Explication de la première phrase du Secret de la Salette

EXPLICATION DE LA PREMIERE PHRASE DU SECRET DE LA SALETTE

PAR LES PROPOS DE NOTRE-DAME DE LA SALETTE :

« VOUS POURREZ PUBLIER MON SECRET EN 1858. » POURQUOI 1858 ?

Par Eric Faure, auteur du Pape martyr des derniers temps (1999), Méditations des dernières devises malachiques à la lumière de Principium Malorum (2014), Le sosie de Paul VI dans le secret de la Salette (2014), Du sens que donnent les théologiens et les apocalypticiens à l’expression « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist », étude de 56 p. (2017), et de nombreuses autres études ou articles.

Le secret de la Salette est comme une montagne très difficile à escalader, mais il ne faut pas se tromper au début, il faut trouver le meilleur angle d’attaque, pour arriver au sommet et mettre toutes les chances de son côté. Les premiers pas sont donc les plus simples, mais les plus décisifs. Notre Dame nous fait comprendre dès la première phrase de son secret, comment avancer dans la compréhension de son texte, et nous accompagne ici tout au long de son secret.

Notre Dame : « Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret. Vous pourrez le publier en 1858. » Il s’agit là mon Fils, d’une énigme que je vous pose : pourquoi je donne comme consigne de publier mon secret en 1858 ? Je réponds à cette énigme dans le passage de mon secret, qui évoque l’année 1859, passage qui est au plus près de l’année 1858, dans lequel je donne des consignes à Pie IX pour le protéger contre les ennemis de l’Eglise : « Que le Vicaire de mon Fils, le souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l'année 1859. » car Napoléon III va le trahir, et suite à cette trahison, si le pape sortait de Rome, il tomberait tout droit dans la gueule du dragon, ce que Dieu ne veut pas (Apo. XII 4-5) : « Qu'il se méfie de Napoléon. Son cœur est double. Et quand il voudra être à la fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui. Il est cet aigle qui, voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever. » Dans ce dernier passage, je pose plusieurs énigmes : pourquoi je dis de Napoléon III, qu’il veut être pape ? il n’a jamais voulu occuper la fonction pontificale et pourtant je dis cela. Pourquoi après avoir dit de Napoléon qu’il s’est élevé, pour ensuite tomber brutalement, je parle des faiseurs de miracles ou le plus connu d’entre eux est Simon le magicien, connu pour s’être élevé dans les airs et retomber sur le sol, en mourant de ses blessures ? Et je pose bien d’autres énigmes encore, en espérant mon fils que vous vous y attarderez pour trouver les réponses que j’en donne dans mon secret. Mais il est aisé de comprendre dans ce seul passage, que je fais référence à l’année 1870, sans pourtant la mentionner explicitement, pas seulement à la défaite de Sedan, mais aussi au siège de Rome et à la prise de Rome en 1870 par les francs-maçons (Cf. : note 1) : « L'Italie sera punie de son ambition, en voulant secouer le joug du Seigneur des Seigneurs. », déposséder le pape de son pouvoir temporel, revenant à vouloir s’affranchir du joug de mon divin Fils, rois des rois.

La question que j’ai voulu qu’on se pose, est pourquoi publier mon secret en 1858 ? (Cf. note 2) Et voici la réponse que je donne dans mon secret à cette question ou petite énigme facile à résoudre, cette première phrase étant comme le dernier terrain plat avant de grimper une montagne particulièrement périlleuse, que seuls des champions peuvent escalader, où il faut néanmoins réfléchir sur la stratégie à mener pour arriver à au sommet de cette montagne, et en redescendre sains et saufs. La première phrase de mon secret, est comparable à une carte de montagne qu’on lit, pour savoir quel est le seul chemin possible, pour mener à bien son ascension. Ceux qui ont voulu faire l’économie d’expliquer ma première phrase ou qui n’ont pas su l’expliquer, ce qui est le cas de tout le monde, auraient mieux fait de s’abstenir de commenter mon secret, c’est comme s’ils gravissaient une montagne sans se soucier des obstacles qu’ils vont rencontrer. En fait, passer à côté de la première énigme que je pose, comme si elle n’existait pas, ou ne pas savoir la cerner, en y répondant à côté, cela revient à ne pas pouvoir escalader la montagne, à ne pas être capable de rentrer dans mon secret, ou ce qui revient au même à ne rien comprendre de ce que je raconte. Voici la réponse que je donne à cette question, sur pourquoi, l’année 1858 ? Il suffisait pour la résoudre de se concentrer sur les consignes que je donne à Pie IX.

