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In Nomine Domini

In Nomine Domini

« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


Réponse à Vincent Morlier, par Éric FAURE

Publié par Éric Faure sur 17 Septembre 2016, 07:37am

LES  DERNIÈRES STUPIDITÉS DE VINCENT MORLIER ( BOANERGÈS )

SUR LE SOUVERAIN PONTIFICAT POST HASMONÉEN.

CAïPHE EST-IL UN GRAND PRÊTRE LÉGITIME SELON LA LOI DE DIEU ?

 

Par ÉRIC FAURE

 

 

 

Caïphe ne fut en rien un grand prêtre légitime, conforme à la Loi mosaïque et davidique, comme on va le prouver ici. Lors d’une de nos conférences en 1998, dans la chapelle saint Pie V de Rennes, dans les questions qui ont suivies, j’avais expliqué le caractère illégitime de Caïphe, cela suite à une contestation de l’abbé Guépin (sédévacantiste)  qui  disait : « Dans les Saintes Ecritures, il est bien dit que Caïphe est Grand-prêtre, je ne peux donc pas laisser  passer ce que vous dites, sans réagir ! ».  Comme il  voyait où je voulais en venir dans ma conférence, montrer que les Saintes Ecritures se servent de la crise maccabéenne pour décrire la situation de l’Eglise dans les derniers temps, et montrer que ce que dit le second livre maccabéen sur Onias III est similaire dans les grandes lignes à ce que dit le scénario de la survivance de Paul VI, au sujet de Paul VI, il cherchait à tout prix à dégager une faille dans mon argumentation qui remettait en question sa position sédévacantiste, en faveur de cette idée d’un exil caché de Paul VI. Je venais d’expliquer assez longuement pourquoi les grands-prêtres de la crise maccabéennes après le Pontife Onias III n’étaient pas des pontifes légitimes du point de vue de la loi mosaïque et de la loi davidique, et j’expliquais qu’il fallait voir dans les pseudo-pontifes qu’ont été Jason, Ménélas, Lysimaque et Alcime, des préfigurations des antipapes à notre époque, mais la déception de l’abbé Guépin qui espérait pouvoir y trouver son compte comprit que le nœud du problème se trouvait non pas sur ces antipapes des derniers temps et sur ces pseudo-pontifes de la crise maccabéennes, mais sur le rapport existant entre Onias III, le vrai pontife contraint de vivre caché en exil après s’être fait usurper sa fonction de Grand prêtre, et cette idée de Paul VI contraint de vivre caché en exil après s’être fait usurpé lui aussi sa fonction de Pontife. 

 

Chapelle saint Pie V de Rennes, où je fis ma conférence à l’époque

 

         Et pour enfoncer le clou davantage,  bien  que ma conférence portait sur la crise maccabéenne et la crise actuelle de l’Eglise, j’expliquais d’une manière anecdotique  que le rapprochement de la crise maccabéenne avec la crise de l’Eglise des derniers temps, s’accompagnait également dans les Saintes Ecritures, d’un rapprochement entre les persécutions de l’Eglise dans les premiers temps du christianisme avec les persécutions de l’Eglise dans les derniers temps du christianisme. Je profitais au passage de cela, pour dire qu’il fallait voir dans Anne et Caïphe, les préfigurations d’antipapes devant également arriver dans les derniers temps de la papauté, dans la mesure où ces deux pontifes du temps de N.S. Jésus-Christ, ne pouvaient pas être légitimes également, car choisis par la Rome païenne des César,  qui opprimait la véritable Religion et allait déchaîner sa sauvagerie bestiale sur N.S. Jésus-Christ et les premiers chrétiens.  (On a vu dans notre dernier article, que « la bête de la mer » dans l’Apocalypse, ce n’est pas à proprement parler cet Empire romain, mais un autre empire propre aux derniers temps de la papauté, qui sur le même territoire de l’empire romain, fera revivre cet aspect satanique de la Rome antique, ce que Notre Dame de la Salette, appelle, « la Rome païenne », qui n’est autre que l’empire des nations apostâtes en Europe associées à l’hégémonie des Etats-Unis d’Amérique, et bien cette Empire là à des antipapes à son service, Ratzinger et Bergoglio, comme la Rome païenne, avait Anne et Caïphe à son service.)

       Comme le souverain pontificat post-hasmonéen ( celui de Anne et de Caïphe ) n’était dans ma conférence, qu’un thème annexe, je n’étais pas rentré dans une vaste argumentation montrant à partir des Saintes Ecritures que le pontificat de Caïphe n’était pas légitime, mais l’abbé Guépin crut bon d’attaquer ma position sous cette angle, en prétendant que les Saintes Ecritures attestaient tout au contraire que Caïphe était bien un Grand-prêtre légitime, sans naturellement me donner les passages sur lesquels il s’appuyait, pour sortir une chose aussi aberrante. Là-dessus, il s’emporta dans la foulée,  et me traita d’orgueilleux, en se levant de sa chaise et en m’invectivant du doigt, pas content du tout !

Note de Jean-Baptiste : Éric ne m'avait jamais raconté que l'abbé Guépin s'était énervé à ce point-là. Je l'interrogerai sur les détails pour savoir s'il a eu des paroles qui ont pu blesser ce prêtre, ou si ce prêtre est le seul responsable de ce comportement. D'expérience je sais que nombre de prêtres sédévacantistes sont relativement sectaires et irascibles (j'en ai moi-même fait les frais). J'ajouterais qu'il n'y a rien de plus facile que de traiter les autres d'orgueilleux quand on est en désaccord avec eux.

 

Je lui répondis, que ma personne n’était pas le sujet, et fis valoir que Mgr Lefebvre fut également traité d’orgueilleux, et que je faisais mienne la réponse qu’il avait donné, et que m’accuser de la sorte d’être orgueilleux, m’apparaissait comme une résistance purement symbolique, était pour moi du psychologisme exprimant une frustration de ne pouvoir contrer  la véracité de mes propos.  Pour montrer que Caïphe n’était pas légitime comme pontife, je me suis contenté de rappeler que dans la loi donnée par Dieu à Moïse, le souverain pontificat était héréditaire, et ne pouvait donc pas se transmettre par une décision politique et a fortiori, qui viendrait  de  l’empire romain, qui à l’époque était par son paganisme une puissance satanique, et de dire que la famille sacerdotale de Caïphe selon la Loi donnée par Dieu au prophète David était exclue de la fonction pontificale, seule la famille sacerdotale des Oniades , c'est-à-dire les descendants d’Onias III, qui du temps de Jésus, se trouvait en exil dans le Temple juif d’Héliopolis, avait le droit d’accéder à cette fonction.   J’aurais bien voulu, argumenter davantage car je maîtrisais pleinement ce sujet, mais il me fallait immédiatement passer à une autre question, pour que le débat ne se cristallise pas sur l’abbé Guépin et se termine sur  sa désagréable intervention. 

Note de Jean-Baptiste : Même wikipédia admet qu'Onias III est le dernier grand prêtre légitime connu, selon la loi mosaïque et sadokite. N'importe quelle personne connaissant un tant soit peu ce sujet le dirait. Et si l'on dit que la loi sadokite n'était pas une condition de droit divin, alors c'est faire comme les modernistes. Les Saintes Écritures sont claires...

 

       Par ailleurs, l’enjeu de ma conférence se situait ailleurs, à un niveau bien plus élevé, il s’agissait de comprendre ce qui doit arriver dans les derniers temps de la papauté, à la lumière de ce qui est arrivé dans les derniers temps du sacerdoce ancien, Satan reprenant les mêmes procédés de subversion aujourd’hui que dans le passé, et améliorant sa stratégie actuelle à la lumière de ses erreurs passées. Sa technique d’infiltrer  le clergé hébraïque par une société secrète dirigée par Simon et son frère le pseudo-pontife Ménélas, avait bien fonctionné pour évincer définitivement la famille sacerdotale des Oniades, et empêcher que ne puisse être appliquée la Loi davidique sur la nomination des Grand-prêtres, aussi il ferait la même chose dans les derniers temps de la papauté, en introduisant dans le clergé romain des franc-maçons qui évinceraient à leur tour la véritable papauté de la fonction pontificale, en la personne d’un pape souffrant dont Notre Dame de la Salette, nous parle dans son secret. Mais ce qui n’avait pas bien fonctionné lors de la crise maccabéenne, Satan, ne le reprendrait pas.  Lors de la crise maccabéenne, le grand prêtre Ménélas – que dis-je le pseudo-pontife Ménélas qui se faisait passer pour un vrai pontife – pour imposer sa fausse liturgie, son faux autel  ( l’abomination de la désolation ) son faux culte, dans le peuple de Dieu, n’hésita pas à utiliser la violence en recourant aux troupes séleucides et en excitant la cruauté  du roi Antiochus IV  sur des vieillards , des femmes et des enfants, et pas seulement sur des hommes, qui refusaient de suivre sa révolution liturgique,  ce qui provoqua  une rébellion en armes de la part des justes qui est venue  à bout du clergé apostats, et à fragiliser l’empire  ( grec ) séleucide qui était déjà en guerre avec l'Egypte ( dirigés aussi par des grecs, les lagides, mais au service de la dynastie ptolémaïque )  et disposé à traiter avec les  Maccabées et les justes qui leur sont associés. Certes Satan parvint à corrompre ainsi les Maccabées qui pour asseoir leur pouvoir n’hésitèrent pas à traiter avec l’Ennemi, avec l’empire Séleucide, mais en déclenchant des persécutions sanglantes contre le peuple de Dieu,  par Antiochus IV associé à Ménélas le pseudo-pontife,  en faisant des martyrs, il a permis au peuple de Dieu qui était divisé  de se ressouder progressivement derrière Judas Maccabée. 

        Ainsi donc, il utilisera un Ménélas, plus efficace que le premier, en la personne de Wojtyla, qui au lieu d’utiliser la violence brutale, utilisera tous les artifices de la séduction, pour entrainer en douceur dans l’apostasie un maximum de catholiques, mais qui sur le plan spirituel, accomplirait le même travail que le pseudo-pontife Ménélas et le roi séleucide Antiochus IV dit « Epiphane » qui voulait « anéantir le vrai culte et se faire regarder comme un dieu ». (Secret de N.D. de la Salette) Désormais il serait impossible que les ouvriers du Christ puissent être unis ou se ressoudent dans un même combat… C’était compter sans l’intervention miraculeuse de N.S. Jésus-Christ protégeant miraculeusement le vrai pape qui allait essuyer toutes ses attaques du démon et en particulier celle de Wojtyla, dont Notre Dame de la Salette, a dit « que les méchants  ( dont Wojtyla ) ne pourront pas attenter à ses jours. », Wojtyla n’étant qu'une singerie du pape souffrant, « la bête » qui sera guérie de sa blessure mortelle, dans Apocalypse chap. XIII, suscitant l’admiration des apostats.  (Ps : le pseudo-pontife Ménélas a attenté aux jours du vrai pontife Onias III, en le faisant égorger, mais l’antéchrist-antipape, dont il est la préfiguration,  en revanche ne pourra pas attenter aux jours du vrai pape, d’après Notre Dame de la Salette.)

