Où se trouvent dans les 7 derniers rois-prêtres de Rome prophétisés dans le chapitre XVII de l’Apocalypse, les ennemis de l’Église ? Les frères Dimond opposés à la réponse que donne Jésus-Christ à cette question.
Article rédigé par Éric Faure
Note préliminaire de Jean-Baptiste : Le fait que je publie cet article d'Éric FAURE ne signifie pas que je sois d'accord avec chaque détail de sa thèse, ou que j'aie acquis une quelconque certitude à cet égard ; mais j'admets que les 7 rois-prêtres désignent les sept chefs successifs des États du Vatican depuis Pie XI, quelle que soit leur légitimité (cela inclut les papes ET les antipapes) ; et j'admets cette interprétation qui veut que l'UE soit née sous le règne de Wojtyla, donc quand "cinq" rois-prêtres étaient tombés (morts), à savoir Pie XI, Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, et Luciani (alias Jean-Paul Ier).
Richard Harris dans le rôle de saint Jean rencontrant N.S. Jésus-Christ à Patmos, dans le film l’Apocalypse réalisé en l’an 2000. Le film se déroule en 90 après Jésus-Christ et concerne le dernier disciple survivant de Jésus-Christ, saint Jean à Patmos. Cette image tente de restituer ses retrouvailles avec Jésus-Christ qui lui apparait un jour de Dimanche dans l’éclat de sa gloire céleste, et en particulier ce passage : « Et lorsque je l’eus vu, je tombai à ses pieds comme mort. Et il passa sa main droite sur moi en disant : ne crains point, c’est moi qui suis le premier et le dernier (…) Ecris donc ce que tu as vu, et les choses qui sont présentement, et ce qu’il doit arriver après elles. » Apo. I verset 18 à 19.
Par Éric Faure, auteur du Pape martyr de la fin des temps publié en 1999, de Méditations sur les dernières devises attribuées à saint Malachie par Arnold de Wion, publié en 2015, du sosie de Paul VI dans le secret de Notre Dame de la Salette publié en 2014. ( Tous téléchargeables gratuitement sur internet, et figurant dans le blog de Jean Baptiste André. )
1) Texte que l’on va commenter ici, mais pas pour répéter le point de vue des frères Dimond, mais pour corriger ces derniers :
8La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. - 9C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. 10Ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. 11Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition.
2) Prolégomènes pour une approche du sens réel et caché de cette admirable Prophétie de Jésus-Christ donnée à saint Jean :
La bête que tu as vue, et qui était, est le paganisme antique qui régnait dans l’Empire romain et qui persécutait les premiers chrétiens, paganisme qui cessera d’être sous l’Europe chrétienne, mais qui reviendra de l’abîme avec l’Union Européenne à la fin des temps, l’Union Européenne devenant une nouvelle version de l’empire Romain païen, qui persécutera les derniers chrétiens vers la fin du monde :
Richard Harris dans le rôle de saint Jean contemplant les visions que lui envoie N.S. Jésus-Christ qui ici sont des visions concernant notre époque :
Les sept collines de Rome figurent sur cette carte. Les sept montagnes ou collines sur lesquelles, la femme est assise, désignent les montagnes de Rome, et la femme en question qui est assise sur Rome, c’est tour à tour la femme Europe – l’Italie, Rome faisant partie de l’U.E. -, mais aussi la fausse église de Wojtyla, qui se confond avec la femme Europe paganisée, cette Europe paganisée ayant son centre spirituel satanique au Vatican, qui sera dirigé par l’ennemi.
Note de Jean-Baptiste : Nous sommes d'accord.
Voici Mussolini et Mgr Gasparin signant les Accords du Latran en 1929. En 1870, la papauté en la personne de Pie IX perd son pouvoir temporel, les papes ne règnent plus sur Rome et les états pontificaux, volés par les révolutionnaires italiens aux ordres de la franc-maçonnerie ou du judaïsme le plus hostile au christianisme. Mais en 1929, de par les accords du Latran, on a plus dans les papes, qu’une nouvelle série de rois-prêtres, qui ne sont des souverains temporels que sur la cité du Vatican, dont l'État italien reconnaît la pleine propriété et l'autorité souveraine au Saint-Siège. Pie IX voit dans ces accords la restauration de l'Italie à Dieu et de Dieu à l'Italie, mais il n’en sera rien ! L’Italie sera ravagée dans la seconde guerre mondiale et Mussolini qui est responsable de cet accord, aura une fin atroce, fusillé avec sa maitresse, et leurs corps livrés à une foule en colère, pendus par les pieds. N.S. Jésus-Christ dans son Apocalypse ne semble pas approuver cet accord, il y voit comme un accord avec la bête, Mussolini rêvant non pas de donner l’Italie à Dieu, mais de la rendre forte comme la Rome antique. Pie XI a fini par pactiser avec des révolutionnaires, à l’inverse de Pie IX qui était devenu incorruptible avec ces derniers, et au bout du compte, où tout cela nous a-t-il amené ? Soyons objectif : à la grande Apostasie ! Qu’est-ce qu’on a vraiment gagné avec les Accords de Latran ? Avec le recul du temps, il y a de quoi, d’être amère, comme le Christ dans son Apocalypse.
Pie XI est le premier Roi de cette nouvelle série de Rois prêtres, pour N.S. Jésus-Christ dans son Apocalypse. Note de Jean-Baptiste : En ce sens que les États du Vatican ont été rétablis (certes pas les États pontificaux à proprement parler), et donc ces sept papes et antipapes successifs sont des chefs temporels de Rome). Les frères Dimond vont renchérir en parlant ici de Notre Dame de Fatima. Il ne convient pas ici de répéter leur analyse sur ce que dit Notre Dame de Fatima et l’apocalypse de Jésus-Christ. Disons seulement que les demandes de Notre Dame de Fatima ne s’accordaient avec la politique de Pie XI, le dessein de Pie XI de se rallier avec des gouvernements laïques, démocratiques, francs-maçons, révolutionnaires. Un document daté de 1931 et retrouvé à Rome par le Père Antoine Wenger est explicite à ce sujet : « on ne ferait pas la consécration de la Russie parce qu’elle déplait à d’Herbigny et au gouvernement italien : il ne faut pas isoler la Russie dans le concert des nations ». La réponse du Christ à sœur Lucie fut celle-ci : « ils n’ont pas voulu écouter ma demande !... Comme le roi de France, ils s’en repentiront, et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répondu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Eglise. Le saint Père aura beaucoup à souffrir. » La demande de Notre Dame était aussi celle du Christ. ». Voici, l’explication que je donne à cette prophétie qui est bien différente de celles que l’on rencontre. Elle mérite d’être méditée. « Ils s’en repentiront » désignent essentiellement ceux qui sont à la fin de la série des cinq rois-prêtres dans Apocalypse XVII, et certainement pas les deux derniers rois-prêtres qui mourront dans l’impénitence finale. L’un des cinq roi-prêtres aura beaucoup à souffrir parce que le Christ lui demandera de le suivre dans la passion : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé au feu, afin que tu deviennes riche et que tu te revêtes de vêtements blancs, et que n’apparaisse pas la confusion de ta nudité, et frottes tes yeux avec un collyre afin que tu vois. » Apo. III 18. Ce roi-prêtre qui aura beaucoup à souffrir, c’est le quatrième roi-prêtre dans Apo. XVII, le pape nu de la littérature apocalyptique médiévale, qui est décrit quatre fois dans Principium Malorum, et ceux qui auront à se repentir avec lui sont surtout le troisième roi-prêtre et le cinquième roi-prêtre. Le roi-prêtre qui écoutera la demande du Christ, mais trop tard pour empêcher la catastrophe d’arriver, qui a retardé cette catastrophe seulement, est le deuxième roi-prêtre qui a répondu au nom de tous les papes. Ce sera trop tard, parce qu’à la fin de son règne, ce sera la révolution dans l’Eglise, et la véritable papauté en la personne du pape souffrant après avoir bénéficié d’un moment de paix gagné par le deuxième roi-prêtre, sera frappé au cours de cette révolution. La Russie communiste de Staline aura une part active dans cette révolution dans l’Eglise, c’est elle qui mettra en place le sixième roi-prêtre. Comprenne ce que je raconte, qui pourra !
