Introduction de Jean-Baptiste
Le long article qui suit, au moins assez volumineux pour constituer une brochure, a été rédigé par notre ami Éric Faure ; il vise à démontrer que le dénommé "Petrus Romanus", à la fin de la prophétie des papes, ne peut désigner qu'un pape légitime, et non pas un antipape comme l'affirme le monastère de la Sainte Famille. L'actuel occupant du Vatican, François, n'est PAS Petrus Romanus. Jusque-là je suis d'accord, je partage les conclusions d'Éric Faure ; en revanche je tiens à préciser, comme je l'ai déjà fait, que nous n'avons pas la même interprétation de la prophétie des papes ni les mêmes opinions quant à son origine ; c'est l'un des rares points de divergence entre nous.
Éric Faure prétend que la prophétie des papes n'a pas été rédigée par Saint Malachie ni même à son époque, mais bien plus tard (il n'a pas d'idée précise), et qu'elle ne peut être comprise correctement qu'en étant étudiée en relation avec les prophéties médiévales telles que Principium Malorum, et également avec les Saintes Écritures (le Livre de l'Ecclésiastique). De mon côté je rejette totalement cette opinion, pour les raisons suivantes :
1°) La démarche d'Éric Faure se réclame de la méthode dite "historico-critique" et encore de "l'histoire des idées", qui sont sans valeur dans le sens où ces pseudo sciences historiques consistent en de pures spéculations fondées sur des considérations subjectives de style ou des rapprochements symboliques. La méthode "historico-critique" vient de milieux protestants rationalistes, et c'est ce qui explique que l'ouvrage d'Éric, Le Pape Martyr de la fin des temps (1999) soit quelque fois teinté d'un langage étranger à la mystique chrétienne, par exemple lorsqu'il écrit (de façon récurrente) "Sainte Brigitte de Suède a compris que...", "Hildegarde de Bingen a compris que...", comme si ces saintes n'avaient pas reçu des révélations venant directement de Dieu, et comme si elles avaient seulement mené une réflexion personnelle avec une certaine aide divine. En d'autres termes, à force de lire des écrivains médiévistes rationalistes, Éric s'est peu ou prou laissé influencer par leur mentalité (bien qu'il s'en défende), ce qui explique largement le caractère intellectualiste, esotérique et en partie rationaliste de sa démarche, qui consiste à établir des rapprochements entre la prophétie de Saint Malachie et Principium malorum, à l'image des pseudo historiens modernes arguant que la Bible est d'inspiration sumérienne et babylonienne au motif que le récit du Déluge ressemble à l'épopée de Gilgamesh. C'est pareil ! Je le dis sans ambages, Éric et moi avons toujours été francs l'un envers l'autre, tout en se respectant. Autant j'estime ses commentaires sur le Secret de la Salette et plusieurs de ses travaux, autant ses écrits sur la prophétie de Saint Malachie s'inscrivent à mon sens dans une démarche qui relève de la pseudo science historique moderne, d'inspiration rationaliste. Il s'agit d'une méthode déductive totalement inopérante.
2°) L'abbé Maître a magistralement réfuté les arguments de ceux qui contestent que la prophétie des papes ait pu être écrite à l'époque de Saint Malachie, au point que son ouvrage est toujours valable pour répondre aux historiens contemporains, ces derniers ne faisant que reprendre les objections du Père Ménestrier. L'argument selon lequel les devises comportent des erreurs identiques à celles d'Onofrio Panvinio, par exemple, est faux ; ce ne sont pas des erreurs, justement ; l'abbé Maître le démontre avec précision ! Le Père Joseph Marie m'avait sorti cette idiotie quand j'avais connu mes premières querelles avec lui à propos de la survie de Paul VI...
3°) Lorsqu'on défend l'authenticité de la prophétie des papes (son origine divine, j'entends), il est illogique de contester qu'elle date de l'époque de Saint Malachie, car cela impliquerait qu'elle comporte une série de devises fausses ; mais Éric n'y voit rien de si contradictoire car il se situe dans une démarche où les prophéties s'apparentent à des constructions humaines, à des formes de réflexions et commentaires plus ou moins inspirés où l'on peine à dire si c'est l'homme ou Dieu qui a le plus de part. Tandis qu'habituellement, il n'existe que deux opinions : celle qui dit que la prophétie est authentique et donc qu'elle a été rédigée à l'époque de Saint Malachie, et celle qui dit qu'elle n'a pas été écrite à cette époque et qu'elle constitue une pure et simple invention.
Si vous affirmez qu'une partie seulement de la prophétie est authentique, alors d'où vient que l'autre partie soit fausse, et comment distinguer le vrai du faux ? Comment l'erreur s'est-elle greffée sur la vérité ?
4°) Les exorcismes suisses ont bien dit que la prophétie des papes venait de Saint Malachie.
5°) Il n'y a en soi aucune nécessité de lire Principium Malorum ou le Livre de l'Ecclésiastique pour comprendre la prophétie des papes, et le fait d'établir un rapprochement entre ces écrits relève d'une démarche totalement arbitraire fondée sur des spéculations relatives au style et aux symboles. Encore une fois, c'est exactement la même attitude que celle des pseudo historiens qui disent que la Bible s'inspire de récits sumériens ou babyloniens !
6°) S'il fallait recourir à Principium Malorum pour comprendre les dernières devises du corpus malachique, sans qu'on doive employer les mêmes secours pour comprendre les devises précédentes, il n'y aurait plus aucune unité interprétative ; ce serait illogique.
Quant au sens des dernières devises, je rappellerai ici ma propre interprétation :
-Les deux devises qui suivent "Flos florum" sont destinées à décrire une éclipse de l'Église (en la personne du vrai pape) en deux étapes : une éclipse partielle avec la "demi-lune" qui éclipse la première moitié du soleil (sachant que dans la prophétie de Saint Malachie le soleil sert à désigner un pape légitime), puis une éclipse totale avec la devise suivante ("l'éclipse du soleil") ; or c'est exactement ce qui est arrivé à Paul VI puisqu'il a d'abord été emprisonné au Vatican avec l'affaire du sosie (éclipse partielle : il reste à Rome mais demeure captif), avant de pouvoir s'exiler le 12 juillet 1981 (éclipse totale) ;
-Comme l'ont expliqué les exorcismes suisses, Luciani et Wojtyla sont groupés dans la devise "de la moitié de la lune", car pour la première fois dans toute l'histoire de l'Église, ils ont pris des noms composés, donc c'est comme s'ils étaient des "moitiés" de "papes" (antipapes) : Jean-Paul Ier et Jean-Paul II ; mais Jean Marty et moi-même sommes malheureusement les seuls (y compris dans le camp survivantiste), avec mon frère, à avoir humblement suivi ce qu'ont dit les exorcismes suisses à cet égard, Éric et les frères Morlier s'étant pour leur part écartés de cette explication, à cause de leur esprit intellectualiste et indépendant ;
-Luciani et Wojtyla ont tous deux été élus en 1978, soit à une époque où Paul VI résidait toujours au Vatican, donc durant l'éclipse partielle (la demi-lune) ; ils ont également été nommés par Paul VI, contrairement aux deux antipapes de la devises suivante ; enfin Paul VI s'est exilé sous le règne de la seconde demi-lune (Wojtyla), et c'est ce qui fait la transition avec la devise suivante, car Wojtyla constitue la deuxième moitié de lune qui achève d'éclipser totalement le vrai pape (on voit l'acuité de la prophétie de Saint Malachie) ;
-Ratzinger et Bergoglio ont été élus à une époque où Paul VI était exilé depuis longtemps (depuis le 12 juillet 1981), soit durant l'éclipse totale de l'Église (d'où la devise "de l'éclipse du soleil) ; par ailleurs ils n'ont pas été nommés par lui mais par le sosie et Wojtyla ;
-Ils sont groupés dans une seule devise (tout comme les deux précédents), car pour la première fois dans l'histoire de l'Église ils demeurent tous les deux au Vatican suite à la démission de Ratzinger, et ce dernier conserve les ornements blancs pontificaux, situation absolument inédite, au point que les pseudo théologiens de Rome parlent d'un "double ministère pétrinien" ;
-Bergoglio, qui porte le soleil dans ses armoiries, avait failli être élu en 2005, mais avait été éclipsé par Ratzinger durant ce conclave, avant de reparaître en 2013 : donc il est comme un soleil éclipsé, mais à titre accessoire, comme un fantôme du vrai pape, le vrai soleil qui reviendra lui aussi après avoir été éclipsé ; c'est en pleine conformité avec l'intérpétation commune de la prophéties de Saint Malachie, qui décrit souvent à la fois la situation personnelle du pape ou de l'antipape considéré, et la situation de l'Église ;
-Dans la prophétie de Saint Malachie, les antipapes sont toujours placés AVANT les papes légitimes, SAUF lorsqu'ils ont été élus bien après eux ; or c'est très exactement le cas de Luciani et de ses successeurs, qui ont été élus durant le règne de Paul VI mais bien après lui (phénomène assez rare), et sont donc placés après.
Un prêtre survivantiste qui conteste ma position m'a déjà rétorqué que les antipapes n'avaient jamais été groupés dans une seule devise ; mais comme je l'ai dit précédemment c'est une situation elle-même inédite qui le justifie : Jean-Paul Ier et Jean-Paul II ont pris des noms composés (ce qui va à l'encontre de toute la tradition, au point que même les antipapes ne l'avaient jamais fait), comme s'ils étaient deux "moitiés" de lune (la lune désignant un antipape dans la prophétie de Saint Malachie, contrairement au soleil qui représente le vrai pape) ; quant à Wojtyla et Bergoglio, ils résident tous deux au Vatican et portent tous deux la soutane blanche, situation elle aussi inédite.
Mon interprétation est donc parfaitement logique, c'est la plus cohérente et celle qui rend le mieux compte de la situation actuelle, avec l'éclipse du pape légitime en deux étapes : partielle puis totale. Cette interprétation est également en pleine conformité avec le Secret de la Salette, la prophétie de Garabandal sur les trois successeurs [légitimes] de Jean XXIII, et les exorcismes suisses :
-Le Secret de la Salette a prédit que ni le Pape Souffrant ni son successeur ne verraient le triomphe de l'Église, ce qui sous-entend que Paul VI aura deux successeurs : un qui ne régnera pas longtemps (il sera martyrisé par l'Antéchrist), et un second qui verra, lui, le triomphe de l'Église, rien d'autre que le Jugement Dernier même ;
-La Très Sainte Vierge Marie a déclaré à Garabandal que Jean XXIII aurait encore trois successeurs, dont un qui poursuivrait le Concile ; et beaucoup de "catholiques" modernistes ont rejeté ces révélations parce qu'ils n'ont tout simplement pas compris que pour Notre-Dame, Luciani et ses successeurs sont des antipapes, ce qui signifie que Jean XXIII n'a bel et bien que trois successeurs LÉGITIMES : Paul VI, "de gloria olivae", et "Petrus Romanus" ;
-Les exorcismes suisses ont bien dit que Paul VI aurait un successeur (jeune), et qu'il l'instruirait ; Maximin de la Salette a précisé qu'il serait français (ce qui est logique puisque la France est le bastion de la tradition ainsi que le seul lieu où la survie de Paul VI soit défendue), et la vénérable Anne-Catherine Emmerick l'a décrit comme "à la fois doux et sévère".
La position d'Éric est totalement illogique car il affirme que la prophétie de Saint Malachie s'arrête au retour de Paul VI, et il parle comme si Paul VI allait être le dernier pape (bien qu'il n'en soit pas certain), ce qui est faux : non seulement la prophétie de Saint Malachie ne s'arrête pas au retour du Pape Souffrant (elle va jusqu'à la fin du monde), mais Paul VI ne sera pas le dernier pape.
Il n'y a pas trente-six devises s'appliquant à un seul pape, ce serait inutile, injustifié et inédit dans le corpus malachique ; donc la devise "la gloire de l'olivier" se réfère bien au successeur de Paul VI, et non pas à Paul VI lui-même ; de même la devise "Pierre le Romain" est bel et bien une devise à part entière, et non pas une glose comme le prétend Éric Faure.
Que les deux dernières devises ne se rapportent pas à Paul VI, on peut le prouver par les raisons suivantes :
1°) Comme je l'ai dit plus haut, plusieurs révélations privées (dont les exorcismes suisses) ont annoncé qu'il y aurait encore des papes légitimes après Jean XXIII et Paul VI.
2°) La "dernière persécution" dont parle le commentaire final de la prophétie des papes ne correspond pas à la crise actuelle de l'Église - contrairement à ce que prétend Éric - puisque la crise actuelle N'EST PAS la dernière persécution, mais l'avant-dernière, comme cela est décrit dans l'Apocalypse avec le symbole des deux combats du dragon ; la "dernière persécution" sera celle de l'Antéchrist, et comme l'ont révélé les exorcismes suisses ce sera le sucesseur de Paul VI (ainsi que le dernier pape) qui auront à l'affronter. Au demeurant, Éric Faure lui-même admet que le Saint-Père sera mis à mort par les dix rois de l'Antéchrist, et non pas par l'Antéchrist lui-même.
3°) Éric confond la destruction du Vatican et celle de Rome. En réalité le Vatican brûlera au moment du retour de Paul VI, mais Rome subsistera ; c'est seulement à la fin du règne de l'Antéchrist, selon la prophétie de Saint Malachie, qu'elle sera détruite. Au demeurant comment Rome pourrait-elle devenir "le Siège de l'Antéchrist" si elle était détruite avant ?
4°) Il existe un fait spécifique justifiant que le successeur de Paul VI porte la devise "la gloire de l'olivier", mais je ne peux pas révéler cela maintenant. J'ajouterais qu'à l'époque de la publication du "Pape Martyr de la fin des temps", en 1999, Éric Faure lui-même admettait que la devise "la gloire de l'olivier" s'appliquait au successeur de Paul VI (il avait reconnu que les deux devises précédentes étaient des devises d'antipapes) ; mais par la suite il s'est laissé influencer par l'esprit analytique, esotérique et rationaliste de "l'histoire des idées" ou "méthode historico-critique". Il avait même écrit une chose très belle, à savoir que Paul VI et son successeur seraient unis dans le sacrifice comme le sont la fleur de farine (la Fleur des fleurs) et l'huile d'olive (la gloire de l'olivier) dans le Saint Sacrifice de la Messe.
Si l'on suit l'interprétation d'Éric, Ratzinger et Bergoglio ne trouvent pas leur place dans la prophétie des papes : car il dit que les devises "de la demi-lune" et "de l'éclipse du soleil" évoquent Luciani et Wojtyla (tout en décrivant la situation de Paul VI), ce qui implique que leurs successeurs ne trouvent plus place dans la prophétie. Éric a suivi en cela les erreurs des frères Morlier, qui n'ont pas groupé Luciani et Wojtyla dans la "demi-lune" alors que les exorcismes suisses (qu'ils ont pourtant eux-mêmes traduits de l'allemand !) ont été très clairs à cet égard (même les révélations de Bayside ont identifié Wojtyla à une demi-lune, en référence à la prophétie des papes). Seul Jean Marty a eu l'humilité de suivre les exorcismes à ce sujet, mais il a par la suite dévié dans l'interprétation en y mêlant ses histoires de Grand Monarque ; donc mon interprétation à moi est la seule fiable et cohérente.
D'ailleurs, Éric m'a affirmé que selon lui, Bergoglio ne serait pas le dernier antipape ; or je suis fort incliné à penser que cela est impossible, justement pour des raisons liées à l'interprétation de la prophétie de Saint Malachie.
Éric parle comme si l'ouvrage de l'abbé Maître ne valait pas un liard, et ce à cause de ses erreurs liées à la "subversion prophétique" (le Grand Monarque), mais c'est une présentation à charge de son travail, car comme l'a fait remarquer l'intéressé, les devises sont toujours plus faciles à interpréter a posteriori ; et donc les interprétations a priori comportent une part considérable de spéculation. Éric se focalise sur un seul aspect de l'ouvrage de l'abbé Maître, il voit un seul défaut, et c'est comme si tout le livre était bon à jeter à la poubelle, alors qu'à mon sens, les conclusions de l'abbé Maître sont beaucoup plus justes que les siennes ! Le mérite de son travail ne tient pas à ses interprétations sur les dernières devises, mais à sa défense de l'authenticité de la prophétie : il a su réfuter de façon brillante les arguments de ses adversaires. C'est pourquoi, contrairement à Éric, je suis d'accord avec les sédévacantistes qui disent qu'il s'agit du "seul ouvrage à retenir" sur la prophétie des papes : à côté, les autres ne valent pas grand-chose.
Pour terminer, je m'adresserai aux modernistes et à ceux qui prétendent que "François" est le dernier de la liste : si tel était le cas, Notre-Seigneur Jésus-Christ aurait un bien drôle de "pape" à nous offrir, et l'histoire de son Église ici-bas se terminerait d'une façon fort singulière, sans gloire et sans honneur ! Mais c'est là le point commun de tous les catholiques (au sens le plus large du terme) qui ne partagent pas nos idées : leur position théologique à eux revient, d'une manière ou d'une autre, à ternir la papauté. D'où le fait que je me sois employé à traduire le début des Controverses de St. Robert Bellarmin, qui a su si brillamment exalter la papauté.
-Qu'est-ce que le "pape" des lefebvristes, qu'ils ne reconnaissent même pas véritablement, et qui détruit la foi ?
-Qu'est-ce que le "pape" materialiter des guérardiens, qui ne sert à rien ?
-Qu'est-ce que la papauté chez les sédévacantistes, qui disent que l'Église peut s'en passer pendant des décennies ?
Ils nous disent "à quoi sert un pape qui n'est pas visible et n'exerce pas sa charge d'enseignement" ; et nous répondons qu'il demeure le fondement et la sauvegarde de l'Église : c'est précisément sa mission principale, à savoir d'assurer la continuité de l'Église ici bas ; sans pape, il n'y a plus d'Église.
Encore une fois, l'abbé Rioult a admis dans un article de la Sapinière que la position lefebvriste et la position sédévacantiste contredisaient toutes deux plusieurs caractères de la Constitution divine, tout en affirmant que c'était possible parce que nous vivons la fin des temps ; voilà ce qu'on lit aujourd'hui sous la plume de nos prêtres ; voilà déjà ce que disait Mgr Lefebvre quand il disait que l'apostolicité de l'Église était caduque, dans la revue Fideliter ! De telles opinions auraient autrefois fait l'objet d'une censure ! Les caractères de l'Église sont inaltérables, et c'est pourquoi la survie de Paul VI est la seule solution théologique possible et intégralement conforme à la doctrine catholique, comme je l'ai démontré en détail ici :
La survie de Paul VI : une certitude de foi by Jean-Baptiste André (Paperback) - Lulu
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Article d'Éric FAURE
EXPLICATION DE LA GLOSE FINALE DANS LE CORPUS MALACHIQUE SUR PETRUS ROMANUS. BERGOGLIO NE PEUT PAS ETRE PETRUS ROMANUS, COMME TOUT LE MONDE LE DIT, EN VOICI LES PREUVES :
Par Éric Faure, l’auteur de Méditations sur le sens réel des Dernières devises rapportées par le Bénédictin Arnold de Wion ( Edition 2015 , livre de poche : 282 pages) qui est le seul ouvrage expliquant le corpus « malachique » à la lumière de Principium Malorum, qui est la première apocalypse que l’Eglise a connue prophétisant l’avenir de la papauté par des devises et des oracles.
« Dans la dernière persécution de la sainte Eglise siègera Pierre le Romain qui fera paitre ses brebis à travers de nombreuses tribulations » trouve-t-on après les devises de la Prophétie attribuée à saint Malachie par Arnold de Wion. « Pierre le romain » dans ce passage final du corpus malachique, est-il un antipape qui conduit les brebis, c’est-à-dire les membres de l’Eglise catholique à leur perte, en les livrant aux loups, ou est-il au contraire, un vrai pape qui va défendre les brebis que sont les catholiques contre les loups qui se déchaineront contre la Bergerie du christ qu’est l’Eglise ? Ce passage signifie-t-il qu’il n’y aura pas de pape dans la dernière persécution de la sainte Eglise ou au contraire qu’il y en aura un envoyé par N.S. Jésus-Christ pour nous venir en aide ? Et pourquoi ce passage figure-t-il après la dernière devise « gloria olivae » ? Voilà de bonnes questions ! Il est grand temps que nous y répondions dans cet article, en poursuivant nos méditations.
Au passage, on dénoncera ici les stupidités des uns et des autres qui disent de Bergoglio qu’il est Petrus romanus dans la prophétie attribuée à saint Malachie par le bénédictin Arnold de Wion, en révélant progressivement la vérité à ce sujet. On a déjà dénoncé en 2014, dans Méditations sur le sens réel des dernières devises rapportées par le bénédictin Arnold de Wion (P.261), cette interprétation des frères Dimond consistant à voir dans Petrus Romanus, l’antipape Bergoglio, mais il convient d’y revenir en expliquant un peu plus la glose qui en parle et qui ferme le corpus « malachique ». On en profitera pour montrer la place de cette erreur d’origine diabolique dans le paysage de la subversion « prophétique ».
Les frères Dimond.
Cette interprétation ridicule des frères Dimond consistant à voir dans « Petrus romanus », l’antipape Bergoglio, est comme l’arbre qui cache la forêt. Elle montre qu’ils n’ont aucune compétence requise pour commenter ce genre de texte, qu’ils ne connaissent strictement rien à toute la littérature apocalyptique médiévale, sont des cancres en la matière comme l’atteste la pauvreté extrême de toutes leurs références pour toutes les prédictions du Moyen Age concernant l’avenir de la papauté. Ils sont compétents pour exposer la gravité de la situation actuelle de l’Eglise, mais pas pour desceller les desseins cachés de N.S. Jésus-Christ pour mettre un terme à l’éclipse de l’Eglise, pas pour étudier les Prophéties. Ils maitrisent certains sujets, mais certains qu’ils abordent, les dépassent complétement, et ils disent n’importe quoi, sans que personne ne sache ou ne puisse les éclairer. Jugez-en plutôt en consultant ce qu’ils disent de ce texte qui figure à la fin des devises malachiques dans leur vidéo sur You tube qui a pour titre « la prophétie de saint Malachie sur les papes et les antipapes » à la lumière de nos propos qui montrent le vide total de leur opinion dans ce domaine précis, et font apparaitre des choses que personne n’a compris, à l’intérieur même des textes attribués à saint Malachie.
Cette vidéo fait forte impression sur les ignorants, comme le père Raffalli qui l’a trouvée remarquable, alors qu’en vérité, elle s’applique à torturer le sens littéral des textes pour les faire correspondre à la position sédévacantiste, avec tant d’énergie, qu’elle en est ridicule d’un bout à l’autre pour celui qui connait la littérature apocalyptique du Moyen Age. En effet, quelqu’un qui maitrise ce genre de sujet après avoir étudié pendant presque trente ans le corpus « malachique », en parcourant tout ce qui s’est dit dans l’Eglise sur les prédictions dites de saint Malachie et dans les milieux universitaires, et qui a passé au crible ce genre de littérature qui a commencé à la fin du Moyen Age jusqu’à consulter à leur source, les grands textes « prophétiques » sur l’avenir de la papauté, se rend compte immédiatement qu’on a affaire ici à des petits rigolos dans leur approche des devises malachiques, qui se sont improvisés herméneutes dans ce domaine, sans jamais avoir étudié de manuscrits « prophétiques » du même type, ignorant tout de ce genre de littérature. C’est pathétique de voir des bénédictins pourtant attachés à la véritable Tradition de l’Eglise, résistant à l’Apostasie, complètement livrés à eux-mêmes dans un domaine où précisément l’ordre des bénédictins comptait autrefois le plus grand nombre d’initiés.