1858, c’est l’année où Napoléon III a trahi Pie IX en aidant Cavour franc-maçon à s’emparer des états pontificaux, et à assiéger la ville de Rome. Par cet accord secret avec Cavour signé en juillet 1858 à Plombières les bains, les troupes de Cavour ont pu défaire toutes les troupes pontificales à l’extérieur de Rome en 1860, c’est la raison pour laquelle je demande à Pie IX de ne plus sortir de Rome après 1859. (Cf. Note 3) La publication de mon secret est opportune en 1858, car l’entretien entre Napoléon III et Cavour dans les Vosges est rapporté par toute la presse cette année-là, qui ne peut pas parler des accords de Napoléon III avec Cavour, car ces accords sont tenus secret par Napoléon III et Cavour qui complotent ensemble contre Pie IX. Ce n’est que très tardivement que les historiens découvriront ces accords dans les archives de Cavour, et non pas du côté de Napoléon III qui s’est empressé de détruire de son côté toutes les preuves de sa trahison à l’égard des catholiques qui l’ont porté au pouvoir. Ainsi les catholiques et pas seulement Pie IX en prenant connaissance de mon secret en 1858, auront acquis la conviction, s’ils doutent encore de la duplicité de Napoléon III avec les pires ennemis de l’Eglise, que Napoléon III les a trahis en 1858 en rencontrant Cavour, et ils se rendront compte qu’il ne faut pas après ça, que les troupes pontificales cherchent à se battre à l’extérieur de Rome, mais au contraire doivent se replier dans la ville de Rome, pour renforcer sa défense.

En demandant la publication de mon secret en 1858, je savais que je ne serais pas écouté, que Mélanie ne pourrait pas le faire car étant religieuse, son couvent le lui interdira, lui permettant seulement d’envoyer mon secret en septembre 1858 à Pie IX, et je savais que Pie IX n’exaucerait pas mon conseil, préférant écouter « ses stratèges, qui pour ne pas avoir à se battre contre Napoléon III, estimant déjà leurs adversaires en trop grand nombre, lui ont déconseillé de publier ce secret, et je savais que ces stratèges estimeraient mon message comme dangereux et défaitiste, ne voulant tenir aucun compte de ma prophétie, leur annonçant une défaite si cuisante après 1859, que le pape ne pourra même plus sortir de Rome pour se rendre dans ses Etats pontificaux, parce que tous les environs de Rome seront plus ou moins sous le contrôle des troupes de Cavour et de Garibaldi , tous deux francs-maçons.

