C'est une certitude de foi que la succession apostolique est perpétuelle, et que si le pape meurt, la papauté demeure ; il faut donc distinguer la personne physique du Pape et la personne morale qu'est la papauté. À chaque interrègne, la papauté est dormante, et réside dans la puissance élective des cardinaux habilités à élire le Souverain Pontife.
Or, les sédévacantistes complets aussi bien que les guérardiens nient la présence d'électeurs actuellement habilités à élire le prochain pape : les premiers en imaginant la fausse solution de la désignation du Pape par St. Pierre, qui non seulement ne supprime pas le problème de la nécessité de l'existence d'électeurs valides jusque là, mais qui de surcroît ne fait que repousser ce problème, puisque la désignation du pape par St. Pierre ou quelque autre saint nécessiterait, comme l'a fait remarquer l'abbé Ricossa, une élection ou acclamation seule à même d'assurer une succession apostolique valide ; les seconds, pour leur part, en recourant à l'idée de la conversion du "pape materialiter", sans électeurs valides actuels.
Vous aurez l'occasion de découvrir, dans ma brochure, une démonstration théologique tout-à-fait rigoureuse, qui ne laisse aucun doute sur les erreurs du sédévacantisme (sous toutes ses formes), et surtout, qui montre qu'une seule solution peut être intégralement conforme à la foi catholique : la préservation de la succession apostolique en la personne d'un pape en exil et de ses cardinaux dits "in pectore". Jusqu'à maintenant, aucun sédévacantiste n'a été capable de me répondre, pas même l'abbé Cekada, qui a pourtant le goût de la controverse.
Sans la survie de Paul VI, il n'y a plus d'Église catholique ; la survie du Saint-Père est donc une certitude de foi (bonne lecture) :
La survie de Paul VI : une certitude de foi
C'est une certitude de foi que la succession apostolique est perpétuelle, et que si le pape meurt, la papauté demeure ; il faut donc distinguer la personne physique du Pape et la personne morale ...