NOTRE-DAME DE LA SALETTE FAIT REFERENCE,
AU DEBUT DE SON SECRET,
A UNE DISPARITION DU CHEF VISIBLE DE L’EGLISE.
L’enlèvement d’Elie vers Dieu préfigure l’enlèvement de "l’enfant de la femme" vers Dieu, nouvel Elie dans Apocalypse XII 5. La femme ici est l’Eglise, et l’enfant de la femme est le pape pour Notre Dame de la Salette, en voici les preuves, ci-dessous :
Par Éric Faure, le petit pèlerin de Notre Dame de la Salette
Notes préliminaires de Jean-Baptiste :
- L'article que vient de me transmettre Eric, et que je publie ici, était intitulé "Notre-Dame de la Salette fait référence, au début de son Secret, à une disparition de l'autorité visible de l'Eglise". Je me suis permis de renommer cette phrase d'amorce (qui joue le rôle de titre), car il est théologiquement inexact de parler, comme le font par exemple les sédévacantistes, de "disparition de l'autorité visible" : cela contredirait la doctrine de la visibilité de l'Eglise, qui vaut perpétuellement. Le pape peut s'exiler ou disparaître aux yeux des hommes, même durant une longue période (les caractères de la Constitution Divine ne l'excluent pas), mais il est impossible que TOUTE la hiérarchie ecclésiastique (donc "l'autorité") devienne invisible.
- Les propos d'Eric Faure sur le FILS DE LA FEMME du chapitre 12 de l'Apocalypse, et sur la figure de l'ASCENSION, sont destinés aux initiés et risquent d'embrouiller le profane. A des fins de clarté, je rappelle donc que le premier auteur moderne à avoir décrit l'enfant mâle comme une figure du pape (par analogie avec le Christ), et plus spécialement d'un pape spécifique à la fin des temps, est le Père Gallois à la fin du XIXème siècle, dans une assez bonne étude de l'Apocalypse, qui a largement inspiré les meilleurs commentateurs du siècle suivant : le Père Berry et le Père Kramer. Quant à la figure de l'ASCENSION, qui elle, n'avait pas bien été comprise par le Père Kramer dans son ouvrage "The Book of Destiny" (1955), je l'ai expliquée dans mon livre de 2015, "La survie de Paul VI prédite par l'apôtre Saint Jean", où je montre que le "trône de Dieu" auprès duquel s'élève l'enfant mâle est un symbole de l'Eglise hiérarchique, comme le reconnaît le P. Kramer lui-même ; et donc cette ascension vers le trône constitue une figure de la réapparition de ce "fils de la femme" (fils de l'Eglise) qu'est le Pape Martyr des derniers temps. C'est moi qui ai proposé cette interprétation, conforme au sens du texte ; l'interprétation relative au fils de la femme, quant à elle, ne vient pas de moi, mais de nos prédécesseurs dans la foi. Je vous renvoie à mon article pour une bonne compréhension de la question, et il me faut ici ajouter que l'ascension vers le trône possède bien une ressemblance avec la montée au ciel d'Elie, comme l'écrit Eric Faure à juste titre ci-dessous. Au chapitre 11 de l'Apocalypse, il est question des deux témoins qui sont mis à mort par les ennemis de Dieu, et dont les cadavres demeurent trois jours sur la place publique avant qu'ils ressuscitent et montent au ciel ; or, contrairement à Eric, je pense que ces versets ne s'appliquent pas uniquement à la période du retour de l'Antéchrist : le terme de "jour" ayant un sens symbolique dans l'Apocalypse (comme je l'ai déjà démontré en citant le chanoine Weber), les cadavres qui demeurent trois jours sur la place publique pourraient symboliser la mort mystique de la véritable papauté durant l'exil de l'autorité, et l'ascension au ciel, son rétablissement ; ces versets s'appliqueraient alors aussi bien à la période du règne de la fausse Eglise qu'à celle du règne de l'Antéchrist, comme de nombreux versets des chapitres 13 à 18. Mais c'est l'un des points qui me distinguent nettement d'Eric : il est focalisé sur le règne de la fausse Eglise et l'analyse de tout ce qui s'y rapporte, sans s'apercevoir que tout cela n'est qu'une préfiguration du règne de l'Antéchrist, et que tous les événements décrits à propos de cette fausse Eglise se répèteront sous une forme différence sous l'homme de perdition : c'est la même logique que dans le Secret de la Salette, lorsqu'il affirme à bon droit que le règne de Pie IX et ses événements (la persécution de l'Eglise par les francs-maçons) y jouent le rôle de préfiguration de la crise actuelle. A cet égard, je m'inscris totalement en faux avec l'idée que "l'homme de péché" de l'épître aux Thessaloniciens désigne uniquement Wojtyla. Ce dernier a été la pièce maîtresse de la Babylone maudite, comme Antiochus Epiphane était la pièce maîtresse de l'Empire grec persécuteur des Juifs ; mais tous deux ne sont que des préfigurateurs de l'Antéchrist, le seul qu'on appelle proprement "l'homme de péché".
