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In Nomine Domini

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« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


Le viol de Jeanne d'Arc

Publié par Jean-Baptiste sur 18 Août 2017, 14:31pm

 

Dans son dernier article, le blog catholicapedia prétend récuser l'idée selon laquelle Jeanne d'Arc aurait été violée. Cette question n'est pas d'un intérêt majeur mais il n'est pas pour autant inutile d'en parler ; et je l'avais déjà fait sur gloria.tv...

À mon sens il existe deux "preuves" que Jeanne d'Arc a bel et bien été abusée :

-Les révélations d'Antoine Gay, qui l'affirment clairement.

-Un témoignage primaire dont j'ai oublié la référence, et que j'avais mentionné lors d'un débat sur gloria.tv, que je ne parviens plus à retrouver sur google : Jeanne d'Arc était en larmes, effondrée après la nuit où des anglais l'avaient harcelée, exactement dans l'état d'une femme violée.

 

Louis-Hubert Remy, qui mélange tout (ce n'est pas la première fois), avance que l'Église honore Sainte Jeanne d'Arc comme une vierge, et donc qu'elle ne peut pas avoir été violée. Mais lorsque l'Église honore les vierges, elle n'honore pas une particularité anatomique : elle honore plutôt une intention. C'est ainsi qu'au ciel, des mères de famille et des religieuses violées jouissent de la gloire des vierges. La raison en est qu'elles désiraient garder la virginité, y compris ces épouses qui auraient préféré ne pas connaître d'homme dans la chair (pour des raisons variées), mais qui ont été mariées (tel est le cas de Sainte Élisabeth de Hongrie). La vénérable Anne-Catherine Emmerick l'a bien dit : elle a vu Sainte Marie-Madeleine, ainsi que des épouses et des religieuses violées, jouir de la gloire des vierges.

Certes, le missel ne décrit pas Sainte Marie-Madeleine comme une vierge mais comme une "pénitente" ; mais cela est dû au fait qu'elle a péché contre la chair avant de se repentir : donc le missel ne la désigne pas comme "vierge". Pour autant, cela ne signifie pas qu'elle n'a pas reçu la gloire des vierges au ciel. Les mentions du missel ne sont pas le dernier mot sur la gloire des saints, si je puis m'exprimer ainsi. D'ailleurs vous noterez que les hommes ne sont jamais appelés des "vierges" : on les appelle des "confesseurs", ou des "martyrs" s'ils ont versé leur sang. Ce sont les femmes qu'on honore du terme de "vierges". Pourtant ces martyrs et ces confesseurs étaient généralement vierges, ou avaient fait vœu de chasteté parfaite.

L'honneur d'une femme ne doit pas être relégué à un état physiologique. Quand une femme, une jeune fille ou une fillette ont eu le malheur d'avoir subi un viol, est-ce qu'elles en deviennent indignes aux yeux de Dieu et des hommes ? Bien sûr que non ! Ce sont même de grands drames qui peuvent ajouter à leurs mérites sur la terre.

Évidemment, en cas de viol on parle bien d'honneur bafoué ; mais c'est davantage dans un sens mondain que dans un sens chrétien ; car l'honneur d'un être humain, personne ne peut l'enlever. Une femme aura beau être violée une fois, douze fois ou cent fois, elle sera toujours honorable si elle est innocente dans ce qui lui est arrivé.

En résumé, je dirais donc que le fait de savoir si Jeanne d'Arc a été violée ou non n'est pas d'un intérêt considérable ; néanmoins dans le cas où elle l'aurait été (et c'est ce que je crois), son mérite en est d'autant plus grand.

Notez que lorsqu'une femme porte une tenue provocante, c'est également une forme de viol : non pas un viol du corps des hommes, mais un viol de leur âme. Le viol le plus cruel... En ce sens il n'est pas vrai de dire que les femmes ne violent jamais les hommes.

Le troisième secret de Fatima, tel qu'il peut être reconstitué sur la base des révélations d'Anne-Catherine Emmerick, parle bien des tenues lubriques amenant la damnation des âmes.

Si les femmes savaient à quel point la modestie est un bien précieux, et à quel point elles doivent soigner leur pudeur comme un lys d'agréable odeur, elles n'offriraient pas leur chair en pâture aux regards des hommes.

Sous l'inspiration de la Vierge Marie, la vénérable Marie d'Agréda a écrit qu'une femme sans pudeur n'avait plus grand-chose d'estimable devant Dieu et devant les hommes ; c'est un très beau mot qu'on doit retenir.

Il est bien plus vil pour une femme de s'habiller immodestement que pour un homme, bien que ce soit un péché sérieux dans les deux cas  : car ce n'est pas l'homme qui joue le rôle de proie, mais la femme ; or quoi de plus honteux que d'être la proie d'autrui ?

Les hommes, eux, auraient honte d'être convoités comme des proies, parce que cela répugne à leur nature ; et pour avoir déjà été dragué par un homosexuel, je peux vous dire que je ne l'ai pas apprécié du tout. On peut comprendre que Lot ait craint de se faire violer par d'autres hommes, car cela fait partie de ce que les gens de notre sexe craignent le plus.

Dans ma vie, j'ai déjà entendu (et même vu) le cas de jeunes femmes qui étaient sorties avec des prédateurs, c'est-à-dire avec des libertins qui aiment à abuser du corps des femmes ; et elles pleuraient tout leur saoul en repensant à la manière dont ils les avaient déshonorées. Ce n'étaient pas des viols au sens pénal du terme, mais dans la réalité des faits, c'était du pareil au même ; or elles avaient commis la faute de se donner à eux, alors qu'elles auraient pu voir à quel point leur cœur était mauvais.

La virginité a reçu le respect quasi universel des peuples. Il en va de même pour la modestie et l'humilité sous toutes ses formes. Mais la femme qui pèche dans sa tenue ne pèche pas seulement contre la modestie, elle déshonore son corps en le rendant captif de désirs impurs, au lieu de l'entourer et de le protéger comme un sanctuaire précieux.

Il fut un temps où les hommes n'étaient pas harcelés par la vue cruelle des mini jupes et des hauts talons :

 

Comme l'a dit un prêtre rallié sur internet, une femme qui s'habille sans pudeur est comparable à un sadique jetant de la viande grasse devant un lion en cage : elle pousse les hommes à des désirs défendus par la nature et par les normes sociales les plus élémentaires.

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