J'intitule cet article "La révolution romaine", mais j'ai quelques autres sujets à évoquer. Notamment je souhaitais vous informer qu'un blog survivantiste que je ne nommerai pas (pour me garder de lui faire de la publicité) a posté sur gloria l'enregistrement du mandat de Paul VI que j'avais publié sur mon blog ; or ce blog est en contradiction avec lui-même, car les intéressés affirment que Paul VI est mort en 1978 ; donc il est absolument illogique de leur part de dire que Mgr Lefebvre a reçu un mandat du Saint-Père en 1988 ! Mais malheureusement ces gens n'en sont ni à leur première idiotie, ni probablement à leur dernière...
Revenons à la révolution romaine : mon frère a récemment publié sur son blog un article fort intéressant, formulant une hypothèse qui est à mon avis l'une des plus crédibles. Selon lui, les banques italiennes risquent d'être les premières à tomber, et l'une d'elles, la plus vieille du monde, est déjà au bord du gouffre. Or, l'Italie ayant un rang élevé dans l'économie mondiale, la faillite de ses banques aurait des conséquences bien plus dramatiques que la faillite des banques grecques. Donc cet événement sera susceptible de provoquer une sorte de révolution populaire.
Mais quel est le rapport avec la situation du Vatican ? Eh bien, ce dernier, par l'intermédiaire de l'antipape François, promeut l'immigration de masse, l'oligarchie satanique de l'Union Européenne, et tout ce qui précipite la ruine des peuples ; or beaucoup d'européens, sans être nécessairement de bons catholiques, savent très bien cela et s'en scandalisent : et a fortiori les Italiens, qui sont envahis par les immigrés clandestins et menacés par le mahométisme. Les chrétiens d'Orient sont massacrés, et Bergoglio accueille des mahométans au Vatican, plutôt que d'accueillir exclusivement des chrétiens. Ce sont des actions qui crient vengeance contre Dieu, et beaucoup de gens s'en indignent, y compris des catholiques modernistes.
Lorsque mon frère s'est rendu à Rome (tandis qu'il était encore étudiant dans une école de commerce), le chauffeur de taxi a qualifié le Vatican de "boîte de nuit" (il parlait anglais) en passant devant avec sa voiture. Cet homme n'était pas bon catholique (il écoutait de mauvaises chansons à la radio), et néanmoins il s'indignait des actions du Vatican. Mais lorsque les banques italiennes feront faillite, l'indignation atteindra son comble, et peut-être plus encore si de nouveaux scandales de la banque vaticane sont révélés, voire des scandales moraux très graves.
Tout porte à croire que ce sera dans ce genre de cadre qu'éclatera la fameuse "révolution romaine" dont les exorcismes suisses ont parlé, ainsi que les révélations de Bayside ; et c'est dans ce contexte que réapparaîtra le Pape Paul VI. Les révélations de Bayside ont dit de nombreuses fois "le sang coulera dans les rues de Rome". On peut penser que le Vatican sera assiégé par une faction révoltée de l'armée (peut-être même avec la complicité de certains gardes pontificaux), et par une partie du peuple ; mais je pense également que par la suite, elle se heurtera à une faction marxiste. Pour le moment je ne m'avancerai pas dans les détails : l'essentiel est de comprendre que selon toute vraisemblance, les événements commenceront avec cette faillite des banques italiennes.
À ceux qui se font une idée purement humaine du retour du Saint-Père, et qui préparent une voiture et un cortège pour l'escorter au Vatican (je parle sérieusement), je tiens à rappeler que les circonstances seront loin de ce qu'ils semblent imaginer. Les exorcismes suisses (ceux que j'ai lus) n'ont pas dit très clairement si l'Europe serait déjà en guerre : ils disent au minimum que la guerre sera alors imminente ; mais dans les révélations de Clément de Palmar (qui était une âme privilégiée authentique avant de sombrer et de se proclamer antipape), voici ce que l'on peut lire :
"Le Pontife Romain est prisonnier des ennemis de l'Église qui l'ont investie. Mais bientôt sa libération surviendra ; bientôt elle arrivera. Pour que cela arrive, vous devez tous prier continuellement, afin que le Pape soit libéré de ses ennemis. Et cette libération arrivera lorsque toute l'Europe brûlera dans la guerre et la confusion. Alors sera le moment où le Pape sera libéré. Aussi, les pierres du Vatican tomberont à terre au moment opportun, et le Pape régnera en dehors des murs du Vatican. Mais par malheur, il régnera sur une minorité de l'Église."
(17 août 1974, Heavenly Messages Given to Clemente Dominguez Gomez)
La libération dont il est question dans le message ci-dessus ne fait évidemment pas référence à l'exil de Paul VI en Crète : il s'agit de sa réapparition, car tant qu'il n'est pas sorti d'exil il doit vivre dans la clandestinité (donc il n'est pas libre physiquement parlant). Ces révélations disent la même chose que les exorcismes suisses, mais en précisant bien que la guerre aura déjà commencé ; et il est dit, là encore, que le Saint-Père régnera sur une minorité de catholiques : ce qui signifie que la plupart suivront le faux pape puis l'Antéchrist. Aussi, rappelons-nous quelques instants cette formule terrible des Saintes Écritures : "Beaucoup d'appelés, peu d'élus". Un abbé survivantiste s'est fâché avec moi à cause de mon opinion postulant la minorité des élus, mais qu'y-a-t-il de plus vraisemblable ?
Aussi, à ceux qui se feraient une idée humaine du retour de Paul VI, avec l'espoir d'une exhaltation terrestre de la religion catholique, je conseille de méditer ces quelques révélations privées qui nous annoncent tout le contraire. Au passage, vous remarquerez que les croisades elles-mêmes furent bien loin de cette image : de pauvres croisés durent combattre souvent à un contre dix (et parfois plus), s'étiolant chaque jour davantage face aux hordes innombrables des ennemis de Dieu ; mourant de faim, de soif et de maladie. Tout sauf une glorification purement terrestre de notre religion... Mais les catholiques d'aujourd'hui attendent la même chose que les juifs charnels de l'Ancienne Alliance : "Seigneur quand verrons-nous la restauration du royaume d'Israël ?"
Il me semble que je voulais vous dire d'autres choses mais j'ai oublié ; ça reviendra !