- Lorsque Eric évoque la durée de la crise de l'Eglise mentionnée dans le Secret de la Salette ("35 ans et plus") et les "42 mois" de l'Apocalypse, il veut dire que les 42 mois ne s'appliquent pas uniquement au règne de l'Antéchrist. Mon frère, Simon, avait publié un livre en 2014, où il expliquait que l'Apocalypse ne décrivait pas seulement le règne de l'Antéchrist, mais la période préparatoire (le règne de la contre-Eglise) ; et que les "42 mois", entendus en un sens littéral à propos du règne de l'Antéchrist, devaient s'entendre de "42 années" pour le règne de la fausse Eglise, à l'image des "semaines d'années" de la prophétie de Daniel (ces conversions d'unités sont typiques du langage prophétique, comme je l'ai déjà démontré). Et à cet égard, le nombre utilisé par Notre-Dame de la Salette a un sens précis : les 35 ans font allusion aux "trois temps et demi" (trois décenies et la moitié d'une décenie), Eric le dit de façon très juste.
- En langage biblique, la QUEUE fait allusion aux faux prophètes, séducteurs du peuple, par opposition aux vrais prophètes représentés par la TÊTE ; or, le faux prophète par excellence étant l'antipape (après l'Antéchrist), il est possible que cette queue du vieux diable évoquée au chapitre 12 de l'Apocalypse désigne principalement Wojtyla ; mais je ne suis pas du tout d'accord avec l'idée d'Eric, qui veut y voir exclusivement Wojtyla.
- Le fait que je publie cet article ne signifie pas que j'adhère aux prophéties médiévales intitulées "les Vaticinia".
- Afin d'éviter certaines tracasseries, j'ai censuré une expression en la transformant par ces mots : "le peuple des fils de la veuve".
« Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret. Vous pourrez le publier en 1858.
Dans cette première phrase Notre Dame montre qu'elle se préoccupe de la question du pape et de sa protection. 1858, c'est lié à la trahison de Napoléon III avec Cavour, tous les deux FM dépossédant Pie IX de son pouvoir temporel. 1858, sert à décrire 1958 quand après la mort de Pie XII, les FM vont s'appliquer à déposséder le pape de sa fonction pontificale. N.D. se sert de Pie IX qui bénéficie de ses consignes, qui est protégé par Elle, pour parler du pape de son secret qui est Elie. En effet, ce pape à venir propre aux derniers temps, préfiguré par Pie IX, bénéficie d'une protection de Dieu, il est enlevé vers Dieu, par Dieu, pour empêcher que le dragon ou vieux Diable le dévore. Cette protection de Dieu d'Elie, doit durer jusqu'à sa mise à mort, qui n'aura lieu qu'une fois que sa mission aura été accomplie. Comme on le verra Notre Dame fait référence dans son secret à Apo XII verset 4 et au fils qui doit gouverner avec une verge de fer, enlevé vers Dieu, verset 5, à deux reprises, lorsqu’elle parle d’étoiles trainées par une queue et fait référence à la verge de fer tenu par ce fils, et nous explique que ce fils est son fils, un pape qui à ce moment-là ne pourra pas être tué, sous-entendu parce que enlevé vers Dieu, et enfin elle parle d’Elie qui fut enlevé vers Dieu, et de sa mise à mort, nous révélant progressivement que Elie, c’est le pape de son secret. Rien que la première phrase du secret prouve à l’évidence, que Notre Dame dans son secret va traiter à fond la question du pape, ce qui est logique, puisque c’est cette question qui actuellement pose le plus problème dans l’Eglise. Notre Dame vient précisément y répondre pour nous venir en aide. Ne pas comprendre ce que nous disons ici, c’est ne rien comprendre à son secret. Ha ! Quelle Bonne Mère, sachant que tous ces enfants n’auront plus un vrai pape visible pour les guider, se sentiront comme abandonnés de Dieu, sans boussole et comme orphelins, entendant leurs pleurs et leurs gémissements, elle se déplace exprès pour les réconforter et leur expliquer ce qui se passe et Notre Seigneur Jésus-Christ nous recommande de bien l’écouter, car elle est son ange, sa meilleure messagère en pareil circonstance et les saints anges du ciel se mobilisent pour lui donner toute la place. Ce n’est pas seulement cette tendresse inouïe pour nous, et ces larmes d’amour véritable qui coulent abondamment sur les joues de Notre Mère du Ciel, qui nous touchent, ce sont ses paroles de réconfort, qui nous font entrer dans la compréhension des saintes Ecritures, et les desseins cachés de Dieu, paroles qui nous portent vers la maison de Notre Père du Ciel, qui nous élèvent vers Dieu.
« Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les saints mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d'impureté. Oui, les prêtres demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquels, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le ciel et appellent la vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple, il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sans tache à l'Eternel, en faveur du monde. »
Par ce passage, Notre Dame montre qu'elle pleure en raison de la mise à mort d'Elie, qui est le pape de son secret. En effet, les prêtres cloaques d'impuretés, sont les plus hautes autorités du Vatican, qui livreront Enoch et Elie à la Rome païenne (l’Europe paganisée), comme les prêtres du Temple de Jérusalem ont livrés Jésus-Christ aux romains. Cette prophétie ne s'est pas encore accomplie. Les prêtres en question ici demandent que la vengeance de Dieu pour les blasphémateurs qui est une sentence de mort, s'applique à Enoch et Elie, parce que Enoch et Elie les crucifient et leur rendent la vie impossible. Cela équivaut à une seconde crucifixion du Christ par ce même [peuple des fils de la veuve] haineux qui a demandé la crucifixion de Jésus-Christ, à la demande de Ponce Pilate leur demandant de choisir entre Barabbas et Jésus, car ces autorités apostates du Vatican, ont été mises en place par ce même [peuple des fils de la veuve] qui dirige actuellement le Vatican, car là où la Foi catholique disparaît, là le [peuple des fils de la veuve] haineux, satanique, païen, idolâtre, s’installe. Dieu va se venger des personnes consacrées à lui par le baptême, qui appellent la vengeance de Dieu sur Enoch et Elie, en les faisant tout simplement disparaître, en les anéantissant, car il est écrit : "si quelqu'un veut les frapper, il faut qu'il se tue lui-même aussi." Apo XI 5. Après la mise à mort d'Enoch et d'Elie, Dieu va donc déclencher le jour de sa colère, il va anéantir le monde qui a osé s'en prendre aux deux témoins. Enoch et Elie, morts, Dieu ne trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple, Enoch et Elie savaient demander pardon et miséricorde pour le peuple, ils savaient comment parler à Dieu au saint sacrifice de la Messe pour empêcher la fin du monde, détourner la sainte Colère de Dieu, ils étaient les seuls sauveurs du monde, et le monde les a tués, donc le monde sera détruit et tous les hommes mourront sans exception.
Note de Jean-Baptiste : Dans la Genèse, Dieu a promis de ne plus jamais exterminer l'humanité : ce serait donc une hérésie de dire que tous les hommes périront. Mais les décenies à venir verront l'extermination des pécheurs, une forme de renouvellement en partie comparable au Déluge, sans le caractère de totalité qui lui était propre. Plusieurs prophéties privées évoquent un anéantissement de 3/4 de l'humanité.
« Dieu va frapper d'une manière sans exemple.
En effet, personne ne survivra au grand cataclysme planétaire, qui se manifestera par un redressement des axes de rotation du globe terrestre là où ils se trouvaient avant le déluge. Ce redressement sera provoqué uniquement par Dieu, en raison de la méchanceté de ceux qui habiteront le globe terrestre.
« Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.
Les habitants de la terre sont les futurs damnés. Dieu va détruire le monde, car s'il ne le faisait pas après la mise à mort d'Enoch et d'Elie, le monde ne serait capable que d'engendrer de futurs damnés, donc ça ne sert à rien de prolonger son existence. C'est même un acte de bonté et de justice, donc tout le monde va mourir brutalement sur le globe terrestre, il n'y aura pas de survivants après ce cataclysme final. C'est la fin de l'introduction, faite comme le mot l'indique, pour nous introduire dans le développement du secret, qui commence ainsi :
« Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence. Ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr.
Notre Dame examine ici la cause de cette fin du monde, elle est à chercher dans l'Apostasie. Dans ce passage comme à son habitude, Notre Dame se préoccupe de la question du pape ou d'Elie (Elie ou le pape, c'est la même chose pour Elle, car Elie, pour elle, c'est Paul VI). Après avoir évoqué la mise à mort d'Elie, elle revient sur Elie pour parler cette fois de son enlèvement par Dieu pour le soustraire de la gueule du dragon. Déjà, à cette époque-là, le monde séduit par Satan, voulait tuer Elie. Ce n'est pas le seul lien de transition avec le passage précédent, il lui faut expliquer pourquoi les prêtres sont devenus des cloaques d'impureté au point de réclamer la mise à mort d'Enoch et d'Elie. Tout a commencé lorsque la queue du vieux Diable, à savoir Wojtyla, a entraîné avec lui en enfer tous les prêtres autrefois catholiques dont les noms ne sont pas dans le Livre de vie, qui sont de futurs damnés. Les infiltrés dans l'Eglise sont comparés par saint Jude (l’Épître de Jude se trouve juste avant l’Apocalypse) à des étoiles errantes, et ces prêtres qui se sont soumis à Wojtyla, sont devenus comme Wojtyla et les F.M. des étoiles errantes, épousant les idées et la mentalité des francs-maçons, l’esprit de Lucifer et des démons dirigeant la FM : ils sont devenus les valets du [peuple des fils de la veuve] haineux à l'égard de Jésus-Christ et des chrétiens, ce qui permet de comprendre pourquoi Enoch et Elie seront mis à mort à la demande de ce même [peuple des fils de la veuve] haineux régnant au Vatican. Pourquoi dans ce texte, Notre Dame se préoccupe d'Elie, c'est à dire du pape souffrant de son secret ? C'est bien simple, elle veut que nous nous posions la question : qu'en est-il du pape, qui lui est le chef, le conducteur du peuple de Dieu ? Est-ce que le vieux Diable, c'est à dire, le vieux serpent, le plus rusé de tous les animaux, parviendra lui aussi à le faire périr, à en faire un F.M., un futur damné ?