Note de Jean-Baptiste : Certains se diront : en quoi les événements passés (de l'Ancien Testament) sont-ils destinés à se reproduire sous le Nouveau Testament ? Cette question est relative à ce que l'on appelle la "typologie" biblique, en d'autres termes les prophéties analogiques. Plusieurs événements de l'histoire ecclésiastique (qui reste en devenir puisque le temps de la grâce n'est pas encore accompli) sont prédits dans l'Ancien Testament sous forme de figures, c'est-à-dire que le peuple juif a vécu des choses qui étaient la figure d'événements futurs. J'en reparlerai car j'ai découvert récemment une excellente chaîne youtube anglophone, où l'on trouve plusieurs vidéos en anglais sur le sujet. Ma vidéo préférée est celle qui explique que la défaite des Croisés à Hattin a été préfigurée dans l'Ancien Testament (je vous en parlerai), mais il y en a d'autres forts intéressantes, notamment sur la spoliation des États pontificaux, et sur le protestantisme. Or, dans le "Pape Martyr de la fin des temps" d'Éric FAURE, il est très bien prouvé que la situation actuelle de l'Église correspond en grande partie à celle de la crise maccabéenne, jusque dans des détails surprenants ; c'est probablement l'une des typologies les plus frappantes.

 

       Mon objectif était ici au cours de cette conférence, de faire comprendre les passages de la Bible sur les persécutions qui sont propres aux derniers temps de l’Eglise, à la lumière de Notre Dame de la Salette, le tout agrémenté d’histoire des idées sur ce sujet, et en particulier de certaines données venant de l’Eglise au Moyen Age permettant de mieux comprendre ce que nous dit la Bible à ce sujet.  C’est à Notre Dame de la Salette, que je devais les idées phares de ma conférence dans l’intérieur même de l’Eglise du Révérend Père Gaillard de Rennes.  Les enjeux de ma conférence ne s’arrêtaient pas à vouloir démontrer le caractère invalide des nominations de pontifes qui se sont succédés dans le Temple de Dieu, depuis la mort d’Onias III jusqu’à la destruction de ce Temple en l’an 70, où le cynisme du démon est allé jusqu’à faire nommer des grand prêtres par tirage au sort  lors du siège de Jérusalem, qui n’étaient même pas prêtres ou issus de familles sacerdotales ( voir l’historien juif et citoyen romain, du premier siècle après Jésus-Christ, Flavius Joseph, Guerres IV, 147 -153 : c’est le peuple lui-même, plus précisément ceux qui menaient la révolte, qui ont pris en main l’élection des grands prêtres. Ils ont annulé les droits des familles, desquelles par succession les grands prêtres étaient désignés, et ils ont nommés grands prêtres des gens obscurs qui n’étaient même issus de familles sacerdotales (…) les insurgés ont entrepris de faire les grands prêtres, par tirage au sort alors qu’en réalité, c’est de leur naissance que dépend leur succession.  Ils donnaient pour prétexte de cette innovation un ancien usage, prétendant que le tirage au sort avait aussi la fonction sacerdotale : mais en fait, il y avait là, une violation d’une loi solidement établie, et un moyen pour eux  d’acquérir de l’autorité en s’attribuant à eux-mêmes le droit de conférer de hautes fonctions » (fin de citation). Dans le même sens, le démon, pensions-nous, serait bien capable de mettre sur le siège de Pierre, un antipape qui ne serait même pas prêtre, mais nous ignorions à l’époque, que cela arriverait en la personne de Bergoglio, on ne faisait que le pressentir  ce cynisme à venir du démon, à la manière d’un visionnaire.   

 

Le texte de Flavius Josèphe (consultable gratuitement sur internet « Flavius Josèphe, Guerre des juifs ») ne le dit pas, mais il estpermis de penser qu’à la fin on désignait le futur grand Prêtre en jetant des dés ! Dans l’image, un jeu de dés romain.

 

              Mais l’abbé Guépin n’en démordait pas de son erreur grossière, en tenant à tout prix à voir en Caïphe un vrai pontife reconnu pas seulement par les Romains, mais du point de vue de la loi mosaïque et même davidique, reconnu comme conforme à la Loi de l’ancienne Alliance, par les Apôtres et par N.S. Jésus-Christ en personne ! Ce qui était d’une absurdité pathétique, mais si j’avais les moyens de répondre à ce prêtre en l’humiliant publiquement par mes connaissances à ce sujet, j’étais très embarrassé d’avoir à corriger un prêtre publiquement dans une église. Aussi, je regardais le Révérend Père Gaillard dans les yeux, comme un appel à l’aide, qui après avoir entendu la réponse que je donnais à l’abbé Guépin,  confirma mon point de vue sur le champ. Mais cette intervention brutale de l’abbé Guépin, pour le moins inattendue - j’attendais qu’il m’attaquât frontalement sur la question de la survivance de Paul VI et de la crise maccabéenne – vint semer le trouble parmi les gens dont certains s’étaient déplacés de loin, pour m’entendre ( comme par exemple, le directeur du Journal  sous la Bannière, qui m’encouragea à poursuivre mes recherches et en particulier sur la littérature apocalyptique médiévale, dont il reconnaissait ses lacunes, disant que je  ressemblais un peu à lui dans sa jeunesse, par ma manière d’enseigner .)

Note de Jean-Baptiste : Saint Paul, lorsqu'il fut jugé par un pseudo grand prêtre, se vit reprocher par les juifs d'injurier ce dernier (car il avait effectivement employé des paroles injurieuses). Saint Paul s'excusa et déclara "je n'avais pas vu que ce fût le grand prêtre", citant les Saintes Écritures interdisant de mal parler du "prince du peuple" (je cite de mémoire). Donc j'avoue que Saint Paul parle comme si l'intéressé était légitime ; mais il sera intéressant d'entendre l'avis d'Éric.

Notons au passage que Saint Paul avait beau être éclairé sur les mystères de la foi, en l'occurence cette question n'est pas liée à la foi ou à la morale, donc ses paroles rapportées par la Bible ne sont pas garanties par l'inerrance (contrairement aux paroles qui elles, énoncent une doctrine de foi ou de morale). Ce qui veut dire qu'il est parfaitement concevable que Saint Paul ait cru à tort que le pontife en question était légitime, alors qu'il ne l'était pas... J'ajouterais qu'à cette époque, le "grand prêtre" ne pouvait de toute façon plus être légitime stricto sensu, car la charge de docteur universel était passée à Saint Pierre, qui devint le premier pape. Donc ces paroles de Saint Paul ne sont pas à prendre au pied de la lettre. Il ne parle pas du "grand prêtre" dans le sens fort du terme : ce serait impossible.

 

 

 Ci-joint l’abbé Guépin, qui osa soutenir contre le père Gaillard de Rennes et moi-même à la fin du siècle dernier, la légitimité du pontificat de Caïphe ! Bon cela dit, rien n’empêche qu’on puisse être un bon prêtre dans l’ensemble, tout en étant ignare de l’histoire du souverain pontificat sous l’Ancienne Alliance, et commettre des erreurs grossières d’analyse à ce sujet ! Mais ce type d’erreur n’annonce rien de bon, pour ce qui concerne la question du pape à la fin des temps, dans la mesure où pour comprendre la subversion dans ce domaine, il faut comprendre  comment s’est opérée la subversion qui a conduit la fonction pontificale de l’Ancienne Alliance à se trouver asservie, successivement par l’empire séleucide, puis par l’empire romain, qui sont des préfigurations de ce nouvel Empire qu’est l’Union européenne maçonnique sous laquelle la fonction pontificale se trouve asservie, depuis Wojtyla jusqu’à Bergoglio. 

           L’abbé Guépin, quant à lui, reconnaissait que les grands prêtres de Jason  à Alcime n’étaient pas légitimes, car le mot « pseudo-pontife » comme je l’avais souligné, se trouvait bien dans le texte d’origine du second livre maccabéen, - difficile par conséquent pour lui de me contredire ici ! -  mais en ce qui concerne Caïphe, l’expression « pseudo-pontife » ne s’y trouvant pas pour qualifier son pontificat, il fallait donc le tenir comme un pontife légitime. Tel était le raisonnement insensé à l’époque  de l’abbé Guépin plus fermé qu’une huitre à la vérité historique et dont l’ignorance dans ce domaine m’apparaissait complètement surréaliste. Comment un prêtre peut-il ignorer et contester des vérités sur l’histoire sainte relatives à l’asservissement progressif de la fonction pontificale  de l’ancienne Alliance, à des puissances politiques sataniques, qui sont partout établies par les historiens, et dont la contestation ne peut que conduire le contestateur à l’humiliation publique, s’il est prêtre ? Cela fait partie de ces choses qui normalement doivent s’acquérir dans un séminaire, et qui même s’acquièrent en dehors du séminaire, par une lecture attentive des Saintes Ecritures. Généralement des notes en bas de page sur Caïphe dans les Bibles, permettent de comprendre que ce dernier ne tient pas sa nomination de pontife de la loi mosaïque, mais de  la Rome païenne antique, des notes indiquant que pour les Evangélistes la nomination des grands prêtres n’obéit plus à la Loi de Dieu, constitue un acte d’agression  à l’encontre du peuple de Dieu, pour le soumettre à l’autorité de l’occupant romain en Judée.  

            Le Révèrent Père Gaillard (vieux prêtre à l’époque, qui n’est plus de ce monde, hélas, ouvert à la survivance de Paul VI, d’une grande science, qui avait formé de futurs évêques et cardinaux, mais que Vincent Morlier dénigrait, le trouvant trop mou et libéral, sans charisme,  insignifiant  etc.), qui m’avait permis de faire cette conférence dans son Eglise, désapprouva  complètement en privé auprès de moi seulement, son confrère l’abbé Guépin. Il  déplora les lacunes de sa formation de prêtre dans ce domaine, et le caractère illégitime du pontificat de Caïphe lui apparaissait comme une évidence claire, le fait même que ce dernier ait été nommé pontife par un procurateur romain, était contraire à la loi de Dieu promulgué à Moïse, disait-il ! Cela seul lui suffisait pour être convaincu par la pertinence de mes propos, voyant en Caïphe et Anne, la préfiguration d’antipapes à venir !  (A cette époque là, les antipapes Ratzinger et Bergoglio qui collaborent ensemble comme Anne et Caïphe, n’avaient pas encore été nommés « pape » par la Synagogue de Satan ou la franc-maçonnerie dirigeant le Vatican). Mais Vincent Morlier qui était présent lors de cette conférence avec son frère Laurent, qui tenait le R.P. Gaillard, pour un homme de peu de sciences et moi, pour un tout jeune converti, crut voir dans cette intervention de l’abbé Guépin, une brèche intéressante, pour m’attaquer dans une lettre adressée des années plus tard, à Jean Baptistre André au mois de septembre 2016, lettre qu’il m’a fait parvenir, estimant que je devais en prendre connaissance. Pourquoi cette intervention de Vincent Morlier après des années de refus de s’entretenir avec moi ? C’est parce que mon association avec les frères André (ils supplantent  les frères Morlier qui ont démérité à mes yeux) commence à payer.

