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In Nomine Domini

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« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


François modifie le catéchisme sur la peine de mort (n°2267)

Publié par Jean-Baptiste sur 2 Août 2018, 13:30pm

 

L'antipape François, qui avait formulé des déclarations orales à l'encontre de la peine de mort l'année dernière, a désormais modifié le catéchisme pour promouvoir un discours abolitionniste.

 

Il s'agit à mon sens d'un nouvel acte contraire à l'infaillibilité pontificale, comme je vais l'expliquer dans le présent article...

Outre le fait que l'antipape François fasse appliquer dans tout l'univers chrétien une discipline universelle nuisible à la foi (la nouvelle messe et le nouveau code de droit canon), il a enseigné dans l'exhortation Amoris Laetitia que les adultères publics peuvent recevoir la communion, interprétation qui a été officiellement confirmée dans la lettre aux évêques argentins et intégrée aux Acta Apostolicae Sedis. Or, bien qu'il ne s'agisse pas d'une déclaration doctrinale irrévocable, il faut savoir que les actes du magistère authentique même non-infaillibles au sens strict ne peuvent pas tromper gravement les fidèles sur la foi ou les moeurs ; en d'autres termes même lorsque l'acte ne relève pas de l'infaillibilité stricte qui exclut tout erreur théologique, néanmoins il relève de ce que les théologiens appellent "la sécurité infaillible", à savoir que l'acte ne peut pas tromper gravement les fidèles sur la foi OU les moeurs. A cet égard, Vatican II contient par exemple des enseignements ambigus ou de tendance moderniste, mais pas au point de mettre gravement la foi en danger comme on l'entend souvent dire abusivement (ce qui serait d'ailleurs impossible car Vatican II était un concile général - à ce titre immunisé contre l'hérésie - présidé de surcroît par un pape accepté pacifiquement et universellement). Vatican II est un concile particulièrement blâmable, vous ne me ferez pas dire le contraire, mais il ne change pas le Credo, il ne comporte pas de danger grave pour la foi à proprement parler ; il n'incite pas par lui-même à changer de religion ou à faire défection d'une quelconque manière.

La différence, dans le cas de l'exhortation Amoris Laetitia, tient au fait qu'elle trompe GRAVEMENT les fidèles (et les clercs !) sur les moeurs en ce sens qu'elle promeut le sacrilège (la communion aux divorcés remariés) et donne une vision purement subjective du péché.

De même, l'enseignement de Bergoglio sur la peine de mort dans le nouveau catéchisme, désormais intégré au pseudo magistère authentique (qui émane en réalité d'une contre-Église), revient à promouvoir une politique contraire au bien commun et à l'ordre social, partant que la peine de mort est nécessaire à la répression de certains péchés graves, par exemple les homicides (au moins dans les cas les plus graves ou ceux qui ne reçoivent pas de circonstances atténuantes) ou encore les actes terroristes, complots contre la sécurité publique,etc.

Les Saintes Écritures, aussi bien l'Ancien que le Nouveau Testament, enseignent que la peine de mort peut être légitime. De même les Pères, les moralistes, les saints et les docteurs qui en ont parlé l'enseignent tous :

 

Lorsque les moralistes, Pères, docteurs, saints ou pontifes sont unanimes ou presque (on parle d'unanimité morale), l'enseignement est infaillible. Par conséquent, l'affirmation de Bergoglio selon laquelle l'indignité de la peine de mort est enseignée par l'Église est contraire à la vérité et aux Écritures Saintes. L'Église a toujours enseigné le bien fondé de la peine de mort.

En inscrivant dans le catéchisme, donc dans un document en principe infaillible  (au moins au sens large), une erreur grave contre les moeurs, l'antipape François, qui n'a jamais fait l'objet d'une acceptation pacifique et universelle par toute l'Église (et donc qui ne peut pas être légitime) prouve une nouvelle fois à quel camp il appartient : celui du démon et de l'usurpation du Siège apostolique.

Comme je l'ai déjà démontré, en réalité la Fraternité Saint Pie X elle-même ne reconnaît pas François, elle ne se comporte pas en pratique comme s'il était pape, et partant que les fidèles de la tradition SONT la vraie Église, on peut dire que depuis Wojtyla (alias Jean-Paul II), aucun des occupants du Vatican n'a été reconnu comme un pape légitime par l'universalité des chrétiens (au fond par les seuls vrais catholiques).

 

Certains fidèles de la tradition sont parfois dubitatifs à propos de la peine de mort, notamment les femmes à cause de leur sensibilité naturelle (je ne le dis pas pour me moquer, je préfère les femmes sensibles à toutes les harpies d'aujourd'hui qui n'ont aucun sentiment), mais il faut comprendre que d'une part la peine de mort peut être nécessaire, et que d'autre part elle ne contredit pas la miséricorde parce que la mort est la plus belle satisfaction qu'un homme puisse offrir à la justice divine : on ne peut mieux offrir que sa propre vie pour réparer les fautes qu'on a commises. À ce titre il est permis de penser que la peine de mort est bien plus propre à exciter le repentir, de par la gravité de la sentence, comparée aux peines privatives de liberté. Plus on diminue la sévérité du châtiment, plus on prend le risque de contribuer à la damnation des âmes : c'est donc la miséricorde même qui commande la sévérité, une miséricorde bien entendue.

Dans un autre registre, au moment de l'affaire de l'abbé Lafitte (quand il a débauché une pénitente durant ses retraites spirituelles), certains nous ont reproché de prôner la sévérité (l'Église prononçait jadis des peines très rigoureuses dans ce genre de cas) ; or le salut de l'intéressé l'exige. De nombreux fidèles traditionnalistes se centrent sur la foi et en oublient la morale ; or les deux vont ensemble, et ce n'est pas la foi seule qui nous sauvra : les démons aussi croient. Beaucoup sont aveuglés au point de dire que l'abbé Lafitte avait encore la légitimité pour prêcher des retraites spirituelles malgré son passé de fornicateur ; or c'est une idiotie monstrueuse : autrefois les retraites n'étaient prêchées que par les MEILLEURS prêtres, certainement pas par des fornicateurs (ceux-là étaient relégués au couvent) ; donc ceux qui ont contribué à installer l'abbé Lafitte pour lui permettre de prêcher des retraites, et ce malgré son passé scabreux, ont commis un péché grave et sont dénués de raison. C'était offrir à l'intéressé de nouvelles occasions de débaucher une pénitente. C'est digne d'un scénario de film pornographique !

Concernant la peine de mort, elle présente elle aussi cet intérêt de mettre fin à la vie d'un homme qui risque d'accroître sa responsabilité devant Dieu (et donc ses peines en enfer) en continuant à pécher sur terre ; et donc c'est miséricorde que d'abréger la vie de ceux qui en sont arrivés à un tel degré de dégradation, tout en leur offrant la possibilité du repentir.

Par contre, dans le cas des crimes passionnels, les circonstances atténuantes ont très souvent été prises en compte dans les sociétés ordonnées au bien commun (ce qui n'est plus le cas aujourd'hui), et donc la peine de mort évitée, au motif que l'adultère est un crime très grave qui était justement puni de mort dans presque toutes les sociétés antiques (depuis la Nouvelle Alliance ce n'est plus opportun parce que la miséricorde doit prévaloir, mais St. Thomas enseigne que ce serait licite dans l'absolu).

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