En fait Notre Dame a construit sa phrase ici sur le modèle de ce verset de son Fils :
4 |
Καὶ ἡ οὐρὰ αὐτοῦ σύρει τὸ τρίτον τῶν ἀστέρων τοῦ οὐρανοῦ, καὶ ἔβαλεν αὐτοὺς εἰς τὴν γῆν: καὶ ὁ δράκων ἕστηκεν ἐνώπιον τῆς γυναικὸς τῆς μελλούσης τεκεῖν, ἵνα, ὅταν τέκῃ, τὸ τέκνον αὐτῆς καταφάγῃ. |
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Et sa queue entraîne le tiers des étoiles du ciel ; et elle les jeta sur la terre. Et le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, quand elle aurait enfanté. |
En effet, la question qui se pose dans ce verset 4, c'est est-ce que l'enfant de la femme va être dévoré par le dragon ? Réponse du Christ ressuscité à saint Jean, mais aussi à ses vrais serviteurs qui liront son Apocalypse :
5 |
Καὶ ἔτεκεν υἱὸν ἄρρενα, ( ἄρρενα → ἄρσεν) ὃς μέλλει ποιμαίνειν πάντα τὰ ἔθνη ἐν ῥάβδῳ σιδηρᾷ: καὶ ἡρπάσθη τὸ τέκνον αὐτῆς πρὸς τὸν θεὸν καὶ πρὸς τὸν θρόνον αὐτοῦ. |
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Et elle enfanta un fils, un mâle, qui doit gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. |
Que dit ici le Christ : non le dragon ne pourra pas tuer l'enfant de la femme, car il fut enlevé cet enfant vers Dieu, par qui par Dieu.
Voyons maintenant ce que dit Notre Dame : « Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence. Ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr." Elle utilise les mêmes expressions, et les mêmes idées que son Fils, la queue du vieux diable, c'est la queue du dragon, et pour elle, comme pour son fils, cette queue est Wojtyla. Les conducteurs, chefs du peuple de Dieu qui capturés par la queue ou par Wojtyla sont ceux qui vont se damner, c'est cette troisième partie qui ira en Enfer, les deux autres parties sont les prêtres qui iront directement au Ciel, et ceux qui en revanche avant d'aller au Ciel iront au purgatoire. Le Christ parle du tiers des étoiles, en référence à ces trois groupes d'étoiles, la partie qu'il désigne est celle des prêtres futurs damnés. Notre Dame utilise l'expression étoiles errantes pour désigner ces derniers, le Christ parle d'étoiles jetés sur la terre, mais c'est la même idée, des étoiles errantes, sont des étoiles filantes, c'est à dire des astres morts, des astéroïdes qui brûlent dans l'atmosphère avant de disparaître ou qui s'écrasent sur la terre, obéissant aux lois de la gravité. Ce sont des expressions d’une rare violence propre au langage apocalyptique, comparant ainsi des évêques, des prêtres modernistes qui ont eu le cerveau à l’envers par le [peuple des fils de la veuve] infiltrant l’Eglise, qui se sont laissés corrompre par la FM et ses idées, malgré tous les avertissements du Magistère de l’Eglise, à des astres morts, sans vie à l’intérieur véritable, se suicidant, brûlant les dernières grâces qui leur restaient pour leur éviter l’Enfer, se jetant dans les bras de l’antipape Wojtyla lorsque dernier se révèlera, et comparés à des trainées, des femmes de mauvaise vie, qui trainent la nuit, prêtent à se donner à n’importe qui, parce qu’ils se livrent à la fornication spirituelle, avec de faux dieux, de fausses religions, sont coupables en fait d’idolâtrie, la queue étant la partie honteuse d’un animal, étant en fait le lieu où ils veulent être pour cacher leur ignominie, ce qui se fait avec Wojtyla, ce dernier étant cette queue, et leur servant de justificatif : on a l’autorisation du pape maintenant, déclaration qui n’est rendu possible que la ruse du vieux serpent ou de Wojtyla, Wojtyla étant au service du vieux serpent ! Notre Dame utilise le verbe trainer σύρει comme le texte grec d'origine dans le verset 4. Que la traduction française ici, ne soit pas la même que celle de Notre Dame, ça n'a aucune importance, car c'est le texte grec qui prime, et ce que l'on constate, c'est que cette traduction de Notre Dame est la plus juste, la plus proche du texte grec ! Notre Dame nous donne tous ces indices, pour qu'on aille voir le verset 4 dans Apo. XII. Elle le fait exprès, et elle fait exprès de ne pas évoquer l'enfant de la femme qui se trouve en revanche dans le texte de son fils, parce qu'elle n'a pas besoin de le faire dans son texte, car elle s'est arrangée de telle manière, qu'on se pose quand même, rien qu'en regardant son texte, la question sur cet enfant de la femme, c'est à dire, que la question de l'enfant de la femme ou ce qui revient au même la question du pape, est en suspens dans son texte, avec autant de force qu'il est marqué dans le texte de son fils ! (La question de l'enfant de la femme inclut par définition la question de la femme ou de l'Eglise dont le pape est l'enfant) En effet le texte « Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence. Ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr." est agencé de telle manière, qu'on se pose la question mais qu'en est-il du pape, du vrai pape qui est le chef, le conducteur du peuple de Dieu par excellence, est-ce que le vieux Diable avec Wojtyla va parvenir à en faire un FM, un futur damné ?
