Le Père Aloysius Ellacuria, C.M.F., fondateur des missionnaires de l'adoration perpétuelle, reçut dans les années 70 la visite d'une jeune mère aux yeux remplis de larmes, le corps saturé de douleur à cause d'un cancer. Elle n'avait que peu de chances de survie. Le Père Aloysius Ellacuria l'emmena dans la chapelle, lui disant "avez-vous déjà demandé à Notre-Seigneur de vous guérir ?" "Non", répondit-elle. "Eh bien, dit-il, agenouillons-nous devant le Très Saint Sacrement, et demandons-Lui de vous guérir. Vous savez que Notre-Seigneur est réellement présent dans le Très Saint Sacrement - le croyez-vous ?" "Oui", répondit-elle vivement.
Le prêtre poursuivit : "Notre-Seigneur est le même que Celui qui a marché sur la terre il y a deux mille ans, et qui a béni et guéri les malades. Croyez-vous qu'Il est le même Seigneur qui vit ici dans le Très Saint Sacrement ?" "Oui, c'est Lui", répondit-elle douloureusement. "Eh bien, Il les a guéris et Il peut vous guérir".
Ensemble ils s'agenouillèrent et dirent quelques séries de Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père. Après trois de chaque, la femme dit avec surprise : "Père, je ne crois pas nécessaire de continuer - Je me sens guérie".
Quelque temps après le médecin de cette femme lui dit : "Toutes vos cellules attaquées par le cancer sont désormais comme les cellules d'un nouveau-né."
Ce ne fut qu'une seule des nombreuses guérisons constatées par le Père Aloysius alors qu'il implorait l'assistance du Christ dans le Saint Sacrement.
C'est d'abord de prêtres de ce genre dont nous avons besoin... On devient un saint en priant et en faisant pénitence, et non pas en faisant de grands discours sur Vatican II, le modernisme ou le cardinal Pie. Dans nos milieux on a tendance à l'oublier.
Pour un bon catholique, être contre le modernisme relève du bon sens ; donc il est inutile de passer presque tout son temps à s'occuper de ces questions. J'ajouterais qu'un catholique ne se définit pas par la négation, mais par l'affirmation...