Pie XII est le deuxième Roi-prêtre de cette série. Il a été lorsqu’il était le cardinal Pacelli le principal collaborateur de Pie XI. Pie XI ne consacra jamais la Russie au cœur immaculée de Marie, et ce fut la seconde guerre mondiale. Pie XII a spécifiquement consacré la Russie au cœur immaculée de Marie , mais trop tard, en 1952, dans un acte formel : « Nous consacrons et nous vouons d’une manière très spéciale tous les peuples de la Russie à ce cœur immaculée », accomplissant la prophétie de Notre Dame « le saint Père me consacrera la Russie qui se convertira », ne promettant pas autre chose et Pie XII est le pape qui consacra la Russie en retard, et permettant un certain temps de paix ( Ce certain temps de paix, les frères Dimond ne l’ont pas compris : c’est la paix de 25 ans dans le secret de la Salette, qui va de 1945 à 1970, et qui se termine par un avant-coureur de l’antéchrist, Wojtyla, mettant un terme à cette paix mitigée de l’Eglise, où le peuple de Dieu fait preuve d’ingratitude envers Dieu, veut s’affranchir des exigences de la Foi catholique par un concile ). Par « Russie se convertira » , « Notre Dame ne veut pas parler d’une conversion à la vraie Foi, mais d’une conversion à la paix, pour éviter les persécutions, la famine et la guerre, le mot « conversion » dans la Bible proverbe 16.7, veut dire conversion d’un ennemi persécuteur à la paix, une cessation de leur manière persécutrice, c’est une conversion à la Paix, pas à la vraie Foi ». Les frères Dimond qui disent cela, ont totalement raison sur ce point, mais étrangement comme on l’a vu dans notre dernier article, ils perdent de vue la signification biblique « paitre ses brebis » qui ne s’applique dans la Bible qu’au Bon pasteur, et ils osent appliquer cette expression biblique dans la glose malachique au faux pasteur Bergoglio, alors qu’il est spécifiquement dit dans la Bible, que les brebis n’appartiennent pas au faux pasteur !. Personnellement, je considère Pie XII comme en odeur de sainteté, un pape d’une très grande classe, préfiguré par le pontife Simon II dans l’Ancien Testament mais il est vrai qu’il se rapprocha du luciférien Roosevelt et de sa politique, ne s’opposa pas à l’O.N.U. ni à la politique américaine en Europe après la seconde guerre mondiale, en ce sens, il ne fit rien véritablement pour entraver l’œuvre des francs-maçons dans la construction de l’Union Européenne. Les frères Dimond évoquent à peine ce que nous disons là et n’attaquent pas Roosevelt et la politique américaine en Europe, ils ne dénoncent pas l'africanisation et l’islamisation de l’Europe, ils n’ont pas de conscience politique, pire, ils semblent approuver le métissage en Europe, tiennent un langage inapproprié à la situation actuelle.
Jean XXIII est le troisième roi-prêtre de cette nouvelle série de rois. Jean XXIII est particulièrement hideux pour tout le mal qu’il a causé dans l’Eglise, c’est à se demander effectivement s’il a été un vrai pape [Note de Jean-Baptiste : je ne parlerais pas ainsi]. Il a fait plus que de flirter avec les loges maçonniques, il en a pris, la mentalité. Pas question avec lui, de publier en 1960, le secret de Fatima, qui annonce la Grande Apostasie sous son règne. Il fait partie avec Paul VI de ces conducteurs du peuple de Dieu dont le démon a obscurci l’intelligence, il est comme une étoile errante, c’est-à-dire comme un astre mort, une météorite, que le démon a manipulé à son gré (secret de la Salette ), mais à entendre les révélations en cours d’exorcisme, il s’est rendu compte sur son lit d’agonie, du mal qu’il a fait, il aurait supplié d’arrêter le concile, et aurait échappé à la damnation éternelle en se repentant sur son lit de mort, devant ses cardinaux qui entendant ce revirement l’aurait mis sur le compte d’une perte de sa raison, alors qu’au contraire, il n’a jamais été aussi lucide qu’avant de comparaître devant « le Juge redoutable » ( glose malachique ) qu’est N.S. Jésus-Christ. Il est intéressant de noter que les frères Dimond qui prétendent que c’était le cardinal siri le vrai pape, ne trouvent étonnement aucune place pour Siri dans les cinq rois du chapitre XVII, cela montre que cette histoire de Siri pape est une farce pour farcir les grosses dindes ! Si Siri avait été un vrai pape, N.S. Jésus-Christ n’aurait pas manqué d’en parler dans son Apocalypse !
Paul VI est le quatrième roi de cette série. On aime bien cette image, qui montre l’isolement de Paul VI, à l’époque bien « misérable, pitoyable », comme le dit N.S. Jésus-Christ dans son apocalypse (Apo. III 17). C’est de tous les papes, comme le disait Mgr Lefebvre, celui qui pose le plus de problème à la conscience catholique, car c’est lui qui a cautionné de son autorité le dernier concile, qui a sauvé ce concile, dont les francs-maçons infiltrés dans les plus hautes sphères de la hiérarchie ecclésiastique se prévalent pour détruire la vraie Religion. Les uns le présentent comme un monstre, comparable au pseudo-pontife Ménélas qui a renversé la véritable liturgie dans le Temple de Dieu, et qui a machiné la mort du vrai pontife Onias III, c’est le cas des frères Dimond qui voient en Paul VI, un infiltré au même titre que Jean XXIII, un juif faussement converti à la Foi catholique servant la Synagogue de Satan ou un franc-maçon suppôt de Lucifer et des démons, et les uns le présentent comme étant l’ange de l’Eglise de Laodicée (Apo. Chap. III) c’est-à-dire comme un conducteur de peuple de Dieu, misérable, pitoyable, pauvre, aveugle et nu, appelé à suivre les pas du Christ dans la passion (« je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé au feu » verset 18), qui finira par voir clair parce que frappé par les prélats francs-maçons qui se disaient ses amis (« frotte les yeux avec un collyre, afin que tu vois » verset 18), celui que Notre Seigneur Jésus-Christ va reprendre et corriger (Apo. III 19), celui qui surprendra tout le monde, comme le Christ a surpris tout le monde par sa résurrection : « Voici que je me tiens à la porte et que je frappe : si quelqu’un entend ma voix, et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » qui est un passage faisant référence à la résurrection du Christ, qui indique que ce pape suivra le Christ non seulement dans la passion, mais aussi dans la résurrection. Ce pape est perçu comme Elie, qui par définition n’est pas mort et toujours en vie et qui va revenir. Il n’existe pas de plus grand écart que celui-ci, entre les frères Dimond qui disent de Paul VI qu’il est semblable à Ménélas, le pire des antipapes de la crise maccabéenne (les frères Dimond se contredisent, car ils disent aussi de Wojtyla, qu’il est le pire de tous les antipapes : il faudrait savoir ! Le pire, c’est Paul VI ou c’est Wojtyla ? ils ne semblent pas vouloir se décider, les pauvres !) et ceux qui disent de Paul VI, qu’il est le pape souffrant des derniers temps et allons-y gaiement, allons jusqu’au bout des choses, qui présentent Paul VI, comme le nouvel Elie annoncé par N.S. Jésus-Christ dans les temps de la fin. J’aime bien souligner cette dispute dans l’Eglise au sujet de Paul VI, parmi ceux qui tiennent Wojtyla comme un monstre d’iniquité, comme le fils de perdition dans II Thessaloniciens. Ce n’est pas la dispute qui fait le plus de bruit, mais c’est la plus intéressante ! J’aime bien aussi entendre les frères Dimond dire qu’heureusement , comme pour se rassurer, qu’on n’est pas nombreux à croire au retour de Paul VI, comme si le nombre était garant de vérité, comme si les sédévacantistes étaient nombreux, alors que leur nombre est tout aussi insignifiant, alors qu’actuellement l’Eglise est à l’agonie, que la succession apostolique donne l’impression de disparaitre à jamais et que maintenant les populations autrefois catholiques de race blanche sont menacées d’extinction partout dans le monde, se faisant remplacées par d’autres races farouchement hostiles au christianisme, le plus souvent acquis à l’Islam, venus d’Orient et du fin fond de l’Afrique.
