En consultant l'article de wikipédia sur l'exil à Babylone j'ai lu que le premier Temple de Jérusalem avait été détruit durant l'été, donc dans la même période de l'année que le second Temple. Par conséquent, les paroles d'Isaïe dont j'ai parlé dans mon précédent article ne signifient certainement pas que le Temple devait être détruit au début de l'année liturgique juive, partant que l'année juive ne commence pas l'été. À mon avis, les paroles d'Isaïe faisaient plutôt allusion aux moqueries des juifs impies de cette époque, qui ne voulaient pas croire à l'accomplissement des prophéties, comme les catholiques d'aujourd'hui (modernistes ou traditionalistes) qui nous disent "alors c'est pour bientôt Paul VI ?", et ainsi de suite. Le fait d'écrire que les années ont passé et qu'Ariel (Jérusalem) sera punie, est une manière de rappeler aux Juifs - en temps voulu - qu'ils se moquaient des prédictions d'Isaïe quand elles n'étaient pas encore accomplies.
Pour ma part, malgré les dangers économiques et géopolitiques de plus en plus menaçants qui surviennent ici ou là, je crois possible que le Saint-Père revienne au milieu de l'année, voire encore plus tard. Toutefois je pense qu'il reviendra au 2017 : en raison du centenaire de Fatima il me paraît impossible qu'il ne revienne pas cette année. Il y a également un lien avec la prophétie des "cinq mois" d'invasion des sauterelles dans l'Apocalypse, qui symbolise cinq siècles de prolifération des hérésies protestantes, depuis la formulation des thèses de Luther en 1517 jusqu'à l'excommunication du clergé moderniste par le Pape Paul VI en 2017. Quand le Saint-Père reviendra il n'y aura probablement plus tant de sectes qu'aujourd'hui : les hérétiques deviendront catholiques ou rejoindront purement et simplement l'Antéchrist.
Nous avons déjà affirmé, avec Éric, que nous étions si certains de la survie de Paul VI (de l'ordre de la certitude de foi) que nous pouvions dire : "s'il ne revient pas nous abandonnons la foi catholique". Nous l'affirmons parce que notre certitude est invincible, fondée sur la foi ; et que nous n'abandonnerons pas la foi catholique, partant qu'il est impossible que le Pape Paul VI ne revienne pas.
Posez la même question aux lefebvristes et aux sédévacantistes, et vous verrez s'ils ont la même assurance que nous. Demandez-leur : si votre position était fausse, seriez-vous prêts à abandonner la foi catholique ?
Le prêtre qui nous a chassés de son prieuré enseignait que le sédévacantisme était une certitude de foi ; mais dans ce cas cela signifie que si sa position était fausse il devrait abandonner la foi catholique.
Il est facile de voir la faiblesse de nos adversaires ; mais nous, notre foi est invisible ; et nous continuons d'affirmer que le lefebvrisme et le sédévacantisme contredisent, sur plusieurs points, la Constitution divine de l'Église. Le monde catholique a méprisé nos travaux, il nous a enfouis dans le silence, il a préféré les ouvrages sensationnalistes dénués de profondeur spirituelle et eschatologique (par exemple Malachi Martin), et cependant l'avenir montrera que nous avions raison.
Dieu récompense la vertu de foi...