Certains d'entre vous ont certainement entendu parler de l'ouverture du procès de "béatification" de Dom Helder Câmara par le Vatican. Si la béatification invalide et sacrilège de Câmara devait avoir lieu, elle ne serait pas la première de cet ordre, mais elle ferait certainement partie des plus graves. Autrefois, de tels personnages auraient été excommuniés. On voit que le Vatican est entre les mains de Satan, et qu'il agit à l'inverse de ce qu'il devrait faire. L'usurpateur "François" ne peut pas être pape...
Ci-dessous, vous trouverez ma traduction d'un article anglais (quelque peu modifié) publié par le site internet Return to Fatima :
« Canonisation » de la théologie de la libération
L'une des notes de la vraie Église est la sainteté. François et la hiérarchie brésilienne s'apprêtent à canoniser Dom Helder Câmara, qui a toujours supporté les régimes totalitaires autant qu'il le pouvait, depuis le nazisme jusqu'au communisme sous toutes ses formes. Que sait-on de ce dernier « bienheureux » sur le circuit moderniste rapide de la « sainteté » ?
Comme d'autres blogs l'ont relaté récemment, Dom Helder Câmara, connu comme l'Archevêque rouge pour sa position pro-marxiste assumée, est désormais sur le circuit moderniste rapide de la « sainteté ». En cette triste époque, la fidélité à la doctrine et à la pratique de l'Église est stigmatisée, tandis que le la « justice sociale » marxiste reçoit les appels du « Santo Subito ».
Mais bien que les modernistes aient démoli tout le processus de canonisation, cela demeure un indice très significatif pour nous montrer où le « Pontife » [l'antipape] mène l'Église. Jetons un œil sur quelques faits essentiels de la vie du « Bienheureux » Helder Câmara pour voir si nous pouvons discerner les priorités de Bergoglio.
Les citations suivantes sont une sélection d'un article du Dr. Roberto de Mattei, publié le 7 avril sur son site internet, Corrispondenza Romana(...).
Qui était Don Helder Câmara ?
Il a débuté sa vie publique en tant que militant du mouvement pro nazi au Brésil, portant même son uniforme sous ses robes à son ordination. Cependant, il opta rapidement pour le marxisme, demeurant son avocat, spécialement dans sa forme « catholique », la théologie de la libération.
Suite à la promulgation de l'encyclique Humanae Vitae de Paul VI, en 1968, Dom Helder Câmara défia le Pape, décrivant sa doctrine sur les contraceptifs comme « une erreur destinée à torturer les épouses et à perturber la paix de nombreuses maisons ».
Helder Câmara défendait également le divorce, approuvant la position des églises « orthodoxes », qui « ne rejetaient pas la possibilité d'un second mariage religieux accordé à ceux qui avaient été abandonnés (par leur époux) ». Questionné sur le fait de savoir si c'était une manière de justifier les partisans du sécularisme, il répondit : « Quel problème de chanter victoire quand on a raison ? »
L'archevêque infatigable réclamait haut et fort l'ordination des femmes. S'adressant à un groupe d'évêques lors du Second Concile du Vatican, il demanda avec insistance : « Dites-moi, s'il vous plaît, si vous pouvez trouver un argument clair qui empêche l'admission des femmes à la prêtrise, ou est-ce un préjugé masculin ? »
Et il lui importait peu que le Concile ait rejeté cette possibilité. Selon Câmara : « Nous devons aller plus loin que les textes conciliaires quand il est de notre compétence de les interpréter ». Mais son désir ne s'arrêta pas là. Lors d'une conférence tenue en présence des Pères conciliaires en 1965, il déclara : « Je crois que l'homme créera artificiellement la vie, et réussira à faire ressusciter les morts(...), et accomplira des miracles dans la revigoration des patients masculins, grâce à des greffes de glandes génitales de singes » [on voit par là qu'il ne croyait pas à la vie éternelle : son espoir était que l'homme pût perpétuer sa vie matérielle, y compris dans ses aspects les moins glorieux ; c'est l'attitude commune des athées qui souhaitent épuiser toutes les jouissances de la vie - du scientisme].
Aux côtés de l'Union soviétique, de la Chine et de Cuba
Les prises de position de de Câmara en faveur du communisme furent nombreuses, même s'il critiquait quelque fois son athéisme). Par exemple, son intervention du 27 janvier 1969 à New York, durant la sixième conférence du programme catholique de coopération inter-américaine, est tristement connue. Ce fut une intervention si clairement destinée à se ranger aux côtés du communisme international que cela lui gagna le surnom de « l'archevêque rouge », surnom qui demeura indissolublement attaché à son nom.
Après avoir durement critiqué la politique anti-soviétique des États-Unis, Dom Helder proposa une rupture drastique du processus d'armement américain, tout en demandant en même temps que l'URSS garde sa capacité militaire afin de pouvoir se confronter à « l'impérialisme ». Conscient des conséquences d'une telle stratégie, il se défendit a priori : « Ne me dites pas qu'un telle approche confierait le monde entre les mains du communisme ! » Après avoir attaqué les États-Unis, Câmara voulut chanter la louange de la Chine de Mao Tse Tung, à cette époque en pleine « révolution culturelle », causant la mort de millions de personnes. L'archevêque rouge demanda l'admission de la Chine communiste aux Nations Unies, avec l'expulsion de Taïwan. Il termina son intervention par un appel en faveur du dictateur cubain, Fidel Castro, occupé alors à nourrir une guérilla sanglante en Amérique latine. Il demanda également à ce que Cuba soit réadmis dans l'OEA (organisation des États américains), de laquelle il avait été expulsé en 1962...
