Hier, en ramenant mon frère de la gare de Besançon, je me suis trompé de route (en partie à cause de la nuit), exactement à un endroit où j'avais déjà fait l'erreur. Je savais où faire demi-tour, mais j'ai choisi d'essayer d'emprunter un petit chemin plus proche où je pensais pouvoir aussi. Or, je m'aperçus qu'il n'était pas large, et lorsque je commençai ma manœuvre, j'avançai un peu dans un champ sur la gauche. Malheur ! À cause de la nuit, je n'avais pas vu qu'il était plein de gadoue, et mon inexpérience m'avait précipité là-dedans ; nous étions embourbés. Je tentais tant bien que mal de sortir, et comme je n'y réussissais pas, j'invoquai les saints anges.
Mon frère sortit de la voiture et alla sur la route, pour prévenir nos parents au téléphone. Soudainement, un grand 4 x 4 arriva (dans un coin perdu !), et le conducteur nous demanda ce qu'il nous arrivait ; puis il nous demanda si nous avions un crochet au bas de la voiture. Après s'en être assuré, il descendit du 4 x 4 avec une lanière bien forte, spécialement conçue pour ce genre de dépannage. Je n'en revenais pas ! Mais il n'y avait pas besoin d'être sorti de Saint-Cyr ni de polytechnique pour y voir une intervention de Dieu : en si peu de temps, dans un coin paumé, et exactement un 4 x 4 avec une lanière de dépannage !
La voiture a pu sortir sans encombre, merci les anges ! (et merci le conducteur anonyme)
Moralité : dans la détresse, invoquons Dieu plutôt que de blasphémer.