Un jour, l'abbé Ricossa répondit dans sa revue Sodalitium à un dossier du supérieur du district italien de la Fraternité Saint Pie X (j'ai oublié son nom), sur le sédévacantisme. À la fin de son dossier, le prêtre en question accusait le sédévacantisme de "fruits amers". L'abbé Ricossa évacua cette accusation en la qualifiant d'arbitraire et d'injustifiée. Plus tard, John Salza et Siscoe reprochèrent la même chose aux sédévacantistes dans leur ouvrage "True or false pope?" ; là encore, un prêtre sédévacantiste (l'abbé Cekada), évacuait l'accusation, pour sa part en déchirant les pages de l'ouvrage en face de la caméra (confirmant sans y prendre garde le jugement de ses adversaires !). Or, j'ai moi-même constaté les fruits amers du sédévacantisme, et je citerai sur ce point John Lane, catholique américain, défenseur connu du sédévacantisme :
"L'observation [des lefebvristes] est que les gens qui s'intéressent au sédévacantisme deviennent instables dans leur vie spirituelle, confus à propos de ce qui est important et de ce qui ne l'est pas, oubliant leur incompétence dans des domaines souvent très techniques et difficiles de loi et de doctrine ; ils déstabilisent souvent les autres dans leur paroisse, et plus souvent encore perturbent en grande partie la paix de la paroisse. Je l'ai observé moi-même, et si souvent que je ne pourrais en dire le nombre de fois. C'est la vérité."
Bellarmine forum, 22 janvier 2015
Parfois, ce John Lane a des citations en or (j'en ai déjà donné des exemples).
Le sédévacantiste au premier plan : "nous sommes le petit reste des élus qui plaisent à Dieu, conservant la vraie doctrine de toujours."
Le lefebvriste au second plan : "le Seigneur nous a dit : veillez et priez."