière devise servant à décrire le pape souffrant des derniers temps lors de son retour miraculeux, après de nombreuses années d’éclipse, devise dont le texte est «  Bona occasio, viventium sacra cessabunt », est un oracle qui fait directement référence à cette apocalypse de Zacharie, de par les expressions tirées de la Vulgate.

Vingtième vérité : l’autre raison, pour laquelle l’apocalypticien s’est servi du chapitre 50 du livre de l’Ecclésiastique pour décrire le pape souffrant des derniers temps est le fait que l’Oraculum Cyrilli fait référence à ce même paragraphe de l’Ecclésiastique, ou Simon II est comparé à « la fleur des roses »( verset 8 chap. 50) lorsqu’il compare le pape souffrant des derniers temps de la papauté à une fleur nouvelle. Il est dit dans l’Oraculum Cyrilli , que le pape souffrant qui sera remplacé par un faux pape physiquement, est une fleur nouvelle ( pour avoir plus de précisions, voir notre article : «  l’expression flos Florum est une référence à l’Oraculum Cyrilli » )

Vingt et unième vérité : pourquoi l’expression « flos florum » qui tombe sur Paul VI, a-t-elle été choisie pour désigner le pape souffrant des derniers temps ? C’est d’abord une référence à ce passage de l’Oraculum Cyrilli, qui compare le pape souffrant des derniers temps qui se fera remplacé par un sosie, à une fleur nouvelle, mais ce n’est pas la seule raison. La fleur des fleurs, c’est la fleur des roses, le pontife Simon II, étant comparé à cette fleur. Dans notre article « méditations sur le sens des dernières devises rapportées par le bénédictin Arnold de Wion, on a expliqué que « la fleur des fleurs », c’est la rose : « D’ailleurs, dans son Hortulus ad Gramaldum au XI ème siècle, Walafrid Strabus au XI ème siècle, a chanté la rose, comme « la fleur des fleurs ». La rose n’a pas été seulement considérée par les chrétiens mystiques du Moyen Age, comme la parure et l’ornement du ciel, vers lequel se tourne notre espérance, qui est de vivre avec le Christ, ils l’ont regardée comme le prix de toute action noble et belle, l’emblème de ce qu’il y a de plus auguste et de plus vénéré dans la Foi catholique, la récompence des justes, et c’est ainsi, que la rose devint le symbole et l’apanage de la très sainte Vierge Marie et de N.S. Jésus-Christ. A l’exemple de saint Paul qui exhorte les fidèles à acquérir une vie exemplaire, « une couronne de gloire incorruptible » ( Ep. Corint.liv.1 chap. 9, verset 25), saint Cyprien n’a-t-il pas encouragé les confesseurs et les martyrs à gagner de blanches couronnes de lys et des couronnes vermeilles de roses ? Dans les chants célestes écrit-il, la paix et la lutte ont leurs fleurs propres, dont le soldat du Christ se couronne dans sa gloire. (Epistola ad martyres et confessores, Epist. Lib. I, 8 Migne p.249-250) Saint Cyprien a rappelé dans un autre ouvrage que jamais Dieu, ne laisserait nos mérites sans récompenses : «  A ceux qui triomphent des persécutions, en récompense (…) il leur accordera une couronnes de roses vermeilles. » (Liber de Opere cap.26) Saint Jérôme a tenu des propos semblables, associant la rose aux martyrs ! Saint augustin a rappelé combien l’Eglise honore et la dignité de la vie, et la gloire du martyr, ainsi que la pureté inviolée de la Foi, « ajoute que ni les roses, ni les lys ne manquent aux récompensent qu’elles donnent. Ailleurs, il dit que Dieu, qui dans la persécution, donne des couronnes de fleurs vermeilles , récompense du martyre, donnera à ceux qui vivent dans la paix, de blanches couronnes, récompenses de leurs mérites : «  on voit par là comment la rose est devenue le symbole du martyre, comme elle était la récompense de ceux qui souffrent ; » ( cf Charles Joret, la Rose dans l’antiquité et au Moyen Age, histoire légendes et symbolisme, Paris ,1892, Editeur Emille Bouillon, consultable et téléchargeable en entier sur internet, regardez la page 240 et suivantes, dont on a puisé dans ce paragraphe les données, que l’on a bu comme du petit lait …) , « Flos Florum », serait la récompense des justes qui souffrent lors de la crise affreuse de l’Eglise, si on suit le symbolisme que cette expression contient, mais ne faudrait-il pas dans ce cas, que Paul VI revienne par un miracle de N.S. Jésus-Christ, pour démasquer d’autorité ses usurpateurs, nous dire tout le bien que le Seigneur a fait pour lui tout en reconnaissant sa nudité et sa faute d’autrefois ?

