Raphaël, j'ignore ce que vous entendiez dire sur le film "Lucy", mais pour votre gouverne, sachez que le scénario de ce film repose sur une idée satanique très en vogue dans les milieux spirites, et que l'on retrouve chez les catholiques modernistes mal informés (notamment les charismatiques) qui décrivent les phénomènes préternaturels par le terme de "paranormal", caractérisant une grave subversion du vocabulaire et donc de la pensée ; cette idée est la suivante : nous n'utiliserions que 10% des capacités de notre cerveau. Si j'ai bonne mémoire, il s'agit d'une citation malheureuse d'un philosophe anglais, qui n'avait pas voulu dire ce que lui prêtent les occultistes, spirites et autres magiciens. Car l'idée du Diable, en nous faisant croire que nous n'utilisons que 10% de nos capacités cérébrales, est de nous faire découvrir les 90% restants, qui en réalité relèvent des arts démoniaques, ni plus ni moins. C'est le "vous serez comme des dieux", qui tente de faire croire à l'homme qu'il possède des capacités insoupçonnées, le poussant ainsi à l'orgueil et à des pratiques lucifériennes. Et retenez bien ce nom : "Lucifer". Car, vous l'aurez remarqué, le titre du film est Lucy, ce nom privilégié des satanistes qui non seulement leur rappelle le patronyme de leur patron (que de jeux de mots), mais qui de surcroît signifie "lumière", pour "illumination" (illumination de la conscience) ; bref, toute la gnose luciférienne des illuminati et des loges maçonniques.
En résumé, encore un film satanique, pour ne pas nous dépayser.
Mon conseil fraternel est de s'abstenir du cinéma, qui comporte tant d'immoralités que trop souvent, on peut difficilement regarder un film sans commettre un péché mortel ! Moi je ne regarde que des films religieux, les rares fois où j'en regarde ; ainsi mes yeux et mes oreilles sont préservées de blasphèmes et d'impuretés de plus. Mais les impuretés on en voit malheureusement jusque dans les lieux saints, car quand on va à la Messe le dimanche pour solliciter la grâce du Bon Dieu, on tombe né à né avec des femmes habillées parfois plus immodestement que des prostituées, et ce jusque dans les chapelles traditionnalistes. J'aurais été moins tenté en restant chez moi qu'en allant à la Messe dimanche dernier ; c'est un comble ! Dieu nous demande d'être des saints, et souvent même le minimum n'est pas fait. Ça n'est pourtant pas sorcier de s'habiller décemment, à la Messe comme ailleurs ; mais ces femmes veulent qu'on voie qu'elles sont jolies, et ça n'est ni pour la chaleur ni pour leur commodité qu'elles se dévêtissent ainsi : j'en ai déjà vues en plein hiver dans des tenues honteuses, se serrer les dents au bord du trottoir à la sortie de la faculté, comme des prostituées qui feraient le tapin, et qui s'habilleraient ainsi à contre-coeur simplement pour gagner de l'argent ; la différence est qu'elles le font de leur plein gré et par la seule vanité, parfois même au détriment de leur confort, dans l'exemple sus-cité, quand il neige dehors et qu'il fait froid à pierre fendre.
Les prêtres, plus frileux que leurs pénitentes (j'arrête les jeux de mots), n'osent pas leur dire la vérité, ils laissent ces profanations scandaleuses se commettre sans rien faire, ou le font remarquer avec tiédeur : "il fait chaud, mais ça n'est pas une raison pour se dévêtir". En réalité, il faudrait plutôt les renvoyer jusqu'à ce qu'elles reviennent dans une tenue décente, au lieu d'être objets de scandale. Il faudrait employer des mots très résolus pour les convertir, et leur parler du tunnel rempli de vers, des peines de l'Enfer, de la chair mangée par la vermine du pécheur impénitent (ou même pénitent au Purgatoire), des flammes éternelles,etc. Qu'ils leur disent : "Regardez comme ça fait mal quand vous touchez votre four en métal par mégarde, en l'approchant de trop près quand vous vous lavez les mains au lavabo. Mais ça n'est pas le dixième de ce que vous sentirez en Enfer, chaque seconde et pour l'éternité, si vous ne vous convertissez pas !"
Certaines de ces femmes n'ont même pas l'excuse de s'habiller ainsi pour trouver un fiancé, car elles sont déjà fiancées ou mariées ! Pour les autres, plusieurs commentaires s'imposent :
1 - Le catéchisme enseigne qu'une femme n'a le droit de chercher à plaire dans sa parure qu'autant qu'elle respecte la décence et la modestie chrétienne.
2 - Si vous espérez attirer les hommes par des moyens si honteux, vous risquez de faire un mariage râté car à l'origine de votre union, il n'y aura pas des sentiments nobles et conformes au plan divin, mais les vains attraits de la chair.
3 - Parfois vous êtes assez jolies pour plaire autrement que par des nudités scandaleuses.
4 - J'avoue qu'il y a eu certains manques des prédicateurs qui ont lutté à juste raison contre les bals (aujourd'hui ce serait plutôt les boîtes de nuit), mais sans agir à la racine, c'est-à-dire sans essayer de trouver quelque chose pour les remplacer. Car quand on fait remarquer à certains vieux que les bals sont une mauvaise chose, ils répondent : "c'était le seul endroit où je pouvais rencontrer quelqu'un" ; et malheureusement, dans certains cas ça n'est pas loin d'être la vérité.
Padre Pio et Don Bosco, eux, comprenaient qu'il fallait agir également "sur le terrain".
Bref, je m'éloigne de la question du film Lucy, mais ça valait la peine d'être dit... J'en ai marre de voir des tenues pareilles en allant à la Messe du Bon Dieu.