Mais j’ai malgré cela fait la demande de publier mon secret en 1858, pour trois raisons : la première pour qu’on réalise que mon secret se préoccupe essentiellement de la question du pape et de sa protection, et de ce qu’il doit faire, ( « qu’il soit ferme et généreux, qu’il combatte avec les armes de la foi et de l’amour » ) afin que mes plus fidèles dévots en lisant mes paroles, aient toujours cela à l’esprit, comprennent que tout dans mon secret est ordonné à la question du pape, y compris les passages qui semblent ne rien à voir avec cette question, comme la première phrase de mon secret ; la seconde, parce que je veux que mes plus fidèles dévots réalisent que je me sers de ce qui s’est passé en 1858 contre Pie IX, pour décrire ce qui va se produire, après la mort de Pie XII en 1958, contre la vraie papauté. Enfin par-delà Pie IX, assiégé dans Rome, mais protégé par Dieu, je m’adresse à un autre pape qui sera cerné de toutes parts par l’Ennemi, mais qui sera protégé par Dieu, avec lequel la situation sera bien plus éprouvante qu’elle ne l’a été avec Pie IX, la description que je fais de Pie IX devant vous servir, mon fils, à l’identifier. Tout au long de mon secret, je passe mon temps à identifier ce pape, pour une raison bien simple, qu’il est Elie, le dernier champion donné par Dieu à son Eglise, autour duquel vous devrez vous accrocher comme un fils aimant, car je serais toujours avec ce pape, comme j’ai toujours été avec Pie IX, (« je serai avec lui ») et que le suivre, suivre son exemple, c’est faire son salut. Il est le guide que Jésus-Christ a choisi pour sauver les âmes dans les derniers temps de son Eglise, que Jésus-Christ forgera à son image, et j’en parle d’autant plus mon fils, qu’il vivra comme inconnu du monde, et que vous ne le verrez que lorsqu’il reviendra pour se montrer après avoir disparu, enlevé par Dieu. Après avoir ainsi résolu l’énigme que contiennent les deux années 1858 et 1859, vous serez plus à même de réaliser cette autre énigme qui concerne cet autre couple d’années dans mon texte, que sont 1864 et 1865, mais vous ne serez pas tout seul. Je serais constamment présente, avec le juste qui brûlera de désir de comprendre ce que je dis dans mon secret, qui me sera docile, mais je n’accompagnerais pas dans la compréhension de mon texte, ceux qui font semblant de porter de l’attention à ce que je dis, et qui passeront leur temps à torturer mes paroles pour leur faire dire le contraire de ce que je vous dis ! Et enfin, Mon fils, apprenez, je veux que mes plus fidèles dévots comprennent comment il faut s’y prendre, pour résoudre les énigmes que je leur pose. Cette énigme que je pose en tête de mon secret, « pourquoi publier mon secret en 1858 ? », étant la plus facile des énigmes à résoudre, cela montrera comment il faut s’y prendre pour résoudre les autres énigmes que je pose dans mon apocalypse, les réponses aux énigmes que je pose se trouvant toujours dans mes propos et pas ailleurs. De même que pour comprendre l’énigme que pose la première phrase de mon secret, il faut se reporter aux conseils que je donne à Pie IX et partir du passage qui parle de l’année 1859, qui est au plus près de l’année 1858, de même pour comprendre mon introduction sur les prêtres cloaques d’impureté dont Dieu va se venger, il faudra se reporter au seul passage de mon développement qui parle de la volonté de Dieu, de livrer des prêtres à son ennemi , et pour comprendre contre qui ses prêtres en ont, eux qui demandent vengeance, il faudra se reporter au seul passage de mon développement qui décrit ceux qui vont s’opposer à eux.

