Le retour de Paul VI situé dans le temps par Notre-Dame de la Salette
par Éric FAURE, petit pèlerin de la Salette
Par Éric Faure, auteur du pape martyr de la fin des temps, de Méditations des dernières devises malachiques, du sosie de Paul VI dans le secret de la Salette, et nombreux articles en histoire des idées sur l’enseignement de la Bible concernant les derniers temps de la papauté.
Preuves que la période de « plus de 35 ans » dans le secret de la Salette désigne la durée de l’éclipse de l’Eglise.
A) « Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes (sous-entendu en leur enlevant le pape, en les privant de la visibilité de l’autorité de l’Eglise, les rendant ainsi comme orphelins, sans un vrai pape pour les guider) et enverra des châtiments (sous-entendu aux hommes, aux vrais catholiques : les non-catholiques sont comme des bêtes) pendant plus de 35 ans. » (Sous-entendu, passé ce délai de plus de 35 ans, Dieu se réconciliera avec les hommes en faisant revenir l’autorité de l’Eglise, dans les personnes d’Enoch et d’Elie, mettant ainsi un terme à l’éclipse de l’Eglise.)
B) Preuves par le contexte que cette interprétation est la bonne :
1) Les textes, juste avant portent sur « les chefs, conducteurs du peuple de Dieu » que le vieux diable » veut « faire périr » et dont la chute est imminente en raison de leur faute, mais il y en a un, le pape souffrant que le vieux Diable ne pourra pas tuer : « les méchants – sous-entendu Asmodée et les adorateurs d’Asmodée les F.M. Faiseurs de Miracles – attenteront à sa vie sans pouvoir nuire à ces jours », car Dieu va enlever le pape, le fils de la femme au chapitre XII de l'Apocalypse.
Note de Jean-Baptiste : L'interprétation associant le "fils de la femme" du chapitre XII au pape, et plus spécialement à un pape de la fin des temps appelé à souffrir et expier, remonte au Père Gallois, dont l'ouvrage fait partie des trois livres à conseiller aux deux derniers siècles, avec celui du Père Berry et celui du Père Herman Bernard Kramer. Il s'agit également de "l'ange" du chapitre XIV, qui réapparaît pour apporter "l'Évangile éternel", sachant que le terme d' "ange" désigne particulièrement un évêque dans l'Apocalypse. La religieuse Louise de Jésus, dans son commentaire mystique, reconnaît que l'ange du chapitre XIV se réfère au pape ; et au sens eschatologique cela ne désigne pas seulement le Pape en un sens abstrait, mais un pontife spécifique de la fin des temps. Le Père Gallois et le Père Kramer l'ont bien compris à propos du "fils de la femme" du chapitre XII.
Vous observerez qu'ici, l'abréviation de l'expression employée par Notre-Dame à propos des ennemis de Dieu, les "faiseurs de miracles", n'est autre que "F.M.", la fameuse dénomination des francs-maçons. Mélanie de la Salette a confirmé cette interprétation.
2) « Le vieux diable » qui veut faire périr est Asmodée qui veut dire « faire périr ». Notre Dame révèle son nom dans son secret, car en opposant Asmodée qui ne se trouve que dans le livre de Tobie au pape, elle fait du pape, un nouveau Tobie, qui passera pour mort, sera toujours en vie et reviendra parmi les siens, après avoir été conduit, enlevé par Dieu, Asmodée étant l’ennemi de Tobie qui veut tuer Tobie, mais n’y parvient pas, car Dieu le soustrait à ses attaques.
Note de Jean-Baptiste : La remarque d'Éric FAURE est très pertinente car les apocalypses privées comme publiques (celles des Saintes Écritures) comportent un sens fondé sur l'ANALOGIE. Ici, l'emploi du terme "Asmodée" n'est donc pas anodin, tout comme l'expression "l'accusateur a été rejeté" au chapitre XII de l'Apocalypse, qui fait allusion au Livre de Zacharie et à la restauration de la théocratie juive, pour nous faire comprendre que le rejet des partisans de Satan en dehors de l'Église (comparés métaphoriquement aux anges déchus) s'opérera par un pape assimilé au Pontife Jésus revenant de la captivité babylonienne pour restaurer la théocratie juive.