Note de Jean-Baptiste : Pour que vous compreniez le contexte, les frères Morlier ont cessé de publier les révélations des exorcismes suisses, et Vincent ne croit plus à la survie de Paul VI. Son frère, Laurent, y croit toujours mais plutôt mollement ; et il ne manifeste pas de remords d'avoir cessé de publier les exorcismes. C'est dommage car les frères Morlier ont été parmi les principaux défenseurs de la survie de Paul VI ; mais dès le départ ils avaient des défauts très incommodants car ils sont millénaristes (doctrine réprouvée par le Saint-Office en 1944).

 

C’est parce que les frères André et moi-même, devenons par nos écrits et nos vidéos,  de plus en plus voyants dans l’Eglise sur internet, et parce que beaucoup commencent à nous rejoindre jusqu’à ouvrir d’autres blogs pour défendre cette idée d’un retour miraculeux de Paul VI, et pour prier avec nous pour ce retour. Voici, ce que Vincent Morlier  osa écrire à Jean Baptiste André :   

 «  Caïphe  fut légitime. (écrit-Vincent Morlier) C'est la sainte Écriture elle-même qui l'affirme en deux endroits. Le premier texte scripturaire est évidemment l'affirmation de Jésus Lui-même : "Ils sont dans la Chaire de Moïse ; faites ce qu'ils disent mais pas ce qu'ils font" (Matth XXIII, 2-3). En disant "ils sont dans la Chaire de Moïse", Notre-Seigneur dit que les prêtres juifs de son temps, a fortiori bien sûr le grand-prêtre, Caïphe, sont légitimes, c'est bien le sens de son affirmation, sinon Il n'aurait pas continué en disant "faites ce qu'ils disent", ce qui incluait pour le peuple juif d'avoir à écouter de leur part une doctrine autorisée, donc émanant de prêtres légitimes. Le second texte scripturaire affirme la légitimité du grand-prêtre Caïphe plus nettement encore : "Mais l'un d'eux, nommé Caïphe, qui était le grand prêtre de cette année-là, leur dit : Vous n'y entendez rien, et vous ne réfléchissez pas qu'il vaut mieux pour vous qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse point. Or, il ne dit pas cela de lui-même ; mais, étant grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation" (Jn XI, 50-52). Ici, le texte scripturaire affirme sans ambiguïté aucune que Caïphe possédait le don de prophétie attribué à tout grand-prêtre... légitime. Donc, Caïphe, tout dernier grand-prêtre de l'église juive, fut... légitime. Mais Caïphe, pour en rester à son cas qui nous intéresse énormément puisqu'il est le dernier "pape" de l'église juive, quoique donc grand-prêtre légitime, n'en fût pas moins... antéchrist. »

        Voilà le genre d’erreurs grossières  qu’a osé écrire Vincent Morlier à Jean Baptiste André dans une lettre fleuve, où il livre ses raisons qui l’ont conduit à ne plus croire au retour miraculeux de Paul VI. Qu’il ne croie plus à ce retour, ce n’est pas cela qu’on lui reproche [Note de J-B : moi si !], car on comprend sa déception et on entend sa souffrance, lui qui attendait ce retour pour les années 1990. Mais ce sont les raisons qu’il invoque pour le nier ce retour, qui sont délirantes, et c’est pour s’opposer à l’idée d’un retour miraculeux de Paul VI, qu’il s’acharne à vouloir faire croire que le pontificat de Caïphe était légitime du point de vue de la Loi de Dieu sous l’ancienne Alliance, comme si, il pouvait y avoir un lien de cause à effet  entre les deux idées, ce qui dénote un esprit complètement torturé. Cette lettre, il nous l’a envoyée également, sans même daigner nous saluer personnellement. Mais auparavant, il s’était engagé de jeter à la poubelle tout courrier de notre part sans même le lire, sous le seul prétexte qu’on défend encore l’idée d’un retour miraculeux de Paul VI. Qu’il ne se plaigne donc pas qu’on ne lui réponde pas directement, et puis une confrontation publique entre lui et moi, mettra les choses à plat devant nos lecteurs communs. Pourtant dans notre ouvrage de 1999, on avait bien dit, que ce retour se fera dans la période où nous sommes, et ce même Vincent Morlier avait cautionné notre position dans une préface où il ne tarissait pas d’éloge à notre égard. Rien que ça montre que le personnage n’avait pas les idées claires autrefois malgré les apparences, et ce qui va suivre,  montre qu’il est revenu sur ces erreurs , pire qu’avant,  comme un mauvais catholique retournant à ses erreurs passées. Comme le dit saint Pierre, au sujet des mauvais catholiques : «  il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai : le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie lavée s’est vautrée dans le bourbier. »  (2 Pierre 2).

Note de Jean-Baptiste : Éric avait démontré, dans le Pape Martyr, que Paul VI ne pourrait revenir avant 2014, pour des raisons liées au délai de "35 ans et plus" dans le Secret de la Salette, qui court à compter de la mort du sosie. Depuis, mon frère a trouvé une date identique dans l'Apocalypse, comme nous l'avons déjà expliqué (mon ouvrage expose son analyse de façon claire et résumée). Cette date de 2014 est liée aux 42 mois (à compter en années selon les interprétations symboliques de durées) du règne de la Grande Prostituée, et aux 1260 jours (années) du refuge de la femme (l'Église) dans la ville de Rome. Depuis 754 (date de la création des États pontificaux) jusqu'à 2014 (date de la canonisation invalide et sacrilège de Karol Wojtyla), il y a 1260 années ; et depuis 1972 (date du remplacement de Paul VI par un sosie) jusqu'en 2014, il y a 42 années. La canonisation invalide de Wojtyla signifie la consécration du Vatican à l'Antéchrist, Wojtyla étant le pire antipape de l'histoire donc le principal précurseur de l'homme de perdition (voire son géniteur, mais nous n'avons pas de certitude sur ce dernier point).

 

        Pourquoi Vincent Morlier maintient-il cette erreur grossière que Caïphe est un grand prêtre légitime, c'est-à-dire tout à fait conforme à la Loi de Dieu ? Parce que pour Vincent Morlier, la trinité satanique «  Wojtyla, Ratzinger et Bergoglio »  sont des papes légitimes dont l’élection est tout à fait conforme au droit canon, à la loi divine, car  Paul VI selon lui,  était bien mort, lors de leur élection,  et par conséquent,  pour lui, on ne peut donc pas faire le rapprochement entre la crise actuelle de l’Eglise  - où on n’aurait pas d’antipapes mais de vrais papes toujours  en place depuis Paul VI - et la crise maccabéenne qui parle de pseudo-pontifes et d’un vrai pontife banni du Temple de Jérusalem.  En effet  la crise maccabéenne dans le second livre maccabéen  parle d’un vrai pontife Onias III et de quatre pseudo-pontifes qui sont Jason, Ménélas, Lysimaque et Alcime,  le vrai pontife Onias étant contraint de vivre caché en exil sous les règnes des pseudo-pontifes Jason et Ménélas, puis revenant miraculeusement après sa mort, dans un vison de Judas Macchabée, intercédant pour les justes afin de leur faire obtenir la victoire sur les apostats juifs associés à l’Empire séleucide. 

 

 

Judas Macchabée, plaque d’émail du XVI ème siècle. il incarne l’image du juste dans les derniers temps de la papauté. Il défendait Onias III et sa lignée, mais on se rend compte que ces frères ne l’ont pas suivi sur ce chemin. Cette déviation de ses frères je crois,  s’explique par quatre choses 1) la faiblesse du vrai pontife Onias III qui ne sut pas préserver son peuple de l’apostasie 2) la trahison de son  frère Jason, qui occupa illégitimement la charge de pontife, et qui voulait adapter la Synagogue de Dieu à l’esprit du monde grec de l’époque, qui avait des attitudes œcuméniques, faisant des offrandes aux divinités païennes du Gymnase de Jérusalem, et qui fit couler le sang en abondance avant de s’enfuir en exil , ce dernier faisait parti de la famille sacerdotale des Oniades, on estimait à cause de lui cette famille déchue. 3) le trop jeune âge du fils d’Onias III, qui n’a jamais été grand prêtre au temple de Jérusalem, mais qu’on appelle paradoxalement Onias IV. On devait estimer qu’il était corrompu aux niveaux des idées, comme son oncle ou qu’il manquait trop d’expérience, n’était pas suffisamment mature pour occuper la charge pontificale. Et puis, pourquoi, n’avait-il pas rejoint la résistance auprès des frères Maccabées en proposant ses services ?  4) la soif de pouvoir ou l’idée que cette charge vous la méritait plus qu’un autre, de par votre contribution dans la guerre, à préserver le petit reste de l’Apostasie. 5) pour que le Messie en la personne de Jésus-Christ puisse être rejeté des plus hautes autorités religieuses de Jérusalem, il fallait que la fonction pontificale soit asservie par des mains impures et sacrilèges, par des puissances politiques sataniques. 

        Lorsque l’on suit le livre de Daniel, il y a une similitude très élevée entre la crise maccabéenne et la crise de l’Eglise dans les temps de la fin. Or la crise maccabéenne rejoint d’une manière étonnante le scénario de la survivance de  Paul VI.  Avec ce récit « apocalyptique » de pape, on a un Paul VI vivant caché en exil, sous le règne d’une fausse papauté qui se décompose en quatre antipapes, Luciani, Wojtyla, Ratzinger et Bergoglio, comme on a dans le deuxième livre maccabéen, un vrai pontife Onias III, vivant caché en exil, sous le règne d’un pseudo-pontificat d’origine diabolique, qui se décompose aussi en quatre pseudo pontifes : Jason, Ménélas, Lysimaque, et Alcime, avec toutes sortes de similitudes frappantes, un Paul VI qui revient miraculeusement parmi les siens qui le croient mort, lui-même préfiguré par un Onias III qui réapparaît miraculeusement dans une vision à Judas Maccabées, alors qu’on n’attendait plus son retour. Dans le scénario de la survivance de Paul VI, Paul VI revient parmi les siens, pour leur permettre d’obtenir la victoire finale sur les apostats de l’église wojtylienne associés à la nouvelle Europe païenne, qui est une résurgence de la Rome païenne persécutant les premiers chrétiens.  Dans le même sens, le pontife Onias III revient parmi les siens, pour leur permettre de remporter la victoire, sur les apostats du Temple de Jérusalem et sur l’Empire séleucide qui s’associe avec les apostats pour persécuter les vrais croyants.  

