POURQUOI PAUL VI A-T-IL PORTÉ LE PECTORAL DES
PRÊTRES DE L’ANCIENNE ALLIANCE ?
QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ?
Par Éric Faure
Ci-joint, Paul VI portant à la surprise générale le pectoral des prêtres de l’ancienne Alliance, le hoshen Mishpat, plaque sur laquelle sont fixées douze pierres précieuses représentant les 12 tribus d’Israël, sous la croix de N.S. Jésus-Christ :
En bas de la croix pectorale, se tient le hoshen Mishpat … qu’est-ce que ça veut dire ???!!!
Ci-dessous, le grand prêtre ( « Cohen Gadol » en hébreux ) de l’ancienne Alliance , portant sur la poitrine l’Efod, tablier tissé de fils d’or, de lin , de laine rouge , pourpre et bleue d’azur, où est attaché le « hoshen Mishpat », c'est-à-dire le pectoral, sur lequel sont fixées douze pierres précieuses représentant les douze tribus d’Israël :
Le grand prêtre conduisant à l’arche, est aussi ici une image de Jésus-Christ (le seul Grand prêtre au sens fort du terme) conduisant les hommes vers sa mère (l’Arche d’alliance) et vers son Père, c’est aussi une image du vicaire du Christ, du saint pape, conduisant les hommes vers le Ciel.
Le grand prêtre priant le Seigneur devant l’arche, intercédant pour le peuple, pour que Dieu donne son pardon et sa miséricorde pour les croyants qui ont péché contre Lui, est aussi une image du Pape, qui a le devoir d’implorer le Bon Dieu, pour son peuple. Dans les derniers temps, Dieu aura besoin d’un tel pape pour se réconcilier avec son peuple qui s’est si mal conduit envers lui ! Dieu s’en donnera un, mais il ne correspondra pas à la conception que s’en feront les hommes ! Ce pape surprendra tout le monde, les méchants comme les justes, à cette différence près que les justes seront plein de joie, quand les méchants seront en revanche seront plongés dans la consternation. ( cf. secret de Notre Dame de la Salette : « il ne se trouve plus personne pour implorer pardon et miséricorde pour le peuple » signifie le souhait du Seigneur de se forger un tel pape , en la personne de Paul VI, faisant du plus mauvais des papes légitimes, le plus grand de tous les papes, « flos florum », pour montrer sa puissance et son amour, car Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il vive ! ) [note de Jean-Baptiste : "Même avant la correction de ses erreurs, Paul VI était loin d'être le plus mauvais des papes légitimes, ce que dit Éric est une ânerie"].
Le port du hoshen mishpat scandalise les sédévacantistes qui voient ici une preuve parmi tant d’autres de l’appartenance de Paul VI, à la Synagogue de Satan, à la franc-maçonnerie dont l’origine est juive, une preuve de son attrait pour les juifs qui ne reconnaissant pas N.S. Jésus-Christ comme le Messie, se placent toujours sous l’Ancienne alliance … une preuve ??? !!! … pas si sûr, écoutez bien plutôt … Certes, Paul VI avait des idées libérales, pratiquait naïvement une politique de main tendue ou d’ouverture à l’égard de ces derniers, espérant ainsi pouvoir les ramener à N.S. Jésus-Christ, mais pas au point de partager la religion satanique [le talmudisme] des juifs qui ont rejeté N.S. Jésus-Christ, ou de se livrer à des incantations maçonniques ou diaboliques !
Dans ce film à sensation sans prétention théologique mais avec des clichés ésotériques, « les aventuriers de l’Arche perdue », le méchant dans un accoutrement de Grand prêtre de l’Ancienne alliance s’est livré ici à des incantations diaboliques pour desceller « les secrets de l’Arche » ; il sera châtié ainsi que ceux qui sont de son côté. On remarquera chez ce personnage de fiction, le port du hoahen mishpat … un peu de sérieux … Paul VI n’a rien à voir avec ça !
La présence de ce hoshen mischpat traduit-elle seulement cette cécité et naïveté de Paul VI à l’époque ? Je ne le crois pas. Je pense que Paul VI a compris que le pape joue dans le peuple de Dieu, parmi les membres de la véritable Eglise de N.S. Jésus-Christ, parmi les vrais croyants que sont les catholiques, un rôle similaire à celui du grand prêtre sous l’ancienne Alliance. Je pense qu’il s’attribue cette fonction de grand prêtre de la sainte religion, et place le sacerdoce du Christ au dessus du sacerdoce ancien. Mais en portant le hoshen mischat, il ne faut pas en déduire précipitamment sa complicité avec la Synagogue de Satan. En littérature apocalyptique dans l’Eglise Catholique, on se sert de la notion de grand prêtre tiré de l’ancienne alliance, pour désigner le pape. Le pape, c’est le grand prêtre du peuple de Dieu sous la nouvelle Alliance.
