Dans cet article, je vais parler du syndrome de Lyme et de l'intoxication aux métaux lourds.
Comme vous le savez, je fais partie de ces personnes - de plus en plus nombreuses - qui sont atteintes du syndrome de Lyme. Je dis "syndrome", parce qu'il ne s'agit pas d'une maladie à proprement parler, dans le sens où chaque malade présente des symptômes différents (comme dans le cas du sida, par exemple). C'est la raison pour laquelle le dépistage est délicat, et les tests sont calibrés pour ne détecter que 5% de malades dans la population (pour ma part j'ai été détecté). La "maladie de Lyme" est ainsi considérée comme "rare" ; mais les associations et les médecins les plus qualifiés considèrent que le nombre réel de malades est beaucoup plus élevé. Par ailleurs, vous noterez que 5%, en un certain sens ça n'est pas si rare que cela : c'est déjà une personne sur vingt ! Si l'on multiplie le chiffre par deux (ce qui semble plus proche de la réalité), on obtient une personne sur 10 ! Sans compter toutes les autres pathologies graves et invalidantes !
Faites le compte, et vous verrez qu'une partie notable de la population est gravement malade, et à ce titre dépendante de la sécurité sociale. Autant dire que nos médias et la doxa ambiante fanfaronnent beaucoup trop sur la supposée "longévité" de notre société moderne.
En réalité, il y a une latence dans le calcul de la durée de vie moyenne de la population, car les personnes qui meurent actuellement sont nées pour la plupart avant la Révolution verte, donc avant la pollution généralisée liée à l'agriculture pétro-chimique. Elles sont également nées avant l'introduction dans les vaccins d'adjuvants moins chers mais plus toxiques (on tuerait père et mère pour l'argent), durant les années 80. Enfin, elles sont nées avant la pollution électro-magnétique de masse consécutive à l'invention des téléphones mobiles.
En résumé :
-La génération de mes grands-parents a été la moins exposée à la pollution ;
-La génération de mes parents a été exposée dès le début de l'âge adulte ;
-Ma génération a été exposée dès le stade fœtal (ce qui multiplie au moins par 4 la nocivité de l'exposition).
Donc je ne suis guère optimiste sur la longévité de ma génération, moins encore que sur la longévité de la génération précédente.
Certes, le but de l'homme n'est pas de vivre le plus longtemps possible. Mais le but n'est pas non plus d'avoir une population de cancéreux, de diabétiques, d'épileptiques, d'asthmatiques, et que sais-je encore...
Encore une fois, si l'on fait le compte, une partie notable de la population est gravement malade ou invalide, au point que même dans une société en forme sur le plan économique, à ce rythme il deviendrait bientôt impossible de payer.
Jusque dans nos milieux, certains prêtres et laïques ne se rendent pas compte de la situation actuelle au niveau sanitaire. Ils qualifient de "naturalistes" ceux qui se préoccupent de leur santé.
Quand on est malade, il est trop tard pour réfléchir à ces sujets : trop tard pour arrêter de se faire vacciner, trop tard pour essayer de manger bio, trop tard pour cesser d'ingurgiter de la nourriture frelatée pleine d'additifs, trop tard pour arrêter de trisser du round up sur ses plantations,etc.
Moi-même, auparavant je ne m'intéressais pas du tout à ces questions. En un certain sens je m'y suis intéressé seulement quand je commençais déjà à être malade (ou juste avant). J'avais déjà des insomnies graves, soit dit en passant (depuis un vaccin de mon enfance), et pourtant j'étais relativement en forme, au point de faire de la musculation tous les jours. Mais par la suite, avec le syndrome de Lyme, ma santé s'est rapidement dégradée. Cette "maladie" est une véritablement épidémie, l'une des plus dramatiques, car le nombre de malades augmente de façon particulièrement inquiétante ; or je peux vous assurer que les tiques n'en sont pas les principales responsables, comme on l'entend répéter souvent, dans une approche très pasteurienne.
Il y a principalement trois causes qui expliquent l'épidémie de ce syndrome de Lyme:
-L'intoxication aux métaux lourds, co-facteurs de presque toutes les maladies chroniques, en ce sens qu'ils empoisonnent l'organisme et provoquent un effondrement du système immunitaire ;
-La pollution électro-magnétique, qui affecte elle aussi le système immunitaire, et qui rend nocives des bactéries habituellement peu nocives ou même inoffensives ;
-La prolifération des tiques, liée au déséquilibre de l'éco-système.
Les tiques sont secondaires, car contre un corps sain elles ne pourraient rien faire. Donc il est absolument vain de se focaliser sur les tiques, comme on le fait actuellement à cause de l'approche pasteurienne (qui est une escroquerie médicale).
Les gens intolérants au gluten ou à la caséine sont pour la plupart des intoxiqués aux métaux lourds : car ce sont principalement les métaux lourds qui sont responsables de la perméabilité intestinale. Ces personnes pensent souvent être "guéries" en pratiquant leur régime, alors que ce régime fait seulement disparaître les symptômes (les atténue, du moins), sans faire disparaître la maladie. Le docteur Melet l'avait bien compris.
La désintoxication aux métaux lourds serait très facile à mettre en place à l'échelle nationale (bien qu'elle prenne deux ans pour chaque patient), mais cela n'est pas fait, parce que les laboratoires pharmaceutiques n'en tireraient pas de profit, comparé au profit dont ils bénéficient avec les médicaments inutiles (à long terme) qu'ils proposent aujourd'hui aux malades. Guérir un malade avec deux ans d'injections est moins profitable que de lui faire croire que sa maladie ne peut pas être guérie, en lui proposant des médicaments à vie qui ne font qu'atténuer les symptômes (sans régler le problème à la source).
Il y a en France très peu de médecins certifiés dans la chélation des métaux lourds, et évidemment ce n'est pas remboursé !
La dégradation générale de notre environnement va de paire avec la dégradation des moeurs : l'une est l'image de l'autre, tout comme le péché originel a entraîné la déchéance de la nature entière (au point d'avilir le mode de multiplication de l'être humain).
Dans cette perspective, il aurait été possible et même souhaitable qu'un pape publie une encyclique dédiée à ce sujet : une encyclique fondée sur une saine écologie, qui sache aborder ce problème "cosmique" (pour paraphraser Roger Polacco Dommergue) ; mais l'encyclique de Bergoglio, elle, est une imposture du même ordre que celle des partis écologistes alter-mondialistes, qui parlent de la dégradation de la planète dans un sens très vague et évitent de parler des questions qui fâchent, spécialement sur le plan toxicologique. On dirait que la mort des plantes et des animaux (certes fâcheuse) les soucie moins que la mort des êtres humains...