NOTES

Note 1 : Pourquoi Notre-Dame ne mentionne pas explicitement l’année 1870, qui est l’année du siège de Rome, où les francs-maçons italiens s’apprêtent de faire de la ville de Rome qui appartient au pape et aux catholiques leur capitale après l’avoir assiégée ? Ne faut-il pas voir ici un rapport étroit avec l’année 1970 que Notre Dame ne mentionne pas explicitement, mais suggère avec la même force qu’elle a suggéré l’année 1870, qui est l’année qui met un terme à la paix de l’Eglise de 25 ans, où Wojtyla faisant la guerre aux saints, s’apprête à faire du siège de Pierre, son propre trône ? En effet, cette paix de l’Eglise commence pour Notre Dame de la Salette, en 1945, et se termine 25 ans plus tard, en 1970, avec l’arrivée au Vatican de Wojtyla combattant ce vrai christ qu’est le pape, et désireux de s’approprier la fonction pontificale, et faire sien le siège de Pierre, bénéficiant du plein soutien des francs-maçons infiltrés dans l’Eglise qui ont aplani son chemin à la conquête de cette cité sainte, qu’est l’Eglise officielle romaine. Il est facile de démontrer que le passage « Un avant-coureur de l'antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations, combattra contre le vrai Christ, le seul sauveur du monde. Il répandra beaucoup de sang, et voudra anéantir le culte de Dieu, pour se faire regarder comme Dieu. » concerne Wojtyla appelé un avant-coureur de l’antéchrist, expression servant à désigner au Moyen Age un antipape, les autres avant-coureurs de l’antéchrist étant ses successeurs que Notre Dame décrira, après avoir décrit son ascension au pouvoir au Vatican et son règne au terme duquel les troupes d’apostats de plusieurs nations finiront par lui rendre un culte (fausse canonisation). Elle compare ici Wojtyla à Antiochus IV qui voulait « anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un dieu » ou à Néron qui persécutait les chrétiens et qui se faisait adorer comme une divinité, parce qu’elle ne perçoit en Wojtyla, qu’un païen, qui n’a strictement rien de chrétien, foulant aux pieds la cité sainte. C’est pour elle, un loup ravisseur infiltré dans la bergerie du Christ, répandant dans cette Bergerie qu’est l’Eglise, « beaucoup de sang », c’est-à-dire ravissant beaucoup d’âmes à Dieu pour les envoyer en Enfer. D’abord, c’est le contexte, qui prouve à l’évidence, qu’on a bien à faire ici à un antipape redoutable, puisque c’est ce personnage-là qui met un terme à la paix dans l’Eglise, or quoi de mieux qu’un antipape pour semer le trouble, la division, dans l’Eglise. Ce personnage sert Notre Dame à montrer les peines qui vont arriver dans l’Eglise, relatif aux catholiques qui ont oublié que ce sont leurs péchés à eux qui sont cause de toutes les peines qui arrivent dans l’Eglise. Notre Dame parle en effet de « Vingt-cinq ans d'abondantes récoltes » qui « feront oublier aux hommes » que ce sont leur péché « qui sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre. » Il ne peut s’agir ici, que par l’expression « les hommes », que des catholiques que Dieu avait comblés de ses bienfaits, car seuls des catholiques ont le sens véritable du péché puisqu’en dehors de la vraie Foi, on ne peut pas plaire à Dieu, on ne peut pas lutter contre le péché. Pour Notre Dame les non-catholiques à l’inverse des catholiques, se comportent comme des bêtes, et ne méritent pas d’être appelés « les hommes », à moins qu’ils ne se convertissent et se mettent par une vraie imitation du Christ, à reconquérir leur dignité d’hommes. Seuls les catholiques ont été véritablement comblés de bienfaits par Dieu, puisque Dieu leur a donné ce qu’il y avait de meilleur, à savoir la vraie Foi, les vrais sacrements, les a placés sur le chemin du Ciel, par opposition à ceux qui ne sont pas catholiques et qui ne seront pas sauvés s’ils ne rentrent pas par le baptême dans cette arche qu’est la véritable Eglise, et ne se laissent pas porter par la TS Vierge Marie. De plus l’expression « sur la terre » signifie « dans l’Eglise », car Notre Dame appelle dans son secret l’Eglise, « la terre », comme dans son « pressant appel à la terre », qui est un pressant appel à tous ceux qui sont dans l’Eglise. « Les abondantes récoltes » ici, c’est dû à tous les soins que Dieu a prodigués à son Eglise, comparable ici à une vigne, avec de la bonne terre, dont Dieu prend soin et qui nécessairement porte plein de fruits, aussi longtemps, qu’un sanglier ne vienne pas la ravager, avec d’autres porcs de la même espèce. Aussi la phrase « Vingt-cinq ans d'abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre » est lourde de sens. Cela signifie que Notre Dame va passer après avoir dit ça, à la description des peines terribles qui vont arriver dans l’Eglise. Et c’est ce qui lui permet d’enchainer sur cette description de Wojtyla, qui commence par « un avant-coureur de l’Eglise », qui ne peut qu’être qu’un ennemi de l’Eglise, qui vient de l’intérieur de l’Eglise, un intrus dans l’Eglise, qui va infliger aux vrais catholiques les pires peines, si ces derniers ne veulent pas se soumettre à lui.