Luciani est le cinquième roi-prêtre de cette nouvelle série. On dit « Luciani », car à l’inverse des frères Dimond, on ne peut pas se résoudre à appeler quelqu’un qu’on considère être un antipape, par le nom pontifical qu’il s’est donné. Cela ne se faisait pas au Moyen Age, et on entend bien suivre cette Tradition. Le fait que le règne de Luciani est brillé par sa brièveté, ne doit pas nous faire oublier que Luciani était un apostat qui a choisi son nom pontifical, pour rendre hommage à Jean XXIII et à Paul VI, d’où ce double prénom « Jean Paul 1er », double prénom qui n’a jamais existé dans l’Eglise, qui est une innovation diabolique, comme l’était celle des pseudo-pontifes de la crise maccabéenne, osant prendre des noms grecs au lieu de prendre des noms hébraïques. Les frères Dimond ne sont pas méchants envers lui, ils optent pour la thèse qu’il a été assassiné, mais ils avancent une idée sans fondement, à savoir qu’il aurait été assassiné, pour avoir voulu mettre de l’ordre dans la banque du Vatican ; ils le considèrent comme un antipape, mais la question à se poser à son sujet est celle-ci : était-il un antipape malgré lui, qui ne voulait donc pas détruire l’Eglise, où est-il un franc-maçon désireux de détruire l’Eglise ? Les frères Dimond optent pour l’idée qu’il n’était pas un infiltré, mais antipape malgré lui, qui ignorait qu’il était un faux pape. Notre point de vue, est proche du leur, sauf que pour nous, la raison de son assassinat est à chercher dans le fait, que Luciani a appris au cours de son règne très bref que Paul VI était toujours en vie et qu’il n’était donc pas un vrai pape, comme il croyait l’être, ce qui explique que Luciani ait pu dire qu’il n’avait pas été choisi par Dieu pour être pape, propos que les frères Dimond en revanche n’expliquent pas ou ne connaissent pas ou mieux ne veulent pas voir. Luciani s’est tu au sujet de la survivance de Paul VI, parce qu’il ne voulait pas s’opposer aux desseins cachés de Jésus-Christ concernant Paul VI, en révélant cette survivance, et non pas par crainte des représailles de la part de la franc-maçonnerie au Vatican. Cette position à l’égard de Luciani, que nous défendons, est celle des révélations en cours d’exorcisme ou du scénario de la survivance de Paul VI, que nous retrouvons sous une autre forme dans la littérature apocalyptique médiévale. Elle consiste à voir en Luciani, un égaré, mais qui a été sauvé de justesse par le Christ et qui est mort en martyr, qui est donc revenu dans le droit chemin ou dans la véritable Eglise catholique avant de mourir en état de grâce, un juste ou un saint de la dernière heure, à la manière de Roncalli qui méritait pourtant lui aussi, la damnation éternelle, mais c’était compter sans la miséricorde de N.S. Jésus-Christ.
Le sixième roi prêtre est Wojtyla qui a pris pour nom pontifical « Jean Paul II », montré ici lors de son attentat sur la place saint Pierre de Rome. Wojtyla est l’une des têtes des sept rois, celle qui fut « comme frappée à mort » et dont « la blessure à mort fut guérie » Apo. XIII 3, « la première bête dont la blessure de mort a été guérie ». Cette juste interprétation des frères Dimond est cautionnée par saint Bernard qui écrit au sujet de cette bête : « la bête de l’Apocalypse est la bouche disant des blasphèmes et faisant la guerre aux saints (Apoc. XIII, 5-7) Le siège de Pierre est occupé par un lion épiant sa proie. Funeste est cette bête qui vous épie comme un animal dans sa cage. Cet individu féroce, rusé vient en adversaire du Seigneur et en adversaire du christianisme. » Saint Bernard Epistola CXXV. Pour voir le texte en latin d’origine et avoir plus de précisions, se référer à notre article qui a pour titre : « du sens que donnent les théologiens et les apocalypticiens à l’expression "Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’Antéchrist." » publié dans le blog de Jean Baptiste André. Les frères Dimond savent seulement que pour saint Bernard, la bête de l’apocalypse est un antipape, mais ils ignorent que pour saint Bernard qui cite Apocalypse XIII, 5-7, que la tête « comme frappée à mort » dont « la blessure de mort a été guérie » est pour saint Bernard, un antipape, sans quoi, ils n’auraient pas manqué d’ajouter cette vérité à leur démonstration. Saint Bernard toutefois ne pouvait utiliser le mot « antipape » qui n’était pas en usage dans l’Eglise à son époque, mais parle au sujet de cette première bête dans Apocalypse XIII, du siège de Pierre occupée par « un lion épiant sa proie » c’est-à-dire occupé par l’Ennemi, mis en place par Satan. Les frères Dimond à ce sujet manquent de précisions, mais ont raison sur le fond. Si N.S. Jésus-Christ dans Apocalypse XVII, disent-il séparent les cinq rois, des deux derniers, c’est parce que les deux derniers rois sont les mêmes qu’on retrouve dans Apocalypse XIII. En cela, ils ont parfaitement raison. Ils ont résolu cette énigme dans Apocalypse XVII, mais ce serait une erreur de croire, qu’ils sont les seuls dans l’Eglise. Ceux qui s’opposeraient à cette interprétation dans l’Eglise sont obligés de reconnaitre qu’ils s’opposent du même coup à saint Bernard, docteur de l’Eglise. C’est pour parer à d’éventuelles objections, qu’on rapporte ici les paroles exactes de saint Bernard méconnues dans les milieux dit « traditionnalistes ». Cela dit, les frères Dimond sont des grands paresseux, qui renoncent à savoir pourquoi, il est dit de Wojtyla, cette première bête, qu’il « lui fût donné pouvoir de faire le mal pendant 42 mois. » (Apo. XIII 5). En effet, si Wojtyla est bien cette première bête dont la blessure de mort a été guérie, comment se fait-il, que Notre Seigneur dise de Wojtyla ou de cette bête, qu’il lui a donné de faire le mal pendant 42 mois, alors que Wojtyla a régné 26 ans et continue même après sa mort à faire le mal ?
Ratzinger est le septième roi-prêtre de cette nouvelle série de rois à Rome. Il est « la bête de la terre » dans Apocalypse XIII, dont Joachim au XII ème siècle a dit : « la bête qui montera de la terre préfigura quelque grand prélat, semblable à Simon le magicien : il sera comme un pontife sur la terre. » ( ita bestia que ascendet de terra habitura sit quendam magnum prelatum, qui sit similis Symonis Magi, et quasi universalis pontifex in toto orbe terrarum, et ipse sit ille Antichristus ) Expositio magni prophete, pars IV, distinctio IV, f. 168ra. Voir à ce sujet notre article « Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’antéchrist » dans le blog de Jean Baptiste André qui révèle bien plus de choses encore. On retrouve ici l’idée de « faiseurs de miracles » qui se trouve également dans le secret de la Salette, et cela rejoint merveilleusement l’explication qu’on a reçue de Notre Dame sur ces « faiseurs de miracles » dans son secret à la Salette, qui sont des prélats francs-maçons qui se sont introduits dans l’entourage du pape et des Apôtres à la manière de Simon le magicien. La première bête qui est Wojtyla accomplissait ses œuvres puissantes en la présence de Ratzinger (Apo. XIII 12.) Et Ratzinger – la bête de la terre – c’est-à-dire, la bête de la fausse église - amena la terre et ceux qui l’habitent – amena la fausse Eglise qui se fait passer pour catholique (la terre) et ceux qui l’habitent (les habitants de la terre) - à adorer la première bête Wojtyla. Apo. XIII 12. Les frères Dimond ont également raison lorsqu’ils disent de Ratzinger, qu’on le retrouve dans Apocalypse XVII, comme venant après le sixième roi, et que l’expression « régner peu de temps » concernent ces sept ans de règne. Principium Malorum, l’apocalypse du XIII ème siècle, la plus célèbre dans l’Eglise à la Fin du Moyen Age, que les papes et les cardinaux aimaient avoir dans leur bibliothèque privée, dit de ce dernier roi-prêtre de Rome, que « sept ans couleront sous lui », faisant référence à Apocalypse XVII 10, qui est une vérité que le frères Dimond ignorent. Dans un prochain article, on expliquera le passage de Principium Malorum concernant Ratzinger, que tout le monde méconnait, y compris mes lecteurs qui me lisent trop rapidement au lieu de méditer longuement mes écrits, qui sont lourdement pesés avant d’être jetés sur le papier, car je sais, que le Seigneur me jugera aussi sur ce que j’ai publié.
3) La terrible erreur des frères Dimond dans leur interprétation d’apocalypse XVII, avant-propos :
L’interprétation des frères Dimond de ce passage de l’Apocalypse situé au chapitre XVII recouvre cependant une supercherie qu’il convient de dénoncer. Où se trouve cette supercherie ? Elle est facile à trouver pour celui qui a été formé à ce genre littéraire qu’est l’Apocalypse. Mais comme personne ne l’a remarquée, on va ici mettre le doigt dessus, pour bien montrer le caractère pernicieux, satanique, de leur interprétation. Cette supercherie consiste à faire croire, que « la bête qui est du nombre des 7 rois » se trouve également dans le lot des « 5 rois » qui « sont tombés », puisque Jean XXIII, Paul VI et Luciani selon les frères Dimond en incarneraient la présence, alors qu’en vérité, pour N.S. Jésus-Christ, cette bête n’est pas présente dans le lot des 5 rois qui sont tombés, mais uniquement dans les deux derniers rois. Vous ne comprenez toujours pas ? C’est normal, puisque nous venons seulement ici de montrer du doigt la supercherie des frères Dimond, sans expliquer pourquoi la bête ne peut pas être dans les 5 rois qui sont tombés. C’est ce que nous allons expliquer dans cet article avec une précision chirurgicale, après avoir exposé ce qui est conforme à la position de N.S. Jésus-Christ dans son Apocalypse dans l’interprétation des frères Dimond, avant d’exposer ce qui dans cette interprétation des frères Dimond contredit littéralement les propos même de N.S. Jésus-Christ dans son Apocalypse.