Un projet de révolution communiste en Amérique latine
Cependant, l'épisode qui suscita certainement la plus grande surprise fut appelée « l'affaire Comblin ».
En juin 1968, un document fut transmis aux journaux brésiliens, préparé sous les auspices de l'archevêque Helder Câmara, par le prêtre belge Joseph Comblin, professeur au séminaire de Recife. Le document proposait, sans voile, un plan subversif afin de démanteler l'État et d'établir une « dictature du peuple » de matrice communiste.
Voici quelques-uns des aspects de ce document :
Contre la pauvreté. Dans le document, Comblin défend une triple réforme : dans l'agriculture, l'urbanisme, et le monde des affaires. Il part du principe que la propriété privée, et donc le capital, sont intrinsèquement injustes. Tout usage de la propriété privée et de quelque capital privé que ce soit devrait être interdit par la loi.
Égalité totale. Le but, affirme Comblin, est de réétablir l'égalité totale. Toute hiérarchie, que ce soit dans la sphère politique ou ecclésiastique, doit donc être abolie.
Une révolution sociale politique. Dans la sphère socio-politique, la révolution égalitariste suppose la destruction de l'État grâce à des « groupes de pression » radicaux qui, une fois qu'ils auront obtenu le pouvoir, devront établir une puissante « dictature du peuple » afin de museler la majorité, considérée comme « indolente ».
Révolution dans l'Église. Afin de permettre à cette minorité radicale de gouverner sans entrave, le document propose l'annulation de l'autorité des évêques, qui seraient soumis au pouvoir d'un organe constitué uniquement d'extrémistes, une sorte de « Politburo » ecclésiastique.
L'abolition des forces armées. Les forces armées doivent être démantelées et leurs armes distribuées au peuple.
La censure de la presse, de la radio et de la télévision. Jusqu'à ce que le peuple soit parvenu à un niveau acceptable de « conscience révolutionnaire », la presse, la radio et la télévision doivent être strictement contrôlées. L'élite qui n'est pas d'accord avec cela doit quitter le pays.
Les cours du peuple. Accusant le pouvoir judiciaire d'être « corrompu par la bourgeoisie », Comblin propose l'institution de « cours extraordinaires du peuple » afin d'appliquer l'exécution sommaire à ceux qui s'opposeraient à ce vent révolutionnaire.
Violence. S'il n'était pas possible d'accomplir ce plan subversif par des moyens normaux, le professeur du séminaire de Recife considérait le recours aux armes comme légitime, afin d'établir manu militari le régime qu'il a théorisé.
Le soutien de Câmara
Le « document Comblin » eut l'effet d'une bombe atomique au Brésil. Au milieu des vives polémiques qui suivirent sa diffusion, le Père Comblin ne dénia pas l'authenticité du document, mais dit qu'il s'agissait « seulement d'une esquisse sévère » (sic!). La Curie de Olinda-Recife, pour sa part, admit que cela provenait du séminaire diocésain, spécifiant cependant que « ce n'était pas un document officiel » (sic!).
Interprétant la légitime indignation du peuple brésilien, le Professeur Plinio Correa de Oliveira écrivait à cette époque une lettre ouverte à Dom Helder Câmara, publié dans 25 journaux. On lit dans la lettre : « Je suis sûr de formuler le sentiment de millions de Brésiliens, en priant Votre Excellence d'expulser de l'Institut Théologique de Recife et de l'Archidiocèse lui-même, l'agitateur qui se sert de la prêtrise pour attaquer l'Église, et abuser de l'hospitalité brésilienne en prêchant le communisme, la dictature et la violence au Brésil ».
Helder Câmara répondit évasivement : « Tout le monde a le droit de ne pas être accord. J'écoute simplement toutes les opinions ». Mais au même moment, il confirmait le père Comblin dans sa charge de professeur du Séminaire, le soutenant de son autorité épiscopale. À la fin, le gouvernement brésilien révoqua le permis de résidence du prêtre belge, et il dut donc quitter le pays.
La théologie de la libération
Monseigneur Helder Câmara est également connu comme l'un des champions de la prétendue « théologie de la libération », condamnée par le Vatican en 1984. Leonardo Boff, compatriote de Câmara, résume sa théologie : « Ce que nous proposons, c'est le marxisme et le marxisme historique en théologie ».
Un livre fut dédié exactement à ce thème et publié récemment en Italie par Catagalli(...).
Ami des pauvres et de la liberté ?
L'un des plus grands mensonges sur Câmara est de le présenter comme un ami des pauvres et un défenseur de la liberté.
Le titre de défenseur de la liberté s'accorde très mal avec celui qui a chanté les louanges de certaines des plus sanglantes dictatures qui ont émaillé le XXème siècle : d'abord le nazisme, puis le communisme et toutes ses variantes (soviétique, cubain, chinois...).
Mais avant tout, le titre d'ami des pauvres ne s'accorde pas du tout avec celui qui a soutenu les régimes qui ont causé une si terrifiante pauvreté(...).
Au vu de ce résumé de la vie du « bienheureux » Câmara, on peut voir combien il personnifie nombre d'objectifs de la hiérarchie moderniste. Il serait intéressant de savoir quel « saint patron » deviendra Câmara : celui de la théologie de la libération ? des femmes-prêtres ? de la vie artificielle ? des zombies ? Vous pourrez en rire, mais il n'est pas plus absurde d'avoir un « saint » des zombies qu'un « saint » de la théologie de la libération ou des femmes-prêtres, dans cette logique. Dans la noirceur de leur cœur, ils ont perdu le sens de la sainteté, et en même temps le sens du péché.
Pensez à prier le Rosaire, pour la confusion de Satan !