Vingt deuxième vérité : la devise « flos Florum » correspond dans Principium Malorum à l’oracle de la devise Bona Gratia, thesaurum pauperibus ». En effet, le pape souffrant dans Principium Malorum, tout comme le corpus « prophétique » trouvé par Arnold de Wion est décrit quatre fois, dans les devises de quatre oracles, la raison à cela est lié au fait que ce pape est appelé à devenir un vrai imitateur du Christ, dont la vie a été racontée quatre fois, par quatre évangélistes.1) Première description de ce pape dans Principium Malorum, elle se trouve dans l’oracle de Bona Gratia, thesaurum pauperibus », et correspond à la devise «  Flos Florum », par laquelle commence dans le corpus trouvé par Arnold de Wion, la première description du pape souffrant des derniers temps. Cela concerne le règne officiel du pape souffrant, de son élévation à la fonction pontificale jusqu’à son éclipse, ou sa mise au tombeau, où il se trouve comme enterré vivant. L’expression «  Flos florum » est on l’a vu, une anticipation de son martyr à venir.2) Deuxième description de ce pape dans Principium Malorum, elle se trouve à la suite, dans l’oracle de la devise Bona intentio, charitas abundabit », qui dans le corpus prophétique trouvé par Arnold de Wion correspond à «  de medietate lunae », de la moitié de la lune. Et dans l’oracle de Bona intention, il est clairement expliqué que la papauté en la personne du pape souffrant, à ce stade n’est déjà plus visible.3) troisième description de ce pape dans Principium Malorum , elle se trouve toujours à la suite, dans l’oracle de la devise « praehonoratio, concordia erit », et cela correspond dans le corpus « prophétique » trouvé par Arnold de Wion, à la devise « De labore solis ». Dans cet oracle de Principium Malorum, il est expliqué, que le temps d’éclipse du vrai pape ici sera très grand, c'est-à-dire pour en revenir à la devise de l’éclipse du soleil, que l’antipape (Wojtyla) qui éclipsera le vrai pape ou le soleil (Paul VI) règnera longtemps. Et enfin 4) quatrième et dernière description de ce pape dans Principium Malorum, elle se trouve toujours à la suite dans l’oracle de la devise Bona occasio, viventium sacra cessabunt » qui correspond dans le corpus « prophétique » trouvé par Arnold de Wion à « Gloria olivae ». Dans cet oracle de Principium Malorum, cette partie de la vie du pape souffrant correspond à son retour d’exil, la première phrase de cet oracle « reçois la tiare qui t’es promise et couvre toi de vêtement nouveaux, homme de sens antique, grand prêtre de Dieu », n’a rien à voir avec l’investiture d’un pontife à la fonction pontificale, mais il s’agit là d’une référence à la troisième apocalypse de Zacharie, où le pontife à sa sortie d’exil, reçoit du Seigneur des vêtements nouveau ou de fête et une tiare de fête ou nouvelle, ce qui rejoint la devise de la gloire de l’olivier, où l’olivier est couvert d’une robe, c'est-à-dire d’un vêtement de gloire ! Tout ce que l’on enseigne ici, tout le monde de grès ou de force, et tout particulièrement dans les milieux universitaires, sera conduit à reconnaître la pertinence de nos propos, par lesquels s’éclaire toute la prophétie longtemps restée incompréhensible !

Vingt deuxième vérité : « De medietate lunae », de la moitié de la lune, est le début d’une éclipse lunaire, que l’on voit à moitié. L’apocalypticien aurait pu écrire l’éclipse de lune en son commencement, mais par le mot medietate, il veut que l’on se réfère toujours au chapitre 50 du livre de l’Ecclésiastique, lorsque ce chapitre compare le pontife à la lune, cette expression « médietate » apparaissant peu après dans la vulgate. La lune ici c’est le pontife, le vrai pape (Paul VI) qui éclaire nos nuits en reflétant la lumière du soleil qu’est le Christ, mais ici la lune est obscurcie par l’ombre de la terre, dans une éclipse de lune. Ici l’ombre de la terre est à rattacher à l’expression «  habitants de la terre », hommes mauvais préférant les choses de la terre, au lieu de s’élever vers les choses du ciel. Ces derniers ont obscurci la lune qu’est le vrai pape Paul VI, en élisant un antipape Luciani, qui en passant pour le vrai pape, éclipse le vrai pape Paul VI.