4) Exposition de ce qu’il y a de bon dans l’interprétation des frères Dimond d’apocalypse XVII :
Disons tout d’abord, pour couper court à tout malentendu, que les frères Dimond ont raison de voir dans la bête que saint Jean a vue, cette partie de l’Europe paganisée qui a son centre spirituel diabolique à Rome et plus précisément au Vatican, qui est comme un retour de l’Europe paganisée sous l’empire romain qui persécutait les premiers chrétiens, Europe paganisée qui était du temps de saint Jean, qui a cessé d’exister avec la christianisation de l’Europe. Ils ont raison de voir dans les habitants de la terre, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, les futurs damnés. Ils ont raison de voir dans les sept montagnes sur laquelle la femme est assise, la ville aux sept collines, qu’est la ville de Rome, et dans la femme qui est assise sur ces montagnes ou collines, l’église wojtylienne, la fausse église des derniers temps ou ce qui revient au même la grande prostituée de l’Apocalypse, mère de toutes les prostitutions de la terre, avec son ouverture à toutes les fausses religions, à toutes les idoles, son œcuménisme diabolique qui rappelle dans l’empire romain paganisée d’autrefois le panthéon de toutes les fausses religions, panthéon qui se trouvait à Rome, dans cette partie de l’Empire romain qui avait son centre spirituel diabolique également à Rome, cette grande prostituée ne faisant plus qu’un avec l’Europe paganisée, la femme Europe. Ils ont raison de voir également dans les sept têtes, qui sont aussi 7 montagnes, et 7 rois, les 7 derniers rois-prêtres de Rome, la ville aux sept montagnes, rois que sont Pie XI : premier roi, Pie XII : deuxième roi, JEAN XXIII : troisième roi, Paul VI : quatrième roi, Luciani : cinquième roi, Wojtyla : sixième roi, et Ratzinger : septième roi. En 1870, les papes ont perdu effectivement leur royauté temporelle, mais avec les accords de Latran en 1929, on a effectivement depuis ces accords, une nouvelle lignée de rois à Rome, permettant aux papes de régner, Pie XI, étant le premier pape de cette nouvelle lignée de rois-prêtres qui se termine par Ratzinger. Ils ont raison également de dire, que la vision donnée à saint Jean par le Christ commence ici lorsque les règnes des cinq premiers rois prêtres se sont écoulés, quand la bête qui était, qui n’est plus, est montée de l’abîme, c’est-à-dire quand l’Union Européenne s’est constituée, qui est comme un retour au paganisme de l’Empire romain d’autrefois.
Ils ont raison de dire, que le roi-prêtre qui existe à cette époque est Wojtyla, car cette bête, qu’est l’Europe paganisée, prend naissance avec l’Union européenne, qui est apparu sous le règne de Wojtyla. Ils ont raison de dire que le 7 ème roi-prêtre qui ne règne pas encore à cette époque et qui doit rester peu de temps est Ratzinger, qui n’a pas voulu rester roi longtemps, a préféré démissionner. Ils ont raison également de dire qu’après le règne de Ratzinger, la monarchie dans l’église officielle romaine a cessé d’exister, et que l’on n’a plus en Bergoglio un roi-prêtre, ce dernier n’étant ni roi, ni prêtre ( la franc-maçonnerie s’est arrangée pour que son ordination soit invalide : cela fait partie de son plan de mettre un laïc à la tête du Vatican : son ordination aurait pu être valide, mais elle ne l’est pas ) , et que c’est la bête à savoir l’Europe paganisée qui a son centre spirituel diabolique à Rome, qui est le huitième roi désormais, celle-ci « ayant l’autorité ultime sur la cité état du Vatican qui repose à l’intérieur de ses frontières et reste à sa merci », puisque la monarchie et la classe sacerdotale ont été avec Bergoglio complètement dissoutes par la bête qui ne fait désormais plus qu’un avec la contre église ou l’église wojtylienne.
Les frères Dimond ont également raison lorsqu’ils disent que la tête comme frappée à mort, qui est la première bête, dont la blessure de mort a été guérie dans le chapitre XIII de l’Apocalypse, est Wojtyla qui s’est remis de sa blessure après avoir essuyé son attentat sur la place saint Pierre de Rome, et que la bête de la terre, qui amena la terre et ceux qui l’habitent à adorer cette première bête, est Ratzinger qui a fait de Wojtyla, un exemple à suivre, a amener la terre c’est-à-dire la fausse église des derniers temps et ceux qui habitent cette église maudite et sont prédestinés à aller en Enfer, à adorer Wojtyla, qui parce qu’il est un antipape est comme une idole dans le Temple de Dieu. Ils ont également raison de dire que l’on retrouve ces deux bêtes, qui sont aussi des rois, dans les deux derniers rois mentionnés au chapitre XVII de l’apocalypse, d’où le fait que N.S. Jésus-Christ dans son Apocalypse sépare ces deux rois, des cinq rois, pour qu’on puisse revenir sur ces deux rois au chapitre XIII. En effet, cette première bête dont la blessure de mort a été guérie, est présentée dans l’apocalypse XIII comme une tête des sept têtes qui sont des rois.
Commentaire de l’image : Et toutes les œuvres puissantes qu’accomplissait la première bête – entendre Wojtyla -, elle (Wojtyla ) les accomplissait en la présence de la bête de la terre - Ratzinger. Apocalypse XIII 12, et la bête de la terre - Ratzinger (…) amena à adorer la première bête (Wojtyla) dont la blessure de mort a été guérie (référence à Wojtyla qui a été guéri de sa blessure de mort lors de son attentat sur la place saint Pierre de Rome). Il ne faut pas croire que cette interprétation des frères Dimond est vraiment nouvelle, car le franciscain Jean Pierre Olivi au XIII ème siècle, enseignait que la bête de la terre sera un antipape faisant adorer un autre antipape, à savoir la première bête, dont il sera le successeur. L’auteur de Principium Malorum, apocalypse du XIII ème siècle, raconte que la première bête verra son nom qui commence par « la lettre K », « louangé dans les murs de la ville aux 7 collines », car « les préposés » de cette ville « auront jugé injustement » qu’il s’agit d’un saint. En effet, l’idée d’un nom louangé, renvoie à l’idée que ce n’est pas un vivant qu’on loue, mais le nom d’un mort et l’idée de jugement ici, renvoie à un procès en canonisation particulièrement inique. Ce n’est pas tout, les commentateurs médiévaux disent que la lettre K signifie Karolus en latin, c’est-à-dire Karol en polonais, d’où la notion de « Karolus redivus » qui vient d’Alofesant de Rhodes au XVI ème siècle, l’expression « Karolus » désignant le plus grand des antipapes des derniers temps. On trouve cela expliqué par Alofesant dans Alle alten Prophecien von keyserliche Majestat, publié à Munich et à Strasbourg en 1519. (Voir également ce que raconte l’historien français Jean Delumeau, dans son ouvrage « mille ans de bonheur » publié en 1995 sur cette notion.) Dans le même sens, le franciscain dissident Ubertin de Casale, au XIV ème siècle, s’appuyant sur Olivi, dans son ouvrage Arbor vitae crucifixae V publié tardivement à Venise en 1485, a cru voir dans les deux bêtes du chapitre XIII de l’Apocalypse, le pape Boniface VIII comme la première bête, et Benoit XI, comme la bête de la terre. Il se trompait bien sûr, croyant vivre les derniers temps de la papauté à son époque, et la sainte Inquisition s’empressa de condamner cette identification, mais pas l’idée, que ces deux bêtes dans Apocalypse XIII, désigne des antipapes propres aux derniers temps. Pourquoi à votre avis ? Mais tout simplement, parce que cette idée que ces deux bêtes dans Apocalypse XIII désignent deux antipapes, était partagée par les membres de la Sainte inquisition ! Pour toutes ses raisons, j’adhère pleinement à cette interprétation des frères Dimond, et je la soutiendrais de toutes mes forces. Les frères Dimond ignorent sans doute toutes ces choses que je rapporte, mais moi non, et je suis dans l’obligation de les faire connaitre à tous mes frères dans la Foi !
