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In Nomine Domini

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« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


"L'accusateur a été rejeté", ou le signe du 23 septembre 2017

Publié le 3 Janvier 2019, 16:21pm

 

/!\  ARTICLE  IMPORTANT  /!\

Si vous suivez mon blog, vous vous souviendrez probablement qu'en 2017, j'avais évoqué une théorie défendue par de nombreux chrétiens (catholiques et protestants confondus), selon laquelle le signe du chapitre 12 de l'Apocalypse, au-delà de sa signification symbolique, correspond à un alignement particulier des constellations, qui devait se réaliser le 23 septembre 2017, pour la seule et unique fois dans toute l'histoire de l'humanité...

Rappelons-le d'emblée, cela n'a rien à voir avec de l'astrologie : les noms des constellations sont le fruit d'une tradition commune à de nombreux peuples, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours ; en 1930 elle a fait l'objet d'une forme de consensus, sur la base des travaux d'Eugène Delporte. Les rois mages eux-mêmes et d'autres païens ont été éclairés sur la venue du Messie par le biais des constellations et du mouvement des étoiles. Il faut donc distinguer cette saine observation des "signes" laissés par Dieu, et celle - frauduleuse - qui consiste à spéculer de façon irrationnelle sur les astres pour prétendre à la connaissance de l'avenir.

Mais pourquoi est-ce que je mentionne ce sujet aujourd'hui, au début de l'année 2019 ? La théorie associée au signe du 23 septembre 2017 était-elle vraie ? Un événement spécial a-t-il eu lieu à cette date ?

Dans mon article de 2017, j'avais parlé de la "Correction filiale" adressée au pseudo pape François (Bergoglio) par Mgr Fellay ainsi que d'autres clercs, sans compter des laïcs universitaires. Cette "Correction" a été rendue publique le 24 septembre 2017, soit le lendemain ; elle consiste en une accusation d'hérésie à l'encontre de Bergoglio, dénonçant son exhortation intitulée "Amoris Laetitia".

A ce moment-là, en septembre 2017, je n'avais pas accordé à l'événement l'importance qu'il méritait, pour deux raisons :

-De mémoire le fait que l'accusation soit publiée le lendemain et non pas le jour même m'avait quelque peu dérouté.

-Je minimisais en partie la portée symbolique de cet acte.

 

Si vous avez lu mon commentaire de l'Apocalyse, vous savez que selon moi, le signe du chapitre 12 décrit la crise actuelle de l'Église, et spécialement l'excommunication du clergé moderniste, sous une forme métaphorique, en la comparant à la chute des anges.

Voici comment j'ai résumé ce passage sur notre site internet :

Le chapitre XI étant une annonce prophétique, la crise de l'Église est décrite principalement à partir du chapitre XII. Il y est question d'un combat dans le ciel, entre les anges de Dieu et ceux du dragon ; puis le combat continue sur la terre, lorsque le dragon est « rejeté » sur la terre. Il s'agit d'une allusion à la chute des anges (sens spirituel), mais en même temps d'une description de la crise que nous traversons aujourd'hui (sens eschatologique). Les anges du ciel sont des évêques de l'Église, l'ange désignant un évêque et le ciel désignant l'Église, conformément à la métaphore de Daniel sur la Synagogue juive.

Tous les anges sont rassemblés, ce qui évoque un concile œcuménique. Mais la particularité de ce concile est qu'il voit l'affrontement des « bons anges » et des « mauvais anges », c'est-à-dire des bons évêques et des mauvais. Selon toute évidence, cela ne peut s'appliquer qu'au concile Vatican II(...).

Le verset 4 nous dit que la queue du dragon entraîne avec elle « les étoiles du ciel », les précipitant sur la terre. La queue, dans le Livre de Zacharie, fait allusion aux mauvais pasteurs et à leurs fausses doctrines (les faux prophètes) ; tandis que la tête symbolise les bons pasteurs et les prophètes authentiques. Ici, il est donc question des bons évêques (traditionalistes) combattant les mauvais, acquis aux doctrines modernistes.

Lors de la chute des anges, les prévaricateurs (partisans de Lucifer) furent vaincus et bannis du ciel, « rejetés sur la terre » avec leur chef et l'auteur de leur rébellion. La notion de temps n'existant pas dans l'ordre surnaturel, cette victoire des bons anges soumis à Dieu donne l'impression d'être instantanée ; et pourtant, un combat spirituel eut lieu, avant l'intervention de cette victoire : Saint Michel défendit les attributs divins et la juridiction suprême de Dieu sur toutes les créatures. De même, le concile Vatican II a donné lieu à un combat, qui ne se terminera que lorsque les mauvais anges, c'est-à-dire les évêques modernistes, seront « rejetés sur la terre » ou « expulsés du ciel ». Le ciel étant une métaphore de l'Église, leur expulsion du ciel symbolise leur EXCOMMUNICATION. C'est la raison pour laquelle le chapitre XII évoque deux combats : un combat du dragon dans le ciel, c'est-à-dire à l'intérieur de l'Église, orchestré par des évêques infiltrés francs-maçons ou communistes, et tous ceux qui sont acquis aux doctrines modernistes ; puis un combat du dragon sur la terre, lorsque le clergé de la contre-Église est excommunié. Le combat dans le ciel correspond au règne de la Grande Prostituée (la fausse Église du clergé moderniste), et le combat du dragon sur la terre correspond au règne de l'Antéchrist.

