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In Nomine Domini

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« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


Les sédévacantistes et la succession apostolique

Publié par Jean-Baptiste sur 4 Juin 2015, 12:42pm

Il y a actuellement, sur plusieurs forums sédévacantistes anglophones, de vives polémiques relatives à la succession apostolique ; or quand je leur avais fait part de la seule solution convenable, certains m'avaient banni ; et maintenant on voit le résultat : ils s'entre-déchirent. Le fait est qu'à moins de considérer que Mgr Lefebvre a bénéficié d'un mandat de Paul VI en 1988 (ce que le prélat a lui-même avoué à plusieurs reprises), on ne peut pas trouver de solution catholique à la crise actuelle de l'Église.

De nombreux prêtres sédévacantistes (surtout en France, à vrai dire), nient ouvertement la permanence de la hiérarchie ecclésiastique, ce qui est une grave hérésie ; mais d'une manière générale, il faut remarquer qu'aussi bien la Fraternité que les sédévacantistes nient en théorie ou en pratique la permanence de l'Église enseignante. Je l'ai encore entendu dire il n'y a pas longtemps...

Sous ce rapport, le guérardisme ne résout absolument rien, tant parce que la succession apostolique doit être matérielle et formelle que parce cette thèse ne sauvegarde pas la permanence de l'Église enseignante. Contrairement à ce qu'a déclaré encore il y a peu un prêtre guérardien dans son sermon, dans une perspective sédévacantiste, il n'est plus possible d'élire le prochain pape aujourd'hui. Les électeurs potentiels, ça n'existe pas. On est électeur ou on ne l'est pas. Une succession purement matérielle est illégitime.

S'il n'y avait pas de pape actuellement, le prochain pape aurait été élu depuis longtemps : l'élection du Pontife romain étant une nécessité vitale, le processus démarre dès la mort du dernier pontife légitime. Si le processus ne démarre pas, c'est que la nécessité vitale d'élire le prochain pape n'existe pas, le pontife légitime étant encore vivant.

Un certain nombre de sédévacantistes deviennent des schismatiques grecs ou rejoignent des sectes, à cause de leurs théories extrêmes et contraires à la foi catholique.

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