3) Notre-Dame aborde les conséquences de l’enlèvement du Pape par Dieu, de sa non-visibilité : les divisions parmi « les régnants » dans l’Eglise, dans « les sociétés » catholiques, « les familles » catholiques, relatives au pape, qui sera frappé. Les brebis seront dispersées, dispersées implique divisions. Les « peines physiques et morales » sont donc liées à l’enlèvement du pape. C’est dans ce contexte-là, où Notre Dame dit juste après « les hommes » c’est-à-dire les catholiques seront abandonnés à eux-mêmes, n’ayant plus un vrai pape pour les guider. Le pape fait partie des hommes, la condamnation de Dieu pour lui, se traduit par le fait qu’il sera coupé du reste des catholiques. Comme Notre Dame dit que cette période d’abandon de Dieu va durer « plus de 35 ans », cela signifie qu’au terme de plus de 35 ans, Dieu va faire revenir l’autorité de l’Eglise, en la personne du pape enlevé par Dieu, c’est-à-dire Elie devant redresser toutes choses.
Note de Jean-Baptiste : Comme l'a déjà fait remarquer Éric FAURE ailleurs, le chiffre 35 n'a rien n'anodin car il constitue une allusion aux TROIS TEMPS ET DEMI de l'Apocalypse : TROIS dizaines + une demi-dizaine, et sert par là à faire comprendre que les 42 mois doivent s'interpréter en années, comme l'a expliqué mon frère Simon ANDRÉ en 2014 (bien que je ne sois pas d'accord avec tout ce qu'il dit). Les "trois ans et demi" sont la durée type (ou "symbolique") de toute persécution, faisant allusion à la fois à la persécution d'Antiochus Épiphane (principale préfiguration de l'Antéchrist dans la Bible) et au sac de Jérusalem par les Romains.
4) Si Dieu abandonne les hommes, c’est qu’il est fâché. Mais Notre Dame nous dit plus loin, qu’il va se réconcilier avec les hommes, en faisant intervenir ces anges (=messagers), que sont Enoch et Elie, c’est-à-dire que Dieu par cet abandon a pour dessein caché de récupérer les élus qui lui appartiennent, de remédier à ce mal qu’est la non visibilité de l’autorité de l’Eglise, par un retour de l’autorité visible de l’Eglise, dans les personnes « Enoch et Elie », qui arrivera au terme de la durée de « plus de 35 ans. » On sait que Jésus-Christ est Dieu, et que dans les anges qu’il commandera de sortir pour mettre à mort les ennemis de Dieu, il y a Elie, car Elie est connu pour avoir exterminé les prêtres de Baal, mais par mise à mort, il faut entendre une excommunication des prêtres de Baal qui dirigent le Vatican puisque Enoch et Elie seront mis à mort par les ennemis de Dieu qui ne supporteront pas les paroles d’Enoch et d’Elie.
Note de Jean-Baptiste : Les apocalypses ont un sens spirituel : "répandre le sang" signifie par exemple "perdre les âmes" ; et donc Éric nous explique ici que la mise à mort dont il est parlé dans le Secret de la Salette désigne une excommunication, qui frappe le pécheur de la "mort spirituelle", la mort de l'âme. Jadis, quand un roi était excommunié, les évêques se présentaient devant lui, prononçaient leur sentence, et éteignaient une bougie pour symboliser sa mort spirituelle : la flamme de la grâce ne brillait plus en lui.
4) Les textes juste après viennent appuyer cette explication de Notre Dame. En effet, elle parle de fléaux terribles qui vont venir, et de grands évènement après avoir évoqué la durée de la non visibilité de l’autorité de Dieu, en terme d’années. Ces fléaux d’après apocalypse XI viennent des deux témoins que sont Enoch et Elie, et les grands évènements sont ceux du retour d’Enoch et d’Elie, c’est-à-dire de l’autorité visible de l’Eglise, et leur mise à mort, qui entrainera à court terme la fin du monde, car tous ceux qui ont participé de près ou de loin à cette mise à mort sont appelés à disparaitre de la surface du globe terrestre, dont Dieu projette de renverser les axes de rotation.
5) Ensuite, Notre Dame dit : « on doit s’attendre à être gouverner par une verge de fer », il s’agit d’une référence au fils de la femme dans Apocalypse XII, qui va être enlevé par Dieu, qui est le pape, car la femme est l’Eglise, son fils est le pape, car ce fils est un monarque. Il est appelé par Dieu à revenir sur le trône de Dieu, qu’est l’Eglise et qui se situe à Rome, pour gouverner avec une verge de fer les nations, c’est-à-dire battre le monde comme on bat le blé avec un fléau, pour faire ressortir les bons grains et jeter au feu, le reste, cette moisson indiquant que la fin du monde est proche.
