L'acceptation pacifique

Publié par Jean-Baptiste sur 11 Mars 2016, 18:22pm

Je reviens sur la doctrine de l'acceptation pacifique, critère clé pour comprendre la crise de l'Église. Comme je l'ai déjà expliqué, cette doctrine est beaucoup mieux connue et comprise chez les catholiques anglophones que chez les francophones. Alors que je discutais une fois encore de cette question sur un forum traditionaliste, l'un des intervenants m'a défendu en disant ce qui suit :

"L'acceptation pacifique ne requiert pas une unanimité mathématique, mais seulement pratique ou morale. Il n'y a aucune possibilité de nier le fait que Jean XXIII et Paul VI ont été acceptés pacifiquement et universellement comme papes, avec unanimité morale au minimum, voire avec unanimité mathématique [notez qu'il dit "Jean XXIII et Paul VI", et non pas les suivants]. Évidemment, cela prouve que ce sont de vrais papes.

De plus, de même que l'acceptation pacifique et universelle d'un pape donne une certitude infaillible de sa légitimité, de même encore, assez logiquement, elle donne certitude qu'il a rempli toutes les conditions nécessaires pour devenir un vrai Pape. L'une des conditions requises pour qu'un pape soit validement élu est qu'il soit "membre" de l'Église, et donc qu'il ne soit PAS un hérétique publique (un hérétique publique ne peut pas être élu Pape). Or, l'acceptation universelle prouve qu'ils n'étaient pas hérétiques avant d'être élus".

(Traduction française d'un message de "TOFP", Suscipe Domine, 10 mars 2016)

Il est clair (et je l'ai déjà dit), qu'à partir du moment où un pape a été accepté pacifiquement et universellement, il ne peut pas avoir été un hérétique au moment du conclave. Les prêtres sédévacantistes (toutes tendances confondues) et le clan LHR sont prisonniers de leur amateurisme et de leur ignorance ; leurs thèses sont hérétiques.

Une chapelle de la Fraternité pillée à Mulhouse

Le pacifisme niais