Réponse de Notre Dame : « Le Saint-Père souffrira beaucoup (...) Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie, sans pouvoir nuire à ses jours » Que dit ici Notre Dame : non le vieux diable, c'est à dire Asmodée et ses suppôts les FM, pourront certes attenter à la vie de ce pape, exactement comme le dragon attente à la vie de l'enfant en se tenant devant la femme qui va accoucher pour dévorer son fils à la sortie de son ventre, mais ils ne pourront pas tuer le pape, exactement comme le dragon n'a pas pu dévorer l'enfant de la femme, ce qui signifie que Notre Dame est en train de nous dire ici que le pape souffrant de son secret, est l'enfant de la femme au verset 4-5 du chapitre XII de l'Apocalypse ! Et pourquoi les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie, sans pouvoir nuire à ses jours ? Mais parce que ce pape sera enlevé vers Dieu, par Dieu, c'est ce qu'est en train de nous dire ici Notre Dame de la Salette !
Note de Jean-Baptiste : Je suis d'accord avec l'analyse d'Eric : l'allusion de la Sainte Vierge à ce passage de l'Apocalypse, ainsi que la construction de sa phrase, servent à nous faire comprendre qu'au milieu de cette apostasie presque universelle, une personne sera préservée des assauts diaboliques, nul autre que ce "fils de la femme" du chapitre 12, qui échappe à la gueule du dragon. A l'image de Moïse réchappé des eaux, à l'image du Christ réchappé d'Hérode, le Pape Martyr sera sauvegardé par Dieu. La Sainte Vierge IDENTIFIE donc l'enfant mâle du chapitre 12 au pape de son Secret.
Pour bien montrer qu’elle a en vue le passage Apocalypse XII 5 : « Et elle mis au monde (la femme) un fils de sexe masculin, qui doit (faire paître) gouverner (il s’agit donc du pape, monarque et bon pasteur, fils de l’Eglise, enfant mâle car d’une force faisant penser à Jésus-Christ) toutes les nations avec une verge de fer : et son fils fut enlevé vers Dieu et vers le trône de Dieu ». Notre Dame va le montrer expressément plus loin. Elle dit que Dieu abandonnera les siens à eux-mêmes, les laissera donc comme orphelins et sans boussole – car il enlèvera le pape vers lui ! – et enverra aux siens des châtiments - pendant cette non visibilité du pape – pendant plus de 35 ans, ce qui renvoie dans l’Apocalypse, à 3,5 donc à 42 ans, à « l’Eglise sera éclipsée …Voilà Enoch et Elie » c’est-à-dire au chapitre XI de l’Apocalypse sur le nombre 42, verset 2 pour le nombre, et verset 3 pour les deux témoins. Et juste après elle évoque les fléaux les plus terribles qui viendront d’Elie (et Enoch) qui frapperont la terre, qu’est la fausse Eglise, annoncés par Jésus-Christ en ces termes : « et ils ont pouvoir (…) pour frapper la terre de toutes sortes de plaies, et aussi souvent qu’ils le voudront » verset 6. Elle évoque les grands évènements avec Enoch et Elie, démasquant d’autorité la bête Wojtyla et ses suiveurs, pour ensuite sortir : « on doit s’attendre à être gouverné par une verge de Fer et à boire le calice de la colère de Dieu », qui est une référence à Apo. XII 5, celui qui doit gouverner par une verge de Fer, étant le nouvel Elie enlevé vers Dieu, qui revient pour anéantir les prêtres de Baal, c’est-à-dire Elie qui n’est pas mort, est toujours en vie et va revenir à Rome, là où est le trône de Dieu (= Paul VI qui n’est pas mort, est toujours en vie et va revenir pour confondre d’autorité la bête Wojtyla et ses successeurs, condamner leurs erreurs) !