Ouvrage téléchargeable gratuitement sur le blog de Jean Baptiste André. A l’inverse de tous les livres qui existent sur le sujet, mon livre est plein de photographies de manuscrits anciens d’apocalypses médiévales, pleines d’anciennes prophéties médiévales, qui montrent que je suis allé à la source des plus grands textes « prophétiques » du Moyen Age concernant les derniers temps de la papauté et que je maitrise mieux que quiconque ce genre de littérature et que j’ai étudié de nombreux ouvrages faits par des médiévistes de profession. Dans les milieux dit « traditionnalistes », je suis le seul à pouvoir me mouvoir dans la littérature apocalyptique médiévale, comme un poisson dans l’eau, le monde « catholique » dans son ensemble étant déconnecté de sa propre littérature apocalyptique. Ma mission dans l’Eglise, m’ont dit plusieurs prêtres, dont le père Epiney, est de faire redécouvrir aux catholiques leur propre littérature apocalyptique. Ce livre explique également Principium Malorum, la première apocalypse annonçant l’avenir de la papauté par des devises et des oracles, que l’Eglise a connue. Il n’existe pas dans l’Eglise, hormis ce livre, d’ouvrages expliquant Principium Malorum à partir des Saintes Ecritures et à partir des grands textes « prophétiques » du Moyen Age. Ce livre vient combler une lacune terrible dans tous les milieux dit traditionnalistes. Comme il est le seul ouvrage du genre, il devient automatiquement un ouvrage de référence. Il suffit à tout un chacun de le parcourir pour se rendre compte que je ne suis pas un charlatan, mais que je détiens de véritables connaissances dans ce domaine. Je n’ai d’ailleurs pas à me présenter comme un expert dans ce type de littérature, mes propos le prouvent. Avec de telles connaissances, j’ai toutes les portes qui s’ouvrent à l’université, pour faire une thèse, mais comme dit le dicton : « nul, n’est prophète en son pays ! ».
Il faut dire à la décharge des frères Dimond, qu’hormis notre ouvrage édité en 2015 (image ci-dessus), qui est un brouillon remanié dans l’urgence, pas toujours très bien écrit, parce que rédigé après un dur travail sur les chantiers, mais particulièrement copieux et riche de connaissances véritables, il n’existe pas de bons livres à ce sujet. Tout ce qui provient des milieux dit « traditionnalistes » là-dessus, comme par exemple Raoul Auclair, c’est de la merde, comme d’ailleurs tout ce qui vient des apostats ou d’auteurs à succès comme Jean Charles de Fontbrune, tout ce qui vient également des guénoniens, en passant par ceux qui s’imaginent que le corpus malachique, vient de Nostradamus et qui tiennent Nostradamus pour un vrai prophète. Le démon se régale avec de tels livres pour tromper les gens, les maintenir dans la subversion « prophétique ». Acheter ces livres, c’est comme jeter son argent par les fenêtres ; les consulter, c’est perdre son temps, et on le sait d’expérience pour en avoir fait les frais. Tous ces livres là nous donnent la nausée et il ne nous viendrait pas à l’esprit de les nommer, tellement ceux qui les écrivent sont des ânes. Faire référence à ces ouvrages-là, dans une étude, ne nous viendrait d’ailleurs pas à l’esprit. Sur internet, on a fait le tour : on a que de la merde, pas un seul article et encore moins une vidéo sur le corpus malachique qui sortirait du lot. Même l’article de Wikipédia sur « les Prophéties de Malachie » est vraiment médiocre à nos yeux. Il cite par exemple comme référence l’ouvrage de Jean-Luc Maxence à ce sujet, alors que l’ouvrage de cet auteur est d’une rare nullité, vide de toute connaissance véritable et d’un ennui mortel, qu’on se demande comment on peut écrire des imbécilités pareilles. Avec Wikipédia, on a à faire à un article qui récapitule au fond toutes les bêtises qui ont été écrites sur le sujet et les idées subversives qui empêchent d’y voir clair.
Même l’ouvrage de l’abbé Joseph Maitre de 1802, sur le dit corpus, ne vaut rien, en ce qui concerne la compréhension de ce corpus. Ce livre montre tout simplement qu’au début du XIX ème siècle, les catholiques ont déjà perdu de vue leur propre littérature apocalyptique, ont fini par ignorer tout ce qui s’est dit dans l’Eglise sur les derniers temps de la papauté au Moyen Age, en particulier les grands textes « prophétique » sur le sujet du XII ème et XIII ème siècle, et ont l’esprit complètement corrompu par la subversion « prophétique », corruption qui a pour but de les faire arriver à l’Apostasie, sans qu’ils ne puissent s’en rendre bien compte. La littérature apocalyptique du XII ème et XIII ème siècle ne sortira de son tombeau qu’à partir des premières années 1900, par des médiévistes allemands, mais il faudra attendre encore pas mal de temps pour que cet engouement pour ce genre de littérature, chez les médiévistes prenne son envol, et pour que le grand public s’il le souhaite, puisse avoir accès à des travaux bien poussés dans ce domaine. L’abbé Joseph Maitre malgré sa bonne volonté n’avait donc pas les moyens à l’époque d’étudier le corpus malachique, à moins de se rendre dans la bibliothèque du Vatican pour consulter toutes les apocalypses médiévales qui sont axées sur les derniers temps de la papauté, dont la Prophétie malachique n’est que la face immergée de l’iceberg. Au XIX ème siècle, quelques prêtres en dehors du Vatican, détiennent ce genre de manuscrits, mais ces manuscrits ne circulent pratiquement plus dans l’Eglise, si ce n’est que très rarement. Les cercles d’initiés qui existaient autrefois dans ce domaine très particulier semblent s’être éteints dans l’Eglise avec le temps. Cela est dû à la subversion « prophétique » dans le monde catholique, et pas au fait que les forces les plus vives de l’Eglise ont pour préoccupation principales de sauvegarder les états pontificaux et la ville de Rome.
Pour l’abbé Joseph Maitre qui ne maitrise pas son sujet, en effet, la devise « pastor et Nauta » (la devise qui tombe sur Jean XXIII) concernerait un saint Pape et « un grand monarque unissant leurs efforts pour rétablir dans le monde, l’autorité de son roi unique Jésus » (P.753), alors que pour l’auteur de cette devise, on se situe ici au tout début de l’Apostasie de Rome, où les fils de Bélial qui se sont infiltrés dans l’Eglise, montent en puissance. Cette devise fait référence à une tempête, dans laquelle ce navire qu’est l’Eglise sera rudement secoué, au point que beaucoup qui n’y seront pas solidement amarrés par une Foi forte, passeront par-dessus-bord. Il s’agit tout au contraire d’un temps d’épreuve terrible pour l’Eglise, et surtout pas d’une période de prospérité comme voudrait le faire croire l’abbé Maistre qui va de contresens en contresens, parce qu’il n’entend rien dans ce genre de littérature, qui nous vient de la fin du Moyen Age. (Lire notre ouvrage édité en 2015 sur ce sujet qui rentre dans les détails) Ne cherchez pas ce que dit Joseph Maitre sur les dernières devises, c’est dans l’ensemble de la merde, comme on en retrouvera à notre époque à ce sujet, avec pas mal d’idées subversives. Il convient d’enfoncer les clous, car aussi incroyable que cela paraisse cet auteur malgré toutes les anticipations ridicules qu’il a rédigées à partir des devises, a encore des admirateurs de nos jours dans les milieux dit « traditionnalistes », c’est dire l’état d’abêtissement dans lesquels ces milieux sont capables de tomber, et le pire c’est qu’ils ne rencontrent généralement personne pour leur dire que les explications de Joseph Maistre sont à vomir, que ce dernier a roulé ses lecteurs dans la farine, par toutes sortes de bobards aussi insensés les uns que les autres.
Ci-joint, l’ouvrage de l’abbé Joseph Maitre qui est consultable intégralement et gratuitement sur internet. Tout ce qu’on dit est donc facilement vérifiable :
Et pourtant, l’œuvre de l’abbé Joseph Maistre a fait plus que mal vieillir, non seulement , elle est pleine de bêtises, mais aussi de fausses prophéties, qui montrent que son auteur par-delà les apparences est extrêmement mauvais : « Flos florum, dit-il, montre la société chrétienne arrivée à l’apogée de son développement et de sa vie sainte », alors que c’est tout le contraire, puisqu’on arrive avec Flos Florum dans une période terrible, où Dieu va abandonner son peuple à lui-même, tellement ce peuple s’est illustré par son ingratitude et sa méchanceté, et permettre à la véritable papauté qui se comporte excessivement mal, d’être frappée. L’expression Flos Florum comme on le verra plus loin, ne concerne pas bien évidemment pas les peuples, mais le pape qu’il y aura durant cette période, qui est un pape que Jésus-Christ va corriger et reprendre en l’amenant à suivre ses pas dans la passion, mais que cette devise concerne uniquement le pape, n’empêchent pas Joseph Maistre de poursuivre son contresens : « Chez les peuples, comme chez les individus se manifeste une efflorescence de toutes les vertus. » Et comme si ces bêtises ne suffisaient, cet auteur en rajoute une couche : « la devise Flos Florum convient parfaitement à exprimer l’état de sainteté dans lequel se trouvera le monde chrétien avant les dernières luttes et les dernières épreuves ». Quand on sait que la devise « Flos florum » tombe sur Paul VI, il ne viendrait à personne dans l’Eglise de dire que le monde « chrétien » de cette époque-là est saint ou plein de vertus, alors qu’à l’évidence il est en vérité complètement pourri, si pourri que Dieu va le mettre à l’épreuve en permettant une fausse papauté pour éliminer les mauvais catholiques et ne retenir que les moins mauvais ! Le reste des propos de l’abbé Maistre, qui n’a rien d’un maitre, ne vaut guère mieux, « la bête blessée à mort », qui va guérir de sa blessure au chapitre XIII de l’Apocalypse, qui concerne Wojtyla, et qui a été identifié par saint Bernard comme un antipape redoutable de la pire espèce, devient chez Joseph Maistre, l’empire de Mahomet, tout ça pour dire que la devise « de la moitié de la lune » a à voir avec l’empire turc. Et tout est aussi délirant dans l’analyse des devises concernant l’avenir de la papauté chez Joseph Maistre. Il ne s’agit pas d’accidents, mais c’est une constante dans les âneries, qui prouve que cet auteur ignore tout de la littérature apocalyptique au Moyen Age, est incompétent dans l’explication du corpus « malachique », et qu’il n’a vraiment aucun don pour déduire l’avenir à partir de ce corpus, pour la bonne et simple raison, qu’il n’y entend strictement rien.
Cela n’empêchera pas un pauvre prêtre sédévacantiste dans une vidéo qui a pour titre « prophétie des papes de saint Malachie » diffusée sur Gloria TV, de dire que l’ouvrage de Joseph Maistre, est le seul à retenir : la bonne blague !
Ci-joint, l’image dans la vidéo sur gloria tv qui a pour titre « Prophétie des papes de saint Malachie », qui expose le point de vue d’un prêtre sédévacantiste rivalisant de bêtises avec la vidéo des frères Dimond. En écoutant tous ses ânes qui ne comprennent pas que la corpus « malachique » est incompatible avec la position sédévacantiste, on est pris de nausée. On ne comprend pas trop d’ailleurs l’engouement des sédévacantistes pour « la Prophétie de saint Malachie ». Tout cet engouement est irrationnel et répond davantage à la volonté de croire, que l’Eglise est pleine de prophètes qui ont annoncé la situation actuelle de la papauté sans se tromper. La vérité est tout autre. Les faux prophètes dans le monde « catholique » qui sont présentés comme honorables dans les milieux dit « traditionnalistes », sont beaucoup plus nombreux, que les vrais. Personne ne réfléchit vraiment dans ce monde-là à la subversion dans le domaine prophétique relatif aux derniers temps de la papauté au cours des siècles. Ce qui est dit à ce sujet, chez les frères Dimond reste superficiel, ils s’en tiennent aux fausses apparitions et aux fausses prophéties de fabrication récentes, qui viennent soutenir Wojtyla et la révolution satanique dans l’Eglise, mais la subversion prophétique n’a pas commencé au XX ème siècle. Tout porte à penser que le corpus malachique a été rédigé en réaction à la subversion « prophétique » de son temps, vient s’apposer à des idées jugées subversives par son auteur, mais ce que l’on dit là, dépasse complètement les milieux dit traditionnalistes, qui n’ont en réalité aucune idée de ce que raconte ce corpus, qui sont dans l’incapacité de comprendre quoique ce soit de juste à l’intérieur, car ce monde-là a été coupé de sa propre littérature apocalyptique avec plusieurs siècles de subversion dans l’Eglise.
Ce pauvre prête sédévacantiste est d’autant plus suggestionné par le démon, qu’il croit dur comme fer qu’entre pastor angelicus, et pastor et nauta, « il y aura x faux papes, x usurpateurs » qui n’ont pas été mentionnés dans le corpus « malachique », prenant ainsi l’erreur de l’abbé Maitre sur pastor et nauta qui voyait dans cette devise un saint pape et un grand monarque, qui est une fausse prophétie manifeste, pour une juste interprétation , alors que cette histoire d’un saint pape et d’un grand monarque provient à l’origine du liber de Flore qui s’est avéré être pleins de fausses prophéties avec le temps, puis d’Arnaud de Villeneuve dont les écrits religieux ont tous été condamnés par le Magistère de l’Eglise, cette histoire d’un saint pape et d’un grand monarque, relevant de la subversion dans le domaine « prophétique », étant une mauvaise interprétation de la littérature apocalyptique du XII ème et XIII ème siècle, qui remonte au début du XIV ème siècle. Cela permet à ce prêtre de repousser l’imminence de la fin du monde dans un temps lointain, et puis ce prêtre sédévacantiste n’explique pas comment un retour à la véritable papauté serait possible. Il faut avoir perdu tout bon sens, pour croire que le règne social du Christ par un saint pape et un grand monarque va succéder à la fausse papauté actuelle. Notre Dame de la Salette n’aurait pas émis de nous en parler si ce règne allait arriver. Elle ne nous en parle pas, parce que cette histoire d’un saint pape et d’un grand monarque est une erreur diabolique qu’elle rejette. Ce qui nous sidère, c’est que ce prêtre complimente le corpus malachique, tout en déclarant paradoxalement, qu’il y a une lacune à l’intérieure, où il n’aurait pas mentionné les antipapes actuels qui ont marqué l’histoire de l’Eglise par leur abomination qui surpasse tout ce que l’Eglise a connu dans le passé et qui n’a de commune mesure qu’avec les pseudo-pontifes de la crise maccabéenne, comme si ce genre d’omission si elle existait pouvait être pardonnée.
L’analyse de ce pauvre prêtre sédévacantiste est tellement délirante, qu’on ne comprend pas comment il peut la défendre avec autant d’aplomb. C’est vraiment à vomir, à côté les frères Dimond avec leur pseudo-interprétation du corpus malachique, sentiraient presque la rose, apporteraient presque un vent de fraicheur, comme ces bombes chimiques cancérigènes parfumées qui servent à masquer les mauvaises odeurs ! D’un autre côté, c’est tout à fait normal, que les sédévacantistes en perdent la boussole à vouloir défendre ce corpus « prophétique », car ce que les gens appellent « la prophétie de saint Malachie » enseigne en vérité, comme dans Principium Malorum, la première apocalypse que l’Eglise a connue qui a prophétisé l’avenir de la papauté par des devises et des oracles, l’avènement d’un pape que l’on croira mort, mais qui sera toujours en vie, sous une fausse papauté, et qui sortira de son exil caché, après plusieurs générations, par un miracle de N.S. Jésus-Christ, pour confondre d’autorité ses usurpateurs et permettre au peuple de Dieu, de traverser dans les meilleures conditions, les dernières grandes tribulations de l’humanité, comme Moïse a permis aux hébreux de traverser la Mer Rouge, par un miracle de Dieu, comme on va le montrer ici. Si j’étais sédévacantiste (que Dieu me préserve de succomber à cette tentation : la position sédévacantiste est hérético-schismatique, bien que moins nocive que la position écônienne qui est encore plus enfoncée dans l’erreur), je tiendrais « la prophétie de saint Malachie » comme une fausse prophétie dont il faut se garder comme de la peste, mais les sédévacantistes qui ne sont guère intelligents, y tiennent encore, comme si elle pouvait abonder dans leur sens ! Ah, Seigneur, quelle terrible épreuve de voir votre peuple actuellement plongé dans les ténèbres, comme autrefois juste avant l’avènement du Messie ! Venez à son secours, car sans vous, il périt ! Abrégez son temps de l’épreuve, sinon votre peuple n’existera bientôt plus, car l’Europe paganisée à outrance, comme l’Empire romain d’autrefois, sera si submergé par l’islam et tant de peuples étrangers venus d’Orient, qu’il ne restera plus rien du christianisme, si vous n’intervenez pas, en sortant « Elie » de son exil caché !
Il faut arrêter de rechercher les ouvrages qui dans l’Eglise se sont consacrés au corpus malachique au XIX ème siècle, en croyant qu’ils ne seront pas touchés par la subversion « prophétique » parce qu’ils n’ont pas connu la révolution dans l’Eglise, parce que ces ouvrages apparaissent en fait dans une période où au contraire la subversion dans le domaine « prophétique » est à un stade très avancé, qui va favoriser la grande Apostasie. On va maintenant parler rapidement de l’ouvrage de M. F. Cucherat qui est une véritable daube puante sortie en 1873, et je crois qu’il est bon de sortir des exemples de ce type aujourd’hui, pour montrer l’état d’abrutissement de ceux qui les ont écrit à l’époque, qui comme bien de nos pseudo-commentaires d’aujourd’hui, n’entendent strictement rien au corpus malachique et à ce genre de littérature, mais qui se permettent de sortir toutes sortes de choses plus ou moins abracadabrantes, complètement délirantes, au cours desquelles ils entretiennent de faux espoirs et toutes sortes d’idées fausses, toutes aussi subversives les unes que les autres. De notre point de vue, tous ceux qui osent s’opposer à notre ouvrage de 2015 sur le corpus malachique, en croyant sortir une interprétation meilleure que la nôtre, et chargée de bien plus d’espoirs que la nôtre, ne valent guère mieux, mais il ne faudra pas bien longtemps pour que ces derniers se mettent à déchanter, lorsqu’ils verront un autre antipape probablement après Bergoglio.
Pour des raisons qu’il ne convient pas ici d’éclaircir pour le moment, Principium Malorum, comme le corpus malachique s’arrêtent à « la bête de la terre » au chapitre XIII, ou ce qui revient au même au septième roi au chapitre XVII de l’apocalypse, mais cela ne signifie pas qu’on n’aura pas des antipapes de la trempe de Bergoglio. Certes on trouve dans Principium Malorum, une illustration contenant quatre antipapes que l’on a commentée dans l’un de nos articles dans le blog de Jean Baptiste André, mais cette illustration ne figure pas dans toutes les copies de Principium Malorum, elle est unique en son genre, et peu d’illustrations du même genre la suivent. Dans le même sens, Notre Dame de la Salette dans son secret, ne prononce pas le nombre exact des successeurs de Wojtyla. Il ne faut pas perdre de vue que la fausse église des derniers temps actuellement conduite par Bergoglio et plus précisément par la Synagogue de Satan, c’est-à-dire par le judaïsme le plus hostile au christianisme, ne voudra pas écouter Enoch et Elie lors de leur retour miraculeux (Pour ceux qui sont très lents à comprendre : le retour d’Elie = le retour de Paul VI) elle s’acharnera, vous verrez à donner une succession à Bergoglio, et n’a que faire des avertissements de N.S. Jésus-Christ ! Le fait que Mélanie voit deux papes plats vermoulus et douteux, qui sont Ratzinger et Bergoglio, ne signifie pas qu’il faille stopper là la succession de Wojtyla. Cela, je ne l’avais jamais dit aussi crument pour ne pas démoraliser les troupes, mais je me suis appliqué à livrer des indices montrant le fond de ma pensée. Il ne vaut mieux pas que je dise tout ce que je sais, sans quoi, on m’écouterait encore moins et je me ferais mordre par tous les chiens !
Encore une fois, je le dis et le répète, on ne va pas vers un triomphe de l’Eglise ici-bas, mais vers des persécutions sanglantes de chrétiens comme dans les premiers temps apostoliques, et cela finira par la destruction de notre monde et le jugement dernier et le temps qui nous sépare de la fin du monde, est bien plus proche que les gens se l’imaginent. Avant de rire de l’ouvrage ci-dessous, ceux qui ne sont pas d’accord avec ce que nous enseignons, parce qu’ils trouvent notre enseignement trop dur et pessimiste, ferait bien mieux de rire de leur propre interprétation du corpus malachique tout aussi insensé à nos yeux, que les propos de l’ouvrage suivant :
Il s’agit ici ci-dessus de l’ouvrage de M.F. Cucherat, l’édition de 1871. C’est l’œuvre certes d’un catholique, mais avec un sacré bêtisier à l’intérieur, qui me fait penser au grand bêtisier de Vincent Morlier, quoique Vincent Morlier (« Boanergès ») dans ce domaine est imbattable dans la bêtise avec ses OVNI dans le secret de la Salette, et les ponts ridicules qu’il établit entre le secret de la Salette et le corpus malachique dans son « extraordinaire secret de la Salette ».
Vous avez bien lu ? Ce pauvre Cucherat était complètement déboussolé au point de croire que Pie IX qui s’est fait dépossédé des Etats pontificaux, et de la ville de Rome, y compris du Vatican, que ce dernier va prendre sa revanche en sacrant un grand monarque du genre de Charlemagne ou Constantin, qui va mettre aux pas les ennemis de l’Eglise sous les « glorieux pontificats », « lumen in coelo » et « ignis ardens ». Il faut avoir perdu tout bon sens pour sortir des bêtises pareilles, dans une période où c’est la grande Apostasie qui va se présenter au bout du tunnel. Il raconte ensuite que le grand antéchrist – on se demande bien comment ce dernier pourrait surgir si un saint grand Monarque fait régner l’ordre chrétien ! – arrivera sous les devises « religio depopulata » et « fidès intrepida » - de plus en plus ridicule, car comment ce dernier Antéchrist pourrait-il arriver si de vrais papes sont toujours en place ? -. Ce [censuré] raconte également que de nouveaux jours de gloire et de joie seront donnés à l’Eglise sous les pontificats « flos florum » et « pastor et nauta », alors que Flos florum ( devise qui tombe sur Paul VI ), fait référence à la fleur nouvelle dans l’Oraculum Cyrilli qui est un pape outragé comme le Christ l’a été, et que « pastor et nauta » (devise qui tombe sur Jean XXIII) fait référence à une tempête où le navire qu’est l’Eglise donnera l’impression de chavirer, faisant passer par-dessus-bord tous ceux qui ne se seront pas solidement attachés par une Foi forte. Ce dément nous parle ensuite de « la défaillance de la lune et du soleil » et « tout ça finira avec la gloire de l’olive » : on a vraiment à faire ici à un [censuré], et on rit tout autant de tous ces pseudo-commentaires du Corpus malachique, qui naissent aujourd’hui comme des champignons sur de la vermine, qui y voient à l’intérieur, des choses toutes aussi délirantes, qui bien évidemment relèvent de l’imagination de leur auteur, et certainement pas du sens littéral des devises malachiques et de la glose finale du corpus, corpus qui est aujourd’hui tout aussi incompréhensible pour les ânes, qu’il ne l’était au XIX ème siècle, pour d’autres ânes ! Quelle rigolade ! On se marre presque autant qu’en lisant les pseudo-commentaires de Vincent Morlier sur le corpus malachique et le secret de la Salette !