      Et la liste des similitudes ne s’arrête pas là, comme on l’a montré à la fin de notre ouvrage sur le pape martyr de la fin des temps de 1999, qu’il y a de quoi en avoir le vertige, de telle sorte, qu’il convient de se demander si le scénario de la survivance de Paul VI n’a pas été fabriqué à partir du récit raconté dans le second livre maccabéen.

 

Lire l'analyse complète d'Éric Faure ici

 

Les choses se corsent encore plus lorsqu’on lit ce que rapporte l’historien Flavius Josèphe de la crise maccabéenne ; il prétend que le pontife Onias III était mort, lors des règnes de Jason et Ménélas, or le second livre maccabéen, dit au contraire de ce même pontife qu’il était encore vivant sous les règnes de Jason et Ménélas, de telle sorte que l’on a affaire maintenant à un Onias III, que l’on croyait mort et qui était toujours en vie, tout comme cela est dit de Paul VI , dans le scénario de la survivance de Paul VI

 

 

Buste romain, les historiens pensent qu’il s’agit bien de l’historien juif Flavius Josèphe né en 37/38 mort en l’an 100 à Rome, qui a obtenu la citoyenneté romaine à la fin de la grande révolte contre les romains.  Voilà, ce que cet historien du premier siècle rapporte : «  Onias, grand sacrificateur, étant mort en même temps (que Hircan),  Antiochus roi de Syrie dont nous venons de parler, donna la grande sacrificature à Jésus surnommé Jason, frère d’Onias. » (p. 376 Flavius Josèphe, Les juifs,  Editions Lidis.) Or chose frappante, lorsqu’on lit le second livre des Maccabées, Onias III frère de Jason, est  au contraire toujours en vie sous le règne de Jason et même après sous le règne de Ménélas évinçant à son tour Ménélas de la fonction pontificale.

       Or Vincent Morlier,  ne croit plus  que Paul VI a été préfiguré par le vrai pontife Onias III  et que Luciani, Wojtyla, Ratzinger et Alcime ont été préfigurés par les pseudo-pontifes Jason, Ménélas, Lysimaque et Alcime, parce qu’il ne veut plus  croire que Paul VI vit actuellement caché en exil et va se montrer à Rome au petit reste, pour faire triompher la véritable Eglise catholique sur tous les ennemis de Dieu ! Pour lui le seul rapprochement, qu’il y aurait à faire par conséquent, c’est celui de la situation du Temple de Jérusalem dirigé par Caïphe et la situation de la basilique saint Pierre de Rome dirigée par Bergoglio, car il estime  que Bergoglio comme Caïphe sont des pontifes légitimes. Légitime serait le pontificat de Caïphe aux yeux de la loi de Dieu sous l’Ancienne Alliance et légitime serait donc, le pontificat de Bergoglio aux yeux de la loi de Dieu sous la nouvelle alliance, et a fortiori, légitime aurait été les pontificats de Wojtyla et de Ratzinger,  pour Vincent Morlier. Ce dernier ne dit pas que  Bergoglio et Ratzinger sont  associés ensemble, comme l’était Caïphe associé à Anne, ont bien crucifié une nouvelle fois N.S. Jésus-Christ en élevant Wojtyla sur les autels. Ce n’est pas une idée qu’on a trouvée chez lui. Voici plutôt ce qu’il dit : il ne faut pas espérer en un retour de Paul VI, car Bergoglio, Ratzinger et Wojtyla sont de vrais papes légitimes, car Paul VI est bien mort avant leur élection, cette mort de Paul VI, dont Vincent Morlier fait  un dogme, rendrait  leur pontificat légitime !

     Voilà en effet, ce que Vincent Morlier ose écrire – ce qu’il y a entre parenthèses bleues vient de moi, pas de lui :

        « M. Éric Faure semble avoir perçu la carence prophétique rédhibitoire du schéma de "la survie de Paul VI". (C’est absolument faux, j’ai perçu la carence du côté des Morlier qui méritaient d’être éclairés à l’époque, mais le scénario de la survivance de Paul VI n’a aucune carence, car il vient de Dieu !)  Il a cru y pallier (à la carence de Vincent Morlier)  en allant chercher une analogie avec les grand-Pontifes juifs de la période maccabéenne, où il a cru voir le schéma de la survivance : il y aurait eu à l'époque en question un grand-pontife juif occulté, des antipapes prenant sa place, puis il revient à sa place de grand-pontife dans la Synagogue. Mais l'analogie n'a aucune valeur, (désormais pour Vincent Morlier qui a retourné sa veste !) car en effet, la période maccabéenne n'est pas encore, quant à l'économie de l'Ancien-Testament, la toute-fin de ce dit Temps.

La situation pontificale juive sous les Maccabées n'étant pas "la der des der",   en faire donc l'analogie avec notre crise de fin des temps qui est "la der des der" du Nouveau-Testament, n'est pas approprié ( C’est stupide de parler ainsi, car N.S. Jésus-Christ lui-même fait implicitement référence au deux premiers livres des Maccabées, lorsqu’il parle de « l’abomination de la désolation » dans le livre de Daniel, qui doit avoir lieux dans les derniers temps de la papauté , c’est donc bien la preuve que ce rapport analogique entre la  crise actuelle de l’Eglise et la crise maccabéenne est approprié ) : c'est la situation des tout derniers grand-pontifes juifs vivant au temps du Christ qui est celle qui supporte l'analogie avec la nôtre, et nulle autre. Or, sur cela, nous avons des indications très-précises quand à la parfaite... légitimité du dernier grand-pontife juif, Caïphe, c'est-à-dire du dernier "pape" de l'Église de l'Ancien-Testament ; et non seulement, de sa légitimité, mais encore, de son caractère... antichrist radical !

   « La situation théologique du dernier grand-pontife de la Synagogue projette un éclairage fulgurant, lapidaire, sur notre grande question.  Considérons avec soins » ce qui suit, poursuit Vincent Morlier :

«  1/ Le tout dernier grand-prêtre de l'église juive avant que le rideau du Temple ne se brise en deux à la mort du Christ en croix (ce qui signifiait la fin formelle de l'église juive), à savoir Caïphe, fut légitime. C'est la sainte Écriture elle-même qui l'affirme en deux endroits. Le premier texte scripturaire est évidemment l'affirmation de Jésus Lui-même : "Ils sont dans la Chaire de Moïse ; faites ce qu'ils disent mais pas ce qu'ils font" (Matth XXIII, 2-3). En disant "ils sont dans la Chaire de Moïse", Notre-Seigneur dit que les prêtres juifs de son temps, a fortiori bien sûr le grand-prêtre, Caïphe, sont légitimes, c'est bien le sens de son affirmation, sinon Il n'aurait pas continué en disant "faites ce qu'ils disent", ce qui incluait pour le peuple juif d'avoir à écouter de leur part une doctrine autorisée, donc émanant de prêtres légitimes. Le second texte scripturaire affirme la légitimité du grand-prêtre Caïphe plus nettement encore : "Mais l'un d'eux, nommé Caïphe, qui était le grand prêtre de cette année-là, leur dit : Vous n'y entendez rien, et vous ne réfléchissez pas qu'il vaut mieux pour vous qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse point. Or, il ne dit pas cela de lui-même ; mais, étant grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation" (Jn XI, 50-52). Ici, le texte scripturaire affirme sans ambiguïté aucune que Caïphe possédait le don de prophétie attribué à tout grand-prêtre... légitime. Donc, Caïphe, tout dernier grand-prêtre de l'église juive, fut... légitime. » (Fin de citation de la lettre de Vincent Morlier,  du 8 septembre 2016).

         Et  Vincent Morlier croit s’appuyer sur deux passages pour démontrer que le pontificat de Caïphe était légitime selon la loi de Dieu de l’ancienne Alliance. Le premier passage, il ne le cite pas en entier, c’est là son erreur, car il a des yeux mais il ne voit pas : «  Sur la chaire de Moïse se sont assis les scribes et les pharisiens : faites donc et observez tout ce qu’ils pourront vous dire, mais ne vous réglez pas sur leur actes : car ils disent et ne font pas. » (Matthieu XXIII 2).

 

Les scribes au travail !

 

     Voilà le commentaire stupide de Vincent Morlier : En disant "ils sont dans la Chaire de Moïse", Notre-Seigneur dit que les prêtres juifs de son temps, a fortiori bien sûr le grand-prêtre, Caïphe, sont légitimes, c'est bien le sens de son affirmation, sinon Il n'aurait pas continué en disant "faites ce qu'ils disent", ce qui incluait pour le peuple juif d'avoir à écouter de leur part une doctrine autorisée, donc émanant de prêtres légitimes.

 Voilà maintenant  la vérité, ceux qui sont assis sur la chaire de Moïse, ne sont pas pour N.S. Jésus-Christ, comme le croit stupidement Vincent Morlier, « les prêtres juifs de son temps et a fortiori le grand prêtre Caïphe », mais ce sont « les scribes et les pharisiens », comme le dit explicitement N.S. Jésus-Christ contre Vincent Morlier !  Or les scribes ne font pas parti des prêtres et dedans parmi eux ne se trouve pas Caïphe comme le croit cet imbécile de Vincent Morlier, car les scribes sont des fonctionnaires, des hommes instruits dans la loi, qui exercent l’activité de copistes (ils recopient les paroles de Dieu dans l’Ancien Testament, et autres ouvrages précieux pour la Synagogue de Dieu) et de juges dans leur localité (Marc  2 : 6 ; Luc 5 : 17-21).  A Jérusalem du temps de notre Sauveur Jésus-Christ, ils travaillaient en étroites collaboration avec les autorités juives (Matthieu 16 :21 ). Leur rôle consistait à assister les prêtres en ce qui concerne la procédure judiciaire de l’application des traditions hébraïques d’une  part, et des activités du sanhédrin (dictionnaire biblique The anchor Bible Dictionary, mais aussi voir le dictionnaire de la Bible d’André Marie Gérard. Gérard montre que leur corporation est représentée au Sanhédrin, à côté de celle des grands prêtres, c’est donc qu’ils ne font pas parti des prêtres et des grands prêtres, ils font office de secrétaires pour les princes des prêtres et pour Caïphe, comme autrefois dans l’administration royale de David , de Salomon et des rois de Judas.  Dictionnaire de la Bible d’André Marie Gérard,  p. 1257) Certains étant d’éminents enseignants de la loi,  entourés d’honneur, étaient  bien membres du Sanhédrin, la cour suprême juive, aux côtés des prêtres et des pharisiens, et tous  ne sont pas hostiles à N.S. Jésus-Christ, un scribe déclara même à N.S. Jésus-Christ : «  je te suivrai partout où tu iras » (Matthieu 8 : 19 ). Le terme de sanhédrin n’apparaît qu’à l’époque d’Hérode, c’est la transcription araméenne du grec « sannedrin » qui signifie « réunion, conseil » , il « se compose de trois classes : les grands prêtres , membres des quatre familles sacerdotales ; les chefs de grandes familles laïques, enfin depuis le règne d’Alexandre, les scribes et docteur de la loi, pour la plupart des pharisiens, qui se partagent l’autorité avec les sadducéens. » (Ibid. p. 1249) Donc les scribes ne font pas parti des prêtres et encore moins ne sont pas « les princes des prêtres » ou des grands prêtres.