Ceux qui dans l’Eglise s’opposeraient à ce que les frères Dimond ont dit jusqu’à présent, feraient bien de s’abstenir de les contredire, car l’idée que la première bête dont la blessure de mort a été guérie dans Apocalypse XIII est un antipape remonte à l’origine à saint Bernard docteur de l’Eglise, et l’idée que la bête de la terre désigne également un antipape remonte à l’origine à Joachim de Flore, deux idées qui ont eu dans l’Eglise à la fin du Moyen Age, un succès considérable, ainsi que l’idée que les 7 derniers rois dans Apocalypse XVII sont des papes et des antipapes qui remontent à notre connaissance au plus tard au XIII ème siècle, et qui va de pair avec l’idée que les deux derniers rois au chapitre XVII sont des antipapes, que l’on a déjà rencontrés sous les termes de première bête et de bête de la terre au chapitre XIII de l’apocalypse. En ce qui concerne Joachim de Flore, il convient de s’étonner que le Père E.B. Allo, des frères prêcheurs, raconte dans son ouvrage de 1921, qui a pour titre « saint Jean l’Apocalypse », qui est l’un des commentaires les plus subversif du début du XX ème siècle de l’Apocalypse, que pour Joachim de Flore, la première bête de l’Apocalypse au chapitre XIII « est l’islam », et la deuxième bête, la bête de la terre, « ce sont les hérétiques patarins, suspects de connivence avec les musulmans ». Il raconte ses âneries dans son chapitre XIV qui a pour titre les commentateurs de l’Apocalypse. Ce prêtre n’a jamais rien lu de Joachim de Flore. C’est évident. Il passe pour un érudit auprès du R.P. de Monléon, (Monléon dans sa préface de son livre, le sens mystique de l’apocalypse, considère l’ouvrage d’Allo comme l’un « des meilleurs en tant d’autres »), mais moi, je pense que le P. Allo est l’un des commentateurs de l’Apocalypse, parmi les plus mauvais qui soit, sans connaissance véritable, qui a opté pour la subversion dans ce domaine. Le père Allo m’apparait comme un moderniste qui a corrompu l’enseignement de l’Apocalypse dans les séminaires en France, qui a favorisé l’Apostasie.
C’est une erreur que de croire que cette identification des 7 rois à des dirigeants de l’église officielle de Rome émane des milieux protestants qui sont incapables de comprendre quoique ce soit de l’Apocalypse ( l’une des conditions pour comprendre l’Apocalypse est de suivre la vraie Foi, le sens de l’apocalypse est radicalement fermé aux impies ou aux hérétiques, n’est accessible qu’à un petit nombre d’élus choisis par le Christ ), car on la trouvait dans l’Eglise catholique, bien avant l’avènement du protestantisme. Les protestants ont récupéré cette juste interprétation des 7 rois, pour en travestir le sens, comme ils l’ont fait, en ce qui concerne cette idée que la première bête et la bête de la terre dans Apocalypse XIII sont des antipapes, ou cette idée que l’homme de perdition dans II Thessaloniciens (qui remonte à Joachim de Flore, comme on l’a prouvé référence des textes latins d’origine à l’appui ! ) est un antipape, est la première bête dans Apocalypse XIII, pour dire que l’antéchrist, c’est le pape. Les frères Dimond sont donc en bonne compagnie pour le moment, y compris dans leur interprétation de II Thessalonicien, où il convient de saluer leur performance, celle de faire comprendre que le fils de perdition dans II Thessaloniciens est Wojtyla à Assise. Ils ont tout bonnement toute la véritable Eglise catholique avec eux dans ces interprétations qu’ils donnent jusqu’à présent.
Dans notre article qui a pour titre « DU SENS QUE DONNENT LES THÉOLOGIENS ET LES APOCALYPTICIENS À L’EXPRESSION : ROME PERDRA LA FOI ET DEVIENDRA LE SIÈGE DE l’ANTÉCHRIST », publié dans le blog de Jean Baptiste André, on a montré qu’on maitrisait ce sujet, en sortant quelques grands textes en latin du Moyen Age, méconnus dans les milieux dit « traditionnalistes », traduits par nos soins, qui attestent la véracité des propos des frères Dimond. Certes les frères Dimond n’ont pas une érudition aussi grande que la nôtre dans ce domaine. C’est évident au regard de leurs écrits, qu’ils n’ont jamais consulté à leur source ces textes du Moyen Age qui abondent dans leur sens, qu’ils n’avaient à ce sujet que de vagues connaissances de ce qui s’est dit au Moyen Age, mais il n’en demeure pas moins vrai, qu’ils sont les premiers à notre connaissance, à avoir enseigné publiquement, partout dans le monde, que Wojtyla et Ratzinger sont les deux bêtes de l’Apocalypse au chapitre XIII, et les deux derniers rois du chapitre XVII de l’apocalypse, ce qui à nos yeux constituent dans les conditions où ils étaient, un bel exploit. Cela les honore. Mais au regard de l’histoire des idées, cette juste interprétation de l’apocalypse devait nécessairement arriver dans l’Eglise, compte tenu du fait qu’elle est la conséquence logique, de ce qu’enseigne tout un courant de pensée dans la Sainte Eglise catholique, qui a commencé au XII ème siècle, s’est achevé dès le XIII ème siècle, pour ensuite, traverser les siècles et arriver sous la forme présentée par les frères Dimond, qui n’avaient qu’à mettre les noms de ces deux antipapes prophétisés par nos pères dans la Foi à partir de l’Apocalypse, facilement identifiables dans l’Eglise par les données de N.S. Jésus-Christ rapportée par l’Apôtre Jean, une fois ces Prophéties de Notre Sauveur parfaitement accomplies, les barrières pouvant empêcher cette juste interprétation dans la véritable Eglise catholique, étant seulement d’ordre psychologique, purement symbolique, ne faisant pas le poids devant la raison éclairée par la Foi.
Image tirée du film sur saint Jean, l’Apocalypse, avec Richard Harris dans le rôle de l’Apôtre Jean qui rédigea « L’apocalypse de Jésus-Christ que Dieu a chargé de faire connaitre à ses serviteurs », avec mandat de la faire connaitre non pas à n’importe qui, surtout pas aux non catholiques, mais à ceux qui sont les vrais serviteurs de Dieu, et qui, par la pratique de la charité et de l’humilité, travaillent à sa Gloire. C’est à eux et à eux seuls, que la divine Sagesse manifeste ses secrets, ainsi que l’a dit le Sauveur : « Je vous rends grâce, Père, dieu du Ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces lumières aux sages et aux prudents de ce siècle, et vous les avez dévoilées aux tout petits » Luc X 21.
5) Les bonnes questions à se poser, sur un éclairage qui en vérité amène à résoudre d’autres énigmes dans l’Apocalypse de Jésus-Christ :
Mais alors qu’est-ce qui ne va pas dans l’interprétation des frères Dimond ? Pourquoi, mon article ici ? Vous ne trouvez pas bizarre que les frères Dimond vous disent que dans les cinq rois qui sont tombés, il y a Pie XI qui est un vrai pape, Pie XII qui est un vrai pape, mais il y a aussi faites très attention, Jean XXIII, Paul VI qui en revanche sont des antipapes monstrueux, sans compter Luciani qui même s’il n’a régné que 33 jours, et n’a été qu’une parenthèse dans le merdier final, n’en est pas moins lui aussi un antipape, et que d’un autre côté, les frères Dimond ne prouvent pas leur accusation à l’encontre de Jean XXIII et de Paul VI, voire de Luciani, à partir des propos mêmes que tient Jésus-Christ dans ce paragraphe de l’Apocalypse, où il annonce ces 5 rois, à saint Jean et en particulier aux élus qui seront à même un jour de saisir le sens de cette Prophétie ? Si effectivement Jean XXIII et Paul VI, sans parler de Luciani qui ne vaut guère mieux que Jean XXIII et Paul VI, pour oser se faire appeler « Jean-Paul » en référence à Jean XXIII et en référence à Paul VI, sont des antipapes, comment se fait-il que Notre Seigneur Jésus-Christ ne nous ait pas mis en garde contre ces trois antipapes, et pire encore, les ait mélangés avec Pie XI et Pie XII, qui en revanche sont de vrais papes ?
Comment se fait-il que Notre Seigneur n’ait pas opéré dans le paragraphe du chapitre XVII de son apocalypse, une séparation entre d’un côté Pie XI et Pie XII, qui sont des bons pasteurs, de vrais papes, et d’un autre côté entre Jean XXIII et Paul VI, qui seraient des intrus, des loups ravisseurs dans la bergerie, avec Luciani ? Il aurait pu le faire, en disant, « ce sont aussi 7 rois : deux rois plus trois rois, qui sont tombés, un existe qui vient des trois rois, et l’autre n’est pas encore venu ». Là enfin, cela confirmerait la position des frères Dimond. Jésus-Christ aurait opéré une séparation dans les cinq rois, parce qu’à l’intérieur deux seulement seraient de vrais papes et les trois autres des antipapes, ainsi que celui qui existe, qui succéderait à cette antipapauté, ainsi que l’autre qui n’est pas encore venu. Mais N.S. Jésus-Christ à entendre les frères Dimond cacherait dans ledit passage, que Jean XXIII, Paul VI et Luciani sont des ministres du mal absolu ou des ministres de la bête. A suivre les frères Dimond, N.S. Jésus-Christ ne serait que préoccupé pour le moment à dénoncer Wojtyla et Ratzinger. Tout le monde trouve ça normal, je n’ai trouvé personne pour dire publiquement, qu’elle est bizarre cette interprétation. C’est là qu’on voit tous les bœufs dans l’Eglise qui la suivent bêtement sans se poser de questions ou qui ne font rien pour desceller la supercherie des frères Dimond.