Note de Jean-Baptiste : Comme l'explique le Père Kramer dans son commentaire de l'Apocalypse, la "verge de fer" symbolise la séparation des bons et des méchants dans les Saintes Écritures, par exemple au Livre de Zacharie. Le TRÔNE DE DIEU est une allusion au chapitre IV, où l'expression se réfère à l'Église hiérarchique. Cela signifie donc que le "fils de la femme" (le Pape de la fin des temps, selon le Père Gallois), sera rendu à l'Église comme le Christ a été rendu à Son Père. C'est ce Pape qui prononcera l'excommunication des modernistes (d'où l'image de la VERGE DE FER) ; il est comparé au Pontife Jésus restaurant la théocratie juive, comme nous l'avons vu précédemment.
C) Preuves par la résolution de l’énigme de ce qu’est ce temps d’abandon de Dieu de plus de 35 ans : 6) L’énigme de ce que veut dire exactement « plus de 35 ans » qui est la durée de la non visibilité de l’autorité de l’Eglise, c’est-à-dire de l’enlèvement du pape souffrant du secret de la Salette, est résolue plus loin par Notre Dame, lorsqu’elle dit « l’Eglise sera éclipsée. Le monde sera dans la consternation (sous-entendu, le monde sera consterné par le retour d’Enoch et d’Elie, croyait s’être débarrassé de l’autorité visible de l’Eglise ou du vrai pape enlevé par Dieu. Ce pape est comparé à Elie, car Elie fut enlevé par Dieu, et l'on dit de lui, qu’il n’est pas mort, toujours en vie et va revenir. Enoch, qui veut dire « celui qui marche avec Dieu », étant celui qui atteste l’identité de ce pape à son retour.) Mais voilà Enoch et Elie (sous-entendu mettant fin à cette éclipse, par leur retour) remplis de l’esprit de Dieu (car dans leur exil caché, ils auront grandi dans l’amour de Dieu) ; ils prêcheront avec la force de Dieu (sous-entendu, il s’agit donc bien de l’autorité de l’Eglise redevenue visible). » Ce passage sur l’Eglise de l’Eglise est bien un éclairage du passage sur ce temps d’abandon de Dieu de plus de 35 ans, qui concerne la non visibilité de la véritable papauté, Dieu abandonnant les hommes à eux-mêmes, puisque les privant de la visibilité d’un vrai pape pour les guider, pour confirmer que ce temps une fois écoulé, doit donner lieu au retour d’Enoch et d’Elie, c’est-à-dire au retour de l’autorité visible de l’Eglise, qui était seulement éclipsée par une fausse papauté. Un éclairage, c’est pour dire quelque chose de plus :
7) En disant « l’Eglise sera éclipsée (…) voilà Enoch et Elie », Notre Dame fait référence aux versets 2 et 3 du chapitre XI de l’Apocalypse sur le retour des deux témoins. Le verset 2 concerne l’éclipse de l’Eglise, car il décrit un temps d’occupation de la cité sainte qu’est l’Eglise officielle romaine, par les païens ou les nations redevenues païennes, qui est le temps de la fausse Eglise du Vatican éclipsant la vraie Eglise. Et dans le verset 3, Jésus-Christ ressuscité dit à saint Jean, qu’il va donner à ces deux témoins de quoi prophétiser – sous-entendu, il va leur donner l’esprit de Dieu et la force de Dieu, ce que raconte Notre Dame à la Salette. La résolution de ce que veut dire « plus de 35 ans » est apportée dans le verset 2 du chapitre XI de l’Apocalypse. Notre Dame dit que la non visibilité de la vraie papauté va durer plus de 35 ans, Jésus-Christ dit de cette non visibilité de la vraie papauté dans la cité sainte au Vatican, va durer 42 mois, or 42, en effet, c’est plus que 35. N.S. Jésus-Christ parle en terme de mois, car il se met à l’échelle de la crise maccabéenne, mais lorsqu’on transpose ce nombre à notre échelle, il se transforme en années, voilà pourquoi Notre Dame parle en terme d’années et non pas de mois.
Note de Jean-Baptiste : Les DEUX TÉMOINS font allusion à plusieurs figures de l'Histoire Sainte : Élie et Hénoch, Moïse et Aaron, le Pontife Jésus et Zorobabel, entre autres. À mon sens, cela sert à nous donner des indices sur l'identité de ces personnages :
- Élie fut un restaurateur spirituel qui prononça la condamnation des prêtres de Baal, comme le Pape Martyr prononcera la condamnation des prêtres modernistes prévaricateurs. Hénoch, pour sa part, posa les bases de l'organisation sociale des peuples ; les fondements de la société humaine.