En portant ce pectoral, ce symbole qui nous vient de l’ancienne Alliance, Paul VI accomplit un acte prophétique qui le dépasse, qui montre qu’il est le pontife Josué annoncé dans l’apocalypse du prophète Zacharie, qui est un pontife martyr appelé à vivre caché en exil, mais à revenir parmi les siens, dans les temps de la fin. En effet, on a expliqué dans Méditations sur le sens réel des dernières devises rapportées par le bénédictin Arnold de Wion, que Principium Malorum, apocalypse de grande renommée à la fin du Moyen Age, annonçant l’avenir de la papauté par des devises et des oracles, partage cette idée que le pontife sortant d’exil, qui « a traversé comme par miracle l’épreuve de l’exil et a repris vie » annoncé dans l’Apocalypse de Zacharie, pour les temps de la fin, désigne le pape souffrant des derniers temps, et on a démontré cette vérité en expliquant le sens littéral et le sens réel des versets bibliques les uns après les autres relatives à ce pontife à venir ( p. 109 à 115 : il s’agit de Paul VI lors de son retour miraculeux ), Jean Baptiste André confirmant dans son film « Paul VI et le mystère d’iniquité » qui va bientôt sortir, la véracité de nos propos, par ses propres lectures, car bien des prêtres très érudits du passé que nous n’avons pas lu, abondent bien sûr dans notre sens, et pas seulement ceux que cite Jean Baptiste !
Dans le même sens, Paul VI se déplacera à Jérusalem, mais ne mesurant pas la portée prophétique de ce voyage. En effet, il est écrit que le grand monarque qui dans les temps de la fin est appelé à suivre les pas du Christ dans la passion et la résurrection, se rendra à Jérusalem, pour y être acclamé comme N.S. Jésus-Christ le jour des rameaux, qui a subi ensuite sa passion.
1964 : Paul VI en terre sainte … c’était du jamais vu après saint Pierre …une première dans toute l’histoire de l’Eglise !
Voici ce qu’écrivait le moine Adson au X ème siècle résumant ce qui se disait à son époque : « certains de nos docteurs disent qu’un roi (on pensait à l’époque que ce serait un roi de France, mais en fait il s’agissait du pape souffrant des derniers temps , et Adson a commis cette erreur lui aussi) tiendra en entier l’Empire romain (avant que celui-ci ne devienne païen avec l’Union Européenne), qu’il apparaîtra au dernier jour (dans les derniers temps de l’Eglise) , et qu’il sera le plus grand de tous les rois (entendre de tous les papes par son martyre). Après avoir gouverné (après avoir été élu pape et placé à la tête de l’Eglise), il viendra enfin à Jérusalem (…) sur le mont des oliviers (sous entendu pour se déposséder de sa couronne, de ses biens et suivre les pas du Christ dans la passion) : « il déposera sa couronne » (ou sa tiare, dans le texte, cela a le même sens, or Paul VI s’est dépossédé de la tiare pontificale ! ). »
Moine copiste
« Il déposera sa couronne », dans le sens de se déposséder de sa tiare … dans la Prophétie relative au grand monarque devant suivre les pas du Christ dans la passion dans les derniers temps de l’Eglise. Abandon de la tiare, signe de pouvoir du pontificat [le 13 novembre 1964, Paul VI déposa la tiare sur l’autel, en plein concile devant tous les évêques du monde entier, y renonçant définitivement. Ce signe est prophétique, en ce sens que Paul VI va être conduit à souffrir …sans le savoir, il accomplit une prophétie du Moyen Age. Il ne faut pas voir seulement ici qu’un effet de la révolution dans l’Eglise se débarrassant de tout ce qui rappelle la monarchie. Cela signifie que la véritable papauté va souffrir, ce qui est logique en somme avec la révolution dans l’Eglise et l’Apostasie galopante. Ce geste avec le voyage à Jérusalem reproduisant à les passages de Notre Seigneur Jésus-Christ, annonce la passion imminente de Paul VI à l’époque. Mais Paul VI est loin de se douter à l’époque de ce qui l’attend !