En effet, à entendre, les frères Dimond, le Christ aurait mélangé les vrais papes ou les bons pasteurs, avec les antipapes ou les faux pasteurs, dans les 5 rois qu’il annonce pour les temps de la fin ? Si effectivement Notre Seigneur a mélangé ici ses amis ( Pie XI et Pie XII qui sont des amis du Christ ) avec ses ennemis ( Jean XXIII, Paul VI et Luciani qui seraient des ennemis du Christ ) dans les 5 rois, sans nous mettre en garde sur Jean XXIII, Paul VI et Luciani, je trouve personnellement cela plus que bizarre, pour ne pas dire assez « vache » de sa part : Comment d’ailleurs N.S. Jésus-Christ aurait-il pu manquer de nous mettre en garde sur Jean XXIII, Paul VI et Luciani, alors que cela en valait la peine pour notre salut, puisque si on écoute les frères Dimond, qui les prendrait pour de vrais papes, mettrait son âme en grand danger. Comment se fait-il que les frères Dimond n’appuient pas leur accusation envers Jean XXIII et Paul VI, en rajoutant Luciani, en s’appuyant sur les propos même de N.S. Jésus-Christ dans ce paragraphe XVII de l’Apocalypse ou un autre passage de l’Apocalypse, qui serait en corrélation avec ce paragraphe du chapitre XXVII ? Comment se fait-il que les frères Dimond soient brutalement en manque d’inspiration pour prouver à partir des propos même de N.S. Jésus-Christ dans ce paragraphe de l’Apocalypse ou un autre chapitre de l’apocalypse, que Paul VI et Jean XXIII et même Luciani, sont des bêtes, des monstres hideux, qu’il ne faut surtout pas prendre pour de vrais papes, si on veut avoir la vie éternelle ?
Saint Jean surnommé, l’aigle de Patmos. « L’aigle fait référence à la vision d’Ezéchiel ( chap. 1 verset 1-14) et au miracle selon lequel le rapace lui aurait servi de pupitre lors de son exil sur l’ile de Patmos au cours duquel il rédige l’Apocalypse » que lui transmet Jésus-Christ. Ci-dessus à droite du tableau en haut « la bête qui monte de la mer, ayant sept têtes » dans Apocalypse XIII verset 1.
Permettez-moi de m’interroger sur cette défaillance des frères Dimond, qui ne vient bien évidemment pas de N.S. Jésus-Christ, qui est dû au fait que les frères Dimond marchent avec des œillères comme les ânes ou comme des mules, ne voient pas tout ce qu’il leur faudrait voir, qui n’ont pas un regard d’aigle mais une vision d’âne ou de mulet. Le fait qu’ils ne se soient pas trompés dans leur interprétation jusqu’à présent, ne les met pas à l’abri d’un terrible contresens par la suite. On a vu des cyclistes qui brillaient dans le peloton, faire de terribles chutes, alors qu’ils étaient sur le point de gagner la course, ou de remporter la coupe. Comment expliquer que les frères Dimond n’est plus de jus, quand il s’agit de montrer que Jean XXIII et Paul VI et même Luciani sont des monstres d’iniquité à partir des propos même de N.S. Jésus-Christ dans son Apocalypse. Ne serait-ce pas le signe que les frères Dimond dans un virage, en roulant trop vite, ont quitté la route pour se jeter dans un ravin ou aient triché dans la course, en prenant un raccourci ou mieux encore se sont dopés, bourré le mou comme on dit, en se racontant des histoires qui n’ont rien à voir avec ce que Notre Seigneur Jésus-Christ raconte dans son apocalypse ?
Après tout Notre Seigneur Jésus-Christ ne se fait pas prier pour dire de Wojtyla et de Ratzinger qu’ils sont des bêtes, pour dire de Wojtyla qu’il est un faux christ qui singe la résurrection du Christ, qui prétend s’être remis de sa blessure mortelle par un miracle de Dieu, une idole qui se fait adorer ou idolâtrer, une bouche immonde qui dit de grandes choses particulièrement abjects en opposition radicale avec tout l’enseignement de sa Sainte Eglise et des blasphèmes, qui ouvre sa bouche en blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom et son tabernacle, et tous ceux qui habitent le ciel, c’est-à-dire qu’il va jusqu’à se moquer des vrais catholiques et tout particulièrement des saints ou des élus ( Apocalypse chap. XIII versets 3 à 6 ). Ce n’est pas fini, le Christ lui-même présente Wojtyla, dans son Apocalypse comme faisant la guerre aux saints et parvenant à les vaincre, c’est-à-dire à les fouler aux pieds à les jeter en pâture à la vindicte populaire, un persécuteur de l’Eglise comme Antiochus IV Epiphane (voir ce que dit Notre Dame de la Salette sur Wojtyla, qu’elle présente comme un avant-coureur de l’antéchrist, elle présente Wojtyla comme un monstre, tout comme son Fils l’a fait dans son apocalypse). On voit ici Notre Seigneur nous mettre en garde au chapitre XIII contre Wojtyla et contre le sixième roi dans Apocalypse XVII, puisqu’il est dit de Wojtyla qui est ce sixième roi, qu’il existe, c’est-à-dire règne « lorsque la bête de la mer monte de l’abîme ». On voit bien qu’au chapitre XVII, Wojtyla règne pendant que la bête de la mer monte, c’est-à-dire que Wojtyla loin d’empêcher la bête de monter favorise son ascension, et on voit bien que c’est également la bête qui a mis en place Wojtyla pour qu’il règne, Wojtyla étant l’une des têtes de cette bête qui monte de la mer ou de l’abîme, ces deux bêtes étant complices en fait l’une de l’autre. Notre Seigneur s’arrange bien ici pour nous montrer Wojtyla comme un antipape redoutable de la pire espèce, mais bizarrement, où sont les passages dans l’Apocalypse où Notre Seigneur Jésus-Christ nous présente Jean XXIII, Paul VI et Luciani, comme des ennemis de l’Eglise ? Les frères Dimond n’en parle pas de ces passages-là, où Notre Seigneur s’en prendrait dans son apocalypse spécialement à Jean XXIII et à Paul VI, et pourtant ce n’est pas faute de les avoir cherché, serait-ce donc parce que les frères Dimond ne les ont pas vus, ou mieux encore parce que N.S. Jésus-Christ se serait abstenu de présenter Jean XXIII, Paul VI, et même Luciani comme des ennemis de l’Eglise ? Et pourquoi, s’en serait-il abstenu, si ces derniers sont de véritables loups ravisseurs ?
Dans le même sens, N.S. Jésus-Christ ne se fait pas prier en montrant le véritable visage de Ratzinger. Ce dernier est présenté comme une bête qui a deux cornes semblables à celles de l’agneau, mais en réalité, il s’agit d’un loup ravisseur, déguisé en brebis, revêtu du sacerdoce comme l’Agneau qu’est Jésus-Christ, portant une mitre à deux cornes, qui parle comme le dragon, et toutes les œuvres que Wojtyla, la première bête accomplissait, Wojtyla les accomplissait en la présence de Ratzinger, son bras droit. Ratzinger amena la terre, c’est-à-dire la fausse Eglise qui n’a de catholique que l’apparence et tous les habitants de la terre, c’est-à-dire les futurs damnés qui seront attachés jusqu’au bout à cette église maudite, à adorer Wojtyla. (Apocalypse XIII verset 11 à 12 )Si Wojtyla est un antipape et tout ce que dit Notre Seigneur Jésus-Christ dans son Apocalypse le montre, nécessairement Ratzinger, le septième roi est un antipape lui aussi, et N.S. Jésus-Christ le dit d’une manière implicite dans le chapitre XVII de l’Apocalypse. Mais en ce qui concerne le fait que Jean XXIII et Paul VI seraient des ennemis de l’Eglise, ainsi que Luciani, dans ce chapitre XVII de l’apocalypse, à entendre les frères Dimond, il n’y aurait aucune accusation de la part du Christ dans son apocalypse au chapitre XVII, puisqu’ils ne disent rien à ce sujet. Les frères Dimond voudraient qu’on les croit quand ils disent de ces derniers qu’ils sont des Ennemis de l’Eglise, mais curieusement ils n’ont rien trouvé dans l’apocalypse de Jésus-Christ qui puisse attester le bienfondé de ce genre de déclaration : vous ne trouvez pas ça curieux ? ça ne vous intrigue pas ? ça ne vous dérange pas ? Moi, si.