Dans les milieux universitaires aujourd’hui, on a bien en revanche, quelques données sérieuses, qui aident à bien orienter sa recherche pour comprendre le corpus « malachique », mais on n’a pas un seul médiéviste de profession à notre connaissance, qui aurait consacré un ouvrage à ce sujet. Ceux qui ont contribué à faire connaitre au monde la littérature apocalyptique médiévale en la sortant du tombeau où elle était, et qui sont mondialement connus dans le monde « savant » pour leurs travaux, n’ont pas écrit de livres sur ce corpus, non plus, tout au plus quelques paragraphes dans un chapitre, et encore pour les trouver, il faut vraiment passer du temps. Il y aurait vraiment là une opportunité pour nous à saisir pour combler cette lacune par une thèse universitaire. On s’est d’ailleurs renseigné auprès de la faculté des lettres Paul Valéry III de Montpellier, il n’y a malheureusement pas dans notre région de médiévistes suffisamment calés pour nous a accompagner dans ce projet. C’est ce que nous a dit le directeur de la section « histoire médiévale », Patrick Gilli, en nous écoutant. On s’en doutait, car on sait à qui s’adresser dans les mieux universitaires, pour mettre à terme cette thèse, mais c’est le temps qui nous manque.
En France, dans les milieux universitaires, on a surtout l’étude de Jacques Halbronn, mais elle ne vaut pas grand-chose, car ce dernier même s’il apporte des données intéressantes, a commis la faute grossière de ne pas aller consulter la littérature apocalyptique du XII ème et XIII ème siècle sur l’avenir de la papauté, s’en tient à ce qui se disait à ce sujet à la Renaissance ou aux prophéties qui ont été rédigées au XVI ème et XVII ème siècle, conscient d’ailleurs de cette lacune. En faisant cela, c’est comme s’il s’interdisait de rentrer dans le corpus « malachique », ne faisant que le survoler, aussi cet auteur se perd dans toutes sortes de conjectures qui vont dans tous les sens, posant plus de questions, qu’il n’en résout. L’ouvrage d’Halbronn n’est pas stupide, il mène seulement son enquête du côté du XVI ème et XVII ème siècle, alors qu’il aurait fallu la mener en priorité du côté du XII ème et XIII ème siècle, comme le recommande l’auteur du Corpus Malachique, qui nous fait partir du XII ème siècle. C’est aussi l’œuvre d’un impie qui n’a pas la Foi catholique, qui part du principe a priori, que les hommes ne peuvent pas prophétiser (P. 12 dans Décodage et influence, papes et prophéties) et qui fait partie de ces ignorants, qui ne savent pas trop ce qu’est une apocalypse, qui s’imaginent pouvoir rentrer dans une apocalypse ( une apocalypse par définition est fermée aux incroyants et pas seulement aux profanes : elle ne s’adresse qu’aux forces les plus vives de la Sainte Eglise, et fait tout pour ne pas être comprise des impies ou des mauvais catholiques ).
Ci-joint Jacques Halbronn qui « a notamment soutenu plusieurs travaux universitaires relatifs à l’astrologie et au prophétisme », sous la direction de Georges Vajda, de Jean Céard, de Louis Chatelier, d’Yves Lecerf, tant en tant qu’historien qu’ethnologue. Il est notamment intéressé par la question des contrefaçons et des documents antidatés. » Il est l’auteur de l’ouvrage ci-dessous sur le corpus « malachique », qui a pour titre « Décodages et influence, papes et prophéties » publié en 2005, qui vaut bien mieux que tout ce qu’on trouve dans les milieux dit « traditionnalistes », car même si Halbronn nous fait penser à un borgne qui ne voit pas bien clair dans le corpus « malachique », dans le royaume des aveugles, un borgne est toujours roi. Il n’est pas du tout catholique, du moins, c’est pour nous un apostat, comme il y en a tant, mais paradoxalement, il voit beaucoup plus clair sur le corpus malachique, que tous nos frères dans la Foi réunis, à croire que les enfants des ténèbres voient plus clair que ceux de la lumière. Je pense qu’il se montrerait très intéressé par nos propos. On est le premier en France à expliquer le corpus malachique, en le situant dans l’histoire des idées et en connaissant mieux que personne, tout ce qui se disait dans l’Eglise à la fin du Moyen Age sur l’avenir de la papauté. Toute la documentation qui lui manquait, on la possède et toute la documentation que l’on ne possède pas, on est à même de savoir dans quelle direction, il faut la chercher. Lui-même, n’ignore pas que le savoir pour décoder le corpus malachique, est réservé à des spécialistes du Moyen Age et de la Renaissance, et plus précisément à petit cercle d’initiés à ce genre de littérature. On partage avec lui, que cette prétention à vouloir expliquer le corpus « malachique » sans rien connaitre de la littérature apocalyptique de la fin du Moyen Age, et sans rien connaitre de ce qui s’est dit à la Renaissance, dans ce domaine particulier, comme si le corpus « malachique » partait de rien, sans chercher ce qui a servi de référence au corpus malachique, est suicidaire, conduit aux interprétations les plus fantaisistes et relèvent de la manipulation.
Cela dit, on trouve paradoxalement plus de vérités et de problèmes résolus chez Halbronn que dans tous les milieux dit « traditionnalistes » réunis (excepté chez nous qui en savons bien plus qu’Halbronn sur l’histoire des idées relatives aux derniers temps de la papauté et qui sommes capables de déterminer avec précision à quel courant « prophétique » ou école appartient l’auteur du dit corpus « malachique », mais on est l’exception qui confirme la règle : Halbronn contrairement à nous, est cependant un expert en astrologie et sur le phénomène Nostradamus : on ne peut pas lui enlever ça), à croire que les enfants des ténèbres voient plus clair que les enfants de la lumière. Il est le premier à avoir compris dans le monde « universitaire » que le Siracide a servi à l’élaboration des dernières devises. Certes, on le savait déjà dans l’Eglise, mais cette vérité était autrefois gardée secrète, comme une perle précieuse qui ne doit pas être distribuée aux porcs et aux chiens, mais seulement à une élite. En se penchant sur une partie du Lignum Vitae qui livre sans en avoir l’air, le passage des Saintes Ecritures qui a servi à l’élaboration des dernières devises, Halbronn s’en est rendu compte, mais il n’est pas parvenu à résoudre cette énigme, les apocalypses fonctionnant par des énigmes et fournissant également les clés pour les résoudre. Il en conclut précipitamment à une supercherie, en estimant que l’auteur a voulu simplement donner aux dernières devises une coloration biblique, car il se moquerait éperdument de la question du pape dans les derniers temps, ce qui l’intéressait, aurait été d’influencer un conclave dans l’élection d’un pape à un moment précis de son époque, ces dernières devises faisant simplement diversion, faisant croire, que son auteur est préoccupé par ce qu’il va advenir à la véritable papauté dans les temps de la Fin. Halbronn fait cette déduction, par dépit pour faire bonne figure, parce que cette clé ou la solution de cette énigme, il ne l’a pas trouvée dans le corpus malachique, mais nous, nous savons pourquoi, le Siracide a servi à l’élaboration des dernières devises. La réponse à cette énigme se trouve dans le corpus malachique, et nous expliquerons également tout cela dans un autre article (voir pour le moment notre ouvrage de 2015 sur les devises malachiques, qui résout cette énigme dans les grandes lignes) , car à l’inverse d’Halbronn, on a été initié à ce genre de littérature, et il est certain que la réponse à cette énigme que nous livrons progressivement, serait également partout reçue dans les milieux universitaires, si elle y parvenait.
Le seul ouvrage en langue française qui après le nôtre mérite d’être lu : toutes les autres publications consacrées au corpus malachique ne valent pas grand-chose, se servent du corpus malachique en fait, pour exprimer la conception de la situation actuelle de la papauté d’auteurs qui dans l’ensemble (sauf rares exceptions) n’ont pas la véritable Foi catholique. Elles n’apportent strictement rien à la compréhension du dit « corpus ». Elles sont pleines d’idées subversives et expriment l’état déplorable dans lequel se trouve actuellement plongé le monde dit « catholique ».
Donnons un autre exemple parmi d’autres de la sagacité d’Halbronn. Il a par exemple tout de suite saisi l’importance qu’il y a à étudier la notion de « pastor angelicus » dans le haut Moyen Age, mais dans ce domaine, on estime en savoir bien plus que lui, pour avoir lu un grand nombre d’ouvrages spécialisés émanant de médiévistes de profession du monde entier et passé des années à travailler comme un forcené rien que sur ce thème au prix d’énormes sacrifices. Ce que l’on appelle « le pape angélique » ou « pastor angelicus » n’est rien d’autre à l’origine que le pape nu de Principium Malorum, mais affublé désormais d’un grand Monarque guerrier, c’est-à-dire un pape qui passera pour mort mais qui toujours en vie, sortira de son exil caché par un miracle extraordinaire de Jésus-Christ mettant fin à l’éclipse de l’Eglise. Halbronn n’évoque même pas ces données élémentaires, parce qu’il n’a pas assez étudié et ne maitrise pas son sujet. Dans le corpus malachique, l’expression « pastor angelicus » ( qui tombe sur Pie XII ) ne conserve qu’un sens dérivé, également en usage à la fin du Moyen Age pour désigner le premier d’une série, appelée « papes angéliques » au pluriel, qui était une expression courante chez les commentateurs médiévaux de prédictions, pour désigner les derniers vrais papes de l’Eglise, avant la destruction de Rome, qui sont des justes, en ce sens qu’ils obtiendront tous la vie éternelle, finiront après un dur combat à obtenir de Jésus-Christ, le salut. Cette notion provient également de Principium Malorum, qui décrit le pape nu - à quatre reprises, dans des périodes et des angles différents mais l’auteur du Liber de Flore s’imagine à tort y voir la description de quatre derniers papes au lieu d’un seul, d’où la notion de « papes angéliques » au pluriel qui relève d’une interprétation subversive de Principium Malorum. Le pape nu est un pape propre aux derniers temps, appelé à suivre les pas du Christ dans la passion, qui sera dépouillé de tous ses biens, comme le Christ a été dépouillé de ses vêtements en subissant son supplice : le pape nu est l’Ange de l’Eglise de Laodicée dans l’Apocalypse de Jésus-Christ, on le retrouve dans l’Ancien Testament, le pontife sortant de son exil caché dans les temps de la fin dans l’Apocalypse troisième de Zacharie. Halbronn a compris la nécessité d’étudier cette notion de « papes angéliques » au pluriel, mais ne semble la connaitre qu’à travers « le livre merveilleux de Télesphore de Cosenza ». Il est passé à côté du Liber de Flore ou du Tempore colubri ( manuscrit sans titre à l’origine qu’on a appelé par son incipit « Tempore colubri », les premiers mots du recueil, puis que Télesphore a appelé le Liber de Flore, mais qui n’est pas de Joachim de Flore, comme Télesphore le croyait ), qui a fortement influencé Télesphore, mais ce qui constitue chez Halbronn, une grave lacune, c’est qu’il méconnait Principium Malorum, n’a de cette apocalypse, qu’une vue superficielle, assez vague, à travers ce qu’il appelle les « Vaticinia » ( recueil de prophéties tardif contenant Principium Malorum, mais sans son titre d’origine, avec d’autres prédictions sur les papes ) ce qu’il convient de déplorer.
C’est cette médiocrité dans le monde « savant », et surtout tous ces livres stupides sur le corpus « malachique » complètement déconnectés de la littérature apocalyptique du XII ème et XIII ème siècle, ignorant tout de cette littérature, qui inondent les librairies, régulièrement au cours des années dans la rubrique « ésotérisme » ou « prophéties », qui permet de comprendre pourquoi également les frères Dimond peuvent dire n’importe quoi sur le corpus malachique, sans trop craindre une véritable opposition, qui viendrait les humilier. On n’est d’ailleurs pas là pour les humilier, mais pour élever à la vérité tous les élus et combattre la subversion dans le domaine « prophétique » partout où elle se cache.
Voici ce texte qui annonce un « Petrus Romanus » à la fin de la liste des devises malachiques : « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise siègera Pierre le Romain (Petrus Romanus) qui fera paitre ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la citée au sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »
Et voici la pseudo-explication des frères Dimond sur ce passage du moins pour la première phrase : « si la prophétie de saint Malachie est correcte, l’antipape François sera la dernière personne de l’histoire à prétendre être l’évêque de Rome. Gardez à l’esprit que saint Malachie a prédit des papes et des antipapes, quiconque prétendrait être l’évêque de Rome. Ce qui explique pourquoi saint Malachie l’a nommé Pierre le romain, c’est parce que saint Pierre évêque de Rome et premier pape portait le nom de Pierre et saint Malachie donne le même nom au dernier homme se disant évêque de Rome Pierre, et puisque François, d’après saint Malachie, est le prétendant finale au siège romain avant la destruction de Rome, il l’appelle Pierre le romain. Une autre raison que Malachie appelle François, « Pierre le romain », c’est que François a souligné d’une façon unique le titre évêque de Rome. L’antipape François a généralement évité le titre de pape (…) il a de ce fait été identifié avec Rome d’une façon particulière comme un romain (…) il a été le premier à signer son nom en italien dans l’annuaire officielle pontificale du Vatican au lieu de le faire en latin (…) François a choisi le nom du saint le plus célèbre d’Italie, saint François d’Assise. Assise n’est qu’à deux heures de Rome. Durant sa vie saint François s’est rendu à Rome et le deuxième nom de François est Pierre. Saint Malachie dit aussi que Pierre le romain nourrira les gens à travers de nombreuses tribulations. C’est très intéressant tandis que l’antipape François se fiche qu’une personne rejette Jésus-Christ ou la Foi catholique, il prétend toutefois s’inquiéter du fait de nourrir physiquement des gens dans le besoin (…) François dit que le seul péché commis en Argentine, c’est d’échouer de donner à manger aux gens de la nourriture et du travail. Il ne dit rien à propos de Dieu ou de la Foi de Dieu (…) si les tribulations se déroulaient dans le monde avec des gens sans nourriture (…) François ferait probablement dans l’extrême pour nourrir ses gens- là et remplirait de ce fait ce que dirait saint Malachie. » (Fin de citation : note d’Eric Faure la supercherie des frères Dimond, consiste notamment ici, à faire oublier le mot « brebis » dans le texte initial, pour le remplacer par le mot « gens » , quitte à marteler le mot « gens » à trois reprises pour enfoncer le mot « brebis » et le faire disparaitre. )
Ci-joint la première image de la vidéo ridicule des frères Dimond sur le corpus malachique.
C’est risible cette interprétation complètement insensée, d’autant plus risible qu’elle est dite sur un ton plein de gravité dans une vidéo sur le corpus malachique qui est idiote d’un bout à l’autre, vide de toute connaissance véritable pour ce qui concerne les devises, qui en dit long sur la position des frères Dimond sur la question du pape à la fin des temps, mais est impuissante à expliquer quoique ce soit des divises jusqu’à la glose finale.
En effet, cette interprétation comme on va le voir est profondément ridicule. Que les choses soient bien claires : ce qui est ridicule, ce n’est pas de présenter Bergoglio comme un antipape qui vient dans le sillage tracé par Wojtyla, parachever la révolution dans l’Eglise, en abolissant tout ce qui rappelle la monarchie dans l’Eglise, une immonde crapule qui feint l’esprit d’humilité de saint François d’Assise, pour faire passer plus facilement ce renversement diabolique, qui incarne une parodie de sacerdoce, qui vient rajouter de l’huile sur le feu de la subversion « prophétique », pour mieux faire disparaitre la véritable Tradition Prophétique : A la fin du Moyen Age, beaucoup de franciscains, en effet, croyaient à tort qu’un franciscain occuperait la fonction pontificale où que l’esprit de saint François viendrait animer le dernier pape. L’idée que l’esprit de saint François qui a eu les stigmates viendrait en revanche animer l’esprit du pape souffrant des derniers temps n’est pas fausse, car le pape souffrant des derniers temps aura probablement les stigmates comme saint François, et l’esprit de saint François, en raison du fait qu’il se sera purifié en suivant les pas du Christ dans la passion et fera pénitence comme saint François. Mais ici, il faut voir dans le nom de « François » que Bergoglio s’est attribué, une manœuvre de la Synagogue de Satan, qui vient pervertir cette vérité, comme toutes les autres vérités de l’Eglise. C’est comme mettre du vernis pour faire croire à de l’or et faire avaler des couleuvres à tous les apostats ! Ce nom de « François 1er » associé au physique de Bergoglio, a dû bien faire rigoler les membres de la Synagogue de Satan. N’oublions pas que le roi de France « François 1er », s’est illustré en étant l’allié des turcs infidèles et de l’islam d’une manière générale contre l’Europe chrétienne, comme l’explique Jean Dumont dans un ouvrage particulièrement pertinent qui a pour titre « Lépante, l’histoire étouffée » publié en 1996. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que Bergoglio mercenaire à la solde de la Synagogue de Satan, sorte de rabbin pour les goys, dans le sillage tracé par « François 1er » justement, travaille activement à l’islamisation de l’Europe et de toutes nations autrefois chrétiennes, y compris au Canada, partout où la Foi catholique était implantée, et pour le remplacement des populations autrefois catholiques, pour une population métissée, déracinée, bien plus maniable encore par le judaïsme, Bergoglio exprimant dans toute sa splendeur la volonté de nos dirigeants d’anéantir tout ce qui fait encore référence au christianisme.
Fernandel dans le rôle de François 1er. Ne trouvez-vous pas qu’il y a un petit air de ressemblance avec Bergoglio en François 1er ? Si Fernandel nous fait rire de bon cœur, Bergoglio avec ses pitreries ne ravit en revanche que les futurs damnés. Bergoglio a été choisi également pour son physique à la Fernandel… voilà qui rassura les goys, qu’ils n’ont pas à faire à quelqu’un de méchant, mais la réalité est tout autre. Si les gens pouvaient voir l’état de son âme, ils s’enfuiraient loin de lui, épouvantés ! Le Diable n’a pas choisi Bergoglio au hasard, c’est un expert dans l’art de la manipulation : qui peut penser qu’un tel clown puisse conduire les âmes vers la damnation éternelle, et amener les populations européennes à leur propre anéantissement ?
Sur ce point, en présentant Bergoglio comme un antipape ou comme une monstruosité, les frères Dimond ont parfaitement raison. Ils ont raison également dans toute leur manière de présenter Bergoglio, comme quelqu’un qui ne soucie pas du tout du salut des âmes, entend placer la bouffe et le travail au-dessus de tout, mais cette vérité que Bergoglio est effectivement un antipape, un imposteur, un intrus dans l’Eglise, un membre de la synagogue de Satan, travaillant pour le Judaïsme le plus farouchement opposé au christianisme, une sorte de rabbin préfabriqué pour les goys, qui encourage à l’africanisation de l’Europe et à l’invasion islamique de l’Europe, pour mieux servir le mondialisme ( ce dernier point est étonnement absent chez les frères Dimond qui se désintéressent éperdument de ces choses ) ne les autorise pas à dénaturer le sens de la glose finale, en faisant croire qu’elle vise un antipape : « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise siègera Pierre le Romain qui fera paitre ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la citée au sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »
Commentaire de l’image : Si Petrus Romanus est comme le Christ, c’est-à-dire donne sa vie pour ses brebis, ne serait-ce pas Rome elle-même la ville aux sept collines qui l’a mis à mort, ce qui expliquerait ensuite la destruction de Rome, pour s’en être pris au bon pasteur après son retour miraculeux, exactement comme Jérusalem fut détruite pour avoir rejeté le Messie après sa résurrection ?
En effet, il est certain que cette glose du corpus « malachique » nous parle ici d’un vrai pape : En effet, est-ce qu’on dirait d’un antipape c’est-à-dire d’un loup ravisseur qu’il « fera paitre ses brebis à travers de nombreuses tribulations » ? C’est ridicule ! Un antipape, c’est comme un loup, ça n’a pas de brebis, ça ne pense qu’à lui, qu’à ses intérêts, comme tous les faux pasteurs, et enfin ça répand le sang des brebis dans la bergerie du Christ : ça les tue, rien que pour le plaisir, même pas pour s’en nourrir, par jeu ! Et si un loup pouvait rire, il rirait beaucoup en les achevant, c’est-à-dire en leur enlevant toute vie spirituelle et en voyant l’épouvante des brebis qui ont pu s’échapper (à savoir les vrais catholiques) et qui de loin assistent à la boucherie ! Un loup se comporte comme ça dans la bergerie, et après s’être débarrassé naturellement du bon pasteur, en s’assurant que celui-ci ne peut pas le tuer. Un antipape, c’est aussi comme un berger mercenaire, les brebis ne sont pas à lui, or il est écrit « Petrus romanus fera paître SES brebis » dans le corpus Malachique !
Petrus Romanus a ses brebis, ses brebis lui appartiennent donc, il n’est pas le mercenaire, le faux berger Bergoglio, comme le racontent les frères Dimond :
11Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. 12Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. 13Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. 14Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, 15comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. (Citation dans L’Evangile rapporté par saint Jean chap. X)
Commentaire de l’image : Bergoglio et Ratzinger sont des bergers mercenaires au service de la Synagogue de Satan, ils n’ont aucun pouvoir sur les brebis ou sur les vrais catholiques, comme cela était vrai déjà du temps de l’abominable Wojtyla. A la première, occasion, les brebis devant les membres de cette fausse papauté s’échappent, l’Ennemi ne peut pas les maintenir bien longtemps, à moins de les égorger, c’est-à-dire de leur faire perdre la foi.
Commentaire de l’image : Vous verrez les prêtres apostats de Rome s’enfuir lorsque l’islam s’en prendra aux justes en Italie, pour les massacrer. Mais ce sont ces prêtres maudits qui ont encouragé l’islam à s’installer partout en Italie ! N’oublions jamais que ce sont Bergoglio et Ratzinger qui ont favorisé l’islamisation en Italie et partout en Europe, et que c’est Wojtyla qui a embrassé le livre des mahométans, et a permis de tester la résistance du monde « catholique » à l’islam, pour la synagogue de Satan, qui se tient derrière la fausse papauté des derniers temps. L’islam est un loup déclaré contre les chrétiens, les antipapes sont en revanche des loups déguisés en brebis pour retenir les brebis auprès d’eux. Lequel des loups est le plus dangereux, celui qui agit à visage découvert, comme les djihadistes ou celui qui se dit pape comme Bergoglio et qui est en vérité un ennemi des chrétiens ?
