Notre objecteur me dit :
Contrairement à ce que vous écrivez de manière mensongère, PAUL VI dans HUMANAE VITAE a bien indiqué que l'usage du mariage sans finalité procréatrice immédiate est pur de tout péché véniel, dans les conditions qu'il indique. Le texte très clair a déjà été reproduit dans le précédent message, mais puisque vous ne comprenez pas le français, et que vous tordez et trahissez l'enseignement pourtant très clair de l'Église à ce sujet, je vais vous le dire d'une autre manière.
L'Église a toujours accepté de célébrer et de bénir des mariages de personnes ayant passé l'âge de procréer ou des remariages de veufs ou veuves qui eux aussi ne sont plus en âge d'avoir des enfants. Ca ne date pas d'hier ! Donc, l'Église, en bénissant ces unions reconnait que l'usage du mariage sans finalité procréatrice n'est pas un péché (saint Paul le dit explicitement lui-même, tout en conseillant néanmoins pour ceux qui le peuvent, un état de vie supérieur, en restant célibataires, sans conjoint, mais à condition de vivre cet état dans la chasteté…).
C'EST FAUX, Paul VI n'a jamais écrit dans l'encyclique Humanae Vitae que cet usage du mariage était pur de tout péché véniel. J'ai prouvé, dans un article précédent où je cite le futur Pape Alexandre III, que le terme de "licéité" par exemple n'exclut pas tout péché véniel. Le fait que vous ignoriez cela montre une fois de plus que vous ne comprenez rien à la morale conjugale, qui repose sur l'état de tolérance propre au mariage, dont vous ne percevez toujours pas le sens. ON NE S'IMPROVISE PAS JURISTE OU THÉOLOGIEN. Pour ma part j'ai lu et étudié des ouvrages théologiques avant de dire ce que je dis ici ; et nous n'avons pas rapporté notre opinion personnelle, mais celle de la plupart des théologiens.
Le fait que l'Église bénisse les mariages de personnes qui ne sont plus en âge de procréer ne signifie en aucun cas qu'il y ait absence de péché véniel à faire usage du mariage sans finalité procréatrice immédiate. Ce que vous dites là est une aberration et montre que vous n'avez jamais ouvert de manuels de théologie anciens (jusqu'au XIXème siècle), et donc que vous n'avez rien lu de sérieux sur la théologie morale en matière de mariage, comme le manifestent tous vos messages. Car je vous le répète encore, mais vous semblez sourd (je reste poli) : l'état de tolérance propre au mariage suppose le péché véniel. Par ailleurs on peut se marier en vue d'être assisté dans les peines de la vie. Quand on devient vieux, pour un homme comme pour une femme, il devient à un moment ou à un autre presque impossible de vivre seul sans être assisté par quelqu'un. Mais il est dégoûtant et honteux pour des vieillards de continuer à user du mariage à leur âge, comme l'ont dit les Pères de l'Église eux-mêmes.
Si vous faites preuve de violence à mon égard, vous auriez fait preuve de la même violence à l'égard des Pères, du docteur angélique, et de la majorité des théologiens de l'histoire ecclésiastique.
Les laïcs mariés qui s'opposent à nous ne cherchent qu'à satisfaire leur propre concupiscence. Un jour ils ne pourront parler ainsi sous peine d'anathème, car j'en suis convaincu, l'Église définira clairement cette question. Mais le Pape Innocent XI a en quelque sorte déjà réglé la question, quoiqu'il l'ait fait d'une manière qui manque encore de clarté.
Les oeuvres de la chair sont les oeuvres de la corruption ; et les oeuvres de l'esprit sont les oeuvres de la justice. Celui qui vit selon la chair se damne ; mais celui qui vit selon l'esprit possédera la vie éternelle.
Dans les révélations de Marie d'Agréda, la Sainte Vierge dit que les chrétiens ne vivent guère mieux que les païens. Quand je lisais cela j'en tremblais d'effroi, mais aujourd'hui je sais ce que ça veut dire...
Notre objecteur a posté sur trois articles différents un commentaire identique, visiblement sans lire ce que j'ai expliqué dans bis repetita 5 à propos du terme de licéité, qui n'exclut pas tout péché véniel. C'est une preuve qu'il ne veut pas connaître la vérité.