J'avais publié un article, récemment, qui démontrait que le nombre d'offres d'emploi était dérisoire comparé au nombre de chômeurs. Je reviens maintenant sur cette question en proposant des chiffres un peu plus justes et plus précis, qui demeurent particulièrement accablants. En France, le nombre de chômeurs de catégorie A est d'environ 3,5 millions ; si on lui ajoute les chômeurs en activité réduite (inscrits à pôle emploi), le chiffre frôle les 6 millions.
Le site internet Alernatives Économiques affirme que les offres non pourvues, parmi celles qui sont collectées par Pôle Emploi, s'élèvent à 112 000. On estime généralement que Pôle Emploi ne collecte que 38% des offres, mais il est difficile de connaître le chiffre exact. Il est donc impossible d'avoir des données précises en ajoutant les 62% restants, d'autant plus qu'une même offre peut être publiée sur plusieurs moteurs de recherche. Mais admettons qu'il suffise d'ajouter les 62% (il faut bien trouver un moyen d'estimation) : les emplois non pourvus s'élèveront alors à 300 000 environ. Toutefois, ce chiffre (au demeurant faible comparé au nombre de chômeurs) inclut des offres éphémères, il n'est pas constitué que des emplois durables. Les emplois durables, eux, représentent maximum 120 000 offres non pourvues. Il faut savoir que 98% des offres d'emploi trouvent preneur.
Que représentent 120 000 offres pour 3,5 millions de chômeurs ? 3,4% !
Que représentent 120 000 offres pour 6 millions de chômeurs et de précaires (au moins) ? 2% !
Pour exprimer une idée encore plus parlante, combien y-a-t-il de demandeurs d'emploi par offre ?
29 chômeurs pour une offre.
50 chômeurs et précaires pour une offre.
Je précise que mon estimation est basse, car en Beglique, où le taux de chômage est plus faible que celui de la France, le chiffre a été évalué à 60 chômeurs pour une offre par le journal Le Soir. Il est donc absolument faux de dire que les chômeurs ne veulent pas travailler, ou qu'il y a un grand nombre d'offres non pourvues. La propagande de la presse et du gouvernement sur les "emplois vacants", leur discours mensonger et culpabilisant, sont destinés à détourner les masses ignorantes de la vérité, afin d'éviter qu'elles ne découvrent les vrais responsables : les usuriers de la finance internationale, qui ruinent le monde, et dont les gouvernants ne sont que les valets. Nicolas Sarkozy et le ministre du travail actuel prétendent nous donner des leçons de morale, mais nous n'avons pas de leçons à recevoir de tous ces gouvernements maçonniques successifs, qui sont la plaie et la ruine du monde, et qui attirent sur eux un châtiment pire que celui de Sodome et Gomorrhe.
Quand vous entendrez quelqu'un vous dire que les chômeurs sont des fainéants, donnez-lui ces chiffres, expliquez-lui qu'il est trompé par la propagande d'État, et dites-lui aimablement qu'en médisant de la sorte, on trahit ses propres frères. Les ignorants qui contribuent à répandre cette idée sont les victimes indolentes des mensonges maçonniques. Le chômage de masse n'est pas né avec les allocations chômage ; c'est l'inverse : les allocations chômage sont nées avec le chômage de masse. Même moi, qui ai une maladie assez grave et invalidante, je préférerais travailler que de rester chez moi ; et pourtant Dieu sait que c'est difficile de travailler quand on a cette maladie.
Un trop grand nombre de catholiques ne sont pas avares de jugements téméraires, et ne se soucient guère plus de la morale chrétienne en la matière que les païens. Ne jugeons pas nos frères...