Mais c’est dans ce rapprochement que Notre Dame fait avec Antiochus IV, qu’on commence à réaliser qui est le personnage ici qu’elle décrit. L’expression « combattra contre le vrai christ » est dans ce cadre- là une référence à Daniel 8 : 11 : , où Daniel dit d’Antiochus IV « la petite corne », qu’elle « s’est élevée jusqu’au chef de l’armée du Ciel » qu’est le vrai pontife Onias III «  pour lui enlever le sacrifice perpétuel » , sans compter que Daniel ( dans Daniel 9 : 26 ) appelle le vrai pontife Onias III , « oint » qui veut dire « christ », en disant de ce christ qu’il « sera retranché » ( retiré, ne constituera plus d’obstacle aux ambitions d’Antiochus IV ) donc, tout porte à penser, que l’expression « combattra contre le vrai christ » signifie s’élever jusqu’au pape, pour lui ravir son trône ou son siège, le déposséder de sa fonction pontificale dans le Temple, lui ravir sa place dans l’exercice du culte. Sur ce passage « un avant-coureur de l’antéchrist », je suis donc loin dans mes articles sur le blog de Jean baptiste ou dans mes vidéos, d’avoir dit tout ce qu’il y avait à dire, et pourtant, j’en ai déjà dit énormément depuis 1999 ! Pour Notre Dame de la Salette, Wojtyla est également « l’homme de péché » dont parle saint Paul dans II Thess. Lorsque Notre Dame de la Salette dit : « le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au péché », elle pense avant tout à Wojtyla, « l’homme de péché », la personne adonnée au péché, que le démon a introduit dans les ordres, pour qu’il s’empare de la fonction pontificale. L’expression « pour se faire regarder comme un dieu », n’est pas seulement une référence à Daniel 11 :36, mais une référence à « se proclamant lui-même Dieu » dans II Thess. 2 :4, une référence à Apo. XIII 4 à la bête qui se fait adorer, ce qui signifie que Wojtyla est pour Notre Dame de la Salette tout aussi bien l’homme de péché annoncé par saint Paul, que la bête qui s’est remise de sa blessure annoncée par son Fils dans son Apocalypse. Depuis le X ème siècle, il existe tout un courant dans l’Eglise disant que l’Homme de péché dans II thess. est un ennemi de l’Eglise sur le siège de Pierre, et les expressions que Notre Dame utilise avaient déjà été acceptée par la Magistère de l’Eglise, pour désigner un antipape ( voir notre étude  : Du sens que donnent les théologiens et les apocalypticiens à l’expression « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’antéchrist », étude de 56 p. où j’expose les textes de saint Bernard que les catholiques n’ont pas été capables de retrouver ) donc assez de mensonges, de propos sulfureux pour tourner autour du pot, faire croire que l’Homme de péché assis dans le Temple de Dieu, est assis dans le Temple des juifs à Jérusalem, qui serait reconstruit ! Car alors, il ne serait pas assis dans le Temple de Dieu, mais dans le Temple de l’antéchrist qu’un faux messie des juifs aurait rebâti à Jérusalem. Il y en a assez de croire que le judaïsme actuel peut nous apporter des bienfaits, alors qu’il est derrière la destruction de notre Religion, derrière la destruction de notre pays, derrière la destruction de notre race, alors que les membres du judaïsme sont les suppôts du démon, et que Wojtyla en est issu, fait partis de cette race de vipères, tout comme Ratzinger dont la généalogie prouve qu’il est issu d’une lignée de rabbins ! Quant à l’idée, que la bête qui se fait adorer dans Apo XIII désigne un Ennemi de l’Eglise sur le siège de Pierre, cela remonte à saint Bernard au XII ème siècle. C’est repris dans Principium Malorum. Jean Pierre Olivi théologien franciscain au XIII ème siècle, dans son commentaire de l’Apocalypse reprendra le texte de saint Bernard. Hildegarde dans son livre des œuvres divines faisait déjà le lien entre l’homme de péché dans II thess. avec la bête se faisant adoré dans Apocalypse XIII, pour elle, c’est le même individu. Il faut arrêter ces conneries consistant à dire que ces interprétations viennent du protestantisme, ou ces autres inepties, qu’on ne peut pas savoir s’il s’agit d’un antipape ou d’autre chose. Cela dit, le débat n’est pas clos pour autant, sur ce que raconte Notre Dame de la Salette, sur Wojtyla. Au contraire, à l’approche d’Elie, il commence enfin !

