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In Nomine Domini

In Nomine Domini

« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


L'ulcère malin de l'Apocalypse

Publié par Jean-Baptiste sur 30 Mai 2016, 19:14pm

Dans l'Apocalypse, la première coupe de la colère est un ulcère malin qui frappe les hommes portant la marque de la bête. Ce châtiment est une allusion à l'ulcère d'Égypte qui frappa les juifs prévaricateurs, adorateurs du veau d'or. Moïse s'était rendu sur la montagne durant 40 jours, comme Paul VI s'est exilé durant 40 années symboliques. Pendant ce temps, les prévaricateurs adorèrent le veau d'or, comme les catholiques modernistes aujourd'hui, qui suivent l'antipape, qui est un veau d'or et une idole dans le Temple de Dieu. Lorsque Moïse redescend, l'ulcère malin afflige les juifs prévaricateurs, permettant au prophète de les distinguer : il les punit alors de mort. De même, le Pape Paul VI excommuniera les modernistes prévaricateurs ; or l'excommunication est une mise à mort spirituelle : d'où la métaphore du Secret de la Salette évoquant la mise à mort des méchants par les anges ; les anges en langage apocalyptique désignent des évêques, donc il s'agit ici de Paul VI et des tous les évêques unis à lui, qui excommunieront les modernistes (Éric Faure a raison sur ce point, et sur beaucoup d'autres).

L'ange qui "illumine la terre de sa gloire", au chapitre XVIII de l'Apocalypse, représente Paul VI, évêque de Rome, qui "vole au milieu du ciel", c'est-à-dire qui réapparaît au centre de l'Église (à Rome), conformément à la métaphore de Daniel où la Synagogue est symbolisée par le ciel ; cette métaphore est reprise dans l'Apocalypse et appliquée à l'Église, avec également la métaphore du Temple. L'ange qui illumine la terre constitue une autre allusion à l'Exode, et en particulier, justement, à l'épisode où Moïse descend de la montagne où il a reçu les dix commandements, avant de châtier les juifs infidèles : son visage est encore illuminé de la goire du Dieu Vivant, au point d'éblouir le peuple hébreu rassemblé.

Pourquoi le retour de Paul VI est-il comparé au Jugement Dernier ? Pourquoi Paul VI porte-t-il la verge de fer (symbole de séparation des bons et des méchants) ? Précisément parce qu'il prononcera la dernière grande excommunication de toute l'Histoire de l'Église. Car pourquoi parle-t-on de Jugement Dernier ? Pourquoi Dernier ? Parce que d'autres jugements doivent précéder le Jugement Dernier ; et ces jugements sont les retranchements successifs opérés par Dieu au sein de Son peuple, destinés à séparer les bons et les méchants, le bon grain de l'ivraie. Au terme de ces jugements, la balle est séparée du grain. Or, l'Apocalypse est le récit des jugements de Dieu à l'encontre de l'humanité ; ces jugements sont les excommunications successives prononcées contre les prévaricateurs ; et de même qu'il y aura au ciel une séparation définitive des bons et des méchants, il y aura aussi, sur la terre, une telle séparation, qui constituera l'image et le prélude de la séparation définitive... ce sera l'excommunication prononcée par le Vicaire du Christ, le Pape Paul VI, à l'encontre du clergé moderniste et de ses partisans.

Dans l'Apocalypse, les allusions à l'Exode et à la Captivité de Babylone sont nombreuses. Paul VI est comparé tantôt à Moïse, tantôt au Pontife Jésus, ainsi qu'à d'autres saints personnages de l'Ancienne Alliance. Lorsque Moïse a puni de mort les prévaricateurs, il s'agissait d'un retranchement. Sous l'Ancienne Alliance, les juifs gravement coupables étaient soit exécutés, soit bannis. Sous la Nouvelle Alliance, le châtiment de mise est désormais l'excommunication (jusqu'à repentance) ; donc la peine prononcée par Paul VI à l'encontre des modernistes (clergé et laïcs) sera la peine canonique ordinaire appliquée à cette sorte de coupables.

Le retour du Saint-Père à Rome est une préfiguration du Jugement Dernier, comme l'enseignent à la fois les exorcismes suisses et l'Apocalypse elle-même, au chapitre XIV, avec la métaphore du personnage "semblable à un fils d'homme", qui réapparaît sur les nuées. Ce personnage ne peut pas être le Christ parce qu'il reçoit un ordre d'un ange ; or le Christ est Dieu Incarné, supérieur à tous les anges. L'ange (l'évêque) du chapitre XVIII apporte "l'Évangile éternel", contrairement à l'ange évoqué par Saint Paul, qui apporte "un autre évangile", terme réemployé par Notre-Dame de la Salette pour désigner les fausses doctrines enseignées par le sosie de Paul VI ; donc "l'autre ange" dont parle Saint Paul représente un faux évêque, et spécialement, il constitue le type des faux bergers du Vatican, qui se font passer pour les évêques de Rome aux yeux du monde...

Dès que j'en aurai le temps (et l'occasion, surtout), je compte refaire ma vidéo sur l'Apocalypse en bien meilleure qualité ; je l'inclurai alors dans le DVD bonus de notre film, avec le récit du pèlerinage d'Éric Faure à la Salette, et d'autres vidéos.

 

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