C’est clair ! Mais pas très bien pour vous parce que vous êtes long à comprendre ! Je le vois à vos têtes ! Alors je vais aller toujours plus loin dans l’éclairage des textes, pour que vous compreniez bien !
« Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence. Ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr.
→ Référence à :
Apocalypse 12
…3Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. 4 Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. 5Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône.
Question : le chef, le conducteur du peuple de Dieu, c’est le pape ! Qu’adviendra-t-il de lui ? La raison est dans Apo. XII verset 5, le démon attentera à ses jours, mais il ne pourra pas le tuer, car il faut avant qu’Elie ne soit mis à mort, que Elie accomplisse sa mission, d’où le passage plus loin au sujet du pape : « Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie, sans pouvoir nuire à ses jours » qui est une référence au dragon cherchant à dévorer l’enfant, mais ne pouvant pas nuire à ses jours, car l’enfant fut enlevé vers Dieu.
« Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les familles. On souffrira des peines physiques et morales ; Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes, et enverra des châtiments qui se succèderont pendant plus de 35 ans.
→ l’idée de divisions implique que des intrus dirigeront pendant la disparition du pape le Vatican, ce sont eux qui feront des divisions parmi nous, cette disparition du pape leur permettant de se révéler avec l’homme de péché en tête qu’est Wojtyla. Et ces peines physiques et morales sont liées à l’enlèvement du pape, mais Notre Dame nous réconforte en disant que cette disparition du pape ne durera pas éternellement, il reviendra mais après plus de 35 ans, qui font 42, c’est-à-dire que Notre Dame désapprouve l’explication sacerdotale sédévacantiste et vient confirmer l’enlèvement de Paul VI et son retour, après 42 ans, à compter de son enlèvement. Le Christ fait compter ce nombre dans Apo. XIII à partir de la guérison de la bête Wojtyla en 1981, ce qui signifie que l’enlèvement de Paul VI, s’est aussi passé en 1981, et voilà pourquoi, les démons en cours d’exorcisme ont été contraints de dire par Notre Dame que l’enlèvement de Paul VI a eu lieu en 1981 !
Apocalypse 11
1On me donna un roseau semblable à une verge, en disant: Lève-toi, et mesure le temple de Dieu, l'autel, et ceux qui y adorent. 2Mais le parvis extérieur du temple, laisse-le en dehors, et ne le mesure pas; car il a été donné aux nations, et elles fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois. 3 ( arrivé au terme de 42 ) Je donnerai à mes deux témoins le pouvoir de prophétiser (…) = retour d’Elie = retour de Paul VI. 42 c’est le temps donné aux faux catholiques (faux catholiques = païens = nations païennes, Wojtyla leur chef = roi païen) de fouler la cité sainte jusqu’au retour d’Elie/Paul VI.
Apocalypse 13
…4Et ils adorèrent le dragon, parce qu'il avait donné l'autorité à la bête; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle? 5Et il lui fut donné une bouche qui proférait des paroles arrogantes et des blasphèmes; et il lui fut donné le pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois. Arrivé au terme des 42, Elie démasquera la bête, lui fera perdra son pouvoir. Même idée que précédemment.
« La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands évènements ; on doit s'attendre à être gouvernés par une verge de fer et à boire le calice de la colère de Dieu. »
→ C’est une double référence, d’abord à Apo. XI 5, puis Apo. XII 5. Cela signifie, que dans ceux qui frappent la terre avec des fléaux, l’un d’eux est celui qui tient la verge de fer, qui est un fléau comme pour battre le blé, au temps de la moisson, cette verge étant faite avec une armature en fer, pour la solidifier. La verge de fer = fléau pour battre le blé, afin de séparer le bon grain de ce qui doit être jeté au feu. Elie ici précède le Christ dans le jugement, le Christ au jugement dernier séparera les élus des damnés, et bien ici Elie dès ici-bas, va séparer les croyants, des faux croyants, en excommuniant les méchants.
Sur les fléaux les plus terribles :
Apocalypse 11
…5 Si quelqu'un veut leur faire du mal, du feu sort de leur bouche et dévore leurs ennemis; et si quelqu'un veut leur faire du mal, il faut qu'il soit tué de cette manière. 6 Ils ont le pouvoir de fermer le ciel, afin qu'il ne tombe point de pluie pendant les jours de leur prophétie; et ils ont le pouvoir de changer les eaux en sang, et de frapper la terre de toute espèce de fléau, chaque fois qu'ils le voudront.
Sur la verge de Fer :
Apocalypse 12
…4 Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu'elle aurait enfanté. 5 Elle enfanta un fils, qui doit gouverner toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône
En effet, que ce roi-prêtre doit gouverner ou faire paître avec une verge de Fer, cela a été dit avant :
Apocalypse 2
26 A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. 27 Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d'argile, ainsi que moi-même j'en ai reçu le pouvoir de mon Père. 28 Et je lui donnerai l'étoile du matin. 29 Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises!