Commentaire de l’image : le corpus « malachique » a évoqué dans les dernières devises l’avènement de la fausse papauté, c’est-à-dire la dispersion des brebis. Or dans le passage qui clôt le corpus malachique, on a un Petrus Romanus qui réunit autour de lui, les brebis dispersées. Il les réunit parce qu’il les fait paître à ses côtés. D’où vient-il, puisque si l’on suit les frères Dimond, il n’y a pas de vrai pape caché qui aurait vécu en exil, et qui reviendrait ? Petrus Romanus, ne serait-il pas ce pape caché, dont les frères Dimond nient l’existence, ce qui expliquerait pourquoi les frères Dimond ont déformé volontairement le sens littéral de la glose finale du corpus malachique, pour faire croire qu’il s’agirait de Bergoglio ?
Un antipape par définition est un fléau, il est une tribulation pour l’Eglise, un horrible calvaire pour ceux qui voudraient l’empêcher de nuire ou de perdre les âmes, mais qui ne le peuvent pas ! Enfin les brebis dans ce passage du corpus « malachique » sur « Petrus romanus » ne peuvent pas désigner les apostats, mais au contraire les membres de la Sainte Eglise catholique. Les brebis par définition ne peuvent pas suivre un antipape, c’est-à-dire un brigand, un voleur ou un loup ravisseur. Elles ne peuvent pas suivre un intrus dans l’Eglise. Ce n’est pas moi qui le dit, mais N.S. Jésus-Christ lui-même, et il est certain que l’auteur des devises connaît ce passage ci-dessus et y fait ici référence pour montrer que ce qu’il appelle « Pierre le romain » est un vrai pape :
1En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. 2Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. 4Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. 5Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. 6Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas de quoi il leur parlait. » (Evangile de st Jean X) – un romain n’est pas un étranger, voilà pourquoi Petrus est affublé du qualificatif de romanus, à l’inverse des antipapes qui sont tous issus de la Germania Barbara, de cette partie du monde méconnu ou inconnus des romains, où se situait la Pologne, l’Allemagne, et a fortiori de l’Argentine, complètement inconnus des romains de l’antiquité. (Voir ce qu’enseigne la littérature apocalyptique médiévale sur l’origine des antipapes, et pourquoi on pensait que les antipapes des derniers temps seraient ici de l’empire germanique méconnu du monde romain, dans notre ouvrage de 1999, le pape Martyr de la fin des temps.)
Les brebis sont les bons catholiques qui suivent le bon pasteur et qui en le suivant iront au Ciel, or les frères Dimond nous expliquent par ailleurs et à juste titre que ceux qui prendront Wojtyla pour un saint, et qui a fortiori suivront le chemin emprunté par Bergoglio iront en Enfer, sont déjà par leur apostasie, comme des morts-vivants bons à être portés en « terre », donc lorsqu’ils disent que c’est Bergoglio qui conduit les brebis pour les faire paître dans le passage « Pierre le Romain (…) fera paitre ses brebis », ils se contredisent. Les brebis, à savoir les vrais catholiques ne se laissent pas conduire par Bergoglio, l’antipape actuel, mis en place par la Synagogue de Satan au Vatican, qui sert les intérêts uniquement du judaïsme le plus hostile au christianisme. En effet, voici le passage qui dans les Ecritures nous montre que « les brebis » est une expression désignant les élus c’est-à-dire les âmes qui échapperont à la damnation éternelle, qui est un passage qui vient de N.S. Jésus-Christ :
« 31Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire. 32Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; 33et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. » ( Evangile de saint Matthieu chap.XXV)
On ne me fera pas croire que les frères Dimond ignorent toutes ces paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ dans les Evangiles, et qu’ils n’ont pas été mal à l’aise face à ce passage qui clôt la liste des devises malachiques et qui prouve que la véritable papauté reviendra, car pour faire correspondre la glose finale du corpus malachique à la position sédévacantiste qu’ils défendent, ils ont été contraints de torturer le sens littéral du texte en disant : « que Pierre le romain nourrira les gens à travers de nombreuses tribulations. » , remplaçant le mot « brebis » par le mot « gens », ce qui change tout : « Saint Malachie dit aussi que Pierre le romain nourrira les gens à travers de nombreuses tribulations. C’est très intéressant tandis que
l’antipape François se fiche qu’une personne rejette Jésus-Christ ou la Foi catholique, il prétend toutefois s’inquiéter du fait de nourrir physiquement des gens dans le besoin » (Fin de citation de leur vidéo, qui martèle par deux fois cette erreur consistant à traduire le mot oves par gens.). Or dans le texte latin, le mot est « ovis » qui signifie brebis, et non pas populus ou homines (gens) comme le suggèrent les frères Dimond : In persecutione extrema S.R.E. sedebit. Petrus Romanus, qui pascet oves (OVES = brebis au pluriel) in multis tribulationibus : / quibus transactis ciuitas septicollis diruetur,/ & Iudex tremendus iudicabit populum suum. Finis. Les frères Dimond qui sont parfois très à cheval sur le sens des mots, comme le montrent certaines de leur analyse de l’Apocalypse de Jésus-Christ, étrangement ne le sont plus, lorsqu’il s’agit de se concentrer sur la Prophétie attribuée à saint Malachie, et deviennent étonnement et profondément malhonnêtes, jusqu’à se mentir à eux-mêmes. Cette falsification a été produite, précisément pour faire croire que l’antipape Bergoglio est « Petrus romanus » dans la glose finale du corpus malachique. D’un côté, les frères Dimond traduisent bien oves par brebis, lorsqu’ils traduisent la glose finale, mais lorsqu’il s’agit de la commenter, ils changent le mot « ovis » brebis, par gens, « homines », preuve de leur mauvaise Foi, du mensonge qu’ils se font à eux-mêmes et qu’ils font aux autres.
Qu’est-ce qu’on a ici avec Petrus Romanus ? Un antipape, comme le disent les frères Dimond ? Rien de tel, On a un vrai pape qui « pait ses brebis à travers de nombreuses tribulations » et qui se situe « dans la dernière persécution de la Sainte Eglise » : « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise siègera Pierre le Romain (Petrus Romanus) qui fera paitre ses brebis à travers de nombreuses tribulations. » L’expression « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise » sous-entendu faut-il le préciser, avant « la destruction de Rome » ( puisque c’est après les tribulations de cette persécution que viendra la destruction de la ville aux sept collines : quibus transactis ciuitas septicollis diruetur) , doit être mise en corrélation avec l’expression « de nombreuses tribulations », qui sont des persécutions qui affligent la sainte Eglise, c’est dire qui affligent Pierre le Romain et les brebis, c’est-à-dire les vrais catholiques, dont « Petrus romanus » a la charge, que Jésus-Christ a fait pape, pour qu’il guide son peuple dans cette période de tribulations ou de grande persécution de la Sainte Eglise. C’est tout de même étonnant qu’une phrase aussi simple, ne soit pas comprise de nos jours et qu’il faille passer autant de temps à montrer qu’elle concerne bien un vrai pape.
Il faut dire, que les frères Dimond font avec leur interprétation ridicule de « Petrus Romanus » des émules parmi les apostats, c’est dire combien leur pseudo-explication de la glose finale du corpus « malachique » sent le soufre. La nôtre en revanche si elle était connue, ne plairait vraiment à personne, parce qu’au lieu de choisir la porte large, on a choisi, le passage étroit, où même les nôtres ont vraiment du mal à nous suivre, car il leur faut pour cela abandonner bien des bagages auxquels ils sont stupidement attachés et tenir compte d’une multitude de choses qui les dépassent et ont vraiment du mal à comprendre, malgré tous nos efforts pour le leur expliquer. On savait d’ailleurs qu’on aurait beaucoup de fils à retordre avec eux, car tout est nouveau pour eux et les idées subversives qui se sont introduites chez eux à leur insu sont tenaces. Mais il nous faut être patient, attendre que ce que l’on a semé en eux finisse par grandir. Pour convaincre quelqu’un, le plus simple est de s’arranger, pour qu’il ait l’impression d’avoir découvert par lui-même, ce qu’on a voulu lui montrer. On est davantage influencé par les choses qu’on a trouvées de soi-même, que par les choses que les autres ont trouvées. Je fais donc en sorte, de ne jamais dire tout ce que je sais, de laisser un peu de marge pour que mes lecteurs réalisent où je veux en venir ou fassent des ponts entre mes idées, se mettent à les relier.
Voyions la porte large, par laquelle passent les frères Dimond, et les apostats. Je vais parler maintenant qu’un individu qui se fait appeler « Louis d’Alencourt » qui est venu nous trouver dans notre région en 2013, et qui ne s’appelle pas ainsi en vérité (il s’agit d’un pseudonyme à la « Louis de Boanergès » - qui vient d’un gueux désireux de porter le nom d’un noble). Ce dernier estime intelligent de renchérir dans la bêtise, le point de vue ridicule, des frères Dimond, voyant lui aussi, dans Petrus romanus, au lieu d’un vrai Pape, du bon pasteur, ce faux pasteur Bergoglio, en disant que cette expression « Petrus romanus » désigne un imposteur c’est-à-dire Bergoglio. Voici ce qu’il écrit dans son blog « le grand réveil » qu’on aime appeler « le grand Coma », tant il est vrai qu’il est rédigé de notre point de vue par un mort-vivant. Comme on a à faire ici, à un esprit deux fois plus tordu, que celui des frères Dimond, on ne résistera pas cette fois, à ajouter en jaune nos commentaires :
« Plus nous avançons dans le temps et plus les choses deviennent claires. En fait, la compréhension augmente grâce à l’accomplissement des événements et à leur interconnexion avec l’eschatologie. Précision importante : du coup, cette nouvelle connaissance peut remettre en cause un certain nombre d’idées reçues ou d’interprétations considérées comme acquises jusqu’ici. (Éric Faure : C’est idiot ce genre de commentaire, car le profane est dans l’incapacité de comprendre quoi que ce soit aux devises malachiques, même si on arrive vers la fin la Prophétie, car le corpus malachique ne s’adresse qu’à un tout petit nombre d’élus, de vrais serviteurs de Jésus-Christ, est radicalement fermé aux non catholiques ou aux impies. Ce corpus révèle l’intervention miraculeuse que N.S. Jésus-Christ accomplira dans les temps de la fin, au sujet du pape, et cette intervention prophétisée ne s’est pas encore accomplie, le profane ne sait pas de quoi il s’agit, il ne comprend d’ailleurs pas ce que ce corpus raconte, car ce corpus n’est pas écrit pour lui et son sens véritable ne se donne pas à tout le monde ou à n’importe qui. Celui qui se fait appeler « Louis d’Alencourt » est un impie qui ignore sa nudité, qui s’imagine apprendre des choses sur le corpus malachique, en regardant des faits historiques.)
C’est le cas de Petrus Romanus, le mystérieux dernier pape de la prophétie de saint Malachie. (…)
Relisons-là :
« Pendant la dernière persécution que souffrira la Sainte Eglise Romaine siégera Pierre le Romain. Il paîtra ses brebis au milieu de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la ville aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »
Alors pourquoi s’appelle-t-il Pierre ? (Éric Faure : ce n’est pas la question la plus pertinente à se poser. Il ne faut pas se focaliser uniquement sur le mot « Pierre », mais s’interroger sur tous les termes utilisés par cet oracle. De quelle persécution parle cet oracle, pour pouvoir situer dans le temps, « Petrus Romanus » ? Sur combien d’années doit s’étaler cette persécution ? La Bible dit-elle quelque chose à ce sujet, que l’auteur de cet oracle voudrait montrer. Comment comprendre l’expression « paître ses brebis » ? Pierre est-il un bon pasteur ou un faux pasteur ? S’il est un bon pasteur, comment un bon pasteur peut-il faire paître ses brebis aux milieux des tribulations, car normalement, le bon Berger cherche un endroit sécurisé pour ses brebis ? Est-il comme Jésus-Christ qui « envoie les siens comme des brebis au milieux des loups » ? que signifie ce paradoxe ? Aura-t-on à faire à une persécution sanglante contre les chrétiens avant la destruction de Rome, et si Rome est détruite, est-ce parce que Rome serait à l’image de Jérusalem apostate, une contre Eglise qui a mis à mort « Petrus Romanus » et les siens, comme Jérusalem a mis à mort le Messie et les premiers chrétiens ? N’y aurait-il pas un lien de cause à effet, entre d’une part cette persécution qui afflige Petrus Romanus et les siens, et la destruction de Rome ? Comment une persécution sanglante contre tous les vrais catholiques serait-elle possible dans une Europe où la peine de mort est abolie ? Que veut dire l’expression « le Juge redoutable jugera son peuple » : cela signifie-t-il que Dieu séparera les vrais catholiques, des faux, qu’il sauvera les uns et châtiera les autres, en les envoyant en Enfer ? Qu’il a déjà fait le choix de défendre Petrus Romain et les siens, contre ceux qui les accuse ? Cela signifie-t-il que le jour de la sainte Colère de Dieu est arrivé, mais qu’est-ce qui a provoqué cette sainte colère de Dieu ? Pourquoi, cet oracle figure-t-il après la devise « gloria olivae » ? Celui qui a pris le nom de « Louis d’Alencourt » pour montrer son attachement à sainte Jeanne d’Arc et à la France, s’avère être un âne, qui ne sait pas questionner un texte, analyser les termes d’un texte à commenter, et discerner les enjeux d’un tel texte, qui s’arrête sur une connerie : « Pourquoi s’appelle-t-il Pierre ? » Il s’appelle Pierre, en référence au premier pape, pauvre andouille ! Ce n’est pas ça qui pose problème, c’est pourquoi, l’auteur de l’oracle, a ajouté à Pierre, l’expression « le romain ».
Parce qu’il occupe bien le Saint-Siège en tant que successeur de Pierre, mais il n’est en réalité ni pape, ni anti-pape, sinon il aurait eu sa devise comme les autres. Par contre, il est appelé Pierre pour qu’on comprenne bien qu’il occupe indûment le siège apostolique. C’est donc un imposteur, le seul de toute l’histoire de l’Eglise à ne pas être pape en réalité. Le seul et le dernier. La bonne blague, « Pierre le romain » « Éric Faure : A une question stupide, on ne pouvait avoir qu’une réponse stupide : Petrus romanus n’aurait pas une devise comme les autres. Mais « Petrus romanus » n’est tout simplement pas une devise, puisque cette expression n’appartient pas à la liste des devises, mais appartient à une glose comme on le verra, qui a pour objectif d’éclairer les dernières devises. Il est possible dans ces conditions que « Petrus romanus » ait une devise comme les autres, mais si c’est le cas, il faudrait la chercher dans les dernières devises. Depuis quand l’expression « Pierre » signifierait-elle une personne qui occupe « indûment » le siège apostolique, c’est-à-dire qui aurait reçu injustement la fonction pontificale ? Tu es « Pierre » signifierait de la part de Jésus-Christ, que Simon reçoit injustement la fonction pontificale ? C’est totalement absurde. Je rappelle toutefois, qu’il est dit dans le dit oracle, que Petrus romanus, « a SES BREBIS », et qu’il est écrit dans saint Jean au chapitre X que le Bon Pasteur a des brebis qui lui appartiennent (verset 4), qu’il a ses propres brebis (verset 5) , à l’inverse de l’étranger ou de l’intrus, or un imposteur qui se fait passer pour le bon pasteur mais qui ne l’est pas, est un étranger. Un imposteur est aussi un mercenaire, or il est écrit dans le verset 12, que le mercenaire, n’est pas le berger, que les brebis ne lui appartiennent pas. Or il évident que l’auteur de l’oracle sur Petrus Romanus se réfère à Saint Jean au chapitre X, lorsqu’il dit de lui, qu’il « paitra ses brebis », c’est à dire qu’il tient « Petrus Romanus » pour le Bon pasteur. En effet, il n’y a que dans la Bible, où le pontife ou Grand prêtre (le Christ est Grand Prêtre, le pontife suprême) est comparé à un bon pasteur qui a ses brebis, Ce genre d’image ne se trouvant que dans les Saintes Ecritures, l’auteur de l’oracle n’a pas pu trouver ce genre d’image, ailleurs, il fait nécessairement référence aux passages des Saintes Ecritures qu’on rappelle dans cet article. L’expression « ses brebis » qui est une expression d’appartenance, montre à l’évidence à la lumière de tous ses versets bibliques qu’on voit de voir, que Petrus Romanus est un vrai pape. Donc tout ce que dit « Louis d’Alencourt », comme d’ailleurs ce que racontent les frères Dimond à ce sujet est faux. Les frères Dimond s’entendent avec Louis d’Alencourt, comme Pilate s’entend avec Caïphe, c’est-à-dire qu’ils se détestent (surtout les frères Dimond « détestent », ils aiment bien insulter tous ceux qui ne pensent pas comme eux, ils aiment bien prendre la place du grand prêtre qui préside, et ne craignent pas le conflit - Louis d’Alencourt est plutôt du genre guimauve, bonne pâte, tente de fuir le conflit, correspondrait plus à Pilate, un peu fuyant et diplomate, ménageant la chèvre et le choux, comme tous les tièdes ) mais ici ce beau monde s’entend à merveille pour sortir des imbécilités sur « Petrus Romanus » en y voyant un Ennemi redoutable, qu’il faut abattre à tout prix, comme Pilate et Caïphe s’entendaient pour voir dans le Christ, un Ennemi qu’il faut à tout prix éliminer. »
Pourquoi le Romain ? (Réponse d’Éric Faure : Bonne question enfin, mais comme tu n’ouvres pas ta Bible, pour comprendre un tel oracle, tu ne risques pas de trouver la bonne réponse, car tu lis cet oracle comme un âne, en faisant l’idiot, ou pire parce que Dieu en raison de ton apostasie, t’as envoyé une puissance d’égarement, qui fait, que tu es incapable de comprendre des choses aussi simples.)
Là aussi, avec un peu de recherche, tout s’éclaire. Mgr Gaume explique avec clarté, dans son Traité du Saint-Esprit, que Rome était la capitale du paganisme, la capitale de la Cité du mal. C’est pourquoi Notre-Seigneur a expulsé Satan de sa ville pour en faire la capitale de la Cité du Bien. Tout l’enjeu pour Satan est d’arriver à récupérer sa capitale pour en refaire la Rome païenne de jadis, ce qu’il réussira à la fin des temps : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist » nous a prévenu Notre Dame à la Salette.
Éric Faure : « Voilà ici la réponse d’un âne. En effet, l’idée de Bon pasteur dans les Evangiles est opposé à l’idée de l’Etranger : 1En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. 2Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. 4Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. 5Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Or un romain n’est pas un étranger dans l’Eglise, car l’Eglise est romaine, pauvre tache !
De plus la plupart des papes sont romains. S’il y a cette insistance dans l’oracle, c’est précisément parce que les antipapes des derniers temps ne seront pas romains, mais issus de la Germania Barbara, c’est-à-dire de cette partie du monde méconnue des Romains, voire même méconnue des Romains. Dans notre ouvrage de 1999 sur le pape martyr de la fin des temps, on explique cela longuement, en rentrant dans les détails, avec références et textes médiévaux catholique à l’appui. C’est ainsi que Joachim de Flore et bien d’autres après lui, ont estimé que les derniers antipapes seraient des étrangers, c’est-à-dire des gens qui ne seraient pas romains, mais étrangers, c’est-à-dire issu de la Germania Barbara des romains, de cette partie du monde étranger au monde romain, mal connu des romains ou complètement inconnu des romains. Or Wojtyla avec sa Pologne natale, Ratzinger avec son Allemagne natale, et a Fortiori Bergoglio, avec son Argentine natale correspondent tous à ce critère, sont tous issus de la Germania Barbara. En disant de « Petrus » qu’il est le « romain », l’auteur de l’oracle veut au contraire dire que l’on n’a pas à faire au moins avec ce pasteur, à un étranger, parce que c’est précisément le Bon pasteur, par opposition à ses usurpateurs, qui sont des étrangers. On a à faire ici au même contre sens que les frères Dimond.
Ensuite, tout ce que dit « Louis d’Alencourt » ( son vrai nom est bien moins long) sur le passage du secret de la Salette : « Rome perdra la Foi et deviendra le siège de l’antéchrist » est idiot, car la Rome dont parle ici Notre Dame, n’a rien à voir avec l’Empire romain, ce passage est un résumé d’un paragraphe précédent disant que beaucoup ( de baptisés ) abandonneront la foi, et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand », « Rome qui perdra la Foi» désignant ici non pas l’Empire romain, mais le peuple de Dieu dans son ensemble à l’exception d’une minorité, et l’expression « Rome deviendra le siège de l’antéchrist » signifie que ces catholiques seront assiégés par des faiseurs de miracles c’est-à-dire des prélats francs-maçons qui leur feront perdre la Foi, avec l’aide de Lucifer et des démons descendus de l’enfer, en prenant le contrôle de la fonction pontificale, « l’antéchrist » désignant ici les prélats francs-maçons dirigeant le Vatican. Cette référence à l’ouvrage de Mgr Gaume n’a ni queue ni tête, pour expliquer le corpus « malachique » qui n’a été connu dans l’Eglise, qu’à partir du XVI ème siècle. Elle exprime l’impuissance de ce pauvre « Louis d’Alencourt » de faire référence à cette littérature apocalyptique du XII ème et XIII ème siècle consacrée à l’avenir de la papauté. Elle vient pour soutenir un contre-sens. Son usage est subversif. Elle est aussi hors sujet. »
Rome va effectivement redevenir la capitale de l’Antéchrist-système, c’est-à-dire d’un monde basé sur l’humanisme, ce qui le mène au paganisme et au bout du compte au satanisme. Saint Malachie, divinement inspiré, nous donne la clé de compréhension du personnage : Pierre le Romain, au vu de la Rome d’aujourd’hui, c’est Pierre le païen. (Éric Faure : conneries que tout ce baratin insipide et superficiel, bon pour les pseudo-catholiques dégénérés. En effet, à l’heure où l’Europe et même toutes les nations autrefois catholiques dans le monde sont envahies par l’islam et les Noirs d’Afrique déchristianisés, où les Blancs sont appelés à disparaitre par le métissage et où les dernières racines du christianisme sont sur le point d’être arrachées, ce [censuré] nous parle d’un monde basé sur l’humanisme qui mène au paganisme et au satanisme. Il ne lui vient même pas à l’esprit que c’est le judaïsme qui pilote la déchristianisation et notre destruction à tous, et on a vu « Louis d’Alencourt » dans une conférence détestable sur la fin des temps, applaudi par des mahométans : c’est parmi les impies qu’il a sa place, et il ne faut pas compter sur moi, pour sauver certains de ses passages, car pour moi, tout ce que dit Louis d’Alencourt, c’est de la merde, même si ce dernier fait apparaitre intact dans son boudin fécale, des choses qu’il n’a pas digérées. « Pierre, le païen » est un non-sens, une absurdité, de la merde, rien que de la merde !)
Confirmation du rôle de François comme Pierre le Romain
Jusqu’à maintenant, j’avais du mal avec le passage que je vais vous révéler ci-après, mais je pense en avoir saisi le sens grâce à notre cher pape François. (On a à faire ici à un dément qui remercie celui qu’il tient comme un usurpateur.)
Diana Vaughan commente ainsi les versets 18 et 19 du livre Apadno : (il faut arrêter le délire : expliquer le corpus malachique par des écrits lucifériens ! C’est le summum de la bêtise !)
