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In Nomine Domini

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« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


La survie de Paul VI : une certitude de foi (5)

Publié par Jean-Baptiste sur 5 Mai 2015, 07:40am

 

Troisième manière de prouver que le Pape Paul VI est vivant,

et que sa survie est une certitude de foi ecclésiastique

(extraits de la prochaine édition de mon ouvrage)

 

En sus des deux façons de prouver que la survie de Paul VI est une certitude de foi, il existe probablement une troisième façon. Pour la comprendre, citons le Père François Laisney (FSSPX), dont un courriel privé a été publié sur internet :

« Cher M. S.,

 

« Étant donné que les sédévacantistes ne sont pas d'accord sur le début de la vacance (certains disent 1965, d'autres 1962, 1959, et d'autres plus tôt encore !), on peut dire de manière générale que les sédévacantistes sont d'accord sur ce principe : durant les quarante dernières années, le Siège de Pierre a été vacant. Cela peut être la « définition » de la position sédévacantiste. Le motif de leur conclusion varie parmi eux, et a également varié dans le temps ; et il n'est pas pertinent quant à la fausseté de leur position.

« Logiquement, si un postulat conduit à des conclusions évidemment fausses, ce postulat lui-même est faux (c'est le raisonnement très basique de la « reductio ad absurdum »1). Normalement, aussitôt qu'un pape meurt, le processus de l'élection de son successeur commence sans délai, et si par extraordinaire, à cause de persécutions, il peut y avoir un délai avant l'élection, du moins le processus commence et l'on peut dire que l'Église « travaille » à élire le prochain pape ; mais tel n'est pas le cas actuellement. Or, étant donné qu'il n'y a pas eu d'effort de la part de l'Église d'élire un pape légitime (même si l'on réduisait l'Église aux sédévacantistes), la position sédévacantiste conduit à une notion de l'Église sans pape, sans cardinaux et évêques légitimes (ceux qui sont nommés par un faux pape n'étant pas légitimes), et donc sans hiérarchie, et sans moyens ordinaires d'en restaurer une : une telle Église n'est certainement pas l'Église fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ ! Par conséquent...

« Votre très dévoué en Jésus et Marie,

« Père François Laisney »

(courriel du 12 juin 2013)

 

Cet argument du Père François Laisney est vrai et j'y avais déjà songé, sans oser le formuler. Évidemment, plusieurs conclavistes ont prétendu élire un pape ; mais ils se sont tous ridiculisés car leur « pape » n'a pas été reconnu par l'Église universelle, ce qui suffit à savoir qu'il n'est pas légitime. L'élection du Pontife romain est une nécessité vitale, et telle est la raison pour laquelle le processus d'élection débute toujours le plus tôt possible après la mort du pontife régnant. Or, si depuis plus de cinquante ans maintenant aucune élection canonique n'a été assurée, on peut déduire que cette nécessité vitale n'existe pas, l'Église ayant un chef, un pape légitime en vie ; mais comme la doctrine de l'acceptation pacifique, et l'infaillibilité pontificale, nous interdisent de penser que ce pape puisse être Jorge Marge Bergoglio, artisan d'une canonisation invalide et sacrilège, on doit déduire que ce pape légitime en vie n'est autre que le dernier à avoir été accepté par toute l'Église, S.S. Paul VI.

1Raisonnement par l'absurde.

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