→ Donc le fils de la femme, qui doit gouverner avec une verge de fer, c’est un Apôtre qui a vaincu, et qui a gardé jusqu’à la fin les œuvres du Seigneur (le bon pasteur, le pontife sortant vainqueur de la grande épreuve), et Dieu lui donne autorité sur les nations. A la bête dans Apo. XIII 7, à savoir l’antipape Wojtyla, il a été donné puissance sur toute nation, donc ici, on a le remède à la bête, et c’est Elie, le vrai pape enlevé vers Dieu, qui sort de son exil caché, vainqueur de la grande épreuve, comme le pontife José sortant d’exil dans Zacharie 3 :1-3. Ce nouvel Elie vient confondre la bête, qui est un prêtre de Baal. Il vient renverser l’image de la bête Wojtyla. Cet envoyé du Seigneur reçoit autorité sur les nations, et comme ces nations sont liguées contre lui, ne veulent pas se soumettre à lui, veulent suivre la bête, ce saint pontife va les briser comme on brise les vases fragiles, et c’est un vrai pape qui a auprès de lui, pour prendre soin de lui, l’étoile du matin, qu’est la très Sainte Vierge Marie. (Pas étonnant que ce pape soit au cœur du secret de la Salette : le Seigneur a donné sa Mère à ce pape et donc elle vieille sur lui, elle le guide ce pauvre pape, mais dans lequel son Fils a accompli des merveilles !) La dernière phrase, montre que c’est le Seigneur Jésus, qui parle, et pas saint Jean, c’est la manière de parler de Jésus dans les Evangiles. « Que celui qui a des oreilles entende » c’est-à-dire que celui qui a reçu la grâce de comprendre ici mes paroles, réalise, que cela concerne Elie, le pape martyr dans les temps de la fin qui est revenu vainqueur du temps de l’épreuve (« le temps de l’épreuve », c’est celui qui fait plus de 35 ans, qui fait 42, c’est « un temps diminué par Dieu » de moitié : 3,5 est un temps de 7 coupé en deux : « Qui pourra vaincre si Dieu ne diminue le temps de l’épreuve ». Sous-entendu, Dieu diminuera ce temps, en faisant revenir au terme des 42 ans, le pape enlevé, Elie. Voilà pourquoi Notre Dame après avoir parlé de ce temps d’épreuve fait référence à Dieu qui se laisse fléchir par les prières des justes, en faisant revenir Elie, c’est-à-dire le pape caché, vivant comme inconnu du monde, qui en fin de mission sera mis à mort avec Enoch.)
…Psaume 2
1Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensées parmi les peuples? 2Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils ? Et les princes se liguent-ils avec eux Contre l'Eternel et contre son oint? (les nations sont liguées à la fin des temps contre Dieu et le vrai pape) 3Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes! (Dieu ne veut plus rien à voir avec ces évêques de la fausse Eglise et ces gouvernants civils qui dirigent les nations, et il délivre les siens de l’Europe paganisée : désormais les justes après s’être coupés de la fausse Eglise vont se couper maintenant au retour du vrai pape, du système qui les rattachaient à ces nations. Les justes ne veulent plus rien à voir à faire avec ces nations : ça va très loin, le contrat est rompu, plus aucun concordat ne tient comme dans le passé, c’est fini ce temps des concordats et des compromissions : c’est la croisade , la guerre sainte contre les nations, la stabilité est rompue, les nations s’écroulent les unes après les autres dans la panique) -4Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux. (Dieu rit des méchants qui paniquent, mais qui ne veulent toujours pas se convertir) 5Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur: 6C'est moi qui ai oint mon roi Sur Sion, ma montagne sainte! (Ce vrai pape que vous rejetez, vient de moi, le rejeter lui, c’est me faire affront !) 7Je publierai le décret (le pape va publier ses excommunications contre tous ceux qui lui résistent, et c’est comme si c’était Dieu qui condamnait ); L'Eternel m'a dit: Tu es mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui.8Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession; 9Tu les briseras avec une verge de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier. 10Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse! Juges de la terre, recevez instruction! (« Les nouveaux rois » dans le secret de la Salette, les juges de la Sainte Eglise).
Tout ça, c’est Notre Dame qui me l’a fait comprendre sur sa montagne éclairée par un ciel d’étoiles innombrables, impossible à compter, et sans le moindre nuage. Il semblerait que cette compréhension de son secret, elle ne l’a confiée qu’à moi, et voilà pourquoi, personne n’a été en mesure d’expliquer quoique ce soit du secret, ce qui signifie que cette mission m’est assignée. C’est comme ça que je comprends cette incapacité des autres à comprendre quoique ce se soit à son secret et cette aptitude des justes à se laisser guider par cette explication que je sors, mais qui ne vient pas de moi, mais directement de Notre Dame, Elle-même, alors que je suis plein de faiblesses. Notre Dame veut que je me montre devant ses prêtres, pour leur expliquer tout ça. Je sens cet appel grandir pas seulement en moi, mais à l’extérieur de moi, venant des prêtres eux-mêmes, et cela je n’en ai pas envie, mais je le dois à Dieu, et ce que j’ai reçu gratuitement, je dois le donner gratuitement, sans rien n’attendre en échange. C’est la raison de mon voyage à Rome, sur les pas du Christ qui est apparu là-bas, et sur les pas de Pierre et de Paul, trouver la force en Jésus-Christ pour parler à ses prêtres !