« Le verset 18 signifie : le dernier pape des catholiques sera un juif converti à la religion du Christ ; pendant son pontificat, il n’y aura plus un seul juif qui ne soit luciférien ; lui-même en l’an 1995 lorsque l’Antéchrist se sera révélé au monde, il abandonnera son catholicisme romain, non pas pour retourner au mosaïsme, mais pour adopter le culte de Lucifer. Il déposera la tiare et son zèle sera grand pour l’œuvre du palladisme triomphant. Par le Rempart de Dieu, on entend désigner le frère [franc-maçon] qui occupera le souverain pontificat luciférien, au temps de la mission publique de l’Antéchrist. ». (Éric Faure : Ce n’est pas vraiment ce que raconte le livre d’Apadno, que l’on a commenté dans notre ouvrage de 1999 dans le pape martyr de la fin des temps. Par ailleurs, on a à faire ici à une fausse prophétie, -probablement montée de tout pièce par « Léo Taxil » franc-maçon, « libre penseur » qui s’amuse ici comme un petit fou à l’idée que des imbéciles vont gober ce qu’il raconte -, c’est évident, car les choses ne se sont pas passés comme ce texte le raconte. On n’a pas vu de pape déposer la tiare en l’an 1995. C’était Wojtyla à l’époque et Wojtyla n’a jamais porté la tiare.)
L’auteur de l’article poursuit « Je traduis en clair avec les mots d’un eschatologue d’octobre 2013 :
Benoît XVI, le dernier pape de la liste et effectivement demi-juif par sa mère, dépose la tiare (démission, en l’occurrence) au profit d’un pur luciférien (François) avec lequel il collaborera pour la même œuvre. » (Article du 11 octobre 2013) – (Éric Faure : pauvre tache, tu confonds « démissionner » et « déposer la tiare », ce n’est pas la même chose. Paul VI a déposé la tiare, mais n’a pas démissionné. Vous parlez d’une traduction en clair, c’est encore plus confus, car il faut savoir que « Louis d’Alencourt » tient toujours Ratzinger pour un vrai pape. Enfin si Ratzinger a pour mère une juive, il est totalement juif de par le sang. Il l’est aussi de par l’esprit : la totale en somme ! Plus loin le même individu dans son blog le grand réveil dira) : « Le dernier signe du plan de Satan ne serait pas alors l’institution d’une nouvelle messe, mais l’éviction du Vicaire du Christ pour le remplacer par un imposteur, la bête, l’Antéchrist, le Pierre le romain de la prophétie, le seul qui ne soit pas un pape légitime, mais seulement l’évêque de Rome.
La présence de Benoît XVI renforce cette hypothèse, Dieu conservant parallèlement à son peuple son Vicaire légitime. » (Article du 14 février 2018). Éric Faure : Quelle merde tout ce texte… Ratzinger est un affreux apostat, véritable antipape présenté par Louis d’Alencourt,
apostat, comme un vicaire légitime : quelle rigolade ! Avons-nous besoin d’autre chose, pour montrer qu’on a à faire ici avec « Louis d’Alencourt » à un dément, un impie, qui projette dans le corpus « malachique » sa position de dément ?!
Ci -joint celui qui se fait appeler « Louis d’Alencourt » dans l’une de ses vidéos, qui est venu se déplacer pour me voir à Montpellier et s’entretenir avec moi pendant trois heures, qui m’a donné son véritable nom. Chaleureux et généreux, humainement attachant, il n’en reste pas moins, malheureusement un déboussolé qui s’attribue le titre « de futur Apôtre des derniers temps » (ce n’est pas de l’orgueil mais de la bêtise), après s’être affublé de lettres de noblesse. Plus proche toutefois de « Candide » que du « bourgeois gentilhomme », il n’en reste pas moins, un apostat [note de Jean-Baptiste : Éric emploie le terme d'« apostat » au sens de membre de la fausse Église], qui estime que seul Bergoglio est illégitime, et que Ratzinger et Wojtyla ont été de vrais papes, ce qu’il s’est gardé de me dire et que j’ai appris bien plus tard en lisant ce qu’il a écrit. Le fait qu’il ne m’ait pas exposé clairement son point de vue, m’a fait croire qu’il me suivait dans mon analyse, montre l’aspect visqueux du personnage, qui est aussi fuyant qu’un poisson qu’on chercherait à attraper avec des mains. Ce genre d’individu se chasse bien mieux avec un arpon ou un filet ! Il perd de vue que Bergoglio ne fait que s’inscrire dans le sillage tracé par les deux bêtes de l’apocalypse qu’ont été Wojtyla et Ratzinger et suivre la politique antichristique de Wojtyla, fait ses encycliques avec Ratzinger, est totalement en accord avec Ratzinger, comme autrefois Caïphe avec Anne. Pour ce pseudo-catholique dégénéré, qui passe la plupart de ses loisirs à écrire des articles pourris sans connaissances véritables, à déféquer toutes les idées subversives qui émanent de la pseudo-tradition prophétique, pour les remanger par la suite, et à s’essuyer sur de la numérologie, en faisant des pronostics insensés, les deux bêtes de l’Apocalypse au chapitre XIII seraient Macron et Bergoglio, ce qui n’est qu’un délire parmi tant d’autres. A l’époque où je l’ai rencontré, ce dernier s’apprêtait peu
de temps après, à passer devant méta TV pour parler de la fin des temps, et à la fin de sa conférence, il fut applaudi et louangé par des mahométans qui le regardaient : rien que ça montre à l’évidence, l’aspect subversif de l’enseignement du personnage, complètement couché devant l’Ennemi, et permet de réaliser que tout ce qui sort de sa bouche n’est qu’une émanation de la pseudo-tradition prophétique, est vide de toute connaissance véritable dans le domaine « prophétique ».
« Louis d’Alencourt » qui n’est écouté que par une cour des miracles, un monde de dégénérés qui a perdu tout sens de l’Eglise, n’a toujours pas compris que la généalogie de l’antéchrist qui a été publiée pour la première fois dans le Diable au XIX ème siècle est un canular de Gabriel Jogand-Pagès, franc-maçon « libre penseur » dit Leo Taxil, qui a rédigé cette généalogie et produit bien d’autres falsifications, pour tuer par le rire, les catholiques farouchement anti-franc-maçons de son temps. Je n’ai aucune sympathie pour Léo Taxil, mais il a raison de considérer que la plupart des catholiques de son temps sont des ânes et que cette bêtise est incurable dans l’Eglise catholique, qu’on ne pourra jamais en venir à bout, comme elle est incurable chez la plupart des êtres humains qu’on peut aisément rouler dans la farine. « Louis d’Alencourt » ne sait toujours pas que si Mélanie fait référence à cette généalogie, c’est par ignorance et avant que Léo Taxil prouve dans une conférence de presse qu’il ne s’est jamais converti et que les catholiques qui ont cru à toutes les fables de l’ouvrage « le Diable au XIX ème siècle » sont des imbéciles. Par ailleurs Mélanie a toujours fait preuve de méfiance vis-à-vis de cette généalogie, n’y a jamais vraiment cru. Elle voulait dire seulement que d’après cette généalogie, l’arrière-grand-mère de l’Antéchrist serait née, c’est tout, mais elle n’avait pas à y faire référence. Sa remarque est de l’ordre de la boutade, ce n’était pas une Prophétie ! Ce pauvre « Louis d’Alencourt » utilise les mêmes sources sulfureuses émanant de « libres penseurs » pour expliquer le sens de « Petrus Romanus » dans le corpus malachique, comme si on pouvait expliquer une apocalypse par ce que racontent des ennemis de l’Eglise, et avancer des pièces qui datent du XIX ème siècle, pour expliquer un corpus prophétique publié au XVI ème siècle. Il est aussi dérangé, si ce n’est davantage encore que Claude Tresmontant expliquant l’Apocalypse de Jésus-Christ, par les écrits de l’historien juif apostat du premier siècle après Jésus-Christ, Flavius Joseph. Ses élucubrations en ce qui concernent « Petrus Romain » sont aussi bêtes que celles des frères Dimond, même si les frères Dimond ne tiennent pas des propos aussi déments sur la question du pape, que les siens, du genre, « Bergoglio n’est ni pape, ni antipape, mais imposteur ».
C’est insensé de pareils propos, car un antipape par définition est un imposteur, et il n’existe pas dans la doctrine catholique, une position intermédiaire, entre un vrai pape et un antipape. Un prétendant à la fonction pontificale est soit un vrai pape, un pape légitime, soit un antipape, élu illégitimement. Certes, on peut faire une distinction entre des antipapes qui estiment bien faire, qui croient être de vrais papes, qui ne sont pas des infiltrés dans l’Eglise, mais qui sont des destructeurs du vrai culte, des ennemis de l’Eglise, avec des antipapes qui savent pertinemment qu’ils ne sont pas de vrais papes, sont des intrus dans l’Eglise qui veulent détruire l’Eglise de l’intérieur. Les derniers antipapes avec Wojtyla sont des antipapes dans le sillage tracé par Pierleoni, antipape du nom d’Anaclet II (antipape de 1130 à 1138) qui fut un juif faussement converti à la foi catholique, désireux de détruire l’Eglise. Mais il n’y a pas de distinction à faire entre un antipape et un imposteur, un antipape par définition est un imposteur qui se fait passer pour un vrai pape, alors qu’il n’a pas été élu légitimement. Un antipape par définition est un faux pape, je sais bien que certains font la distinction entre un faux pape et un antipape, mais ces derniers s’écartent du vocabulaire de l’Eglise d’autrefois, ont un vocabulaire propre, qui retranscrit leur cécité spirituelle. « Louis d’alencourt » prétend voir plus clair dans le corpus malachique, avec le temps : Quelle rigolade !
Pour comprendre ce genre littéraire, il faut avoir été formé à cela, comme pour l’Apocalypse de Jésus-Christ, et ce n’est pas le déroulement de l’accomplissements des prophéties contenues dans cette apocalypse, qui va permettre aux impies de mieux la comprendre ; ils n’y comprendront toujours rien, car la compréhension de toute apocalypse en général, leur est radicalement fermée. L’une des conditions sine qua non pour comprendre une apocalypse est d’avoir la véritable Foi catholique, être disposé à entendre la parole de Dieu, à l’inverse du plus grand nombre, mais même
cela, ne suffit pas, la compréhension de toute apocalypse ( inspirée par Dieu ) n’est accessible dans la véritable Eglise catholique, qu'à un tout petit nombre d’élus, qui par définition ont été choisis par N.S. Jésus-Christ pour en comprendre le sens, et cela vaut pour le corpus malachique qui est une apocalypse probablement inspirée par Dieu. Ce qui montre qu’elle est une apocalypse inspirée par Dieu, c’est son mode de fonctionnement que personne ne comprend à part à petit nombre d’initiés dans l’Eglise choisis par N.S. Jésus-Christ, c’est son contenu, sa manière de poser des énigmes et de donner des réponses à ses énigmes.
Une véritable apocalypse fonctionne essentiellement par des énigmes et fournit toujours les réponses aux énigmes qu’elle donne. Ce jeu d’énigmes constitue tout ce qui fait la valeur d’une apocalypse. Mais pour repérer et déterminer les énigmes d’une véritable Apocalypse, et pour les résoudre par les indices que cette même apocalypse a posés, cela demande un véritable savoir-faire. On ne s’improvise pas commentateur d’une apocalypse. Cela demande des années d’études, un peu comme pour être pilote de chasse, sinon c’est le crash assuré dès la première lecture, et le fait de multiplier les lectures, ne change rien à cela. Il est impossible à une personne qui n’a pas été formée dans et par L’Eglise a ce genre littéraire, et qui n’a pas reçu de Dieu, ce don d’expliquer une Apocalypse, de s’élever au sens réel d’une apocalypse.
Ce n’est pas parce que l’on voit se succéder dans le temps, papes et antipapes, que l’on peut comprendre quelque chose à ce corpus. Bien au contraire, si l'on n’entend rien à ce genre de littérature, si l'on ignore tout des apocalypses annonçant l’avenir de la papauté par des devises et des oracles, que l’Eglise a connu, bien avant le corpus malachique, il est impossible de comprendre quoi que ce soit à ce corpus ; c’est comme une personne qui voudrait comprendre l’Apocalypse de Jésus-Christ, sans rien connaître des autres apocalypses dans l’Ancien Testament, sans rien connaitre du reste de la Bible. On voit la compétence d’un herméneute à son degré d’aptitude à se mouvoir dans les Saintes Ecritures pour comprendre l’Apocalypse de Jésus-Christ, et cela est vrai également pour un herméneute qui se pencherait sur le corpus « malachique », la compétence de ce dernier se mesure à son aptitude à se mouvoir dans la littérature apocalyptique de la fin du Moyen Age. Que dirait-on d’un commentateur de l’Apocalypse qui dans son interprétation de l’Apocalypse de Jésus-Christ est incapable de se mouvoir dans les Saintes Ecritures comme un poisson dans l’eau, qui ne discerne même pas les références bibliques que Notre Seigneur Jésus-Christ nous livre dans son Apocalypse : Que c’est un ignare de la pire espèce, qui est mû par l’imagination, cette imagination où le démon le plus souvent s’introduit pour faire passer ce qu’il veut, et bien c’est la même chose pour quelqu’un qui prétendrait expliquer le corpus malachique, mais qui est incapable de se mouvoir dans la littérature apocalyptique médiévale comme un poisson dans l’eau , qui ne discerne même pas à l’intérieur, les références que le corpus malachique nous livre de cette littérature. Tous les commentateurs qui prétendent expliquer ledit corpus mais qui font comme si ce corpus venait de rien, ne s’inscrivait pas dans un genre littéraire propre au Moyen Age, qui n’évoque même pas cette littérature, sont aussi ridicules que ceux qui pour expliquer l’Apocalypse de Jésus-Christ font comme si cette Apocalypse était déconnectée du reste des Saintes Ecritures, et perçoivent l’Apocalypse, comme la retransmission de quelqu’un qui verrait par une machine à remonter le temps, des images de notre époque, comme dans un film et qui dirait ce qu’il voit avec le vocabulaire et les connaissances de son époque.
Malheureusement tous les commentaires du corpus malachique, que l’on trouve dans les milieux dit « traditionnalistes » ( les frères Dimond et « Louis d’Alencourt » ne sont que de mauvais exemples à ne pas suivre parmi tant d’autres ) rentrent dans ce cas de figure que nous dénonçons, et on se rend compte à quel point, ces milieux -là ont été coupés de leur propre littérature apocalyptique et sont dans l’incapacité de comprendre quoique ce soit de cette littérature, lorsqu’ils tombent sur une apocalypse postbiblique publiée à la Renaissance ou sur des textes qui font partie de la littérature apocalyptique médiévale. Ces mauvais commentateurs sont reconnaissables en cela qu’ils ne parlent jamais de cette littérature, lorsqu’ils tentent bien en vain de décrypter le sens du corpus malachique. Ce sont tous pour nous, des charlatans, des gens pas sérieux dans leur manière d’approcher le corpus malachique, des petits rigolos en somme, le plus souvent imbus d’eux-mêmes, gonflées par de pseudo-connaissances, le plus souvent des victimes de la subversion dans le domaine « prophétique », qui feraient bien mieux de s’abstenir de commenter le corpus malachique, car ils ne sont capables au sujet de ce corpus, que de sortir à leur insu des imbécilités ou pire des erreurs émanant de la pseudo-Tradition, voire de la Contre tradition prophétique, des erreurs inspirées par le démon, qui se sert de leur imagination, pour les induire en erreur.
Comprenons bien le contexte de l’apparition du corpus « malachique ». Il apparait publiquement dans l’Eglise lorsque les Vaticinia de summis pontificibus sont à bout de souffle et sur le point d’être délaissées dans l’Eglise, par conséquent. Ce n’est pas le fruit du hasard, comme on pourrait le croire à première vue en écoutant les propos du bénédictin Arnold de Wion qui dit avoir trouvé la liste des devises malachiques dans des archives concernant l’ordre de saint Benoit, alors qu’il cherchait tout bonnement à se documenter pour son livre concernant l’histoire de cet ordre contemplatif, loin de se douter, qu’il y trouverait une nouvelle Prophétie sur l’avenir de la papauté, que personne ne connait. Le corpus malachique arrive d’une manière opportune, juste à temps ! Il répond à une forte demande dans l’Eglise, d’où son succès fulgurant dès la sortie de son tombeau, comme s’il attendait son heure pour sortir de sa cachette. C’est ce que les gens dans l’Eglise à notre époque ne comprennent pas et qu’il convient maintenant d’expliquer.
Les Vaticinia de summis pontificibus dit également « Liber de summis pontificibus » par les commenteurs médiévaux de « prophéties » en tout genre, est un recueil de prédictions illustrées concernant les souverains pontifes, prédisant l’avenir de la papauté par des oracles et des devises, et contenant pour chaque oracle avec sa devise (devise appelée aussi rubrique, sorte d’intitulé, souvent écrit en rouge), une image sensée aider à la compréhension du texte. Il s’agit d’un recueil de prédictions sur l’avenir de la papauté remontant au XV ème siècle, réunissant seulement deux apocalypses écrites chacune par un auteur différent, la première commence par ces mots « Ascende calve » et n’est pas inspirée par Dieu, et la seconde en revanche qui est inspirée par Dieu, commence par ces mots « Genus nequam ». La subversion « prophétique » ici, consiste à mélanger une véritable apocalypse « Genus nequam » avec une fausse « Ascende calve ». Depuis le XV ème siècle, tout au long du XVI ème siècle, grâce à l’imprimerie, il est diffusé partout dans l’Eglise, alors qu’autrefois on recopiait séparément les deux apocalypses qu’il contient, à la main pour les faire circuler chacune, davantage dans l’Eglise.
Ce que nous disons là, est d’une importance considérable pour comprendre le contexte dans lequel est apparu dans l’Eglise, le corpus malachique, qui est une apocalypse du même type que « Genus nequam », qui annonce comme « Genus nequam » l’avenir de la papauté sous forme de devises et d’oracles, sous forme d’énigmes à résoudre. Ces énigmes à résoudre qui se trouvent dans Genus nequam ou dans le corpus malachique ne se résolvent pas n’importe comment à partir de données qui seraient extérieures à ces apocalypses, mais à partir des données que fournissent ses mêmes apocalypses. Je veux dire par là que Genus nequam pose des énigmes mais fournit également les solutions à ces énigmes, et cela vaut également pour le corpus malachique, comme pour toute apocalypse digne de ce nom. L’Apocalypse de Jésus-Christ pose également une multitude d’énigmes à résoudre, mais répond à chaque fois à ces énigmes pour être compris par ceux qui sont habilités dans l’Eglise à les repérer et à les solutionner mais toujours à partir des données que fournit l’Apocalypse de Jésus-Christ. Ce que l’on dit là, vaut également pour le secret de la Salette qui est une apocalypse, comme pour toutes autres apocalypses véritables. Il existe bien évidemment de fausses apocalypses, qui sont des simulacres d’apocalypses véritables, qui n’ont des véritables apocalypses, que l’apparence. « Ascende calve » fait partie de ces fausses apocalypses, mais construite sur le modèle de « Genus nequam ». Le mécanisme interne de ces fausses apocalypses n’a rien de commun avec le mécanisme interne des vraies apocalypses. Les énigmes qu’elles posent ne sont pas de véritables énigmes, elles ne se résolvent pas de la même manière que dans les vraies apocalypses, mais il faudrait bien plus qu’un simple paragraphe pour donner des exemples précis et entrer dans les détails.
Disons seulement pour le moment que la plus ancienne apocalypse qui se trouve dans ce recueil du XV ème siècle qui a pour titre Vaticinia de summis pontificibus, vient en deuxième partie, parce qu’elle concerne essentiellement l’enseignement des Saintes Ecritures sur ce qu’il va arriver à la véritable papauté dans les derniers temps de l’Eglise. C’est dans cette apocalypse qu’on trouve le plus de précisions à ce sujet, il est donc logique, qu’elle se situe à la fin des Vaticinia. Elle est pleine de références bibliques, bien plus que l’autre qui commence par ces mots « Ascende Calve » et qui vient en première partie. Des deux apocalypses, cette apocalypse située à la fin des Vaticinia qui commence par les mots « Genus nequam » est la seule qui mérite véritablement le nom d’apocalypse, car c’est la seule inspirée par Dieu, à notre humble avis, qui d’ailleurs était tenue à la fin du Moyen Age pour inspirée par Dieu, par le clergé romain dans son ensemble. Cette Apocalypse commençant par les mots « Genus nequam » avait un titre autrefois, qui a été restitué par les médiévistes de profession en « Principium Malorum ». Ce titre « Principium Malorum » a été repris au début du XIV ème siècle, par Jean de Roquetaillade à deux reprises dans son Liber Ostensor (5 ème traité paragraphe 54 et 6 ème traité paragraphe 72), mais comme ce titre ne figure plus dans les Vaticinia de Summus pontificibus au XV ème siècle, les catholiques ont fini par oublier le titre de cette apocalypse avec le temps et par l’appeler par son incipit, c’est-à-dire les premiers mots qui figurent au tout début à savoir « Genus nequam ». C’est cette apocalypse-là, que l’abbé Boulin (le vrai nom de l’auteur du livre « autour de la tiare » en 1931), appelle « la Prophétie de l’évêque Anselme » pour des raisons qu’il ne convient pas ici d’éclaircir.
Les travaux pionniers du médiéviste allemand H. Grundmann ont montré que cette apocalypse est issue des oracles grecs attribués à l’empereur byzantin Léon VI, le Sage. Disons, pour être encore plus précis, que Principium Malorum est une apocalypse qui a été construite sur le modèle de ces oracles qui remontent au X ème siècle, et qui étaient attribués au Moyen Age à Léon le Sage. Ces oracles dit de Léon le Sage, non inspirés par Dieu, prétendaient que le grand monarque des derniers temps de la fin serait un empereur byzantin et annonce toute une série d’empereurs byzantins à venir, jusqu’aux derniers temps de l’Eglise, avec l’avènement du grand monarque de la fin des temps. Principium Malorum se sert de ces oracles pour rétablir la vérité, et dire que ce dernier grand monarque des chrétiens qui viendra dans les derniers temps de l’Eglise, ne sera pas un grand empereur du genre de Léon IV, ou encore du genre de Charlemagne, ou bien encore du genre de Constantin, mais sera un pauvre pape martyr qui suivra les pas du Christ dans la passion, sera un pape caché en exil, qui passera pour mort aux yeux du monde, mais qui sera toujours en vie, et qui sortira de son exil caché pour confondre d’autorité ses usurpateurs, sorte de nouvel Elie en somme, car la Tradition dit d’Elie, qu’il n’est pas mort, toujours en vie, et va revenir pour mettre un terme à l’éclipse de la véritable Eglise catholique à la fin des temps.