La question est : qu’est-ce que pense N.S. Jésus-Christ des cinq premiers rois ? y voit-il à l’intérieur des ennemis de l’Eglise, et si oui, quels sont les indices dans son texte qui le prouvent, et si c’est non, quels sont les indices dans son texte qui le prouvent. Il y a effectivement ici, cette énigme à résoudre et cela ne peut se résoudre qu’à partir du sens littéral du texte. Notre Seigneur n’a pas manqué dans son texte, à nous répondre, n’en déplaisent à ces imbéciles qui s’imaginent qu’il est resté muet sur Jean XXIII et Paul VI, muet également sur Luciani, muet sur Pie XI et Pie XII. Comment Notre Seigneur aurait pu se taire, sur une question aussi grave, qui est de savoir si Jean XXIII et Paul VI ont bien été de vrais papes ou si au contraire, ils étaient des antipapes ou des imposteurs, des intrus dans l’Eglise ? S’est-il vraiment tu à ce sujet dans le paragraphe XVII de l’Apocalypse, ce qui permettrait de comprendre, pourquoi les frères Dimond sont incapables de s’appuyer sur l’apocalypse, pour montrer que Jean XXIII et Paul VI sont des antipapes, et a fortiori Luciani, et ensuite Wojtyla et Ratzinger. Ou au contraire, est-ce que le Seigneur s’est prononcé sur Jean XXIII et Paul VI, nous permet de voir clair à leur sujet ? Bref présente-t-il Jean XXIII, Paul VI et Luciani comme des ennemis de l’Eglise ou au contraire comme des justes ? « That is the question ! » La réponse à cette question est très simple. Poser le problème, c’est déjà commencer à le résoudre. Mais ne pas le poser, c’est ne pas comprendre ce que N.S. Jésus-Christ veut faire comprendre à ses vrais serviteurs.
Même Jean Baptiste André s’est laissé prendre au piège tendu par les frères Dimond, car il part du principe a priori que l’apocalypse au chapitre XVII évoque indifféremment des papes et des antipapes dans le passage concernant les cinq rois, qui dans la pensée de Jean Baptiste André désigne 4 vrais papes, Pie XI, Pie XII , Paul VI, et Jean XXIII et un antipape Luciani : « Pourquoi dit-il dans un article publié le 6 février 2017 qui pour titre les sept rois de l’apocalypse , l’Apocalypse évoque-t-elle indifféremment des papes et des antipapes ? » Il pense naïvement notre bon ami Jean Baptiste, également, que le Christ ne s’est pas appliqué ici lorsqu’il dit « un existe » qui désigne Wojtyla, et qu’il dit « l’autre n’est pas encore venu » qui désigne Ratzinger, à montrer ici que Wojtyla et Ratzinger sont des antipapes. Et comme il pose mal la question, comme dans la question qu’il pose, il y a une erreur, à savoir celle de croire que le Christ dans son Apocalypse peut évoquer indifféremment de vrais papes avec des antipapes, il répond de travers à cette mauvaise question : « réponse, parce qu’ils sont décrits en leur qualité de chefs d’Etat du Vatican. »
Or la bonne question à se poser n’est « pas pourquoi l’Apocalypse évoque-t-elle indifféremment des papes et des antipapes », mais « est-ce que l’apocalypse au passage XVII de l’apocalypse évoque indifféremment des papes et des antipapes ? » ou « au contraire est-ce que N.S. Jésus-Christ nous permet de discerner dans les 7 derniers-rois prêtres, les justes des intrus ? ». Note de Jean-Baptiste : Cette interprétation se défend. C’est bien ce que je disais, nos frères dans la Foi trouvent tout à fait normal que N.S. Jésus-Christ ne nous prévienne pas de tous les antipapes dans les temps de la fin ; ils trouvent tout à faire normal, que le Christ mélange les brebis, c’est-à-dire les justes avec les boucs, les vrais papes avec les antipapes, ou parle indifféremment des papes et des antipapes ! Quelle honte de croire cela ! Croire que N.S. Jésus-Christ puisse commettre cette insanité qui est de mélanger des hommes de son Eglise avec des suppôts de Satan qui se sont infiltrés dans son Eglise, sans nous montrer où sont les justes et où sont les méchants ! Il faut avoir perdu tout bon sens, pour prêter à N.S. Jésus-Christ, une pareille infamie.
Dans mon commentaire du chapitre XXVII de l’Apocalypse du 4 septembre 2016 (publié dans le blog de Jean Baptiste André) où je dépasse l’interprétation des frères Dimond, non pas pour m’y opposer, mais pour la compléter, l’enrichir de connaissances véritables, je n’ai pas mis tout ce que j’ai compris de ce chapitre. J’ai tout bonnement oublié – allez donc savoir pourquoi ! Est-ce un oubli véritable de ma part ou un test pour voir si tout le monde suit ce que je dis ? – de commenter ce passage à la fin du verset 11 : « et, elle est des sept, et elle va à la ruine. », mais croyez-vous, qu’un seul de mes lecteurs se soit levé, pour me dire que j’ai omis d’expliquer ce passage ? Mais tout le monde s’en moque de ce passage-là, comme d’ailleurs tout le monde se moque pas mal des articles que je peux écrire, et encore plus de ce que Notre-Seigneur raconte dans son Apocalypse ! Il ne faut pas croire, que les justes lisent l’Apocalypse, s’appliquent à comprendre ce que Notre Seigneur Jésus-Christ y raconte, ce n’est pas vrai, pour la presque totalité. Aussi il ne faut pas s’étonner de voir avec quelle légèreté les Prophéties de N.S. Jésus-Christ sont commentées dans l’Eglise, la plupart du temps avec un bandeau sur les yeux, sans intelligence !
Venons-en à la supercherie maintenant des frères Dimond, au passage qu’ils n’ont pas compris et interprété de travers. On vient de voir ce qu’ils ont expliqué correctement, passons à ce qu’ils n’ont pas compris du tout, ou voulu voir, tant il est vrai que les choses que l’on comprend pas dans l’Apocalypse, sont souvent dues à un égarement répréhensible, au fait qu’on ne recherche pas vraiment la Vérité, mais à tirer l’Apocalypse à soi, à la faire entrer dans nos erreurs, à nous en servir pour nous conforter dans une position préétablie par nos soins, qu’on croit être la vérité.
Image tirée du film l’Apocalypse avec Richard Harris, racontant ce qui est arrivé à saint Jean sur l’île de Patmos. Le film commence ainsi : « L'empereur Domitien s'est déclaré être Dieu et souverain sur le ciel et la terre. Les chrétiens ne reconnaissent pas sa divinité et font face à la persécution de l’empereur. Jean a été emprisonné sur l'île de Patmos, une colonie romaine minière et pénale, avec beaucoup d'autres. Il écrit des messages de ses visions et envoie la "Révélation de Dieu" aux sept églises de l'Asie grecque mineure. Le film dépeint des scènes du Livre de l'Apocalypse et les relie aux événements qui se produisent dans l'église en Asie. »
6) Résolution de l’énigme : N.S. Jésus-Christ dans son Apocalypse au chapitre XVII, montre bien où sont les justes et où sont les ennemis de l’Eglise dans les sept roi-prêtres de Rome.
La réponse à cette énigme « où sont les justes ou sont les méchants ? » dans les sept rois-prêtres de Rome se trouve dans le passage suivant qui est le seul passage qu’on a omis de commenter dans notre article sur le chapitre XVII de l’Apocalypse, à savoir à la fin du verset 11 : « et elle (la bête) est des sept, et elle va à la ruine. » ou autre traduction « elle –la bête – est du nombre des sept et s’en va à la perdition. »
Mot à mot à partir du grec: « et (Καὶ) des ( ἐκ τῶν) sept ( ἑπτὰ ) , elle est (ἐστίν).
Reprenons l’intégralité du verset et allons même un peu plus loin en arrière dans le texte pour avoir une vue d’ensemble :
. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. 10Ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. 11Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition.
Voici l’erreur des frères Dimond expliquant le passage « Elle est du nombre des sept » :
« La bête fait partie des 7 parce qu’elle fait partie des 7 montagnes de Rome, c’est la nouvelle Rome ou le nouvel empire Romain ». Citation.
Vous ne trouvez pas étrange que les frères Dimond ne veuillent associer au nombre 7, que le mot « montagnes », et non plus le mot « rois » ? Et pourtant, le mot qui prime dans le texte, ce n’est pas le mot « montagnes », mais le mot « rois » , car voici le passage juste avant : 10Ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. 11Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, , et elle va à la perdition.
Logiquement les frères Dimond, auraient dû dire, la bête fait partie des 7 parce qu’elle fait partie des 7 rois au lieu de dire qu’elle fait partie des 7 montagnes, car on est dans la partie qui concerne les rois : 10Ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. 11Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, sous –entendu des sept rois et non pas des 7 montagnes.