 

Les pharisiens et parmi eux des scribes !

 

     Il n’y a pas que des scribes assis sur la chaire de Moïse, il y a aussi les pharisiens selon N.S. Jésus-Christ, mais aucun des pharisiens ne font parti de la classes des grand-prêtres !  Ceux qui font parti de cette classe de grand-prêtres sont tous des sadducéens, la secte des sadducéens étant opposée à celle des pharisiens, mais ayant fait une alliance avec la secte des pharisiens,  pour se partager avec elle, le pouvoir religieux dans le Temple de Jérusalem, mais le poste 

suprême, celui de grand prêtre, c’est la secte des sadducéens qui la possède, et aucun des pharisiens n’y a droit ! La secte des Sadducéens comme celle des pharisiens,  du temps de N.S. Jésus-Christ  sont des partis politiques et religieux bien récents historiquement qui sont apparus après ou pendant  la crise maccabéenne, qui n’existaient pas avant la crise maccabéenne, même si la secte des sadducéens tire son nom de Sadoq, que Salomon institua grand prêtre après avoir écarté Ebyatar de la fonction pontificale.  L’historien Flavius Joséphe mentionne pour la première fois la secte des sadducéens sous le règne de Jean Hyrcan 1er en 134-104 av. J.C.  Certains font dater cette secte sous le pontificat de Simon II père d’Onias III, mais c’est un peu plus tard, qu’elle se mit à exister vraiment en tant que parti religieux  lors de l’Apostasie des prêtres de Jérusalem, après la mort d’Onias III, où après la crise maccabéenne proprement dite, sous la dynastie des hasmonéens, et voilà pourquoi, il existe si peu de données sur cette secte. Tout le monde s’accorde toutefois à reconnaître, que cette secte du temps de Jésus, était une secte moderne, relativement récente à l’époque, voir révolutionnaire, qui remonte au deuxième siècle av. J.C.  Dans le même sens, la secte des pharisiens  en tant que parti religieux, émerge après la révolte des Maccabées et l’accession au pouvoir de la dynastie hasmonéenne en Judée. Il est vraisemblable, qu’ils descendent en partie du moins, des « hassidéens » (les pieux) qui avec le prêtre Mattathias  et sa famille, se sont battus contre Antiochus IV Epiphane et son pseudo-pontife Ménélas.  

      Pourquoi les pharisiens du temps de Jésus, ont laissé la secte des sadducéens s’accaparer la fonction pontificale ? Ils avaient perdu leur influence politique à la cour hasmonéenne, parce qu’ils ne reconnaissaient pas Jean Hircan, (de la dynastie hasmonéenne, venant des Maccabées)  comme grand prêtre, mais seulement comme roi, que ce dernier concentre à la fois la royauté et le souverain pontificat n’était d’ailleurs pas permis par la Loi de Dieu de l’Ancienne Alliance.  À cause de ça,  Hircan favorisa le parti opposé aux pharisiens, celui des sadducéens, au détriment du parti des pharisiens qui était devenu indésirable dans sa cour.  Et lorsque le roi hasmonéen Alexandre Jannée s’est appuyé ouvertement sur la secte des sadducéens, les pharisiens ont pris les armes contre lui, car c’était trop ! Non seulement, il prétendait être grand prêtre mais en plus il suivait les sadducéens dans leur doctrine révolutionnaire. 

 

 Gravure représentant Alexandre Jannée.

Elle est imaginaire et vient de Guillaume Rouille au XVI ème siècle.

 

         Après six ans de guerre civile, les pharisiens durent faire appel à Démétrios III Philopator  (roi séleucide de 95 à 88 av. J.C. qui en profite pour attaquer avec ses troupes Alexandre Jannée, mais Alexandre Jannée remportant la victoire, se vengea contre les pharisiens, en décima un grand nombre, faisant crucifier 800 pharisiens ! Mais Alexandre Jannée n’a pas rompu avec tous les pharisiens, car sous l’influence de sa femme, Salomé Alexandra, qui partage la doctrine des pharisiens, il se réconcilie  avec le pharisien Shimon Ben Shetah, et à sa mort, Salomé Alexandra qui devient reine, nomme grand prêtre son fils Jean Hyrcan II qui passe pour avoir été un disciple et un  partisan des pharisiens. Seulement Voilà, Jean Hycan II a un frère, Arostule II qui lui fait la guerre, et qui en revanche est soutenu par les sadducéens.

 

Salomé Alexandra par le même artiste.  

 

        Cette division favorisa la victoire de Rome sur la dynastie hasmonéenne, et les pharisiens ont accepté l’arrivée d’Hérode au pouvoir malgré ses origines Iduméennes,   parce qu’ils n’avaient pas vraiment le choix, et que celui-ci garantissait la paix et l’autonomie religieuse, et ils ont accepté devant l’oppression romaine, de faire alliance avec les sadducéens dans une stratégie de reconquête du pouvoir religieux, au cours de laquelle, ils n’avaient pas d’autre choix, que de fermer les yeux sur la nomination des grand-prêtres sadducéens par Rome. Une contestation de ces nominations par ailleurs forcées par Rome, les aurait fait entrer dans une guerre contre Rome,  où ils auraient été tous exterminés ou réduits en esclavage. Ils n’étaient pas de taille à lutter contre Rome, de plus ils étaient  trop affaiblis par les guerres civiles précédentes, que l’on a passées en revue sommairement, fatigués de prendre les armes, aspirant à vivre dans la paix avec leur famille. De plus les sadducéens comme eux d’ailleurs subissaient l’occupation romaine, et dans l’oppression, par un ennemi plus fort qu’eux,  les pharisiens et les sadducéens qui se détestent, se sont sentis contraints de faire cesser leurs querelles religieuses et politiques, dans un esprit de survie, de leur camp respectif, mais aussi de tout le peuple hébraïque vivant en Judée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

Ci-joint,  pour illustrer nos propos, une image représentant des Juifs vendus comme esclaves par Rome, après la destruction du Temple en l’an 70.  Tout le monde est réduit en esclavage ou passé au fil de l’épée. Malheur aux vaincus ! C’est ce qui serait  arrivé aux pharisiens et à toutes leurs familles,  s’ils ne s’étaient pas  soumis,  n’avaient pas accepté la nomination des grands prêtres dans la secte des sadducéens, par Rome ou par la dynastie hérodienne.

 

Ce qu’il arrive aux juifs, s’ils s’opposent aux romains !

 

      Donc, personne ne croit, parmi les pharisiens, à la légitimité des grands prêtres nommés par Rome, mais ils n’ont pas d’autre choix que de fermer les yeux à ce sujet, car contester à Rome ces nominations, s’est s’opposer à Rome ou à César,  et par voix de conséquence,  c’est perdre toute influence politique et religieuse dans le Temple de Jérusalem, et  c’est aller à la mort,  se faire massacrer ou réduire en esclavage, eux-mêmes, leurs femmes, leurs enfants, etc. et c’est  laisser tout le pouvoir aux sadducéens, ces affreux, que les pharisiens voudraient renverser.  Bref,  tout le monde subit ce genre de situation, les pharisiens, mais aussi les sadducéens, ces derniers  tirant leur épingle du jeu, dans la mesure où les grand-prêtres sont toujours choisis  par Rome ou par la dynastie hérodienne, vassale de Rome, dans la secte sadducéenne, au sein de leurs propres familles, donc tout baigne pour eux, économiquement parlant, l’argent et les honneurs ! Et les pharisiens tirent aussi leur épingle du jeu, car ils ont la liberté de culte, et cette situation leur permet de gagner pas mal de gens du peuple à leur cause, dans l’espoir qu’un jour Rome cessera de nommer les grands prêtres et que les grands prêtres ne seront plus choisis dans la secte des sadducéens !On est dans un monde complètement asservi par Rome, où le monde hébraïque  se trouve plongé dans les ténèbres … pourra-t-il recevoir la vraie lumière en la personne du Messie qu’est N.S. Jésus-Christ ? Une partie seulement, le pourra, mais la plus grande partie  sombrera, continuera à pécher encore plus, contre Dieu et sa Loi.  

 

Hérode le grand, par Théophile Lybert ( 1848-1927)

 

        La volonté de Dieu selon le Prophète David était que les grands prêtres ne soient choisis désormais que dans la famille sacerdotale de Sadoq, ( Ebyatar ayant  trahi David et Salomon ) or cette famille sacerdotale de Sadoq qui était celle des Oniades ( du nom de Onias III et Onias IV ) , a été écartée définitivement de la fonction pontificale, lors de la crise maccabéenne, et les grands prêtres de Jérusalem du temps de N.S. Jésus-Christ faisaient parti d’autres familles sacerdotales,  la seule famille sacerdotale qui devait régner dans le Temple de Jérusalem, selon la Tradition Davidique, se trouvait du temps de N.S. Jésus-Christ en exil dans le Temple juif d’Héliopolis. 

 

Buste de l’empereur Vespasien qui fit détruire le Temple des Juifs à Héliopolis sous la  direction des Oniades, la famille sacerdotale qui aurait dû obtenir le souverain pontificat à Jérusalem.

 

       Ce temple juif  en Egypte a fonctionné jusqu’en l’an 73, car après lors de la grande révolte des juifs contre les romains de 66 à 70,  il est fermé sous l’ordre de l’empereur Vespasien, qui craignant voir dans ce Temple, un nouveau lieu de rébellion des juifs, l’a détruit à son tour, ce temple étant démoli trois ans environ après la destruction du Temple de Jérusalem.   Anne Catherine Emmerich raconte dans ces visions, que la sainte famille fuyant Hérode, s’était rendu en Egypte à Héliopolis, ce qui est  probable, bien qu’il n’existe pas de traces historiques de Jésus enfant à Héliopolis,  et il convient de penser  par conséquent que la sainte famille a dû voir ce Temple consacré à YHWH et les prêtres  de là bas en prières.  Mais ce second temple était déjà un scandale à l’époque, car il n’y aurait pas du y avoir cette division dans le peuple de Dieu, mais un seul et unique  Temple celui de Jérusalem, avec la famille sacerdotale des Oniades qui aurait dû en prendre la direction. Sous la direction de cette famille choisie par Dieu, pour s’occuper de la fonction pontificale,  il est permis de croire que le Christ n’aurait pas pu être livré aux romains et crucifié,  mais il fallait que les prophéties au sujet du Seigneur, dont sa passion sur le bois de la croix, s’accomplissent ! 