Note 2 : Cela peut paraitre simple au début, mais c’est un exercice où tout le monde à notre connaissance a échoué. On comprend relativement vite que c’est lié à la consigne de Pie IX ne plus sortir de Rome après 1859 ou du moins, qu’il faut fouiller dans les consignes que Notre Dame apporte à Pie IX. Si effectivement le secret arrivait à Pie IX par exemple bien après 1859, cette consigne arriverait trop tard. Mais alors, si Notre Dame est déterminée uniquement par cette crainte que sa consigne arrive trop tard, pourquoi, n’a-t-elle pas demandé que son secret soit publié bien avant 1858, et puis la publication de son secret en 1859 aurait été suffisante, pour dissuader Pie IX de sortir de Rome, l’année suivante en 1860. Alors pourquoi Notre Dame tient-elle tant à sortir l’année 1858 ? Dire de son secret qu’on le comprendra mieux en 1858 est ridicule, car même aujourd’hui, personne ne comprend un piètre mot de ce qu’elle raconte. En fait, on comprendra mieux une infime partie de son secret en 1858, mais quel est l’évènement qui se passera en 1858, qui fera que l’on comprendra mieux cette partie infime de son secret ?

Et puis Notre Dame sait pertinemment que Mélanie en 1858, ne pourra pas publier son secret en 1858, non pas parce que Mélanie sera trop jeune, elle aura 27 ans en 1858, mais tout simplement parce qu’elle a l’air de tout savoir ce qu’il va se passer, et de maitriser tout ce qui se rapporte à son secret. Elle n’en a pas seulement l’air, elle voit l’avenir et lit l’avenir comme dans un livre, y compris les moindres détails, comme dans une machine à remonter le temps, et mieux encore que dans un livre ou une machine, elle y voit tout, le passé, le présent, comme l’avenir, et en particulier tous les péchés qui se font dans le monde, tout ce qui est caché par le démon, elle le voit aussi, Elle peut prendre connaissance dans les moindres détails de ce qui se passe dans notre vie de tous les jours. Alors pourquoi dit-elle à Mélanie qu’elle pourra publier son secret en 1858 ? Elle semble souhaiter cette publication en 1858, mais sait très bien que cela ne se fera pas, et que son secret sera publié en 1879. Que Mélanie ait transmis son secret à Pie IX en 1858, ce n’est pas ce que demande Notre Dame : elle demande sa publication pour 1858, que tous les catholiques puissent lire son secret, et pas seulement Pie IX, en exprime du moins le souhait, en sachant très bien, que cela ne se fera pas. Donc, à quoi, ça rime tout ça ?