Tel est le sens majeur du chapitre XII de l'Apocalypse...

Mais pourquoi Dieu a-t-il permis que le signe de la femme apparaisse le 23 septembre 2017 ? Pourquoi cette date ?

Notez que le signe est à cheval sur le 23 et le 24 septembre, donc le fait que la "Correction filiale" ait été publiée le 24 n'est pas un problème.

Si Dieu a permis que ce signe apparaisse à cette date, c'est parce qu'il constitue une ANNONCE de l'excommunication à venir des modernistes, décrite au chapitre XII de l'Apocalypse. Par définition, un signe est une annonce, et donc l'excommunication ne pouvait pas se produire le jour même de l'apparition du signe ; elle doit se produire à l'avenir.

La "Correction filiale" du 24 septembre 2017 peut paraître "molle" aux yeux de certains, mais cet événement revêt une importance spéciale pour plusieurs raisons :

-Le pseudo pape Bergoglio est publiquement accusé d'hérésie par un groupe de clercs et universitaires importants (un peu comme si des cardinaux en compagnie de la Sorbonne avaient accusé un pape jadis).

-Pour la première fois, le représentant de la fausse Eglise trompe gravement les fidèles en matière de doctrine, et non plus seulement en matière disciplinaire (j'ai déjà expliqué pourquoi l'exhortation Amoris Laetitia était incompatible avec l'infaillibilité).

-L'accusation ne vient pas uniquement du monde traditionaliste, et traduit une défiance générale : autant dire que de nombreux catholiques ne reconnaissent pas (plus) Bergoglio comme la règle de foi.

-L'événement a eu un certain retentissement.

 

La "Correction filiale" constitue une annonce de l'excommunication future du clergé moderniste et de son représentant (l'antipape François), un signe précurseur associé au signe de la femme, du chapitre 12 de l'Apocalypse.

L'événement du 23-24 septembre 2017 valide donc ce que j'ai écrit dès juin 2015 dans la première édition de mon commentaire de l'Apocalypse, à savoir que le chapitre 12 décrit la lutte interne des bons et des mauvais pasteurs durant le Concile Vatican II, ainsi que l'excommunication finale des modernistes, suivie du règne de l'Antéchrist lorsque le "combat intérieur" du dragon est terminé : il s'ouvre alors sur la lutte externe, en d'autres termes la persécution ouverte, comme cela s'était déjà produit à titre de figure durant la crise maccabéenne (les Juifs avaient subi l'influence insidieuse et corruptrice des Grecs et du parti moderniste à l'intérieur du Temple, puis la persécution ouverte d'Antiochus, préfiguration majeure de l'Antéchrist dans les Saintes Ecritures).

A cet égard je tiens à rappeler que mon commentaire de l'Apocalypse est fondé sur les meilleurs travaux (ceux du Père Herman Bernard Kramer, publiés dans les années 50), malheureusement peu connus dans le monde catholique francophone. Quand on lit l'ouvrage du Père Kramer ("The Book of Destiny") et qu'on connaît la "thèse" de la survie de Paul VI, on peut difficilement ne pas faire le rapprochement entre les deux.

Je tiens encore à rappeler ceci :

-La théorie associant le signe de la femme à l'alignement céleste du 23 septembre est particulièrement solide, comme je l'ai expliqué dans mes articles de 2017, parce que le logiciel de simulation Stellarium permet de constater qu'aucun alignement aussi précis ne s'était réalisé dans le passé.

-L'Apocalypse a principalement un sens eschatologique, et donc le but premier du chapitre 12 n'est pas d'évoquer la naissance du Messie mais un événement de la fin des temps, décrit sous forme métaphorique, comme l'a fait remarquer le Père Kramer dans son commentaire ; d'où le fait que le signe de la femme ne soit pas apparu à l'époque de la naissance du Christ, en tout cas pas dans la configuration décrite au chapitre 12.

-A ce jour je suis la première personne à avoir explicitement identifié l'événement principal du chapitre 12 à l'excommunication du clergé moderniste ; même les frères Dimond du Monastère de la Sainte Famille n'ont jamais su proposer une explication aussi complète et cohérente de ce passage, alors qu'ils font partie de ceux qui ont le mieux compris l'Apocalypse dans le monde traditionaliste. Leurs écrits demeurent bien en dessous des miens, et je ne le dis pas par vantardise mais pour honorer le don de Dieu : la vérité devait être découverte par des catholiques qui croient en la survie du Pape Paul VI (avec les travaux d'Eric Faure, de mon frère Simon, et de moi-même).

-Les ignorants pourront continuer de rire de nous, le signe du 24 septembre 2017 a témoigné de la véracité de mes écrits...

 

 

 

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