      L’expression « sadducéen » est une expression trompeuse qui fait croire que les familles sacerdotales qui ont pris le pouvoir dans le Temple de Jérusalem du temps de N.S. Jésus-Christ sont des descendants de Sadoq, ce qui n’est pas vrai, même s’ils ont des ancêtres communs. Ils sont d’une branche inférieure à celle de la famille sacerdotale des Oniades qui elle descend directement de Sadoq, les membres du souverain pontificat post-hasmonéen, qui ont livré Jésus aux Romains et persécutés les chrétiens,  qui ont eu le pouvoir religieux à Jérusalem, viennent d’autres familles sacerdotales.  Bref, je ne vais pas trop m’étendre sur ces choses trop savantes pour un Vincent Morlier, complètement à côté de la plaque, que dit n’importe quoi, au sujet de Caïphe  et  a fortiori sur l’église wojtylienne, qu’il tient pour la véritable Eglise de N.S. Jésus-Christ, pour qu’elle aurait à sa tête selon lui, de vrais papes, alors qu’en vérité cette église de Wojtyla, est la grande prostituée de l’Apocalypse, sur le front de laquelle est écrite « la grande Babylone,  mère des fornications  et des abominations de la terre. » Apo. XVII (voir l’article où on explique ce chapitre de l’Apocalypse). En effet, à quoi bon s’étendre davantage, pour réfuter ses âneries sur la nature du souverain pontificat de Caïphe, puisque  tous les historiens reconnaissent unanimement, que « Anne et Caïphe », comme tous les autres membres du souverain pontificat post-hasmonéen d’ailleurs  « sont des sadducéens », c'est-à-dire du parti opposé à celui des pharisiens.  les pharisiens, comme les scribes dont beaucoup sont des pharisiens, sont minoritaires, « la majeur partie du sanhédrin sont des sadducéens » (Ibid. p. 1279)

Donc, reprenons  lorsque N.S. Jésus-Christ dit « Sur la chaire de Moïse se sont assis les scribes et les pharisiens : faites donc et observez tout ce qu’ils pourront vous dire, mais ne vous réglez pas sur leur actes : car ils disent et ne font pas. » ( Matthieu XXIII, 2 ) , il ne parle que des scribes et des pharisiens, en excluant les sadducéens, c'est-à-dire les membres du souverain pontificat post-hasmonéen, et en particulier Caïphe et Anne, donc Vincent  Morlier a complètement perdu tout bon sens , est complètement atteint de cécité spirituelle, est devenu un dément lorsqu’il prétend au contraire qu’il faut inclure parmi ceux qui sont assis sur la chaire de Moïse, l’abominable Caïphe et les princes des prêtres, c'est-à-dire ceux qui comme Anne ont accédé avant lui à cette fonction et qui sont encore vivants lorsque Caïphe dirigent les affaires du Temple de Jérusalem. 

 

Vieux scribes pharisiens discutant à côté d’un plus jeune de leur clan

 

C’est un juste châtiment, que Vincent Morlier en arrive à ce genre d’erreur vraiment grossière, visible par tous, car il avait reçu la vérité, le scénario de la survivance de Paul VI, mais par ses actions mauvaises, les persécutions qu’il exerça contre les uns et les autres, y compris contre des prêtres,  Dieu ne le retrancha du petit nombre qui voit clair, et aussi haut, que Vincent Morlier a été élevé, aussi bas, il a chuté, lui qui va jusqu’à torturer  les paroles même de N.S. Jésus-Christ, pour les faire rentrer dans sa position hérétique, vraiment scandaleuse, méprisable !

       Et puis Vincent Morlier qui se croit riche des choses de Dieu, qui ne comprend pas grand-chose en lisant l’Apocalypse,  dont l’interprétation de l’apocalypse de Notre Dame de la Salette fût un véritable désastre (cf. Son Extraordinaire secret de la Salette qui se trompe sur chaque passage. ),  qui torture  maintenant le sens littéral des Ecritures,  je suis persuadé qu’il prend l’expression «  chaire de Moïse » dans un sens allégorique, comme la plupart des ignorants qui y voient une expression équivalente à « siège de Pierre » (or Moïse n’est pas grand Prêtre, c’est son frère Aaron qui a été choisi par Dieu pour cette charge …)  Beaucoup d’ignorants pensent que pour N.S. Jésus-Christ, les scribes et les pharisiens ont l’autorité de Moïse, et qu’à cause de cette légitimité qui leur est conférée, il faut les écouter sans pour autant les prendre pour modèle.  Or la  vérité est quelque peu différente ! La chaire de Moïse dont parle ici N.S. Jésus-Christ est réellement un siège qu’on appelait ainsi à son époque, sur laquelle un scribe ou  un pharisien était assis et enseignait la Tora. Les scribes et les pharisiens enseignent correctement la Tora, la manière de se conduire pour plaire à Dieu, lorsqu’ils sont assis  dans une « chaire de Moïse »,  c’est tout ce que Jésus-Christ veut dire ici. Il ne leur confère  aucune autorité qui serait équivalente à celle d’un Prophète comme Moïse ou à celle d’un vrai Pontife comme Onias III. Il reconnaît seulement qu’ils font bien leur travail d’enseignant, le fait qu’ils soient assis sur une chaire de Moïse, fait qu’ils s’appliquent à bien expliquer la parole de Dieu et la manière dont il faut se comporter pour plaire à Dieu. Mais c’est tout ce qu’il faut y voir et certainement pas, ce que croit discerner ici Vincent Morlier qui ignore ces choses là figurant dans cet article ou les a complètement effacées de sa mémoire, ne les ayant pas assimilées ou comprises !  Ces « chaires de Moïse » pouvaient être en bois ou en pierre, et évidemment les archéologues en découvrirent une en 1926 à Chorazaïn, un siège taillé dans la pierre avec une dédicace faisant référence à la cathèdre de  Moïse, que l’on peut voir à Jérusalem dans un musée :

 

La fameuse « chaire de Moïse » (Matthieu 23 : 2 ) du temps de Jésus, où prenait place le scribe ou le pharisien qui commentait la Torah à la synagogue.  Cette chaire est un  vestige de la synagogue de Chorazim.

«  Dans un écrit rabbinique de la fin de la période talmudique, nous trouvons dans la bouche de Rav Aha, l'expression de « Cathédra DeMoshe » (chaire de Moïse). Il est significatif que dans ce midrash (Peskita De Rav Kahana), le mot grec a été conservé. Il n'est pas écrit « Kissé Moshe » ou « Kess Moshe » mais comme dans l'Evangile, c'est le mot « cathédra » qui est utilisé. Le midrash comme le texte évangélique parlent bien d'une cathèdre, sur laquelle s'asseyait le sage et sur laquelle il enseignait la loi qui devait être pratiquée. Il s'agit bien d'une institution juive existante déjà à la fin de la période du second Temple. Le maître assis sur cette cathèdre avait l'autorité de Moïse. D'autres chaires de Moïse ont été découvertes. C'est le cas, par exemple, à Hamat Tibériade, Dilos, Ein Guédi et, bien entendu, à Dura Europos. Selon le professeur Shemuel Safraï, spécialiste des institutions juives de l'époque talmudique, il est vraisemblable qu'il y avait dans de nombreuses synagogues de tels sièges qui devaient être très souvent en bois. Celle de Chorazaïn étant en pierre s'est conservée jusqu'à ce jour et l'original est exposé aujourd'hui au musée d’israël à Jérusalem. Enfin notons que dans le Testament de Moïse, un ouvrage apocryphe du 1er siècle, Moïse confère son autorité à Josué en le faisant monter sur sa cathèdre : « Et Moïse prit par la main Josué et le fit monter dans la chaire devant lui. » (Chapitre 12, 2). S'asseoir sur la chaire Moïse est à prendre au sens propre comme au sens figuré. » 

(Source de la citation : http://www.un-echo-israel.net/Racines-juives-la-chaire-de-Moise )

 

       L’autre passage que cite Vincent Morlier, pour nous faire croire que Caïphe est un pontife légitime du point de la loi de Dieu, sous l’ancienne alliance  est celui-ci ,  et son interprétation est encore plus ridicule que celle qu’on vient de voir  : «  Mais l'un d'eux, nommé Caïphe, qui était le grand prêtre de cette année-là, leur dit : Vous n'y entendez rien, et vous ne réfléchissez pas qu'il vaut mieux pour vous qu'un seul homme meure pour le peuple, et que la nation entière ne périsse point. Or, il ne dit pas cela de lui-même ; mais, étant grand-prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation" (Jn XI, 50-52).

       En effet, si l’Apôtre Jean, dit à deux reprises que Caïphe est «  le prêtre de cette année là », c’est parce qu’il ne reconnaît pas sa légitimité. En effet, comme le dit le R.P. Eusèbe Tintori O.F.M. en note dans la sainte Bible selon la Vulgate, publiée par les Editions DFT, par-dessus le marché, c'est-à-dire par les Morlier, explique pourquoi, saint Jean insiste sur l’expression étonnante «  le grand prêtre de cette année-là » qui est une moquerie : « le pontificat était à vie, mais les procurateurs romains  déposaient et établissaient les pontifes à leur gré. Ainsi Anne fut déposé et, en diverses années, des membres de sa famille, furent élus, et finalement, ce fut son genre Caïphe qui selon Flavius Josèphe avait acheté le suprême pontificat. » (p. 1672) C’est dire à quel point Vincent Morlier, est aveugle, il possède cette bible, mais cette note en bas de page, qui aurait pu lui éviter de dire une stupidité, il ne l’a pas vue davantage, de même qu’il ne s’est pas interrogé, pourquoi, saint Jean remue tant le couteau dans la plaie, en rajoutant à l’expression «  grand prêtre », l’expression « de cette année là ». 

       Notons, également que Caïphe pour être Grand-prêtre a versé de l’argent, c’est donc un acte de simonie (simonie : acheter ou vendre des biens spirituels, un sacrement, ou une charge ecclésiastique, cette expression vient de Simon –le magicien - qui a voulu acheter à Pierre son pouvoir …)  or la simonie rend invalide dans la véritable Eglise catholique, l’élection d’un homme à la fonction pontificale. La simonie est puni d’excommunication et de la perte de toute titre et charges et une élection qui serait entachée de simonie  ne pourrait être confirmé a postériori (voir « Simonie » dans Wikipédia). En fait Caïphe s’est comporté là comme le pseudo-pontife Jason et le pseudo-pontife Ménélas, achetant par de l’argent sa fonction pontificale ! Comment pourrait-il être par conséquent un pontife légitime dans ces conditions, c’est impossible !  L’acte de simonie, acheter la fonction pontificale est condamné aussi bien dans l’ancienne Alliance que dans la Nouvelle Alliance, par la sainte Religion. La fonction pontificale ne peut s’acheter, et celui qui parviendrait à la fonction pontificale en versant de l’argent, ne peut être un pontife légitime.  (cf. deuxième livre maccabéen à ce sujet)

      Mais continuons à tirer à boulets rouge dans la brèche que vient de nous ouvrir stupidement Vincent Morlier … car ce dernier serait encore capable de dire que ce n’est pas vrai que Caïphe a acheté son pontificat, et que l’historien Flavius Josèphe qui a vécu du temps de Caïphe, est en train de raconter des calomnies sur Caïphe !  Laurent Morlier en défenseur de Caïphe ???!  J’aurais tout entendu !  

