Heroldsbach - confirmation des exorcismes suisses

Publié par Jean-Baptiste sur 25 Septembre 2014, 07:29am

Si vous avez lu tous les exorcismes suisses jusqu'à l'année 1990, vous vous souvenez sans doute des révélations qui ont mentionné les apparitions d'Heroldsbach : elles précisaient que suite à la décision de Pie XII de nommer des évêques pour enquêter sur les faits - plutôt que d'enquêter lui-même - il avait confié l'affaire à des prélats francs-maçons (évidemment, Pie XII ignorait qu'ils étaient de la loge), qui avaient tout fait pour rendre un avis défavorable sur ces apparitions. Or, dans un petit livre qui traite d'un autre sujet, j'ai trouvé une note qui va bien dans ce sens. Avant de vous en faire part, citons les exorcismes :

Le Pape Pie XII s'est laissé tromper au sujet d'Heroldsbach

D = Le Pape Pie XII était un génie, un génie linguistique. Il était plus intelligent et il a discerné que les choses allaient déjà de travers. Il en a beaucoup souffert, il s'est sacrifié et a prié, mais c'était trop tard. Il n'avait pas accepté, admis Heroldsbach, ce dont lui tint assez rigueur le Très-Haut. Je ne veux pas parler ! Adjurations.

D = Les grands princes de l'Église et ceux qui ont à examiner de telles choses ne devraient pas, a priori et dès le début, faire fi de tout ni avoir confiance en tout aveuglément. En plus, chez ces hommes d'examen d'Heroldsbach, il y avait des francs-maçons là-dessous. C'était naturellement énormément dans leur intérêt d'induire le Pape Pie XII en erreur. Il a cru aveuglément et n'a pas examiné lui-même. Il aurait mieux valu qu'il allât lui-même par le train à Heroldsbach pour tout examiner exactement, plutôt que de refuser tout simplement, et de croire ceux qui voulaient précipiter l'Église dans la disgrâce... Je ne veux pas parler ! Adjurations(...).

D = Pie XII voulait découvrir, révéler, les secrètes machinations de la franc-maçonnerie... Vous devez dire 3 fois, le Très-Haut m'oblige de vous le dire : "Saint, etc..", l'on dit la prière !... et les livrer au monde entier, les laisser s'ébruiter dans le monde entier. Le Pape Pie XII fut empoisonné, en grande partie parce qu'il voulait publier cela, parce qu’alors le monde catholique aurait écouté et se serait amélioré ; d'autre part, parce que la franc-maçonnerie ne voulait pas que l'Église revienne sur un bon chemin et reprenne un cours convenable. Cela, elle ne le voulait pas. Ce fut le motif pour lequel ils ont supprimé le Pape Pie XII. Ils l'ont empoisonné. Je ne veux pas parler ! Adjurations.

D = S'il n'avait pas été empoisonné, le 3^ème Secret de Fatima aurait été proclamé au monde entier. Le Pape Pie XII a voulu le proclamer et a voulu réparer beaucoup de choses et comme il le fallait, et il aurait pu par là expier ses fautes. Cela, c'est vrai, il l'a fait ensuite par les tourments du poison, par les tourments de sa mort. Ainsi, il a beaucoup souffert, lui aussi. Il eut une mort pénible. Il a vu des choses effrayantes et vit que l'Église déclinerait. Au moment de la mort, il a vu aussi qu'il avait dit ce qu'il ne fallait pas au sujet d'Heroldsbach, qu'il aurait dû approuver cela, et qu'il aurait dû être favorable aux âmes privilégiées de l'époque. Lui aussi, il a ainsi causé un grand malheur. Il s'est certes repenti, très repenti, mais il dut cependant beaucoup expier dans le purgatoire, car de si grands Princes de l'Église, comme l'est un Pape, ont un jugement plus sévère qu'un homme ordinaire. Je ne veux pas parler ! Adjurations.

(Exorcisme du 13 Mai 1987)

On voit que le fait d'avoir été défavorable à Heroldsbach est considéré comme très sérieux, et non comme une moindre chose ; car ces apparitions proposaient un remède à la crise qui s'annonçait ; les révélations privées sont donc beaucoup plus importantes que ce que l'on entend aujourd'hui dans les milieux rationalistes et sédécacantistes.

Dans tous les cas, ce que nous rapportent les exorcismes suisses est confirmé dans une petite brochure, Les larmes de Marie, Rose Mystique, du Père G. Hermes ; il s'agit de la troisième note de bas de page : "Il y a de cela quelques années, un prélat de Bamberg, qui était professeur, m'avait déclaré : "Je n'ai pas à m'exprimer maintenant sur le fond des événements de Heroldsbach, mais quand je pense aux méthodes d'investigation utilisées, il me semble encore sentir mes cheveux se dresser sur la tête"".

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