Vous avez probablement déjà entendu des catholiques prétendre qu'il ne fallait pas voter, sous prétexte qu'en France il n'y a que la monarchie qui vaille, que la République c'est le règne de la franc-maçonnerie, que celui qui vote s'inscrit dans le système,etc.
En réalité ce raisonnement est faux. Les catholiques doivent voter pour le candidat le "moins pire", afin de défendre le bien commun dans leur pays. Il faut savoir que le Padre Pio votait. Face à l'invasion migratoire que l'Europe est en train de subir, il est impératif que les catholiques votent FN, afin de lutter contre le grand remplacement.
Certes le FN défend "l'avortement libre", pour de basses raisons de stratégie politique ; mais il ne s'agit pas de voter FN en ce sens qu'on choisirait un bien, il s'agit de voter FN en ce sens qu'on choisit le moindre mal !
Si j'ai moi-même déjà dit le contraire, je m'en repens.
Les monarchistes extrémistes qui affirment que la monarchie est le seul régime possible en France sont des rêveurs idéalistes ; et l'histoire a prouvé le contraire puisque le dernier vrai chef de la France a instauré un régime catholique non-monarchique (je n'ai pas besoin de le citer, vous savez de qui je parle).
Pour ma part j'ai tendance à penser que la monarchie ne sera pas restaurée, et je ne crois pas aux prétendues prophéties sur le Grand Monarque temporel (j'ai déjà expliqué pourquoi). Cela dit, si l'avenir devait prouver le contraire ce serait tant mieux.
La France aura bien mieux qu'un roi, elle aura un pape, successeur du plus grande pontife de la Nouvelle Alliance. En tout cas c'est ce qu'a prédit Maximin de la Salette, à supposer que sa prophétie n'ait pas été falsifiée par des royalistes. De toute façon ce serait cohérent car c'est en France que le combat de l'orthodoxie catholique est né (avec Mgr Lefebvre), et c'est en France que l'idée de la survie du Pape Paul VI a été la mieux accueillie ; or Dieu a toujours récompensé la vertu de foi...
La morale catholique est une morale pragmatique : il faut tenter de réaliser un bien réel, et non pas un bien idéal.
Le Padre Pio accomplissant son devoir de chrétien :