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In Nomine Domini

In Nomine Domini

« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


La corruption des moeurs (3)

Publié par Jean-Baptiste sur 1 Août 2016, 19:41pm

Dans mes précédents articles sur la morale conjugale, j'ai démontré que nos frères "traditionalistes", qui se font les champions de la doctrine, ne sont pas toujours les champions de la morale (loin s'en faut) ; or, une bonne moralité est la condition de notre salut. Comme l'ont dit les exorcismes suisses, nous n'avons pas de passeport pour le ciel. J'ai parlé de la sexualité dans le mariage, mais je pourrais tout aussi bien parler de la tenue des femmes dans les églises ; et c'est ce que je vais faire à présent...

Assez récemment, j'ai lu un bulletin de la Fraternité Saint Pie X où l'abbé de Cacqueray et un autre prêtre (je ne me souviens plus de son nom) évoquaient la question de la modestie vestimentaire chez la femme. Cet article n'était pas sans intérêt sur certains points (j'y reviendrai), mais ses deux grands torts étaient d'une part son excessive indulgence, et d'autre part ses flatteries mal venues à l'égard des femmes. L'article nous apprend notamment que lors d'un pèlerinage à Rome, des pèlerines de la Fraternité Saint Pie X furent refoulées de lieux sacrés par des gardes pontificaux, ou je ne sais quels fonctionnaires du Vatican : le motif était que leur tenue était indécente. Imaginez la honte que durent éprouver ces femmes, en se voyant refuser l'accès aux lieux phares de la chrétienté, et ce par des fonctionnaires du Vatican moderniste ! Mais surtout, quelle honte d'être refoulées pour un tel motif, à savoir l'indécence de leur habit !

En vérité, bien des païennes s'habillent mieux que les "chrétiennes" qui peuplent nos chapelles. Elles vont communier, souillées par le péché mortel, dans leur appareil impudique ; et leur père, leur mère, vont communier avec elles.

Que ne connaissent-elles les châtiments terribles que leur réserve le lieu du supplice éternel ? Que ne savent-elles le sort que leur réserve le Juste Juge ? Que ne craignent-elles de mourir au détour d'un virage, dans un accident automobile qui leur aura volé l'occasion de faire un acte de contrition avant de paraître devant Jésus-Christ ? Ont-elles lu Saint Françoise Romaine, qui nous dépeint les tourments affreux des damnés dans l'autre monde ?

En vérité, les femmes qui idolâtrent leur beauté seront rongées éternellement par les vers, leur chair pourrira, les flammes dévorantes brûleront cette viande, et tout le corps de ces créatures indignes sera défiguré : leur visage, leur buste, leurs mains, et tous leurs membres. Les démons n'ont plus l'apparence des êtres humains : ils sont hideux, terrifiants. La seule chose qui puisse nous en donner une idée, ce sont les "martiens" des films de science fiction. Eh bien, voilà à quoi ressembleront ces femmes pour avoir idolâtré leur corps.

On parle des exercices de Saint Ignace, de l'oraison mentale, de tels ou tels exercices de piété ; mais parlons d'abord de la moralité la plus élémentaire.

Même dans les chapelles sédévacantistes ça n'est pas toujours bien brillant. Quand une jeune fille s'avance au banc de la communion dans sa tenue honteuse, le prêtre n'a pas le courage de lui refuser les sacrements, car il craint de fâcher le père et la mère, spécialement si ces derniers sont de bons donateurs !

Que personne ne dise que ces femmes et ces jeunes filles n'ont pas de mauvais sentiments en s'habillant ainsi : car je sais très bien ce qu'il en est ; et les aimer, c'est leur dire la vérité. Il faut leur dire : VOUS ALLEZ EN ENFER ! RÉVEILLEZ-VOUS !

Si j'étais prêtre, je parlerais vigoureusement, avec miséricorde, mais une miséricorde sincère et bien entendue : celle qui veut la conversion des âmes. Toutes ces mondaines qui souillent leur chair, je leur dirais hautement où elles s'engagent.

Un jour un fidèle lefebvriste m'a raconté que bien après Vatican II (dans les années 80 si j'ai bonne mémoire), il a vu dans une église conciliaire française un fidèle posté à la porte, qui refusait l'entrée à toutes les femmes habillées de façon indécente. APRÈS VATICAN II, et dans une église moderniste ! Encore à cette époque il subsistait quelques restes de décences ; aujourd'hui non.

Sous l'Ancienne Alliance, les Juifs les plus pieux ne préservaient pas seulement la doctrine, mais la morale : ainsi des Esséniens, connus pour leur chasteté ; ainsi encore de la tribu de Lévi, dont les membres séparaient les naissances de trois ans : et ce fut de leur race que notre Dieu choisit ses prêtres.

 

Comme l'ont dit les exorcismes suisses, si ces femmes savaient les dégâts qu'elles font dans les âmes, elles trembleraient d'effroi. Cette chair nue ramène sans cesse les hommes vers la terre, même les hommes pieux qui s'efforcent de vivre dans la vertu, et dont l'âme est VIOLÉE par leurs scandales. Combien de saints ermites ont succombé à la vue d'une femme éhontée ? Combien aussi de pauvres pécheurs dont la volonté s'est autrefois fixée dans le mal, doivent aujourd'hui lutter âprement contre les désordres de celles qui se disent leur correligonnaires, et qui devraient être les premières à les aider, justement en s'habillant avec décence ?

On parle des viols, du harcèlement sexuel ; mais le premier des harcelements sexuels est DANS LA RUE, sur les panneaux publicitaires, et jusque dans nos églises ! Vous nous violez, vous violez nos âmes à chaque fois que votre chair nue et honteuse perce nos yeux comme les flèches ardentes d'un ennemi nombreux et pervers. Pour un viol qui se commet contre une femme, il y en a quarante ou cinquante qui se commettent contre un homme : c'est le viol de l'ÂME par les impuretés scandaleuses de votre tenue volupteuse et répugnante.

Vous voulez un exemple ? Regardez seulement cette "Épona" du concert de Civitas. Ou plutôt, NE REGARDEZ PAS. Car sa tenue est un VIOL. Que ces femmes là rentrent chez elles, au lieu de SOUILLER les âmes. Et vous, qui vous dites "catholiques", vous invitez une telle femme ? Il faudrait les recouvrir de purin des pieds à la tête, pour les punir de leur sensualité immonde. Cela aurait déjà mieux valu que votre "concert" !

 

Un bon chef d'état catholique infligerait des amendes à ces créatures éhontées, et des humilitations publiques.

 

Si j'étais prêtre, je refuserais la Communion à toutes les femmes en pantalon et à toutes celles qui portent une jupe qui ne recouvre pas l'intégralité des genoux.

 

Voilà la bonne taille de jupe :

Certains se gausseront en disant que la robe ci-dessus est démodée : mais premièrement en tapant "modest catholic dress" sur google je n'ai trouvé quasiment que des tenues impures (ce qui en dit long sur le niveau d'exigence d'aujourd'hui), et deuxièmement, au moins cette robe répond aux critères de la modestie chrétienne : bras couverts, taille relâchée (pour ne pas accentuer les formes), et robe longue.

Des robes plus à la mode et décentes, il en existe ; alors il n'y a pas d'excuses.

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