Vingt troisième vérité :« De labore solis », de l’éclipse du soleil. Dans une éclipse solaire, en revanche ce n’est plus la lune qui a le bon rôle, mais le mauvais rôle, car au lieu de nous éclairer dans nos nuits, elle empêche même la lumière du soleil de passer en plein jour. La fonction pontificale est détournée de sa fonction première qui est de nous éclairer et de nous guider, en la personne de l’antéchrist-antipape par excellence ( Wojtyla) qui surpasse les autres antipapes en iniquité, car il est capable d’empêcher la lumière du soleil ( ou la lumière du Christ ou du vrai pape ) de passer en plein jour, on a ici une aggravation de la situation, où ce n’est plus seulement la nuit, que la lumière ne passe plus, mais également en plein jour, l’éclipse de la véritable papauté en la personne du pape souffrant est désormais totale. La lune ici n’a plus un rôle positif, mais négatif, incarne l’antipape Wojtyla, qui détourne la lune ou la fonction pontificale, de sa mission première qui est d’éclairer la terre dans nos nuits ou de refléter la lumière du soleil dans nos âmes.

Vingt quatrième vérité : « gloria olivae » est toujours un temps d’éclipse, mais comme il est marqué par le retour miraculeux du pape souffrant, ce dernière caractère prime sur les ténèbres. En fait, il y a trois temps d’éclipse 1) de la moitié de la lune, 2) de l’éclipse du soleil, 3) la gloire de l’olivier, ces trois temps correspondant aux trois jours de ténèbres avant la résurrection du Christ, et se terminent par le retour miraculeux du pape souffrant en la personne de Paul VI. La devise « gloria olivae » a bien évidemment à voir avec la fin de l’éclipse de l’Eglise, et avec le triomphe de la véritable papauté en la personne du pape souffrant Paul VI. La place de Ratzinger ici ? C’est tout simple, il sera encore en vie, lorsque Paul VI sortira de son exil caché, quant à Bergoglio, la Prophétie s’en désintéresse, car ce qui compte, c’est le retour du pape souffrant, par lequel N.S. Jésus-Christ va accomplir sa promesse de ne pas laisser prévaloir les portes de l’enfer contre son Eglise. De plus Bergoglio n’est pas un prêtre roi, puisque c’est un laïc, dont l’ordination, le sacre, et le pontificat, sont invalides, il est à exclure de la dernière série de prêtres rois.

Vingt quatrième vérité : « Pierre le romain » dans la glose qui suit la devise gloria olivae, n’a rien à voir avec Bergoglio, comme on l’a démontré par le Mirabilis Liber qui appelle ainsi le pape souffrant que le monde croira mort, qui se trouve au centre de la pensée de Principium Malorum, l’objet de toutes les attentions de notre apocalypticien. De plus Bergoglio est un apostat, un antipape, or cette glose montre que « Petrus romanus » est un vrai pape, car il est rattaché à la sainte Eglise persécutée, SRE est le diminutif de Sanctae Romanae Ecclésiae, c'est-à-dire de Sainte Eglise Romaine :

In persecutione extrema S.R.E. sedebit. Petrus Romanus, qui pascet oues in multis tribulationibus : / quibus transactis ciuitas septicollis diruetur,/ & Iudex tremendus iudicabit populum suum. Finis : traduction : « Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. » 

ci-joint, illustration dans Principium Malorum du pape souffrant des derniers temps lors de son retour miraculeux démasquant d’autorité l’antipapauté antéchristique, en lui arrachant la mitre dont cette bête s’était parée, le sceptre sur la partie droite de l’image, indiquant que ce pape souffrant a reçu du Seigneur, son autorité, il est mandaté pour redresser toutes choses dans l’Eglise, par le Seigneur.

Du même auteur, lire l’étude sur le sosie de Paul VI dans le secret de Notre Dame de la Salette, téléchargeable gratuitement sur internet.

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