 

Commentaire de l’image : Caïphe interrogeant N.S. Jésus-Christ pour le faire condamner à mort. Pour Vincent Morlier,  Caïphe est un vrai pontife,  légitime, tout ce qu’il y a de plus légal … Mensonge !  Il a été élu en dehors de la loi de Dieu donnée Moïse, en dehors de celle promulguée par le Prophète David, nommé par Valérius Gratius, gouverneur romain délégué par l’empereur, et selon Flavius Joseph l’historien de cette époque là, Caïphe  avait acheté avec de l’argent sa fonction de pontife !  Caïphe ne peut pas être un pontife légitime du point de vue de la loi divine de l’ancienne Alliance.  Vincent Morlier nous raconte aussi des bobards, lorsqu’il veut nous faire croire également que Wojtyla, Ratzinger et Bergoglio sont des papes légitimes.  Ne l’écoutez pas proférer des inepties en faveur de Caïphe !  Caïphe est un usurpateur qui a acheté sa fonction de pontife,  mais N.S. Jésus-Christ se laisse condamner par lui.  Il sait bien,  N.S. Jésus-Christ,  quel genre d’individu, il est.  Il n’en reste pas moins vrai, que Caïphe est  un vrai prêtre de l’Ancienne Alliance, mais d’un sacerdoce nettement inférieur à celui de N.S. Jésus-Christ.  

       Ce sont en fait  (ajoutons nous à ce commentaire juste mais imprécis du Révérend Père Tintori), les gouverneurs romains délégués par l’Empereur, et les rois judéens nommés par l’Empereur qui font et défont, nomment et destituent les grands prêtres du Temple de Jérusalem. Cela va complètement à l’encontre de la Loi mosaïque, de la Loi de Dieu prescrite au Prophète Moïse, puisque selon cette Loi divine, les grands prêtres sont les descendants d’Aaron. Ils sont grand prêtres par droit de naissance, d’une manière héréditaire et à vie.  C’est une lignée génétique, d’où l’importance des généalogies dans la Bible à ce sujet.  On nait prêtre et on ne le devient pas par suite d’une décision personnelle. Certes , il y a plusieurs familles sacerdotales descendant d’Aaron, mais attention, selon la loi de Dieu prescrite par le prophète David, seule la famille sacerdotale de Sadoq, et sa descendance   qui se trouve uniquement dans la famille des oniades, a le droit d’exercer le souverain pontificat. Or cette famille s’est faite évincer de la fonction pontificale depuis la crise maccabéenne, mais elle n’a pas cessé d’exister pour autant ; Elle a protesté contre les membres du souverain pontificat post-hasmonéen qui ont dirigé le Temple de Dieu du temps de N.S. Jésus-Christ, et elle tenait  ces gens là, à juste titre d’ailleurs,  pour des usurpateurs. Et pour que l’on ne l’oublie pas , cette famille a fait construire à Héliopolis  un temple similaire au Temple de Jérusalem, quoique ce temple juif en Egypte nous fait penser davantage à une forteresse ( les grecs ont dû imposer cela à la famille des Oniades : on a une description de ce temple, dans les écrits de Flavius Josèphe)  mais le Temple de Jérusalem a aussi des remparts et a servi de forteresse, contre les romains.

 

Le Temple de Jérusalem servant de forteresse juste avant sa chute en l’an 70.

 

     De plus , il y a des règles bien précises, qu’il serait bien trop long d’expliquer, tout en détail, et d’ailleurs, ces règles pouvaient être expliquées par les scribes et les pharisiens sur une chaire de Moïse, mais ces derniers du temps de Caïphe  ne se risquaient pas à ce genre d’exercice, par crainte d’être accusés de sédition contre Rome, et aussi, en raison du fait que les pharisiens et les sadducéens avaient passé des accords entre eux, pour se partager le pouvoir religieux à Jérusalem, l’une des conditions sine qua non, devait être à mon avis de se taire sur la question de la nomination des grands prêtres, mais bien des hébreux s’insurgeaient contre cet accord, et ne reconnaissaient pas les grands prêtres du Temple de Jérusalem, comme de vrais grand prêtres, mais comme des imposteurs, et ce sont ces hébreux là  - des zélotes, dit-on, mais la réalité est bien plus complexe  - qui ont massacré en grande parti les membres du souverain pontificat post-hasmonéen, et non pas les romains, comme on pourrait le croire à première vue. Ces grands prêtres étant perçus  par eux,  à juste titre d’ailleurs, comme des bandits collaborateurs de Rome, comme des collabos , et pas du tout comme des bergers, mais bien plutôt comme des mercenaires à la solde de Rome qui se gavaient en plus de la dîme  ( impôt obligatoire prélevé sur les croyants ou les hébreux ) et qui possédaient des villas somptueuses avec  des jardins de luxe et des esclaves à gogo …

 

« La maison dite de Caïphe comportait une cour, un réseau hydraulique et des peintures murales agrémentées de guirlandes et d’oiseaux. L’élégante résidence découverte dans la ville haute a révélé des réserves, des bains, de vastes appartements décorés de fresques et de stucs  dans les goûts des premier et deuxième styles de Pompéi » C. Saulnier, histoire d’Israël, de la conquête d’Alexandre à la destruction du Temple, Ed. du Cerf. P.216)

       Ces grands prêtres  étaient des libres penseurs, ne croyaient même pas en l’existence des anges, ni même en la résurrection des morts, ni même en la providence divine ! Les esséniens  qui après la destruction du Temple en l’an 70, furent exterminés à Massada en l’an 73, qui comptaient parmi eux des prêtres, ne croyaient pas non plus à la légitimité des membres du souverain pontificat post-hasmonéen qui persécutaient les premiers chrétiens, ni même d’ailleurs à la légitimité du souverain pontificat hasmonéen, celui des Maccabées.  Les derniers Maccabées  étaient à la fois rois et pontifes, ce qui est une entorse là encore de la Tradition hébraïque, qui interdit qu’un prêtre puisse à la fois cumuler la Royauté davidique et le souverain pontificat ! Les pharisiens le savent très bien, car s’ils ne contestaient pas l’autorité politique d’Hircan, ils estimaient illégitime son souverain pontificat, et lui demandèrent de renoncer à cette charge, qu’il n’avait pas le droit d’occuper.

 Il faut savoir également, qu’aux temps des Maccabées, les hébreux avaient déjà rompu avec la Tradition, en désignant Simon, comme grand prêtre (142-134 av. J.C.), « une nouvelle lignée d’usurpateurs puisque ne descendant pas d’Aaron, durera jusqu’aux rois asmonéens y compris ». (André Marie Gérard, Dictionnaire de la Bible, p. 1128). En 140 av. J.C. c’est une assemblée générale à Jérusalem, à la suite d’un décret qu’elle a voté, qui proclame Simon, tout à la fois «  Grand prêtre, stratège et ethnarque » à titre héréditaire, or toute cette procédure est en opposition avec la Loi mosaïque et même la Loi davidique sur les grand-prêtre, celui qui aurait dû être grand prêtre, à l’époque, c’est Onias IV, fils d’Onias III. Quant à  Judas Maccabée, il  était pour la lignée d’Onias III  mais n’ayant pas survécu, il ne put empêcher cette rupture avec la Tradition.  Et avant Simon, Jonathan ne valait guère mieux, lui qui s’est fait accorder à la cour séleucide la  fonction de « grand prêtre » (Quelle  honte, comme si c’était aux grecs païens séleucides de nommer tel ou tel prêtre, grand-prêtre !)  à laquelle il n’avait aucun droit du point de vue de la Loi de Dieu, et la fonction « d’ethnarque » (c'est-à-dire celle de chef du peuple) - or c’est interdit de cumuler ces deux fonctions  dans l’Ancienne alliance liant Dieu à son peuple !   

       Sont donc tous des usurpateurs de la fonction pontificale, tous les membres du souverain pontificat hasmonéen qui se sont succédés :  Jonathan ( 152-142  av J.C. ), Simon ( 142-134 av. J.C ), Aristobule 1er ( 104-103 av. J.C. ), Alexandre Jannée ( 106-76 av. J.C.) , Salomé alexandra ( 78-67 av.J.C. ) Hyrcan II et Aristobule II qui se sont disputés le pouvoir royal et la charge de Grand-prêtre (aucun des deux n’est en fait légitime comme grand prêtre), et Antigone II Mattathias (40-37 av. J.C. ). Et sont aussi illégitimes,  tous les membres du souverain pontificat post-hasmonéen  qui arrivèrent après cette lignée  par définition, et  pas seulement Caïphe ! Comme on l’a dit précédemment,  les pharisiens après avoir grandi en nombre,  étaient rentrés en guerre contre Hyrcan II, ne reconnaissaient pas légitime également sa fonction de pontife, voulaient bien se soumettre à son autorité royale, à condition qu’il renonce à sa charge de grand prêtre.  Avant cela, les pharisiens étaient entrés en guerre contre Alexandre Jannée, pour des raisons identiques, et beaucoup de pharisiens furent crucifiés par Alexandre Jannée,  pour ne pas avoir  reconnu son pontificat, et s’être opposé, à ce que sa lignée occupe cette fonction.  Alexandre Jannée était un prêtre juif bien sûr, mais pour crucifier les pharisiens, il utilisait des soldats grecs ! 

 

 

La crucifixion, une horrible coutume à l’époque, les crucifions collectives étaient impressionnantes, ci-joint, le film Spartacus.  Imaginez 800 croix avec des pharisiens suppliant qu’on leur donne de l’eau ou qu’on les achève, en train de gémir, d’agonir dans d’atroces souffrances …c’était aussi ça … Alexandre Jannée … roi de Judée … et descendant des Maccabées … Cette dynastie est tombée bien bas  dans la barbarie.  Il ne faut donc pas impliquer uniquement les romains dans ce genre d’abomination, mais aussi les juifs et les grecs ! Cet évènement a dû calmer les pharisiens ! Ils ne voulaient plus revivre ce genre de choses.   