Commentaire de l’image : Basile Ier et Léon le sage, représentés sur le manuscrit Skylitzès. Léon VI, dit le Sage ou le Philosophe (grec : Λέων F' ό Σοφός), est né le 19 octobre 866, mort le 11 mai 912, est empereur byzantin du 29 août 886 à sa mort. Il fut surnommé « le Sage » à cause de ses travaux dans les domaines du droit et de l'art militaire, il fut l'élève du savant patriarche Photios. On lui attribue une série de textes publiés sous son règne et en particulier des textes de divination appelés les Oracles de Léon le Sage, qui annoncent des empereurs byzantins, jusqu’au grand monarque des derniers temps, sous forme d’oracles, de devises et avec des illustrations. C’est de là qu’est venu l’idée en Europe d’annoncer par des devises et des oracles, avec des illustrations, des papes et des antipapes à venir en respectant la forme des oracles de Léon le Sage, mais bien évidemment pas le contenu. Ce que l’on dit là, fait partie de ces choses élémentaires à savoir lorsqu’on aborde le corpus malachique, mais aussi la question du grand monarque dans les derniers temps. Il est urgent que les catholiques fidèles se mettent à étudier la littérature apocalyptique médiévale, pour mieux comprendre les notions de « grand monarque », de « saint pape » ou de « pastor angelicus » qui nous viennent de la fin du Moyen Age.
Les historiens ont par conséquent bien raison de penser que Principium Malorum a été rédigé dans un milieu guelfe pro-angevin en 1287, qui est un milieu à l’époque qui défend la véritable papauté contre les partisans de l’Empereur (germanique). Les guelfes soutenaient la véritable papauté, la dynastie des Welfs, et la maison d’Anjou (« angevin » est une expression qui désigne un partisan de la maison d’Anjou), contre les gibelins qui en revanche étaient contre la véritable papauté, et soutenaient la dynastie des Hohenstaufen et celle du Saint Empire. Il faudra attendre le règne de Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250) pour que ce conflit dépasse l’Italie et atteigne diverses parties de l’Europe. En effet, « couronné empereur en 1220, Frédéric II était avant tout un normand de Sicile, qui songeait à affirmer sa puissance en Italie. Il s’attira la vindicte des papes, nourrie de surcroît par son attirance pour l’islam. » Il faut savoir que Frédéric II réunissait à Palerme, juifs et musulmans, à côté des chrétiens, qu’il « était porté vers un syncrétisme religieux » ou voire même à un œcuménisme à la Karol Wojtyla ! Frédéric II fut deux fois excommunié par Grégoire IX. Les partisans de la véritable papauté considéraient à juste titre Frédéric II comme un antéchrist, ami du judaïsme et de l’Islam. Jean de Roquetaillade estimait que le grand Antéchrist devant naître d’une femme impure, viendrait de cette dynastie maudite, c’est dire la répulsion que Frédéric II inspirait au monde catholique dans son ensemble, et c’est toujours vrai à notre époque, pour les vrais catholiques hostiles à la révolution dans l’Eglise, qui voit dans Frédéric II, un avant-coureur du mondialisme.
Résumé de cet ouvrage qu’on recommande à nos lecteurs : « Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250) fut, dès son époque, tenu pour un personnage extraordinaire. Couronné empereur à Rome en 1220, il était avant tout un Normand de Sicile. Songeant d'abord à affirmer sa puissance en Italie, il s'attira la vindicte constante des papes, nourrie de surcroît par son attirance pour l'Islam. D'une immense culture, parlant plusieurs langues, réunissant à Palerme, sa résidence favorite, des savants juifs, musulmans et chrétiens, favorisant les arts et les sciences, il était porté vers un syncrétisme religieux. Le scandale vint de ses succès. Alors que depuis quarante ans trois croisades avaient échoué à reprendre Jérusalem, Frédéric s'y fit couronner roi en 1229, sans combat, en traitant avec les infidèles, au grand scandale de Rome. Deux fois excommunié par Grégoire IX, celui que ses contemporains appelèrent l'Antéchrist se condamna définitivement en marchant sur Rome (1241). Innocent IV le fit déposer en 1244 et le Saint-Siège ne cessa de vouloir effacer son œuvre et son nom. Jacques Benoist-Méchin fut l'un des plus grands historiens de l'Orient. »
Mais il n’en demeurait pas moins que Frédéric II avait des partisans qui situaient l’Empereur au-dessus du pape en s’appuyant sur la littérature apocalyptique antérieure au XII ème qui annonçait pour les derniers temps de l’Eglise, un grand monarque guerrier ou dernier empereur des chrétiens. Principium Malorum vint mettre un frein à cette subversion, en montrant que ce dernier grand monarque des chrétiens serait un pape et non pas un Empereur, l’idée que ce grand monarque serait un guerrier du genre de Charlemagne étant pour l’auteur de Principium Malorum, une erreur émanant de la subversion « prophétique » dirigée contre la vraie Religion. Les papes naturellement dans ce contexte, étaient portés à soutenir Principium Malorum, à regarder cette apocalypse avec bienveillance, qui venait soutenir les guelfes sur le plan « prophétique » contre les partisans de l’empereur, ennemis de l’Eglise. Ce n’est pas pour rien, que le clergé romain dans son ensemble à la fin du Moyen Age, voyait dans Principium Malorum une apocalypse inspirée par Dieu.
Mais restons dans le domaine « prophétique » proprement dit, pour mieux comprendre comment cette apocalypse fonctionne de l’intérieur. C’est important pour comprendre comment fonctionne le corpus malachique, car toutes les vraies apocalypses fonctionnent de la même manière, le problème étant aujourd’hui, qu’on ne sait plus reconnaitre une vraie apocalypse d’une fausse, qu’on ne sait plus au fond, ce qu’est une apocalypse, d’où cette désorientation « satanique » aujourd’hui dans les milieux dit « traditionnalistes » concernant la compréhension des vraies apocalypses, qui fait dire à peu près n’importe quoi, sur le corpus malachique et en particulier sur les dernières devises malachiques et sa glose finale, remarque qui vaut également pour l’Apocalypse de N.S. Jésus-Christ et bien d’autres apocalypses de la Bible, mais aussi pour toutes les apocalypses postbibliques véritables, comme le secret de la Salette. Tant que l’on ne saura pas discerner une vraie apocalypse d’une fausse dans le monde dit « catholique », la Contre Tradition « prophétique » continuera à empoisonner les esprits avec de fausses prophéties, mais Dieu soit loué, Notre Seigneur Jésus-Christ projette de mettre un terme à cette subversion, par l’avènement de cet Elie qui redressera toutes choses dans les derniers temps. Revenons à Principium Malorum, pour ensuite revenir au corpus malachique qui appartient au même genre littéraire que Principium Malorum, genre qu’il faut à tout prix connaitre si on veut comprendre quelque chose aux dernières devises et saisir le sens réel de l’oracle finale du corpus malachique, car tout se tient dans un ensemble harmonieux.
Cette apocalypse Principium Malorum se sert de la situation de l’Eglise qu’il y avait au XIII ème siècle qui est une situation très tendue entre la véritable papauté et l’Empire germanique qui veut s’emparer de la fonction pontificale, pour décrire ce qu’il va arriver dans les derniers temps de la papauté, exactement comme Notre Dame de la Salette se sert de la situation de l’Eglise sous Pie IX qui était une situation également très tendue entre la véritable papauté et les ennemis de l’Eglise, pour décrire ce qu’il va arriver à la véritable papauté et à la fonction pontificale dans les temps de la fin, exactement comme les Saintes Ecritures se servent de la crise maccabéenne au II ème siècle avant Jésus-Christ, qui est racontée dans les deux premiers livres maccabéens de la Bible, pour décrire les derniers temps de la papauté, cette manière de procéder étant courante dans toutes les apocalypses bibliques mais aussi postbibliques du monde catholique. Principium Malorum opère donc un saut dans le temps entre la fin du XIII ème siècle et les derniers temps de la papauté, exactement, comme Notre Dame de la Salette opère un saut dans le temps entre Pie IX et Pie XII, pour en venir à ce qu’il va se passer à la mort de Pie XII, en 1958 et décrire tout ce qu’il va arriver dans l’Eglise, après cette date. Mais entre la fin du XIII ème siècle, et ces derniers temps, il y a tout un vide à combler, car Principium Malorum ne précise pas quels sont les papes et antipapes à venir qui vont arriver durant ce long laps de temps, exactement comme Notre Dame de la Salette par exemple ne précise pas dans son apocalypse, le nombre de papes qu’il va y avoir entre Pie IX et la période la plus critique de l’Eglise qui au XX ème siècle, va provoquer l’Apostasie du clergé romain dans son ensemble.
C’est dans ce laps de temps laissé vide, par Principium Malorum, qu’intervient la seconde apocalypse « Ascende calve » qui n’est pas une véritable apocalypse inspirée par Dieu, pour remplir ce vide, et annoncer les papes ou antipapes à venir qui vont arriver dans ce temps intermédiaire. « Ascende calve » répond à une attente légitime qui est de prophétiser papes et antipapes qui viendront dans la période que Principium Malorum a sauté délibérément. Voilà pourquoi, « Ascende Calve » qui est une apocalypse sans titre – appelée par ses deux premiers mots (Ascende Calve) qui se propose de combler cette lacune apparait au tout début des Vaticinia de summis pontificibus. Les historiens estiment au sujet d’Ascende calve, qu’il s’agit d’un pamphlet gibelin composé sous la forme de Principium Malorum (une fausse apocalypse qui épouse dans l’apparence les traits de Principium Malorum), vraisemblablement composé à la cour ou dans un milieu proche des Visconti de Milan, dans les années 1349-1350, à un moment où Giovanni Visconti s’oppose violemment à la papauté. Cela nous conforte dans l’idée qu’il s’agit d’une pseudo-apocalypse à l’inverse de Principium Malorum. Cela dit, comme dans toute apocalypse non inspirée par Dieu, il y a dans Ascende Calve des éléments de la véritable Tradition Prophétique, pour faire avaler des choses qui ne sont pas inspirées par Dieu, et contiennent des idées subversives. En annexe de cet article, on commentera des copies du XVI ème siècle de cette « prophétie » Ascende Calve ( fausse apocalypse, on reste dans l’ordre ici du pamphlet « prophétique », accessible au profane , du moins à l’historien ), que l’on a trouvées sur internet, pour montrer qu’on maitrise assez bien ce genre de sujet, à l’inverse de tous nos frères dans la Foi, qui ne comprennent rien à cette littérature, qui sont complètement dépassés par ce type de données, qui leur apparaissent comme venant d’un autre monde, qui leur ait effectivement complètement inconnu, tout comme le corpus malachique d’ailleurs, soit dit en passant, même s’ils s’imaginent y comprendre quelque chose.
Alors que « Principium Malorum » ( titre d’origine de la vraie apocalypse en question ) ou « Genus nequam » ( incipit de Principium Malorum, par lequel on désignait Principium Malorum, lorsqu’on avait perdu le titre d’origine de cette apocalypse ) s’achève sur le grand miracle que N.S. Jésus-Christ va réaliser pour mettre un terme à l’éclipse de la véritable Eglise catholique dans les derniers temps de l’Eglise, qui se fera selon Principium Malorum, par un pape que le monde croira mort, mais qui sera toujours en vie, et sortira de son exil caché pour confondre d’autorité la fausse papauté des derniers temps et la fausse église qui suit cette papauté monstrueuse, « Ascende calve » en revanche se termine sur l’annonce de la venue d’une bête cruelle, le plus souvent représentée comme le dragon de l’apocalypse dont la queue balaie les étoiles. (Apo. XII, 4), et comme on le verra en annexe de cet article, ce monstre porte aussi sur lui la tête de la bête (Apo XIII 3) que beaucoup ont identifié dans l’Eglise, comme étant celle de l’antéchrist-antipape (Karol Wojtyla) un antipape qui surpassera par son iniquité tous les antipapes que l’Eglise a connus. C’est aussi une image du dernier grand schisme que prédisait Jean de Roquetaillade du fond de son cachot avignonnais pour les derniers temps de la papauté. (p.885 de l’édition critique du liber Ostensor publiée en 2005 par l’école française de Rome, dont les commentaires ici sur « les prophéties de summis pontificibus » viennent s’aligner sur les nôtres, pour dire ici à peu près les mêmes choses.)
Et curieusement le corpus Malachique apparait dans l’Eglise lorsque la liste des papes ou antipapes à venir dans la série Ascende calve est épuisée, comme pour prolonger jusqu’à notre époque, la liste des papes et antipapes à venir. On ne me fera pas croire, qu’il n’y a pas ici un lien de cause à effet, car la liste des devises malachiques avec l’oracle finale, arrivent providentiellement dans une période où toutes la série des papes et antipapes annoncés par Ascende calve, vient tout juste d’être dépassé, preuve que Ascende calve n’était pas inspiré par Dieu, en prétendant annoncer tous les papes et antipapes, que l’apocalypse Principium Malorum a dû sauter dans le temps, pour en arriver rapidement aux derniers temps de la papauté. Le corpus malachique vient précisément combler cette lacune, entreprendre ce que Ascende Calve a échoué, c’est-à-dire annoncer les papes et les antipapes, que Principium Malorum n’a pas voulu ou pu prophétiser, et donner par conséquent sa position dans ce domaine précis. Pour les historiens de profession, il ne fait pas de doute, que le corpus malachique s’inscrit dans le sillage tracé par Principium Malorum. Voici par exemple ce que raconte l’historien Jean Delumeau à ce sujet : « Les Vaticinia, qu’on n’hésitait pas à attribuer à Joachim de Flore (Delumeau ici veut parler de Ascende Calve et de Principium Malorum dans les vaticinia de summis pontificibus, mais tous les historiens savent bien que Joachim de flore n’est pas l’auteur d’Ascende calve et de Principium Malorum) furent très diffusés aux XV ème et XVI ème siècles. Une recherche non exhaustive les a repérés dans une cinquantaine de manuscrits et l’imprimerie a accru ensuite leur audience. On trouve leur influence dans la Prophétie sur les papes, attribuée au primat d’Irlande Malachie –mort en 1148. » (P. 91 Mille ans de Bonheur, ouvrage de Jean Delumeau, axé sur le phénomène prophétique au Moyen Age et à la Renaissance, et plus précisément sur le messianisme dit « catholique », mais aussi hérétique, en Europe, et sur les attentes millénaristes.)
Ouvrage que je recommande à tous les ânes qui s’imaginent que le grand Monarque de la fin des temps doit être français et qui s’interrogent sur la notion de « pape saint » ou de « pastor angelicus » dans la littérature apocalyptique postbiblique. S’ils ne sont pas tout à fait bon pour faire du saucisson d’âne, ils se rendront compte à la lecture de ce livre, que l’idée d’un grand monarque français des derniers temps n’est qu’une opinion parmi tant d’autres dans l’Eglise, les espagnols pensaient que le grand monarque des derniers temps serait espagnol, les portugais pensaient qu’il serait portugais, les allemands pensaient qu’il serait allemand, les français pensaient qu’il serait français et ainsi de suite ! Ils vont aussi se rendre compte en lisant ce livre, des lacunes qu’ils ont en histoire des idées relatives aux derniers temps de la papauté, et qu’ils feraient mieux de consulter ce genre d’ouvrage relativement érudit (il y a toujours des erreurs dans ce genre d’ouvrages, mais pour s’en rendre compte, il faut avoir beaucoup étudié) avant de dire n’importe quoi sur les prédictions relatives aux derniers temps de la papauté ou de l’Eglise. Ce genre d’ouvrage, ce n’est pas le top, mais c’est un bon début pour ceux qui s’intéressent aux prophéties privées dans le monde « catholique ». Il est plein de références qui permettent d’approfondir ce genre de sujet. Ils vont progressivement se rendre compte que le pastor angelicus ou le saint pape, dans l’histoire du saint pape et du grand Monarque, est le même pape annoncé par Principium Malorum et l’Oraculum Cyrilli, qui est un pape que le monde croira mort, qui sera toujours en vie, et qui reviendra parmi les siens, pour mettre un terme à l’éclipse de l’Eglise. Ceux qui trouvent absurde cette idée de pape défendue par le blog de Jean Baptiste André, mais qui partagent paradoxalement cette idée d’un saint pape et d’un grand monarque, vont vite se rendre compte par ce genre de lecture, qu’ils sont comme un serpent qui se mord la queue en pensant dévorer une proie !
Ci-joint en conférence ici, l’historien Jean Delumeau qui a dirigé la chaire d’histoire des mentalités religieuses dans l’Occident moderne au collège de France. Il fait partie de ces savants dont on a étudié les travaux.
Ce que dit ici cet historien français, Jean Delumeau, c’est également ici, un reliquat de tout ce qu’enseignent les milieux universitaires du « monde savant » au sujet du corpus malachique. Il ne fait qu’exprimer ici ce que ses confrères pensent également sur « la Prophétie » attribué à saint Malachie, par le bénédictin Arnold de Wion au XVI ème siècle. Mais alors, si tout ce que racontent ces milieux-là, qui sont bien plus instruits que les autres milieux, qui sont financés pour faire de la recherche, ont raison sur ce point, si effectivement le corpus malachique s’inscrit dans le sillage tracé par Principium Malorum qui a pour personnage central dans son récit apocalyptique, un pape propre aux derniers temps, que le monde croira mort, mais qui sera toujours en vie, et qui sortira de son exil caché dans les temps de la fin pour démasquer d’autorité l’antipapauté antéchristique et la fausse église des derniers temps qui n’a de catholique, que l’apparence, alors nécessairement, il est plus que probable que le corpus malachique reprenne également dans l’une des dernières devises, voire dans plusieurs devises, cette idée de pape propre aux derniers temps de la papauté que le monde croira mort, qui sera toujours en vie, et qui reviendra tel un nouvel Elie ou nouvel olivier dans sa robe de gloire. Elle est bien bonne celle-là, les révélations en cours d’exorcisme qui ont dit que cette idée de pape était bien ancrée dans la Prophétie de Malachie, avaient l’appui de tous les milieux universitaires, sans que Boanergès ou Vincent Morlier disant que cette idée de pape doit se trouver dans le corpus malachique, se rende compte à quel point, il avait raison de la chercher dans le corpus malachique, et avait l’aval de tous les milieux universitaires qui vont également dans ce sens-là !
Bref, ce que l’on recommande aux frères Dimond et ce pauvre « Louis d’Alencourt », c’est d’étudier davantage la littérature apocalyptique médiévale, avant de dire n’importe quoi sur le corpus malachique, qui viendrait accréditer leur propre vision de la situation actuelle de l’Eglise ou de la Papauté. Ils « marchent complètement à côté de leur pompe », sont dans un état anormal, font n’importe quoi, sont complètement abrutis, lorsqu’il s’agit de commenter le corpus malachique, parce qu’ils méconnaissent tout de ce genre de littérature et n’en tiennent même pas compte dans leur analyse. Ils agissent envers le corpus malachique, comme des gens qui voudraient commenter l’Apocalypse de N.S. Jésus-Christ, en méconnaissant royalement tout ce qui rattache cette Apocalypse de Notre Sauveur aux Saintes Ecritures, en ignorant tout, des Evangiles ! Vouloir commenter en effet le corpus malachique, en ignorant tout de Principium Malorum, d’Ascende Calve, des Vaticinia, ( et j’en passe car la fin du Moyen Age a produit une quantité impressionnante d’apocalypses concernant les derniers temps de l’Eglise, dont la plus célèbre après Principium Malorum est l’Oraculum Cyrilli ) en faisant comme si cette littérature n’existait pas ou n’avait pas son importance dans le corpus malachique, c’est aussi insensé que de vouloir commenter l’Apocalypse de Jésus-Christ, en ignorant absolument tout des Evangiles ou des Saintes Ecritures. On dirait quoi, à celui-ci qui veut comprendre l’Apocalypse de Jésus-Christ, mais qui ne connaît pas le reste des autres livres de la Bible ? Mais qu’il ne doit pas commencer à lire l’Apocalypse de Jésus-Christ, qui n’est pas faite pour lui, mais à rentrer dans l’Eglise, à demander le baptême s’il n’est pas baptisé, et à apprendre son catéchisme, eh bien ici, en ce qui concerne le corpus malachique, c’est un peu la même chose, il faut dire à ceux qui veulent le commenter, mais qui méconnaissent complètement la littérature apocalyptique médiévale ou qui la méconnaissent dans les grandes largeurs, qu’il ne leur faut pas commencer à étudier ce corpus qui n’a pas été fait pour eux, mais qu’ils commencent à apprendre les bases de ce genre de littérature, ce que nous apportons dans cet article, pour tenter de sortir le profane de sa torpeur ou plutôt de son étroitesse d’esprit ou de son sommeil profond !
Le coprophage : « --- Eureka … j’ai trouvé ce que veut dire « Pierre le Romain » … ça veut dire que le bonhomme en question, n’est pas pape et qu’il est seulement un romain très méchant … C’est Bergoglio … Je ne me trompe pas car Bergoglio habite à Rome et parle italien et ne veut être que romain, pas un roi-prêtre : il est aussi pourri que c’est pas possible de l’être plus … l’éclipse du soleil, c’est Wojtyla, la gloire de l’olivier, c’est Ratzinger et cet énergumène de Bergoglio dans tout ça … hum ! ça peut être que Pierre le romain dans l’oracle final… voilà, circulez, Il n’y a plus rien à voir dans la prophétie de saint Malachie. La Prophétie bien crade s’est accomplie. Maintenant tu te tais et tu avales avec moi, ce pot de fiente que je viens de sortir sur Petrus romanus ! Au besoin, tu fais cul sec, sans t’arrêter, en te bouchant le nez : il faut ça rentre ! »
Nous voici arrivés au terme de cet article : il est temps de récapituler ce qui prouve que Pierre le romain ne peut pas être Bergoglio, comme tout le monde le dit, à l’exception d’un tout petit nombre comme Jean Baptiste André et moi-même qui allons à contre-courant de tous ces moutons de Panurge qui suivent le chemin de l’erreur, en estimant que Petrus Romanus est Bergoglio, qui est la porte la plus large dans laquelle s’engouffrent tous les ignorants. On ne compte plus les imbéciles sur internet qui voient en Bergoglio, Petrus romanus de l’oracle final du corpus « malachique », que ces derniers voient en Bergoglio le bon pasteur ou au contraire un loup ravisseur ou un faux pasteur.
Voilà un bien mauvais livre parmi une multitude. On a déjà un ouvrage de ce pauvre Jean-Luc Maxence qui est un abruti complet dans ce domaine, un suggestionné qui boit comme une éponge tout ce qui vient du démon : « Si le souverain pontife actuel était cet évêque de Rome, venu d'Argentine, que la célèbre prophétie de saint Malachie prévoit dans sa dernière sentence marquant la fin du Vatican ? » s’interroge ce non catholique complètement apostat. Il voit là « une thèse non conformiste » : la bonne blague, l’idée que Bergoglio serait Petrus Romanus n’est pas une thèse, c’est une ânerie, une opinion vide de toute connaissance véritable sur le corpus malachique, et c’est au contraire, une position conformiste puisque la plupart des gens qui disent croire au corpus malachique s’alignent sur cette ânerie, car la bêtise est la chose, la mieux partagée.
Il suffit de taper « Petrus romanus » sur un moteur de recherche d’internet, pour se rendre compte que pratiquement tout le monde ou presque adhère, à cette idée stupide que Bergoglio est Petrus Romanus dans l’oracle final du corpus malachique. On ne peut pas dire que les frères Dimond ici en suivant la même idée, vont à contre-courant, ils suivent le mouvement comme des ânes. On attendait de ces derniers, une autre attitude plus noble, que celle de s’engouffrer dans la porte la plus large ! Ce genre de tableau, mélangeant le vrai, l’idée que les 7 roi dans Apocalypse XVII sont des rois-prêtres au Vatican, avec le faux, l’idée que Petrus Romanus est une devise comme les autres, qui tomberait sur Bergoglio, appartient à la pseudo-tradition prophétique et sert la subversion dans le domaine prophétique.
