Très récemment, certains médias ont cité des paroles de l'antipape François (Bergoglio) tendant à "l'ouverture" (impossible, en réalité) du diaconat aux femmes. Cette affaire va encore contribuer à répandre la confusion parmi le commun des gens, qui n'ont pas d'instruction religieuse...
Il faut bien comprendre que les femmes ne peuvent pas intégrer les ordres sacrés au sens de l'ordination proprement dite. Elles peuvent devenir religieuses, mais ne peuvent pas être ordonnées au sens où le sont les diacres et les prêtres. Il ne s'agit pas simplement d'une question liée à la Consécration. Les femmes ne peuvent pas intégrer le service lévitique de la Nouvelle alliance (si l'on peut ainsi s'exprimer) : tant en raison de la primauté d'Adam que du péché d'Ève, elles n'y ont pas droit. L'Église va jusqu'à interdire aux peintres de représenter la Sainte Vierge en habits de prêtre : car même la Mère de Dieu est exclue du sacerdoce (non pas à cause du péché d'Ève, dont elle est exempte, mais à cause de l'ordre naturel et surnaturel).
Adam a été créé le premier, et il lui a été confié le primauté sur toutes les créatures. Seuls les anges sont supérieurs à l'homme (au sens masculin du terme) ; mais il convient de remarquer que les anges n'ont pas le pouvoir de consacrer l'hostie ; donc Notre-Seigneur a confié à l'humanité (et surtout à l'homme), des prérogatives immenses. Il est certain que d'une part Adam possède le primat sur Ève, et d'autre part les femmes sont inaptes au sacerdoce. Plus encore, elles ne possèdent aucune juridiction sur les hommes. Dans la vie professionnelle, bien des femmes commandent aux hommes ; et pourtant, devant Dieu, elles n'ont aucune autorité réelle sur eux ; là n'est pas leur place.
Ceux qui contestent ces vérités (qui appartiennent au mystère de la foi), contredisent l'ordre surnaturel. Jusque dans la conformation des corps, la création témoigne chez l'homme d'une noblesse qui fait défaut chez la femme : car le corps de l'homme est plus ferme et plus musculeux, tandis que le corps de la femme est flasque. Le corps des athlètes grecs manifeste la force et la vigueur, tandis que le corps des "déesses" manifeste une séduction vile et trompeuse. Dieu a daigné honorer certaines femmes du don de prophétie, par miséricorde ; mais aucun de ses patriarches n'était du sexe féminin. Nous ne comprendrons le plan divin que dans l'éternité, et encore ne le comprendrons-nous pas tous à un degré identique, suivant nos mérites.
"Les diaconesses" qui ont existé dans le passé n'étaient pas ordonnées à proprement parler ; et au vu des déviances possibles de cette pratique, l'Église a plusieurs fois dénoncé les idées fausses associées à la notion de diaconesses ; c'est pour cette raison qu'elles ont cessé d'exister. Il faut ajouter que si les "diaconesses" faisaient leur retour, les prêtres modernistes auraient encore davantage de tentations contre la chair, et les débauches se multiplieraient ; or elles sont déjà un bien grand mal aujourd'hui. Cette remise à l'ordre du jour, si je puis dire, est une ruse diabolique orchestrée par l'antipape François, qui vise à ajouter à la confusion des "fidèles" modernistes.
Maintenant, citons l'encyclopédie américaine New Advent à propos des diaconesses :
"Le sujet du statut précis des diaconesses est, il faut l'avouer, obscur et confus ; mais deux ou trois aspects sont dignes de considération. Premièrement, il a existé une tendance à l'exagération de la position de ces femmes-aides. Cette tendance trouve son expression dans certains documents qui nous sont parvenus, et dont la valeur est incertaine. Pourtant, il n'existe pas plus de raison d'attacher de l'importance à ces prétentions qu'il n'y en a à regarder sérieusement les tentatives spasmodiques de certains diacres d'excéder leur pouvoir et de prétendre, par exemple, avoir l'autorité pour consacrer. À la fois dans l'un et l'autre cas, la voix de l'Église s'est faite entendre dans des décrets conciliaires et les abus ont finalement été réprimés sans difficulté. Ces mesures restrictives semblent se trouver dans le 11ème canon de Laodicée (canon obscur), et dans le 19ème canon du Concile de Nicée, plus explicite, qui enseigne clairement que les diaconesses doivent être regardées comme des personnes laïques, et qu'elles ne reçoivent pas d'ordination au sens strict (Hefele-LeClercq, Conciles, I, 618). En Occident, il semble même y voir eu une grande répugnance à accepter les diaconesses, en tout cas sous ce nom, comme une institution reconnue par l'Église. Le Concile de Nîmes, en 394, réprouve la prétention au ministère lévitique par les femmes, et d'autres décrets, notamment celui d'Orange en 411 (can. 26) interdit également l'ordination des diaconesses. Il suit de là que l'ensemble de l'Église a récusé l'idée selon laquelle les femmes pouvaient recevoir au sens strict le Sacrement de l'Ordre. Néanmoins, en Orient, et parmi les Syriens et les Nestoriens bien plus que parmi les Grecs (Hefele-LeClercq, Conciles, II, 448), le statut ecclésiastique des diaconesses a été grandement exagéré."
L'antipape François faisant le signe illuminati