Enfin, il y a tellement de situations où Pie IX pouvait se mettre en danger, que Notre Dame n’avait que l’embarras du choix, si elle voulait seulement convaincre Pie IX, que le Ciel vieille à sa protection ! Pourquoi aller chercher l’année 1858 ? On le voit, c’est un véritable casse-tête chinois. Et le pire dans tout ça, c’est que cette énigme est la plus facile, pour Notre Dame dans son secret, il y a de quoi baisser les bras, pour le reste de son texte. Heureusement qu’on l’aime beaucoup Notre Mère du Ciel et qu’Elle le sait, puisqu’elle nous attend ! Oh, ma Mère, en pensant à vous, je ne baisserais jamais les bras, je les lèverais toujours pour vous serrer sur mon cœur, pour embrasser vos paroles, pour m’en nourrir ! Ha, Seigneur, comment ne pas vous remercier pour toutes ses joies ! Enfin souvenez-vous de ce que dira sœur Lucie de Fatima au sujet de la dernière partie du secret de Fatima, qui rapportant ici le désir de Notre Dame, donnera comme consigne que « ce secret soit lu et ouvert au monde », à sa mort (la mort de Pie XII) ou en 1960 », or la mort de Pie XII, c’est 1958, n’y aurait-il pas un rapport étroit avec l’année 1858 évoqué par Notre Dame de la Salette ? C’est ce que l’on verra lorsque ND nous expliquera ce passage dans les moindres détails : « Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence. Ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr. » qui concerne l’année 1958, lorsque les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu, seront encore dans la véritable Eglise catholique, mais plus pour bien longtemps, et lorsque les francs-maçons à la mort de Pie XII, voudront en découdre, une bonne fois pour toute avec la véritable papauté, comme Napoléon et Cavour ont comploté ensemble en 1858 pour en découdre avec le pouvoir temporel de Pie IX . Ces chefs, conducteurs du peuple de Dieu, sont la partie du clergé romain, qui se damnera pour Notre Dame en trébuchant dans l’Apostasie, et le démon pour les faire chuter, utilisera l’homme de péché, le fils de perdition, cette immonde queue du dragon, qu’est Wojtyla, à qui le dragon, le vieux Diable, donnera sa puissance pour inoculer son poison ! Probablement que la dernière partie du secret de Fatima concerne clairement l’Apostasie des chefs , des conducteurs du peuple de Dieu, et la damnation de ces derniers qui suivront jusqu’au bout Wojtyla, en croyant suivre un vrai pape, l’idée que le démon a utilisé la ruse, pour les tromper à ce sujet, se trouvant dans cette idée de queue du vieux Diable, la queue étant un symbole de ruse et de tromperie, évoquant le scorpion qui fait semblant de vouloir embrasser avec ses bras, mais frappe à l’improviste avec sa queue, là où sa victime ne voit pas son attaque, pour lui inoculer son poison mortel et ensuite la dévorer. Saint Césaire d’Arles, dit dans son commentaire de l’Apocalypse, de cette queue, ce sont les hérétiques, c’est surtout l’hérésiarque le plus grand, Wojtyla ! C’est lui, Wojtyla qui fait tomber le tiers des étoiles, tous ces prêtres se disant « catholiques » qui iront en Enfer.