Innocentes images ?
Il ne manque pas d’images de propagande pour faire passer Bergoglio pour Petrus romanus dans l’oracle final du corpus malachique. Toutes ces images à cheval sur le corpus malachique sentent le souffre et sont inspirées par le démon. Les frères Dimond y obéissent.
Ce que sont les pseudo-commentateurs du corpus malachique : des marionnettes sans intelligence, manipulable à gogo par la subversion prophétique.
Les frères Dimond ont donc ceci de commun avec les apostats, même s’ils prétendent se démarquer de ces derniers, en reconnaissant en Bergoglio, un antipape de la pire espèce qui a élevé avec Ratzinger ce monstre d’iniquité que fut Wojtyla. Il n’en reste pas moins vrai, qu’ils s’accordent avec la chienlit pour voir en Petrus romanus du corpus malachique, Bergoglio. Il faut qu’ils aient perdu tout bon sens pour en arriver à une conclusion aussi stupide. Pour en arriver à ce degré d’abrutissement, il leur a fallu non seulement déconnecter le corpus malachique de la littérature apocalyptique médiévale, dont ils ignorent superbement l’existence, mais il leur a fallu déconnecter le corpus malachique des Saintes Ecritures, la Bible devenant pour eux, le livre le plus inutile pour comprendre cette Prophétie. Ils ont trahi lamentablement l’esprit de la Prophétie attribué à saint Malachie, qui venait pourtant de leur propre ordre ; ils ont torturé au maximum le sens littéral du dernier oracle du corpus malachique, pour lui faire dire le contraire de ce qu’il veut dire, et cela vaut également pour l’ensemble des devises, où ils racontent que les données du corpus malachique ne permettent pas de savoir dans les devises, où se trouvent les vrais papes et où se trouvent les antipapes, comme si chaque devise désignait indistinctement un pape ou un antipape, comme si l’auteur du corpus malachique ne se préoccupait pas de nous aider à discerner les vrais pasteurs, des faux pasteurs : la bonne blague !
La raison de cette trahison s’explique, chez les frères Dimond, par le fait qu’ils cherchent, à n’importe quel prix, à faire du corpus malachique une prophétie sédévacantiste, qui va dans leur sens, alors que la vérité est tout autre. Leur interprétation est aussi méprisable que l’est celle des apostats qui voient dans Bergoglio le vrai pape Petrus romanus, car elle consiste à faire dire à l’oracle final du corpus malachique, le contraire de ce qu’il veut dire. Que nos lecteurs ne s’y trompent pas, ce contresens que les frères Dimond ont fait sur Petrus romanus est aussi inspiré par le démon, que celui qui consiste à voir en Petrus romanus, un vrai pape en la personne de Bergoglio.
Voici la liste des preuves tirées du corpus « malachique » qui montrent que Petrus romanus dans le corpus malachique est un vrai pape et non pas comme le croient les frères Dimond l’antipape Bergoglio. Il va de soi, que puisqu’on a commencé à exposer la liste des preuves, qu’il faut la terminer pour bien faire comprendre que les gens ne peuvent pas faire dire à ce corpus ce qu’ils veulent, mais qu’ils sont tenus de respecter le sens littéral du texte. Certes ils peuvent torturer ce sens, le dénaturer, mais en ce cas, il est aisé pour l’initié, celui qui a été formé à ce genre littéraire, de redresser le sens du texte à sa place initiale, et de corriger ou d’humilier ceux qui lui ont fait dire des choses qu’il ne dit pas et le plus souvent des choses contre lesquelles le corpus malachique est radicalement opposé. Je recommande à mes lecteurs d’envoyer cette argumentation à tous les détracteurs du corpus malachique qui disent de Bergoglio le faux pasteur actuel qui encourage l’invasion islamique partout là où la Foi catholique dominait, soutient les rois de l’antéchrist qui dirigent l’Europe, qui est un mercenaire au service du judaïsme, qui a élevé ce monstre d’iniquité que fût Wojtyla sur les autels, qui travaille à l’anéantissement de tous les chrétiens et pas seulement de la Foi catholique, qu’il est petrus romanus, alors qu’en vérité Bergoglio ne fera jamais paître des brebis, parce que c’est un pasteur de néant, qui ne fait paitre que lui-même, et ne se soucie aucunement des brebis, parce que les brebis ne sont pas à lui, et que loin de vouloir les nourrir, il voudrait les égorger tous. Cette idée que Petrus romanus désignerait Bergoglio est d’origine satanique. Elle est un mensonge ou tromperie énorme du démon, pour des êtres faibles ou ignorants qui ignorent leur pauvreté et leur nudité, et qui se croient riches des choses de Dieu, alors qu’ils sont privés des choses de Dieu, de par leur méchanceté, la dureté de leur cœur, leur obstination dans l’erreur.
In persecutione extrema S.R.E. sedebit. Petrus Romanus, qui pascet oues in multis tribulationibus : / quibus transactis ciuitas septicollis diruetur,/ & Iudex tremendus iudicabit populum suum. Finis. : traduction : « Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »
Première preuve : « Pierre le romain fera paître ses brebis ». L’expression paître « ses brebis » vient comme tout le monde le sait uniquement des Saintes Ecritures, et si l’auteur du corpus malachique l’utilise, ce ne peut pas être dans un esprit qui contredirait le sens de cette expression dans les Saintes Ecritures, à moins qu’on est à faire à une fausse apocalypse qui n’a que faire de l’enseignement des Saintes Ecritures. Or l’expression « paître ses brebis » n’est en usage dans les Saintes Ecritures que pour un bon pasteur, jamais pour un faux pasteur ou un pasteur mercenaire. En effet, l’expression « ses brebis » montre l’appartenance des brebis à Petrus romanus, or les brebis n’appartiennent qu’au bon pasteur, donc Petrus romanus est le bon pasteur.
Car il est écrit : « 12Mais le mercenaire, qui n'est pas le berger, et à qui n'appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. 13Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire, et qu'il ne se met point en peine des brebis. 14Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, 15comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. (Citation dans L’Evangile rapporté par saint Jean chap. X)
1En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. 2Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 3Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. 4Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix.
Ici dans le texte : « Petrus romanus fera paître ses brebis », est-ce que les brebis en question sont ses brebis à lui ? Oui, c’est indiqué, ce sont « ses brebis », donc Petrus romanus les connaît et ses brebis le connaissent, ce n’est donc pas un étranger, d’où l’idée que ce pape est « romain ». Un romain par définition pour un vrai catholique n’est pas un étranger, car la Sainte Eglise, n’est pas seulement catholique et apostolique, elle est aussi romaine. Il faut être taré pour dire que Petrus romanus désigne un étranger à la Sainte Eglise, un intrus ou un babylonien, un loup ravisseur qui n’a pas sa place dans la bergerie du Christ, c’est-à-dire un antipape ou un imposteur. Ce romain a d’autant plus sa place dans la Sainte Eglise qu’il fait fera paitre ses brebis, car s’il fait paitre les brebis que Dieu lui a confié et qui lui appartiennent de par la volonté de Dieu, cela montre qu’il aime Dieu et le peuple de Dieu comparé à un troupeau de brebis, en raison du fait que N.S. Jésus-Christ s’est offert comme un agneau en sacrifice pour sauver tout le troupeau.
Deuxième preuve : l’expression « paître ses brebis » ne s’applique qu’au bon pasteur dans la bible, qu’il s’agisse du Nouveau Testament ou de l’Ancien Testament. Le bon pasteur par définition « pait ses brebis », le mauvais pasteur en revanche se « pait lui-même », ne sert que ses intérêts. Le faux pasteur ne fait paitre jamais des brebis, ce n’est pas un pasteur de brebis, c’est un pasteur de néant, qui par définition abandonne les brebis d’autant plus qu’elles ne sont jamais à lui, ne lui ont jamais été confiées. Le faux pasteur ne conduit jamais les brebis, car les brebis par définition ne le suivraient pas même si ce dernier le voulait. Quelqu’un qui aime Dieu, c’est quelqu’un qui « pais les brebis » du Seigneur. C’est quelqu’un qui plait à Dieu, donc en aucun cas l’expression « fera paitre ses brebis » ne peut désigner un ennemi de l’Eglise comme Bergoglio. Il faut relire sa Bible pour se rendre compte, que les frères Dimond et Louis d’Alencourt nous racontent des ignominies qui ici vont non seulement à l’encontre du corpus malachique, mais aussi à l’encontre des Saintes Ecritures. Ce monde-là nous donne envie de vomir, est pour nous comme un désert, avec lequel nous ne voulons rien avoir de commun, parce qu’il est écrit :
Jean 21:16
Il lui dit une seconde fois: Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu? Pierre lui répondit: Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit: Pais mes brebis.
Donc Petrus romanus qui fera paitre les brebis du Seigneur, qui lui appartiennent parce qu’il en a reçu la garde du Seigneur, aime vraiment Jésus-Christ à l’inverse de Bergoglio qui est un immonde apostat dans le sillage de son père spirituel, l’antéchrist Wojtyla.
Ézéchiel 34:2,3,23
Fils de l'homme, prophétise contre les pasteurs d'Israël! Prophétise, et dis-leur, aux pasteurs: Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel: Malheur aux pasteurs d'Israël, qui se paissaient eux-mêmes! Les pasteurs ne devaient-ils pas paître le troupeau?
Donc Petrus romanus ne peut pas être associé aux mauvais pasteurs d’Israël ou à un pseudo-pontife de la crise maccabéenne, car les mauvais pasteurs ne paissent pas les brebis, ils se paissent eux-mêmes. Petrus romanus en revanche doit paitre ses brebis, parce qu’il est le bon pasteur choisi par Dieu, que Dieu lui en a donné l’ordre, et parce que Petrus romanus pait les brebis dont il a reçu la charge, volontairement et non pas contrainte, non pour un gain sordide, mais par dévouement. Dire de Bergoglio qui pait ses brebis est une ignominie, car c’est un loup ravisseur et on n’imagine pas un loup paitre des brebis, ce n’est pas dans sa nature. Il est là pour prendre du bon temps, pour courir après les brebis par jeu, pour les voir courir épouvantés, et pour les égorger pour le plaisir devant le reste du troupeau. On n’a jamais vu un loup conduire des brebis, comme un bon chien de berger qui empêche les brebis de quitter le bon chemin, où qui prévient le bon pasteur en cas de danger, si un loup arrive ou si une brebis n’arrive plus à suivre. C’est une ignominie que de dire que Petrus romanus qui fera paitre ses brebis, est un faux pasteur. Puisqu’il fait paître ses brebis, c’est un vrai pasteur. Un vrai pasteur c’est quelqu’un qui « pait ses brebis. » C’est fou, comme une chose aussi simple n’arrive pas à rentrer dans des esprits obscurcis par le démon !
Zacharie 11:17
Malheur au pasteur de néant, qui abandonne ses brebis! Que l'épée fonde sur son bras et sur son oeil droit! Que son bras se dessèche, Et que son œil droit s'éteigne!
Ce dernier verset tiré de Zacharie, est intéressant, car il donne l’impression de contredire notre première preuve : un pasteur de néant aurait ses brebis à lui qu’il abandonnerait par la suite. Il va nous permettre de rebondir toujours plus haut dans la réflexion. On imagine les frères Dimond pouvoir ici nous contrer, on les imagine avoir ce comportement d’âne, qui leur va si mal, car on préfère les voir intelligent : « regardez il est dit d’un faux pasteur qu’il a ses brebis », Mais précisément, le fait que ce faux pasteur abandonne « ses brebis », montre à l’évidence, qu’elles ne sont pas vraiment à lui, que l’on était dans le cadre des apparences trompeuses. Mais est-ce qu’on est avec Petrus romanus dans le cadre d’une apparence trompeuse, comme veulent nous le faire croire les frères Dimond, où Petrus romanus projetterait d’abandonner ses brebis ? Certainement pas, loin de vouloir les abandonner, Petrus Romanus les conduit au péril de sa vie, à travers de nombreuses tribulations, c’est-à-dire qu’il préfère souffrir avec elles, au lieu de les abandonner : « Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations ». Il n’y a rien dans ce passage qui permet de croire que Petrus romanus va abandonner ses brebis. La vérité est que Petrus Romanus va donner sa vie pour ses brebis ou s’offrir en sacrifice et que c’est Rome qui va le mettre à mort, d’où le passage suivant qui évoque la destruction de Rome, pour avoir mis à mort Petrus romanus, qui est le Bon pasteur, comme Jérusalem a été détruite pour avoir rejeté le Messie.
Cela permet de comprendre pourquoi l’oracle se poursuit de la manière suivante : « Celles-ci terminées, - ces tribulations que connaitra Petrus Romanus avec ses brebis - la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple ». Ce passage final de l’oracle, fait référence au jugement dernier et en particulier à Matthieu chap. XXV verset 31 à 33 ; qui promet aux brebis de Petrus Romanus ou aux brebis de N.S. Jésus-Christ (brebis de Petrus romanus = brebis de Jésus-Christ / et Petrus romanus = nouveau Christ, oint de Dieu, forgé par N.S. Jésus-Christ, à son image, pour redresser toutes choses, envoyé par Jésus-Christ = nouvel Elie) qui auront tenus bons jusqu’à la mort, la vie éternelle. Matthieu XXIV 32-33 promet en revanche dans le même temps, à ceux qui se seront opposés jusqu’à la mort à Petrus romanus ou à N.S. Jésus-Christ (qui s’oppose à « Petrus romanus » s’oppose au Christ) et a fortiori qui s’opposent à la véritable Eglise catholique, la damnation éternelle. Matthieu XXIV 31-33 est en effet à cheval sur les deux problématiques choisies à la fin par le corpus malachique, celle du berger Petrus romanus faisant paitre ses brebis, et celle du juge redoutable, qui est aussi un berger, le berger suprême, celui que veut imiter Petrus romanus, qu’est le Fils de l’homme, à savoir N.S. Jésus-Christ, qui est à la tête de l’Eglise, dont les papes ne sont que les vicaires ou les serviteurs, les versets bibliques suivants pour toutes ces raisons ayant très probablement inspirés l’oracle final malachique :
: « 31Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire. 32Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d'avec les autres, comme le berger sépare les brebis d'avec les boucs; 33et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. » ( Evangile de saint Matthieu chap.XXV)
Rome sera détruite pour avoir rejeté Petrus romanus : sublime paradoxe que personne n’a remarqué à notre connaissance, que seul un véritable initié à ce genre de littérature est capable de cerner et d’élucider. Je reconnais que ce que je dis là, n’est pas facile à comprendre, nécessite un véritable travail d’investigation dans le corpus malachique, mais déjà dans mes méditations sur le sens réel des dernières devises malachique publiées en 2015, je livre des indices qui proviennent du corpus malachique, lui-même. C’est d’ailleurs ce qui me différencie des pseudo-commentateurs de la « Prophétie de saint Malachie », qui sont incapables de rentrer dans le corpus malachique et d’y comprendre quelque chose. Je ne sors jamais du corpus malachique, pour expliquer le corpus malachique, j’utilise toujours les données que ce corpus donne. Je cherche constamment à reconstituer le cheminement que l’auteur du dit corpus à fait, pour élaborer sa Prophétie. Ici, dans cet article, je perce à jour les termes de l’oracle final du corpus malachique, je mets en évidence les passages bibliques qui ont servis à son élaboration, j’explique le sens des expressions utilisées en corrélation avec les Saintes Ecritures. Si les expressions bibliques de l’oracle final du corpus malachique auraient un sens différent de celui donné par les Saintes Ecritures, si par exemple « Petrus romanus fera paitre ses brebis » voulait dire que « Petrus romanus » est un faux Berger ou un ennemi de l’Eglise, cela signifierait qu’on a à faire à une fausse apocalypse, car une vraie Apocalypse va toujours dans le sens des Saintes Ecritures. Je n’en suis pas ici au stade de me demander pour le moment, si l’oracle est une glose, c’est-à-dire un commentaire de la devise « gloria olivae » ou mieux des dernières devises (idée que je défends dans mes Méditations de 2015) , et si l’auteur des devises malachiques est le même auteur que l’oracle finale des corpus malachique ( dans mes méditations de 2015, j’avais tendance à dire que ce n’est pas le même auteur, mais que l’oracle final tout de même a été réalisé par un initié, mais à force de réfléchir sur l’oracle final, j’en arrive à penser que son auteur est aussi savant que l’auteur des devises, c’est-à-dire que l’auteur des devises peut très bien être l’auteur de l’oracle final, car il vient renforcer le sens des dernières devises et empêcher des erreurs de jugements) . On reviendra sur ces choses-là, car je suis en possession de connaissances véritables qui me permettent d’y répondre, mais les exposer demanderaient trop de temps.
Disons seulement, pour faire réfléchir nos lecteurs, mais sans trop rentrer dans les détails, pour orienter les justes, vers la bonne direction pour comprendre le corpus malachique, que la devise de la gloire de l’olivier fait référence au pontife sorti d’exil dans cette apocalypse de Zacharie qui se trouve dans l’ancien Testament, qui sera revêtu d’une tiare de gloire, de vêtements de gloire, pour avoir triomphé des épreuves à l’image du Christ. Ce pape n’est autre que Elie, témoin de l’apocalypse qui après son retour miraculeux et sa mission accomplie, sera mis à mort avec Enoch, par la Rome païenne, c’est-à-dire par la bête qui monte de l’abîme, qui n’est autre que cette partie de l’Europe paganisée, voir islamisée, qui a son centre spirituel diabolique à Rome au Vatican, qui est comme un retour de l’empire romain qui persécutait autrefois les premiers chrétiens et qui avait son panthéon de toutes les fausses religion à Rome, ce panthéon de toutes les fausses religion se retrouvant actuellement à Rome avec la fausse église de Wojtyla , mère de toutes les prostitutions de la terre, s’ouvrant à toutes les fausses religions ou idoles de la terre. Pour avoir mis à mort Elie ou Petrus romanus, ainsi que Enoch qui sera le compagnon de Petrus Romanus, Rome sera détruite, pas seulement cette partie de l’Europe qui a son centre de gravité diabolique au Vatican, mais la ville de Rome, elle-même, comme Jérusalem apostate l’a été à plusieurs reprises. Enoch est un évêque que Dieu donnera à Petrus Romanus pour annoncer son retour, pour soutenir ce vrai pape, l’absoudre de ses péchés, le conseiller, l’encourager, le réconforter. Mais laissons tout cela de côté, pour le moment, car on veut seulement montrer ici que Petrus Romanus est un vrai pape et ne peut pas être Bergoglio. Il faut d’abord avoir compris que Petrus romanus est un vrai pape, avant d’aller beaucoup plus loin dans la réflexion, et en arriver à ce stade ultime de compréhension du corpus malachique, que Petrus Romanus qui fera paitre ses brebis, et Elie qui redressera toutes choses, avant la destruction de Rome, c’est la même personne, conclusion qui dit ici, sans démonstration, sans explications suffisantes, à l’emporte-pièce, fera monter les boucliers de tous les ignorants, qui par définition ne sont pas prêts à entendre la vérité, ont besoin d’apprendre, d’avoir ce qu’il faut, pour s’approprier ou digérer notre enseignement.
Le bon pasteur venant au secours de la brebis perdue.
De ce que vous venons de dire sur les brebis au chapitre XXV de Matthieu, à savoir que les brebis sont les élus, ceux prédestinés à la vie éternelle, les vrais catholiques, découle la preuve suivante ( la troisième preuve ) , que Petrus romanus est un vrai pape, un bon pasteur , puisque les brebis c’est-à-dire les vrais catholiques, les futures âmes qui iront au ciel, dont les noms sont inscrits dans le livre de vie, le suivent : « Petrus romanus paitra ses brebis » , l’expression « brebis » indiquant les justes, ceux qui vont être sauvés par N.S. Jésus-Christ, qui vont échapper à l’Enfer et aller au Paradis. « Pétrus romanus va paitre ses brebis » signifie qu’il va paitre les vrais catholiques, ceux qui iront au Ciel, et par conséquent, il est radicalement inconcevable que Bergoglio qui est un faux pasteur, un ennemi de l’Eglise, un antipape, un loup ravisseur, puisse être « petrus romanus » qui va paitre les vrais catholiques ou les âmes qui iront au Ciel. Les vrais catholiques par définition fuient Bergoglio, ne le reconnaissent pas comme le bon pasteur, voient en lui un imposteur : il est impossible que ce dernier puisse les paitre ou les diriger. Les vrais catholiques, c’est-à-dire les brebis, appartiennent au vrai pape, car elles appartiennent par-delà au vrai pape qui en a reçu la charge, à N.S. Jésus-Christ, et voilà par conséquent, pourquoi il est dit de Pretrus romanus, que les brebis lui appartiennent.
Troisième preuve : « Pierre le Romain qui fera paître ses brebis » est nécessairement un vrai pape, le guide que Jésus-Christ a choisi pour son peuple, car les brebis dans ce cas de figure où un Berger va les faire paître dans de verts pâturages, pour les nourrir, désignent toujours les membres de la véritable Eglise catholique, jamais des apostats.
Actes 20:28
Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l'Eglise du Seigneur, qu'il s'est acquise par son propre sang.
Petrus romanus qui paitra ses brebis, c’est un véritable évêque ou surveillant, à la fois évêque et vrai pape, qui prend soin des brebis, c’est-à-dire de tout le troupeau sur lequel le saint Esprit l’a établi surveillant, pour paitre l’église du Seigneur, c’est-à-dire pour paitre tous les membres de la véritable Eglise catholique, membres que le Seigneur s’est acquis par son propre sang. Or précisément Bergoglio ne rentre pas dans ce cas de figure, car il n’est ni évêque, ni pape, et il n’a pas été chargé par le Seigneur pour paitre son peuple ou diriger les vrais catholiques, c’est un antipape au service de la Synagogue de Satan qui au contraire persécute le troupeau ou les brebis du Seigneur, veut anéantir tous les vrais catholiques ou toutes les brebis, et qui ne veut bien évidement pas que les brebis prospèrent, mais disparaissent.
Michée 7:14
Pais ton peuple avec ta houlette, le troupeau de ton héritage, Qui habite solitaire dans la forêt au milieu du Carmel! Qu'ils paissent sur le Basan et en Galaad, Comme au jour d'autrefois. –
En clair les brebis que Petrus romanus va paitre, c’est le peuple de Dieu, c’est-à-dire les membres de la véritable Religion, les vrais catholiques, et surtout pas les apostats qui par définition ne font plus partie du peuple de Dieu, et qui en plus persécutent le peuple de Dieu, c’est-à-dire persécute les brebis ou les justes qui suivent le Bon pasteur ou la véritable Papauté.
Ésaïe 63:11
Alors son peuple se souvint des anciens jours de Moïse: Où est celui qui les fit monter de la mer, Avec le berger de son troupeau? Où est celui qui mettait au milieu d'eux son esprit saint;
Jérémie 13:17,20
Si vous n'écoutez pas, Je pleurerai en secret, à cause de votre orgueil; Mes yeux fondront en larmes, Parce que le troupeau de l'Eternel sera emmené captif.…
Ézéchiel 34:31
Vous, mes brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes; moi, je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l'Eternel.
