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In Nomine Domini

In Nomine Domini

« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


La validité de la nouvelle messe et des nouveaux rites

Publié par Jean-Baptiste sur 21 Mai 2015, 13:44pm

Dans les milieux traditionalistes, même en dehors des chapelles sédévacantistes, il n'est pas rare d'entendre dire que la nouvelle messe et les nouveaux rites d'ordination et de consécration épiscopale sont invalides. Cette idée, qui vient des sédévacantistes, séduit surtout les fidèles les plus ignorants, qui n'ont aucune connaissance en la matière. Jusque parmi nous, qui croyons à la survie du Pape Paul VI, il est des personnes partageant ces erreurs : vous savez par exemple, pour avoir entendu le témoignage d'Éric Faure sur la Salette, qu'il croit en l'invalidité de la nouvelle messe et des nouveaux rites ; évidemment, cela ne m'empêche pas de l'estimer et de mener le même combat : les catholiques doivent être d'accord sur les doctrines de foi et de morale, mais il existe par ailleurs des opinions libres. En tout état de cause, si vous considérez que les nouveaux rites par exemple ont été signés par Paul VI, sans dénaturation du document, alors vous devez croire qu'ils sont valides ; mais nous savons que le texte de la nouvelle messe, par exemple a été falsifié.

Si vous désirez lire immédiatement mon exposé démontrant la validité de la nouvelle messe et des nouveaux rites, cliquez ici.

Un jour où je faisais remarquer à un fidèle sédévacantiste qu'il y avait quelque fois des miracles eucharistiques chez les modernistes, il me répondit, d'un ton pharisaïque et présomptueux : "je sais qu'ils sont faux car c'est contraire à l'enseignement de l'Église" ; mais premièrement il n'existe pas de décision de l'Église sur la validité de la nouvelle messe ou des nouveaux rites, deuxièmement la doctrine catholique n'enseigne pas qu'ils sont invalides. Le prêtre sédévacantiste de Faverney a lui-même tendance, dans ses sermons, à revêtir ses opinions personnelles de la formule "l'Église enseigne que..." ou encore "il faut obéir à l'enseignement de l'Église". Certains prêtres sédévacantistes, indépendants, n'obéissant à aucun évêque, prennent presque leurs sermons pour l'autorité magistérielle de l'Église. En d'autres termes "il n'y a pas de pape à Rome, donc je suis pape dans ma chapelle". Beaucoup disent par exemple qu'il est impossible de considérer Paul VI comme pape, en raison de la déclaration sur la liberté religieuse, qui constituerait une hérésie ; et donc la vacance serait "de foi" ; or c'est impossible à soutenir, car les évêques réunis en concile général sont immunisés contre l'hérésie collective, comme je l'ai déjà expliqué.

Il faut noter que les miracles eucharistiques qui ont eu lieu chez les modernistes, souvent, condamnent leurs pratiques ; et quand ce n'est pas le cas, ils témoignent simplement de la vérité de la foi catholique, sans cautionner le modernisme en tant que tel.

Certaines personnes vont jusqu'à parler comme si l'invalidité de la nouvelle messe et des nouveaux rites d'ordination et de consécration épiscopale était une chose acquise. Non seulement ça n'est pas le cas, mais même on peut dire que l'argumentation des sédévacantistes sur ce point est ridicule, comme elle l'est sur la crise de l'Église en général. Je n'ai jamais aimé ces opinions, et il était temps que je me penche sur le sujet, car j'étais las d'entendre dire que la nouvelle messe et les nouveaux rites étaient invalides, que les prêtres conciliaires n'étaient pas prêtres,etc. Il y a dans ce positionnement théologique une forme de pharisaïsme...

Bonne lecture !

 

 

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