Il s’agit du même roi, dont il est écrit : « sur eux – les ennemis de Dieu – s’abattra en grande fureur le roi des grecs et des romains ( entendre toujours ce même pape, tel Moïse redescendant de la montagne constatant avec fureur que son peuple s’est corrompu, adorant le veau d’or ) , et il s’éveillera tel un homme sorti de la torpeur du vin que tous disaient mort et n’être plus d’aucun secours ( ce roi, le monde le croira mort, mais il sera toujours en vie, car caché lors de son exil , si on suit le texte !!! ). Il surgira sur eux ( …) et il portera le glaive et la désolation ( c'est-à-dire qu’il gouvernera avec une verge de fer, excommuniant lors de son retour, les ennemis de Dieu qui ne voudront pas se convertir, comme le fit Moïse lors de son retour du mont Sinaï , qui constatant que son peuple s’est corrompu excommunie les méchants , l’excommunication revenant à leur retirer la vie éternelle, cette excommunication s’apparentant à une mise à mort, voir notre article sur « la verge de fer » dans le secret de Notre Dame de la Salette, qui est une Prophétie s’appliquant ici à Paul VI lors de son retour miraculeux ). »
Dans les dix commandements, Moïse de retour enlève la vie aux adorateurs du veau d’or dont le cœur est endurci. Il en sera de même lors du retour miraculeux de Paul VI, en ce sens que les mauvais seront excommuniés, livrés au feu de l’Enfer, à moins qu’ils ne se repentent et se convertissent au plus vite !
Non seulement Paul VI en portant la croix de N.S. Jésus-Christ surplombant le pectoral de l’Ancienne Alliance, montre sans s’en rendre compte qu’il est le Grand pontife des derniers temps qui souffrira un long exil et qui reviendra miraculeusement, prophétisé dans l’Ancien Testament par le prophète Zacharie, mais il montre par son voyage à Jérusalem, et par le fait qu’il a déposé la tiare pontificale, qu’il est le roi des derniers temps de l’Eglise « que tous disaient morts et n’être plus d’aucun secours » qui va triompher de tous les ennemis de Dieu, par son martyre, après avoir imité comme il plaît à Dieu, N.S. Jésus-Christ dans sa passion. Il faut dire que Paul VI est une pierre d’achoppement pour les méchants qui prétendent suivre rigoureusement la doctrine catholique et les commandements de Dieu et de l’Eglise, au même titre que l’était N.S. Jésus-Christ pour les pharisiens. Ces actions de Paul VI qui font scandale dans les milieux dit « traditionnalistes » - il a porté le pectoral des grands prêtres de l’Ancienne alliance, il est allé à Jérusalem et il a déposé la tiare pontificale, ont en vérité cette signification prophétique, qu’il convient de résumer ainsi en ces termes : Paul VI est le roi tant attendu dans les derniers temps de l’Eglise, pour humilier les méchants, Paul VI est le pape souffrant des derniers temps, qui doit suivre les pas du Christ dans la passion. Il est le grand prêtre Josué annoncé par le prophète Zacharie pour les derniers temps, celui que Satan ( avec les méchants ) accuse, mais dont Dieu prendra la défense lors de son retour miraculeux, après l’avoir sauvé de la destruction, comme on tire un tison du feu : « Celui-ci n’était-il pas un tison tiré du feu ? » dit le prophète Zacharie, tant il est vrai, que sans une intervention miraculeuse de Dieu, ce pontife aurait disparu dans les tribulations, mais il va revenir à la surprise générale des justes et dans la consternation des méchants dans les temps de la fin !
Le Prophète Zacharie rédigeant ses apocalypses et voyant le pape souffrant des derniers temps de la papauté : Paul VI.
Dans le même sens, bien des actions que N.S. Jésus-Christ posait, qui étaient des actions prophétiques, faisait dire de lui qu’il était un faux prophète, un possédé du Diable, un redoutable hérésiarque, et bien il en sera de même du pape souffrant des derniers temps. De ces actions que Paul VI a posées, qui posent effectivement problème, je le reconnais, sur lesquelles il convient de s’interroger, il ne convient pas cependant de déduire précipitamment qu’il est un faux prophète ou un antipape. C’est même tout le contraire, encore faut-il pour le comprendre avoir des yeux qui voient et des oreilles qui entendent !