Note 3 : un peu d’histoire : Au mois de juillet 1858, Cavour a une entrevue décisive avec Napoléon III à Plombières. Il obtient l’Alliance de de la France pour rendre l’Italie libre des Alpes à l’Adriatique. En revanche, Nice et la Savoie reviendraient à la France. Cavour, par d’habilles provocations, amène l’Autriche à déclarer la guerre. Les troupes françaises interviennent, battent les autrichiens à Magenta, puis à Solférino, au sud du lac de Garde (juin 1859). Par la paix de Zurich, l’Autriche cédait la Lombardie à la France, qui la rétrocédait à Victor Emmanuel. Après un plébiscite, Nice et la Savoie revenait à la France. L’Italie centrale : Modène, Parme, Florence, les Romagne, savamment excitées par les émissaires de Cavour, proclament leur union à Victor-Emmanuel II. L’aventurier Garibaldi, secrètement encouragé par Cavour, organise l’expédition des Mille, dont l’uniforme était la chemise rouge, et obtient quelques avantages dans le royaume des Deux-Siciles. Enivré par ses succès, il rêve de conquérir Rome. Rome était défendue par la garnison française et par une armée de volontaires commandée par le général de Lamoricière. Cavour se défiait de Garibaldi, le devance en envoyant une forte armée piémontaise (45000 hommes) qui s’emparent des Etats pontificaux, sauf Rome. La petite armée de Lamoricière est battue à Castelfidardo (18 septembre 1860), l’armée piémontaise occupe les Marches et l’Ombrie, pénètre dans le royaume des Deux-Siciles, bat l’armée napolitaine à Capoue. Le royaume des Deux-Siciles, l’Ombrie et les Marchent votent pour l’union à Victor-Emmanuel (18 février 1861). Il est proclamé roi d’Italie par le premier parlement italien réuni à Turin. (Cavour meurt la même année) Après ce vote, les patriotes italiens étaient absorbés, par l’idée d’obtenir Rome comme capitale. La garnison française était toujours dans la ville éternelle. Garibaldi tenta un coup de main avec ses bandes turbulentes, sur le territoire pontifical en 1862. C’était risquer une guerre avec la France. Les troupes italiennes l’arrêtèrent à Aspromonte. Après deux ans de négociations, l’empereur et Victor Emmanuel signèrent la convention du 15 septembre 1864 : les troupes françaises se retireraient de Rome à mesure que le pape organiserait sa défense militaire. Elles devaient toutes évacuées en 1866. Victor Emmanuel promettait de respecter Rome. Un corps de volontaire pontificaux fut formé à Antibes, après le départ des troupes régulières pour secourir le pape en cas de besoin. Napoléon n’avait rempli qu’à moitié sa promesse de Plombières : rendre l’Italie libre des Alpes à l’Adriatique. Il lui avait assuré la possession de la Lombardie ; mais la Vénétie restait sous le joug autrichien. L’empereur ne se souciait pas de faire une nouvelle guerre pour réaliser son programme. Il donna le conseil à l’Italie de s’allier à la Prusse contre l’Autriche. C’est ainsi qu’après la victoire décisive de Sadowa (1866), Victor-Emmanuel II entra en possession du territoire vénitien, bien que les Italiens eussent été battus sur terre à Custozza et sur Mer à Lissa. Garibaldi envahit de nouveau le territoire pontifical (1867). Des troupes françaises revinrent et, unies aux troupes pontificales, mirent en déroute les bandes garibaldiennes à Mentana (1867). L’Italie fut vivement irritée de cette nouvelle intervention. Peu après, éclataient la guerre de 1870. Napoléon rappela ses troupes d’Italie, Victor-Emmanuel en profita pour entrer dans Rome par la brèche de la Porta Pia, le 20 septembre 1870.

FIN

Illustration : « 3 novembre 1867, bataille de Mentana. Les 7000 volontaires garibaldiens, les chemises rouges, tentent de pénétrer dans Rome et d’en chasser le pape Pie IX. Le roi d’Italie attendra la défaite de la France face à la Prusse pour se saisir de Rome et en faire sa capitale.
La colonne est écrasée à Mentana par les soldats pontificaux qui bénéficient du soutien d'un contingent français commandé par le général de Failly, aide de camp de l'empereur Napoléon III. Pour les militaires français, c'est un franc succès. « Les chassepots ont fait merveille », dit-on à l'état-major à propos des nouveaux fusils sur lesquels on avait quelques inquiétudes. La formule scandalise l'opinion libérale (menée par les francs-maçons et le judaïsme haineux, déjà à l’époque !) furieuse de voir la France défendre l’Eglise. Les Français ne poursuivent pas Garibaldi, personnage populaire dans le monde entier. Le rebelle est arrêté près de Florence par les carabiniers italiens. Il est libéré trois semaines plus tard sur la promesse de ne plus quitter son île de Caprera…promesse qu'il ne respectera évidemment pas. »

Film de 6 minutes La Presa di Roma, la prise de Rome : Reconstitution de la prise de Rome en 1870 par la brèche de la Porta Pia le 20 septembre 1870, réalisée en 1905, par Filoteo Alberini le 16 septembre 1905, 35 ans plus tard, saleté d’occupation ! Film de propagande de merde, mais émouvant , si seulement on avait un film sur Pie IX et les troupes pontificales :