- Moïse fut lui aussi un restaurateur spirituel, lorsqu'il s'opposa au culte du Veau d'Or et condamna à mort les hébreux infidèles. Il nomma son fils Aaron pour lui succéder dans le sacerdoce, en tant que prophète et chef du peuple juif.
- Le Pontife Jésus et Zorobabel restaurèrent la théocratie juive, l'un principalement dans l'ordre spirituel, l'autre principalement dans l'ordre politique.
À mon sens cela semble suggérer que les "deux témoins" se réfèrent à Paul VI et son successeur, qui restaureront l'Église. Comme Aaron, le successeur de Paul VI sera désigné par son maître. Il est probable que ce second pape s'appliquera plus spécialement à la restauration de l'ordre naturel et politique, d'où la comparaison avec Hénoch et Zorobabel. C'est mon interprétation...
Cela n'exclut pas une réapparition physique d'Élie et Hénoch (et donc un sens plus littéral), car l'Apocalypse comporte plusieurs signification à la fois, non-contradictoires. Plusieurs mystiques ont parlé d'une réapparition de ces deux prophètes, de façon explicite.
8) Jésus-Christ dans son Apocalypse résout cette énigme de 42 mois, dans Apo XIII v. 5. St Bernard dit que cette bête dans v.5 est un lion sur le siège de Pierre cherchant qui il pourra dévorer. Le Christ dit qu’il fut donné à cette bête « de faire (sous-entendu de faire le mal de son vivant et après sa mort, dont l’image va être adorée, qui va passer pour un saint) pendant 42 mois ». Cette bête ne peut être que l’antipape Wojtyla. Son temps d’influence néfaste exprimé en mois, doit nécessairement être traduit en termes d’années, les mois en question, confirme le Christ sont bien des années comme le dit Notre Dame. « Plus de 35 ans » égale donc 42 ans. Wojtyla va exercer son influence néfaste 42 ans, mais ce temps une fois écoulé, il sera démasquer d’autorité par Elie, redressant toutes choses.
Note de Jean-Baptiste : Souvent, des personnes qui ne connaissent rien au langage biblique nous accusent de "transformer" les 42 mois du chapitre XIII de l'Apocalypse en 42 années ; or s'ils connaissaient leur sujet, ils sauraient que dans le langage prophétique, les durées sont convertibles : au Livre de Daniel par exemple, les semaines désignent des "semaines d'années" ; de même j'ai déjà expliqué que le terme de "jour" en langue hébraïque peut se référer à d'autres unités de temps, car ce mot n'a pas la même signification que dans notre langue à nous.
J'estime notamment que les "cinq mois" d'invasion des sauterelles, au chapitre IX, font allusion à cinq siècles symboliques de profilération des hérésies (protestantes et modernistes), depuis les thèses de Luther en 1517 jusqu'à la "Correctio filialis" de 2017, qui constitue une figure de l'excommunication future des modernistes, étant donné qu'elle marque la première accusation d'hérésie formulée par l'Église universelle à l'encontre du faux pape : cette lettre d'accusation a été rédigée par des clercs et laïcs (en particulier des universitaires) de toutes tendances (ralliés ou non à Rome), y compris la partie la plus saine de l'Église (les chefs de la Fraternité), et ce n'est pas un hasard si elle a été publiée le jour du "SIGNE" du 23-24 septembre 2017, où les constellations se sont alignées conformément à la description du chapitre XII de l'Apocalypse, ce qui confirme mon interprétation consistant à dire qu'au chapitre en question, l'excommunication des modernistes par le Pape Martyr est comparée métaphoriquement à la chute des anges. On peut parler de confirmation céleste, bien que je le dise en toute modestie !
Certains pourront rétorquer que l'excommunication effective n'a pas eu lieu en 2017 ; mais Dieu accorde une importance particulière aux "SIGNES" en tant qu'annonces d'événements futurs : d'où le fait que la prophétie de Daniel, par exemple, ne retienne pas comme année charnière la reconstruction effective des murs de Jérusalem, mais celle du décret de Cyrus, ANNONCANT la reconstruction.
OBSERVATION FINALE :
Certains nous reprochent de croire à une idée qui leur paraît ridicule et "originale" dans le mauvais sens du terme, la survie de Paul VI ; or cette idée est tout sauf originale, car elle a été enseignée par les commentateurs de l'Apocalypse, comme on le voit chez Cornélius a Lapide, et elle se déduit de la théologie dogmatique : l'Église particulière de Rome étant indéfectible, l'apostasie du clergé romain devait nécessairement donner lieu à l'exil du pape légitime, toute vacance durant cette apostatie impliquant que le clergé romain dans son ensemble eût sombré, ce qui n'est pas possible.