       En fait depuis la crise maccabéenne,  depuis que la famille sacerdotale des Oniades, la seule légitime,  a été  évincée de la fonction pontificale dans le Temple de Jérusalem, cette fonction fut progressivement asservie par des puissances politiques d’origine satanique,  à commencer par l’Empire Séleucide, y compris sous les rois pontifes maccabéens, et ensuite par l’Empire romain, exactement comme aujourd’hui, la fonction pontificale au Vatican est complètement sous la domination de la synagogue de Satan ( de la franc-maçonnerie, des juifs héritiers spirituels de Ménélas et de Caïphe ) et  de la nouvelle Europe païenne ( maçonnique ) des derniers temps messianiques,  « la bête de la mer »,  qui est une résurgence de l’ancien empire romain qui persécutait les juifs fidèles et ensuite les premiers chrétiens, Europe maudite d’aujourd’hui, radicalement anti chrétienne,  qui hérite de l’aspect bestial, sauvage, qui animait la Rome païenne des premiers temps messianiques.   

 

Les séleucides qui se sont asservis la fonction pontificale lors de la crise maccabéenne.

 

Revenons à la crise maccabéenne ( deuxième livre des Maccabées dans la Bible )  : Jason bien qu’étant de la famille sacerdotale des Oniades, la seule en droit d’exercer le souverain pontificat, n’avait pas le droit de prendre la place de son frère Onias III, qui n’avait pas démissionné, et de plus, le souverain pontificat ne lui revenait pas, car le vrai pontife Onias III, son frère avait un fils , à qui revenait de droit le souverain pontificat, et qui demandera la protection de l’Egypte contre l’empire Séleucide, l’Egypte et l’Empire séleucide se faisant la guerre en permanence à cette époque là.  Ménélas, le pseudo-pontife, avait encore moins le droit, de s’accaparer la fonction pontificale, car il était d’une autre famille sacerdotale, celle de Balgea (Bilga),  qui selon la Tradition Davidique doit être écartée du souverain pontificat,  et comme Jason, il a offert au roi séleucide de l’argent pour être grand-prêtre, ce qui est interdit par la  loi de Dieu.  Jason aurait pu prendre la place de son frère Onias III , si Onias III avait contacté une infirmité l’empêchant de continuer à exercer le souverain pontificat, comme la perte de la vue ou une incapacité définitive à marcher correctement, boiter par exemple , et si le fils d’Onias III , était trop jeune pour succéder à son père.  Bref, il y a des règles, et on ne peut pas nommer un grand prêtre une année, et un autre une autre année, pour des raisons politiques. C’est contraire non seulement à la loi de Dieu prescrite par Dieu au Prophète David, comme on l’a expliqué, mais c’est contraire aussi à la loi de Dieu, prescrite par Dieu au Prophète Moïse, sans compter que le pouvoir qui nomme les grand- prêtres du temps de N.S. Jésus-Christ, c’est Babylone, la Rome païenne satanique des Empereurs qui se font passer pour des divinités, ou  ce qui revient au même, ces vassaux de la Rome païenne, que sont les rois  judéens, qui ne sont pas des hébreux et qui sont tous des impies, des agents de Rome. Ce genre de nomination est immonde, contraire à toutes les règles de la Synagogue de Dieu, et  Caïphe par conséquent ne peut pas être un vrai pontife aux yeux de la Loi mosaïque, comme aux yeux de la Loi davidique, c’est d’une évidence claire. 

 

Ci-joint, on reconnaît ici les divers membres du sanhédrin … dont le grand Prêtre avec son pectoral de douze pierres précieuses,  un scribe debout, sur la droite, tout en blanc,  mais en dessous du grand prêtre, et sur la gauche, un pharisien un peu en retrait, tenant des écritures. Debout à côté du grand prêtre, un prince des prêtres, et un garde de confiance, derrière lui,  chargé de la sécurité des lieux.

      Et cette valse des grand-prêtres nommés dans un temps très court, les uns après les autres, a commencé depuis l’an 6 après notre ère (Schürer II, 270) : « Nommé par Quirinus en l’an 6 de notre ère, Hanan (transcription en caractère grecs, Ananos ou Hannas), fils de Sethi, qui a régné en tant que « grand-prêtre » de l’an 6 à l’an 15. (Flavius Josèphe Antiquités XVIII ; XX ; Guerre V ; mais aussi Luc 3 :2 ; Jean 18 : 13 ; Actes, 4, 6) » il s’agit ici de Anne nommé par Quirinus, légat de la Syrie romaine et officiellement déposé par Valérius Gratius. Mais Caïphe ne lui succéda pas tout de suite, il ne lui succéda qu’après trois autres qui sont 1)  Isamel, fils de Phiabi ( qui veut dire la bouche de mon père ! ) mis en place par Valérius Gratus de l’an 15 à l’an 16 ( voir Flavius Josèphe, Antiquités XVIII ) 2 ) puis vient Eléazar, fils de Hanan, grand prêtre de l’an 16 à l’an 17 , le fils du tristement célèbre Anne ( Antiquités XVIII ) 3) et après vient Schiméôn, fils de Kamithos, qui est grand prêtre de l’an 17 à l’an 18 ( Antiquités XVIII ), et vient ensuite Joseph surnomme Qaïapha, le tristement célèbre Caïphe ( Antiquités XVIII ; Matthieu 36 :3 , Luc 3 :2, Jean 11 : 49, 18 :13, actes 4 :6 ), gendre du grand prêtre Anne,  qui demeura en fonction jusqu’à sa déposition par Vitellius, le légat romain de Syrie, en l’an 36, Caïphe étant le grand prêtre en titre et le seul reconnu par l’autorité romaine, durant la vie publique de N.S. Jésus-Christ, mais j’insiste bien là-dessus reconnu par Rome, mais pas par l’ensemble des hébreux de l’époque et pour cause. (PS : Anne était donc le beau père de Caïphe, Caïphe avait épousé l’une des sœurs d’Ionatan, grand prêtre venant après lui.)

 

« Princes des prêtres » (anciens grand-prêtres) et un grand prêtre qui vient d’être nommé. Chacun son tour ! « Ton tour viendra si tu t’en rends digne, mais pour le moment, fais preuve de patience ! Persévère en sagesse ! Je sais ce que je dois à ton père, et je lui ai promis de t’appuyer, mais vient donc manger avec nous,  mes serviteurs (esclaves) préparent pour ce soir un repas succulent pour  nous tous !

J’y attends ton père, va le saluer de ma part, ainsi que son épouse,  et je compte sur ta présence et celle de tes frères… on parlera affaires …  » Les commentaires de ce type font bon train !  

         Et la valse des grands prêtres continue, sont nommés encore par Vitellius (an 35-39), Ionatan   donc, fils de Hanan, mis en place de36 à 37 (Antiquités  XVIII), puis vient Théophilos, fils de Hanan, qui a été grand prêtre en l’an 37 (Antiquités XVIII), son nom grec Théophilos peut traduire l’hébreux Iedid-iah, qui veut dire le chéri de YHWH (2 Samuel, 12 :25), le nom de Salomon.  Ensuite ont été nommés par le roi Hérode Agrippa premier , comme grand prêtre, Schimeô Kantharos, fils de Boethos, en l’an 41, puis cet Hérode là a nommé Mattit-iah ( qui veut dire cadeau de YHWH, transcription en caractère grec Mathathias ) , fils de Hanan et donc frère de Ionatan (Antiquités XIX ) , et Elioeinai ( qui veut dire, vers  YHWH, mes yeux ) , il serait le fils de Qaïph ( Caïphe ) selon l’ancienne tradition rabbinique. 

 

Hérode par James Tissot (1836-1902)

 

      Puis vient les nominations de Hérode, roi de Chalcis (44-48 ), petit fils d’Hérode le grand, frère d’Hérode Agrippa premier, qui a nommé comme grand prêtre, Joseph, fils de Kami ou Kamidos, puis Hanan-iah, fils de Nedab-iah, qui a été pontife de 47 à 59.  (Actes 23 : 2 : Le grand prêtre Hanan-iah – en grec Ananias – a donné l’ordre à ceux qui étaient là de lui donné un coup sur la bouche. Alors Paul lui a dit : celui qui te frappera, c’est Dieu, muraille recouverte à la chaux. Et alors, c’est toi qui es assis pour me juger selon la torah, et c’est contre la Torah que tu donnes l’ordre de me donner un coup ? »  ) Et On s’arrêtera aux toutes premières nominations d’Hérode Agrippa II , qui a nommé Ismaël, fils de Phiabi, comme pontife de 59 à 61,  puis Joseph Kabi en 61-62, fils du grand prêtre Schimeôn,  et on en restera à Hanan, fils de Hanan, année 62, qui n’a été pontife que trois mois, mais on peut continuer comme ça encore longtemps, car les nominations par Hérode Agrippa II continuent, et ce cirque, car c’est un cirque , continuera jusqu’à la destruction du temple de Jérusalem en l’an 70, et que toutes les familles sacerdotales ayant régné sur le Temple de Jérusalem, soient exterminées, complètement éteintes, elles qui étaient si nombreuses !  

        Mais pour Vincent Morlier, tout ça, toutes ces successions, c’est tout à fait normal ! Conforme  à la loi de Dieu, à la loi Mosaïque et à la Loi davidique !  Ben Voyions ! En sortant de telles âneries, qui montrent que Vincent Morlier est un ignorant de la pire espèce, de ceux qui disent, je sais tout, alors qu’ils ne savent rien,  je pense que Vincent Morlier  s’est bien ridiculisé, hélas ! On arrêtera là, pour le moment, l’exposition de toutes les dernières stupidités de Vincent Morlier !   

 

PS : A suivre … Dans les prophéties  de l’Ancien Testament, il est raconté que lorsque le Messie viendra, le Temple de Jérusalem sera occupé par des usurpateurs …j’ai lu une étude passionnante là-dessus, disant que le Christ avait dû y faire référence dans son discours au Temple, ce qui aurait attisé la haine des princes des prêtres à son encontre, mais il faudrait pour expliquer tout cela, un article tout aussi grand que celui-ci. Je vais peut être le faire, histoire de donner le coup de grâce à cette position insensée de Vincent Morlier osant dire que le pontificat de Caïphe est légitime du point de vue de la Loi divine dans l’Ancienne Alliance. C’est tellement en opposition avec tous ce que disent les historiens, que je ne comprends pas qu’on puisse sortir une telle stupidité avec autant d’aplomb.  Il faut avoir complètement disjoncté, des fusibles ont dû sauter ! L’expression « princes des prêtres » (Matthieu XVII 12, Luc XXII 66 …) dans les Evangiles désigne  ceux qui ont occupé la fonction pontificale pendant une période et ont été destitués,  conservant   cependant après leur destitution, tous les honneurs que leur a conféré le statut de « grand prêtre », elle traduit une situation anormale, indiquant le caractère illégitime et scandaleux de ces nominations.  

                                                  Éric Faure,  

                                       Ancien enseignant en philosophie dans l’Académie de Nice et dans l’académie de Rennes, licencié en psychologie, auteur de plusieurs ouvrages en littérature apocalyptique,  ce 12 septembre 2016 A.D.

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