Qu’est-ce que Notre Seigneur veut dire ici ? Il veut dire que la bête est du nombre des sept rois, c’est-à-dire que la bête est présente à l’intérieur du lot des 7 rois, c’est-à-dire que parmi les 7 rois, il y a des bêtes, c’est-à-dire des loups ravisseurs, des lions épiant leur proie, des bêtes sauvages ne songeant qu’à attaquer le troupeau du Bon pasteur pour lui faire perdre la Foi, qui se trouvent dans la bergerie du Christ qu’est l’Eglise, et qui répandent beaucoup de sang, font perdre la Foi à une multitude. La bête est présente dans le sixième roi-prêtre Wojtyla, elle est présente dans le septième roi-prêtre Ratzinger.
Pourquoi cette précision de la part du Seigneur ? Mais précisément pour nous faire comprendre que « un existe » le sixième roi-prêtre et « l’autre qui n’est pas encore venu », qui « doit rester peu de temps » à savoir le septième roi sont des bêtes, c’est-à-dire des ennemis de l’Eglise redoutables, qui sont dans le camp du démon, dans lesquels, le démon ou la bête habite, qui incarne la barbarie romaine d’autrefois persécutant les premiers chrétiens. Notre Seigneur veut qu’on comprenne que « un existe » est la première bête dans Apocalypse XIII, et que « l’autre qui n’est pas encore venu », « qui doit rester peu de temps » est la bête de la terre dans Apocalypse XIII.
C’est pour ça que ces deux rois-prêtres qui sont des bêtes, comme le reconnaissent les frères Dimond, sont séparés des cinq-rois prêtres, pour qu’on comprenne qu’ils sont les deux bêtes dans Apocalypse XIII. Mais alors, si Notre Seigneur fait ce genre de séparation, et ne voit que des bêtes dans ces deux derniers rois-prêtres, c’est précisément parce que les cinq rois prêtres qui les ont précédés, ne sont pas des bêtes, c’est-à-dire ne sont pas des ennemis de l’Eglise, des loups ravisseurs ne songeant qu’à égorger les brebis dans la bergerie du Christ, des lions épiant leur proie, des intrus dans la bergerie du Christ. Ce n’est donc pas vrai que Notre Seigneur Jésus-Christ met indifféremment dans le même sac, les bons et les méchants, et ne prévient pas où sont les bons qui veulent faire la volonté du Christ, qui veulent le servir, et où sont les méchants qui en revanche font semblant de servir Jésus-Christ, mais qui en réalité ont pour intention de d’anéantir le vrai culte, de détruire la Foi catholique.
/ ! \ Passage important / ! \ Et comment voit-on également que les cinq rois-prêtres ne sont pas des ennemis de l’Eglise, font partie des justes ? Quel est l’autre indice qui le prouve dans le texte ? Réfléchissez un moment. Il se trouve dans l’expression « cinq sont tombés », en effet, si ces rois sont « tombés », ils ne peuvent pas être de la bête qui en revanche « monte ». Ce qui est tombé, ne peut pas à la fois monter : « 8La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. » Regarder bien la fin de la phrase, la bête qui monte va à la perdition, et bien le verset 11 se termine de la même manière : 11Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. L’Union Européenne ou cette partie de l’Europe paganisée qui a son siège spirituel diabolique au Vatican, monte et va à la perdition, tout comme les deux derniers rois-prêtres qui font partie du nombre des sept et qui incarnent cette bête ou Europe paganisée, dans ce qu’elle a de plus diabolique, qui persécute les vrais catholiques ou les chrétiens. Mais cela n’est pas vrai des cinq rois-prêtres car la bête ne fait pas partie du nombre des cinq, mais des sept.
En clair, pour ceux qui sont lents à comprendre, Notre Seigneur Jésus-Christ dans son apocalypse s’oppose radicalement aux frères Dimond, qui veulent voir la bête également du nombre des cinq. Pour N.S. Jésus-Christ, Pie XI et Pie XII, mais aussi Jean XXIII, Paul VI sont de vrais papes. Quant à luciani comment se fait-il, lui qui est antipape, qu’il se trouve dans le camp de Dieu, et non pas du démon ? Mais parce qu’il a été un antipape malgré lui, parce qu’il est mort martyr, a son nom inscrit dans le livre de vie. Je veux dire par là, que l’Apocalypse de N.S. Jésus-Christ dans ce passage concernant les 7 rois, contredit la position sédévacantiste des frères Dimond.
Note de Jean-Baptiste : Cette interprétation d'Éric, très intéressante et à ma connaissance inédite, se justifie d'autant plus que certains sédévacantistes extrémistes en ont déduit de ce passage de l'Apocalypse que tous les occupants du Vatican depuis Pie XI sont des antipapes, au motif que le traité du Latran est hérétique (on voit où mène le libre examen à la sauce sédévacantiste). C'est du moins ce qu'a soutenu le site internet Our Lady's Resistance, mais peut-être a-t-il changé d'opinion depuis ; en tout cas ce site n'est pas du tout recommandable.
Éric Faure, le petit pèlerin de Notre Dame de la Salette.
Fait à Marsillargues le lundi 6 août 2018 A.D.
Voir les notes ci-dessous qui confirment mes propos dans cet article :
Saint Jean déporté sur l’île de Patmos.
PS : Le nombre cinq ne peut pas contenir la bête :
C'est le nombre de l'harmonie et de l'équilibre. C'est aussi le nombre de la grâce divine.
Le chiffre 5 est caractéristique de l'homme. D'abord, selon la Kabbale, c'est le chiffre de l'Homme parfait débarrassé du côté animal. Selon la Bible, il est le symbole de l'HommeDieu de par les cinq plaies du Christ en croix - à ce titre, il est aussi considéré comme le nombre de la grâce. Mais il est aussi associé à l'homme en général 2 + 3 possédant un caractère instable de dualité, 2, malgré sa divinité, 3. Le 5 se retrouve également dans le corps humain: les cinq doigts de la main et des pieds, les cinq sens le toucher, le goût, l'odorat, l'ouïe et la vue , les cinq membres les deux bras, les deux jambes et la tête, le buste étant le centre , les cinq os formant le métacarpe, le métatarse et la boîte crânienne, etc. [1, 3, 6, 7, 9, 22, 108]
Note de Jean-Baptiste : Pour ma part j'éviterais les références à la Kabbale, sinon les paranoïaques risquent de nous traiter de francs-maçons.
Le nombre 7 :
Nombre parfait et symbole de l'abondance divine, il est aussi selon la Bible le nombre du châtiment, de la purification et de la pénitence. Il est aussi attribué à Satan qui s'efforce de copier Dieu se faisant le singe de Dieu. Ainsi la bête infernale de l'Apocalypse (Ap 13,1) a sept têtes. (Steve des rosiers, les nombres, symbolisme et propriétés. Gros ouvrage téléchargeable sur internet)
"Tu as tout ordonné avec mesure, nombre et poids." (Sg 11,20)
Note importante de Jean-Baptiste :
Ces considérations font partie des choses que je n'avais pas bien comprises au moment où j'ai rédigé mon commentaire de l'Apocalypse, même si j'avais entendu parler de cette thèse sur les rois-prêtres du chapitre XVII. Ce qui a fini par me convaincre de la véracité de cette interprétation, c'est d'une part l'idée que cette série de rois-prêtres débute avec le rétablissement des États du Vatican sous Pie XI, et d'autre part le fait que la bête ou Rome païenne ressuscitée fût née sous Wojtyla, donc quand cinq rois-prêtres étaient tombés. Ce dernier point est capital car il permet de démontrer - s'il en était besoin - que les chapitres XII à XVIII de l'Apocalypse évoquent bien les événements de notre époque.
Enfin, certains se poseront probablement la question suivante : pourquoi Bergoglio n'est-il pas compté dans cette série de rois-prêtres ? Il s'agit d'une objection majeure, qui m'a longtemps fait douter, et qui explique que je n'aie pas souscrit à la thèse au moment de la rédaction de mon ouvrage sur l'Apocalypse ; mais je l'ai résolue de la façon suivante : Bergoglio, alias François, n'est pas compté parce que c'est sous son règne que la fausse Église tombera. J'ai fait part de cette opinion à mon ami américain Dominique, qui a publié des recherches inédites en matière d'analogie biblique, et il est d'accord avec moi. À mon sens, c'est la seule raison suffisante permettant d'expliquer pourquoi le chapitre XVII ne le mentionne pas ; à côté, le fait qu'il ait une carte d'identité de simple citoyen italien est presque accessoire, bien qu'on puisse voir là un signe de Dieu (en même temps qu'une impiété exécrable).
(Pour ceux qui ne le sauraient pas, Bergoglio s'est démarqué de ses prédécesseurs en décidant notamment d'avoir une carte d'identité de simple citoyen italien, plutôt qu'une carte d'identité associée aux États du Vatican).