Ps : Petit passage, cela dit en passant, qui montre que l’expression « les hommes » dans le Secret de la Salette désigne toujours les membres du peuple de Dieu ou les vrais catholiques, les vrais croyants, jamais les non catholiques ou les apostats, contrairement à ce que voulait faire croire Vincent Morlier dans son pseudo-commentaire du secret particulièrement immonde, à la fois le plus ridicule que l’Eglise a connu, qui voit dans le secret des OVNI, mais aussi le plus diabolique, car il prétendait à la base démontrer que le scénario de la survivance de Paul VI a son fondement dans le secret de la Salette, mais en fait, inspiré par le Diable, sans s’en rendre compte, ( que Dieu lui pardonne ) il faisait le travail inverse, torturant en permanence le sens littéral du secret, pour que les justes ne puissent pas comprendre que ce scénario se trouve intégralement dans le secret, niant que Notre Dame ait prophétisé le sosie de Paul VI, niant qu’elle ait prophétisé le règne satanique de Wojtyla, niant que le successeur qui n’a pas régné longtemps est Luciani, et ainsi de suite. Vincent Morlier en a profité pour sortir toutes sortes d’âneries sur le corpus malachique et le faire correspondre à son esprit étriqué et à toutes ses erreurs.
Luc 12:32
Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume.
Ce ne sont là que des exemples parmi tant d’autres, qui attestent que l’expression « brebis » ou « troupeau » désignent ceux qui suivent le vrai Dieu, servent N.S. Jésus-Christ ou le bon pasteur, (Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau? 1 Corinthiens 9:7 Petrus romanus et les vrais catholiques sont faits pour s’entendre ). L’expression « brebis » ou « troupeau » ne désignent certainement pas les apostats qui suivent Bergoglio qui est un loup cruel qui n’épargne pas le troupeau. Ceux qui suivent Bergoglio, ne sont pas des brebis, l’ont peut-être été dans le passé, mais ne le sont plus, sont comme des brebis mortes dont le sang a été répandu, qui ont été égorgées par les loups, ceux qui suivent vraiment Bergoglio sont bien plutôt des boucs, c’est-à-dire des gens qui vont à leur propre perte, qui iront en Enfer.
Actes 20:29,33
Je sais qu'il s'introduira parmi vous, après mon départ, des loups cruels qui n'épargneront pas le troupeau.
Le troupeau ici, c’est l’ensemble des brebis dans la Bergerie du Christ qui est l’Eglise, la véritable Eglise catholique.
Les frères Dimond savent pertinemment que l’expression « brebis » désignent les élus, les vrais catholiques, mais comme il est embarrassant que Bergoglio fassent paître paitre les élus, les membres de la véritable Eglise catholique, les frères Dimond, ont opéré une falsification, en faisant croire dans leur vidéo sur « la prophétie de saint Malachie », que l’expression « brebis » a dans la Bible, le même sens que « gens », ou « apostats » puisque ceux qui suivent Bergoglio sont des apostats. Certes, ils traduisent au départ comme il faut le texte latin de l’oracle en disant « brebis », mais c’est ensuite pour torturer le sens littéral du mot brebis, faire croire qu’il est synonyme de l’expression française « gens », pour pouvoir l’appliquer aux adorateurs de Wojtyla ou aux habitants de la terre, qui sont de futurs damnés. Cette falsification montre que nous avons raison de voir en Petrus romanus, un vrai pape.
Rappel de l’oracle final du corpus malachique pour bien se remémorer et méditer les termes de l’oracle, qui attestent tous que Petrus romanus est bien un vrai pape :
In persecutione extrema S.R.E. sedebit. Petrus Romanus, qui pascet oues in multis tribulationibus : / quibus transactis ciuitas septicollis diruetur,/ & Iudex tremendus iudicabit populum suum. Finis. : traduction : « Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »
Quatrième preuve : Elle se tire des autres termes de l’oracle ci-dessus. Petrus Romanus siège dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine. « Siéger » veut dire « se situer », « résider », demeurer », « tenir séance », « avoir un siège dans une assemblée ». Où se situe Petrus romanus ? Dans la persécution de la sainte Eglise romaine, parce qu’il fait partie des justes persécutés de la sainte Eglise romaine. Où réside-t-il ? au cœur de cette persécution de la véritable Eglise du Christ. Où demeure-t-il ? Dans la persécution de la véritable Eglise, au premier rang, en train de suivre les pas du christ dans la passion. Où tient-il séance ? Il tient séance dans la Sainte Eglise romaine persécutée, exactement comme le christ ressuscité tenait séance dans l’Eglise des premiers temps apostoliques qui était persécuté. Le siège de Petrus romanus est celui du pape qui était occupé par l’Ennemi, mais qui ne l’est plus, puisqu’on arrive au terme des devises, lorsque l’éclipse de l’Eglise s’achève par le retour miraculeux du pape souffrant des derniers temps.
Cinquième preuve : l’expression « Pierre le romain » jumelée avec l’expression « S.R.E », abréviation de « Sainte Eglise Romaine », montre que Petrus romanus n’est pas un étranger à cette Eglise, n’est pas un intrus, qu’il est un vrai pape. On est dans la thématique du Bon pasteur qui n’est pas un étranger à l’inverse du faux pasteur ou du loup ravisseur, ou du berger-mercenaire qui est un étranger ! Petrus romanus n’est pas un étranger à la sainte Eglise romaine, parce qu’il est romain. Ce n’est pas un intrus dans l’Eglise ou un antipape ou encore un infiltré franc-maçon.
4 Jésus déclare : “ Celui qui entre par la porte est berger des brebis. Le portier ouvre à celui-ci, et les brebis écoutent sa voix ; et il appelle ses brebis à lui par leur nom et les mène dehors. Quand il a fait sortir toutes les siennes, il va devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. En aucun cas elles ne suivront un étranger, mais elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. ” (Jean 10:2-5). Remarquez que Jésus emploie le mot “ voix ” à trois reprises. Deux fois il parle de la voix d’un berger, mais, la troisième fois, il mentionne “ la voix des étrangers ”. À quelle sorte d’étranger Jésus fait-il allusion ?
5. Pourquoi n’offre-t-on pas l’hospitalité au genre d’étranger mentionné en Jean chapitre 10 ?
5 Jésus n’évoque pas un étranger à qui on a envie d’offrir l’hospitalité, mot qui, dans la langue biblique originale, signifie “ amour des étrangers ”. (Hébreux 13:2.) Dans l’exemple de Jésus, l’étranger n’est pas un invité. Il “ n’entre pas par la porte dans l’enclos des brebis, mais [...] monte par un autre endroit ”. C’est “ un voleur et un pillard ”. (Jean 10:1.) D’après la Parole de Dieu, qui, le premier, est devenu un voleur et un pillard ? Satan le Diable. Le livre de la Genèse l’indique. » (N.B. : Texte trouvé rapidement sur internet, en tapant sur le moteur de recherche « le faux pasteur est un étranger, Bible » : l’article provient d’hérétiques, mais ce qui est rapporté ici ne contient pas d’hérésies, et peut donc être rapporté.)
En l’occurrence Petrus romanus, signifie que Petrus est romain, c’est-à-dire n’est pas un étranger pour la véritable Eglise romaine, est le bon pasteur, par opposition aux antipapes de la fin des temps qui sont tous des antipapes issus de la Germania Barbara , si l’on suit la littérature apocalyptique de la fin du Moyen Age, que reprend probablement l’auteur du corpus Malachique, la Germania Barbara étant la partie extérieur au monde romain, dans l’antiquité, mal connu des romains ou mieux totalement inconnu des romains . Wojtyla est issu de la Pologne, qui faisait partie de la Germania Barbara. Ratzinger est issu de l’Allemagne qui en faisait partie, et Bergoglio est issu d’Argentine, monde inconnu du monde romain. Les frères Dimond et Louis d’Alencourt, ont fait un contresens épouvantable sur « petrus romanus » comme si cette expression pouvait désigner un intrus ou un étranger dans l’Eglise : il faut être totalement abruti pour le croire !
L’expression « petrus romanus » fait référence au bon pasteur qui « pait ses brebis » et qui n’est pas un étranger », à cette idée que les brebis de Petrus romanus « en aucun cas ne suivront un étranger, mais elles le fuiront, parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. ” — JEAN 10:5.
Notre Dame de la Salette dans son secret à Maximin, dit de Wojtyla , le successeur du pape persécuté, qu’il ne sera pas romain. Elle cautionne dans son secret donné à Mélanie, l’idée que Wojtyla est un loup ravisseur qui s’est introduit dans la bergerie du Christ, « répandant beaucoup de sang ». Elle dit de Wojtyla qu’il n’est pas romain par opposition au pape persécuté de son secret, qui lui en revanche sera romain. En cela, elle reprend des idées qui appartiennent à la littérature apocalyptique du XII ème et XIII ème siècle, qui ont dû probablement servir de référent à l’auteur du corpus malachique.
Sixième preuve : « Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations » est une expression construite sur le modèle de Matthieu au chapitre X :
16Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. 17Mettez-vous en garde contre les hommes; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous battront de verges dans leurs synagogues; 18vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens. 19Mais, quand on vous livrera, ne vous inquiétez ni de la manière dont vous parlerez ni de ce que vous direz: ce que vous aurez à dire vous sera donné à l'heure même; 20car ce n'est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. »
Pierre le romain et ses brebis sont conduit par Dieu aux milieux de nombreuses tribulations, conformément à cette parole de Notre Sauveur : « je vous envoie comme des brebis au milieux des loups » (Qui a commandé également le choix de notre illustration en tête de cet article, montrant le bon pasteur et ses brebis au milieu des loups. )
Septième preuve : Pierre le romain et les siens seront rejetés par Rome, d’où la destruction de Rome : « Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite. » « La cité aux sept collines », c’est Rome, qui disparaitra pour avoir mis à mort précisément Petrus romanus et s’être attaquée aux derniers vrais catholiques avec une férocité rappelant celle du souverain pontificat post-hasmonéen et de l’empire romain, dans les premiers temps apostoliques. On explicitera cette dernière preuve, en mettant l’oracle final du corpus malachique en corrélation avec les dernières devises, dans une prochaine étude.
La destruction de la ville de Rome … prise dans les flammes et un grand carnage : image futuriste.
La bonne question qui se pose est de savoir si « Petrus romanus » est une nouvelle devise entourée de commentaires, qui viendrait s’ajouter à Gloria olivae, comme le croient tous ceux qui ne se servent ni de la Bible, ni de la littérature apocalyptique médiévale pour comprendre le corpus malachique, ou si cet oracle final du corpus malachique, qu’on a commenté ici, mieux que quiconque, est une glose c’est-à-dire un commentaire de la devise gloria olivae, ou mieux encore des dernières devises, comme on a commencé à l’expliquer dans notre ouvrage de 2015, et comme le pensent également de plus en plus les savants qui ont fait profession d’étudier ce genre de littérature, qui appartiennent aux milieux universitaires. En tout état de cause, la définition que donne l’oracle final de « Petrus romanus », correspond à un pape persécuté qui conduit également des justes ou brebis persécutées dans des tribulations qui se situent avant la destruction de Rome. Peut-il s’agir du même pape annoncé par Principium Malorum pour les derniers temps de l’Eglise, qui est un pape, que le monde croira mort, qui sera toujours en vie, et qui sortira de son exil caché pour revenir vers les siens ? Les historiens, le plus souvent des médiévistes de profession qui se sont penchés sur la question en disant que le corpus malachique s’inscrit dans le sillage tracé par Principium Malorum, vont dans ce sens. Quoiqu’il en soit, ce pape que le monde croit mort, qui est toujours en vie, et qui va revenir, ne peut être que Paul VI pour des raisons qu’il ne convient pas d’éclaircir ici, mais que beaucoup dans l’Eglise comprennent, y compris ceux qui ne croient pas au retour miraculeux de Paul VI. Or ce Paul VI là, qui je le crois est toujours en vie, n’est pas mort, et va revenir, a effectivement siégé dans la dernière persécution qui précède la destruction de Rome, et siège toujours à notre époque, dans la mesure où il n’a jamais cessé d’être le pape, même s’il est un pape caché, vivant en exil, « comme inconnu du monde ». (Secret de la Salette). Il demeure dans cette persécution, se situe au cœur de cette persécution, pour la bonne et simple raison, qu’il est le pape persécuté par excellence des derniers temps. Il semblerait donc, que l’oracle finale du corpus malachique fasse référence à son retour miraculeux, auquel la devise « gloria olivae », fait référence également. Cette période du retour est effectivement un temps où ce pape fera paitre ses brebis, le petit reste qui est demeuré ferme avec lui dans la véritable Eglise catholique, à travers de nombreuses tribulations. On sait également de ce pape qu’il sera rejeté par Rome, et que ce rejet entrainera la destruction de Rome et du Vatican, comme le rejet du Christ ressuscité a entrainé la destruction de Rome et de son temple en l’an 70, prélude aux grandes tribulations dernières de l’humanité et du jugement dernier ou de la fin de notre monde. L’idée que Petrus romanus pourrait encore être en vie après la destruction de Rome, n’a aucun fondement dans l’oracle ci-dessous. On croit même que cette destruction de Rome est consécutive au rejet de Petrus romanus lors de son retour miraculeux.
In persecutione extrema S.R.E. sedebit. Petrus Romanus, qui pascet oues in multis tribulationibus : / quibus transactis ciuitas septicollis diruetur,/ & Iudex tremendus iudicabit populum suum. Finis. : traduction : « Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »
Cet oracle a tout d’une glose, qui nous dit, que les dernières devises et pas seulement la dernière devise, concerne un vrai pape « dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine précédant la destruction de Rome », qui « fera paitre ses brebis à travers de nombreuses tribulations », ces tribulations étant évoquées dans les devises « de la moitié de la lune » et « de l’éclipse du soleil », qui sont des devises annonçant une éclipse de la véritable papauté par une fausse papauté. Ces tribulations terminées, à savoir celles de « Petrus romanus » qui a été éclipsé, qui ne se termineront qu’avec la mort de Petrus romanus, lorsque ce dernier aura enfin accompli sa mission, tribulations qui concernent également les vrais catholiques tout au long de cette période, Rome sera ensuite détruite et le Christ au jugement dernier viendra nous juger tous, qui nous disons catholiques.
Le « Juge redoutable » dans la glose finale du corpus malachique.
En tout état de cause, il est certain, que « Petrus romanus » est un vrai pape, et que le corpus malachique ne vient pas cautionner la position sédévacantiste, puisqu’elle annonce un vrai pape, aux termes des devises. Jean Baptiste André et moi-même avons raison d’enseigner pratiquement seuls contre tous, que Bergoglio n’est pas « Petrus romanus », et que « Petrus romanus » est un vrai pape, et que la Prophétie concernant du moins la papauté, par-delà les apparences n’est pas encore achevée, est seulement sur le point de s’accomplir. C’est essentiellement ces derniers points, que je me suis ici appliqué à démontrer. La question de l’identité de « Petrus romanus », n’a été traité dans cet article que secondairement. C’est un sujet qui mériterait un bien plus long développement que celui-ci. Mais, Il se fait bien tard, la nuit est tombée et je me dois de vous quitter. A bientôt in Christo per Mariam immaculatam. Que le Saint Esprit guide nos pas pour toujours. Amen.
Eric Faure, fait à Marsillargues, du 20 au 26 juillet 2018 A.D.
En Annexe, pour préciser le fond de notre pensée dans cet article, et illustrer nos propos, voici 3 documents publiés sur internet par des anglais qu’on commentera :
Document 1 :
Ci-joint un exemplaire des Vaticinia de Summis pontificibus de la fin du XV ème siècle ou début du XVI ème siècle. Il s’agit selon nous de la fin de la (pseudo) apocalypse « Ascende Calve », des deux derniers oracles avec leurs devises. Le dernier oracle dans « Ascende Calve », concerne la grande Apostasie du clergé romain dans les derniers temps de l’Eglise : « voici la dernière bête. Son aspect est terrible. Elle entraine avec elle les étoiles. Alors fuient les oiseaux du ciel et resteront les reptiles. Bête cruelle qui ravagera l’univers, l’Enfer t’attend. » Il s’agit d’une référence au chapitre XII de l’apocalypse, parlant d’un « grand dragon » dont « la queue entraine la troisième partie des étoiles du ciel », les « jetant sur la terre. », les étoiles étant les membres du clergé romain, celles jetées à terre, désignant les membres du clergé romain qui trébucheront dans la grande Apostasie des derniers temps, et qui feront partis des « habitants de la terre », des futurs damnés. Si le dragon ici dans le dessin ci-dessus, n’a qu’une tête, c’est parce qu’il s’agit de l’une des têtes comme frappée à mort dans Apo. XIII, c’est-à-dire de la première bête dont la blessure de mort a été guérie au verset 12, cette tête représentant le pire de tous les antipapes de l’histoire qui viendra dans les derniers temps de l’Eglise, identifiée à juste titre par les frères Dimond comme étant Karol Wojtyla. Les médiévistes de profession sont nombreux à reconnaitre que la « bestia terrabilis » d’ « Ascende Calve » représente le pire des antipapes que l’Eglise connaitra dans les deniers temps. Même si on considère qu’Ascende Calve n’est pas une apocalypse inspirée par Dieu, il n’en reste pas moins vrai que son auteur a une certaine érudition le plus souvent en conformité avec la Tradition Prophétique. Il convient de retenir, dans Ascende calve, ce qui est bon, mais attention, en ce qui concerne « Ascende Calve », on est assez d’accord avec l’abbé Boulin pour y voir une pseudo-apocalypse avec des idées subversives. C’est ça qui est terrible dans les Vaticinia de Summis pontificibus, c’est qu’on a mélangé au XV ème siècle, une fausse apocalypse plus ou moins subversive inspirée par le démon, à savoir « Ascende calve » avec une vraie apocalypse inspirée par le Bon Dieu, à savoir « Genus nequam » ou plus précisément « Principium Malorum ». L’erreur de l’abbé Boulin est d’avoir rejeté Genus nequam ou Principium Malorum avec le corpus malachique, qui sont des apocalypses inspirées, en disant qu’il s’agit de fausses prophéties, et d’avoir mis ces deux apocalypses au même niveau que « Ascende Calve » qui en revanche ne vient pas de Dieu.
Document 2 :
Document 3 :
Document 2. Voici ci-dessus un exemplaire des Vaticinia de Summus pontificibus qui a été recopié en Italie à la main selon moi à la fin du XVI ème siècle, et non pas au XVII ème siècle en Italie, comme le dit le chercheur qui a publié ce manuscrit sur internet (on verra pourquoi à la fin de notre commentaire, on estime la rédaction de ce manuscrit à la fin du XVI ème siècle) :
VATICINIA DE SUMMIS PONTIFICIBUS, PROPHECY OF THE POPES AND OTHER TEXTS. Manuscript on paper, in Italian and Latin, [Italy, 2nd quarter of 17th Century], ( Le chercheur en question nous dit, que ce manuscrit remonte au XVII ème siècle : 17th Century ) the prophecies illustrated with approximately 390 drawings in pen, ink and wash, the majority half-page, depicting symbols and allegorical scenes, 207 pages, folio (333 x 230mm), 20th-century half vellum. Provenance: Sir Sydney Carlyle Cockerel. (On a ici le nom du propriétaire du manuscrit : Monsieur Cockerel)
A cette époque, pour se procurer ce recueil de Prophéties sur l’avenir de la Papauté, ce n’était pas facile. Seule une élite pouvait y accéder. Il en a toujours été ainsi, sauf à notre époque, où ce genre de manuscrits sont de plus en plus accessibles, par internet, dans une période où paradoxalement les catholiques ont complètement perdu de vue ce genre de littérature. Mais au XVI ème siècle, l’influence de ce recueil prophétique commençait à s’estomper dans l’Eglise, pour ensuite s’effacer progressivement, et laisser place à des manuscrits « prophétiques » de la Renaissance bien plus récents. Les catholiques dans leur ensemble sont aujourd’hui incapables de comprendre le sens de ces deux pages ci-dessus, et de les situer dans les Vaticinia de Summus pontificibus, car leur reproduction sur internet se fait sans commentaires, mais nous, nous savons que la première page qui représente un pape à cheval, est tirée de l’apocalypse qui a pour incipit « Ascende calve », en est le huitième oracle. Cela correspond à ce que Roger Duguet (l’abbé Boulin) a reproduit à la page 118 de son ouvrage « Autour de la tiare » qui a travaillé sur une copie du XVI ème siècle qui est fidèle au texte, mais qui a altéré bien des illustrations en en modifiant le symbolisme. Ici nous avons une reproduction d’une copie remontant à la fin du XVI ème siècle, qui commence à attaquer le texte latin en le modifiant. L’interprétation qu’en fait Roger Duguet (Abbé Paul Boulin) nous parait pertinente. Manifestement, il s’agit bien d’un pape qui fuit Rome pour habiter Avignon. Duguet ou plutôt l’abbé Boulin (le vrai nom de l’auteur du livre « autour de la tiare ») n’a pas beaucoup de mal à discerner le sens de l’oracle, car « Anscende Calve » est pour nous une fausse apocalypse, qui n’a que l’apparence d’une vraie apocalypse. Elle ne fonctionne pas comme une vraie apocalypse. Les énigmes qu’elle pose ne sont pas de véritables énigmes au sens apocalyptique du terme, qui ont leur résolution à l’intérieur du corpus. Elles sont accessibles au profane, alors qu’elles ne le devraient pas, leur mécanisme est primitif. « Anscende Calve » n’est pas une apocalypse inspirée par Dieu, même si son auteur fait preuve d’une certaine érudition dans le vocabulaire qu’il utilise et les idées qu’il veut faire passer. La deuxième page où on voit un vrai pape debout tenir des fleurs dans une main, et des clés dans l’autre main, surmontées d’un aigle avec sur le côté un monstre en forme de dragon ailé, à visage humain portant également une tiare pontificale (un antipape = un monstre), correspond au neuvième oracle d’« Ascende Calve », également reproduit par l’abbé Boulin à la page 122 de son livre. Cet oracle est intéressant par le vocabulaire qu’il utilise, il qualifie de bête, un occupant du siège de Pierre et utilise l’expression « pseudo-prophète » pour désigner un antipape, ce qui en dit long sur le sens que donnaient les théologiens de la fin du Moyen Age, à ces expressions qui se trouvent dans l’Apocalypse de N.S. Jésus-Christ. Document 3 : il s’agit d’une glose ou d’un commentaire de la Renaissance des Vaticinia sous forme de roue, avec les noms des papes identifiés, le soleil central représentant le Christ à la tête de l’Eglise. Cette roue découpée en 24 parties, comme 24 heures dans une journée, contient un système de codage pour chaque pape symbolisé par des dessins, et la série des papes ici n’est que partiellement identifiée, parce que les papes dont les noms ne figurent pas dans la roue, sont encore des papes à venir pour l’auteur de ce schéma. On peut ainsi dater avec exactitude la rédaction de ce croquis. Comme la liste s’arrête au pape Sixte V, on sait que cette roue a été rédigée entre 1585 et 1590, qui correspond au règne de ce dernier pape mentionné. Du coup, on est en mesure de contester la datation du chercheur qui sur internet nous permet de visualiser ce manuscrit, et qui nous raconte que ce manuscrit a été rédigé au XVII ème siècle.
FIN
Le petit pèlerin du secret de la Salette.