Sur le plan artistique, le jeu des lumières et des ombres, ce tableau se distingue des icônes du Moyen Age sur le chapitre XII de l’Apocalypse, mais ce que ce tableau gagne sur le plan esthétique, il le perd sur le plan symbolique où les représentations médiévales du chapitre XII nous apprennent beaucoup plus de choses sur les Ecritures, car elles ont un langage codé extrêmement rigoureux, qui touche la raison éclairée par la Foi, alors que là l’artiste part dans les émotions, ne veut pas toucher la raison, mais le cœur. Il est trop sensuel, avec ses représentations du corps humain proches de la photographie. De mon point de vue, ce genre de tableau amorce une décadence, une incompréhension du chapitre XII de l’Apocalypse, alors qu’au Moyen Age, on avait compris que l’enfant de la femme ici est le pape. C’est si vrai, que Jean Baptiste en lisant l’interprétation du père Kramer, a l’impression de faire une découverte à ce sujet, alors qu’en fait, la découverte qu’il a faite est vieille de 8 siècles ! Il croirait presque qu’il a fait cette découverte avant moi, alors que je savais cela déjà au siècle dernier en lisant les notes annexes du Père Allo, bien meilleures que la position moderniste que ce dernier [le Père Allo] adopte et sent le soufre, parce qu’il y fait apparaitre les idées d’écoles opposées à la sienne. Plus je lis les auteurs médiévaux à ce sujet, et plus les auteurs catholiques du XIX ème et XXème siècle me font de la peine, car aucun ne me parait échapper à la subversion dans l’Eglise. Kramer manquait d’outils pour étudier l’Apocalypse, n’avait pas internet où on peut avoir en un instant tous les versets bibliques sur un mot et même le texte grec, qui sont un gain de temps considérable, ne disposait que d’une table pastorale et de livres de son temps, et enfin ne vivait pas notre époque, mais de nombreux passages de son livre montrent qu’il s’est préparé à la grande Apostasie, qu’il a compris que le clergé romain serait dominé par des antipapes, par [le peuple des fils de la veuve], qu’il est des nôtres. Certes son livre dégagent de la réflexion, du vent frais, mais dans le choix des références bibliques, les choix qu’il fait ne sont pas toujours pertinents, il reprend les défauts des autres. Par exemple au chapitre XIII 5, il ne reprend pas Daniel 11 : 36 qui me paraît judicieux.
Donc ce passage « Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence. Ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr » met en évidence une chose, puisque les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu sont comme des étoiles filantes, qui brillent un instant en tombant avant de disparaître complètement dans le Ciel, et puisque le pape également disparaît mais pas de la même façon - d'un côté c'est le dragon qui fait disparaître les conducteurs, les chefs du peuple de Dieu, du ciel, c'est à dire de la véritable Eglise, en en faisant ses valets , de l'autre c'est Dieu qui enlève le pape mais pas de l'Eglise, mais de la bouche du dragon, pour en faire un véritable imitateur du Christ, on a à faire ici à une non visibilité de l'autorité de l'Eglise, à une non visibilité de la vraie papauté. C'est tellement évident, que personne ne l'a dit ! Parce que tout le monde en vérité se désintéresse éperdument de ce que Notre Dame raconte, sauf un petit nombre, celui que Notre Dame a choisi en l'absence du pape souffrant, pour expliquer son secret et ceux qui écoutent son explication et c'est tout ! Et cela est dû à quoi … à cette non visibilité de l'autorité de l'Eglise, pas à l'Apostasie du clergé romain proprement dit, mais à l'action de Dieu, qui enlève le pape pour le soustraire de la gueule du Dragon, comme on retire un tison jeté au feu, le sauvant in extremis ! Donc dès la première phrase du développement du secret, l'enlèvement du pape est premier mais caché dans le texte, parce que les méchants ne doivent pas comprendre les desseins cachés de Dieu pour remédier à l'Apostasie.
En annexe :
Il convient ici de saluer la réédition superbe des Vaticinia en 2010 :
« SÉLECTIONNÉ PAR LA BIBLIOTHÈQUE BRITANNIQUE POUR REPRODUIRE SON TRÉSOR LE PLUS ÉNIGMATIQUE
Les maisons d'édition les plus prestigieuses du monde se sont intéressées à ce mystérieux manuscrit. Enfin, en 2010, la British Library s'est prononcée en faveur de Patrimonio Ediciones pour sa qualité reconnue.
Le Vaticinia Pontificum de Benozzo Gozzoli est un codex fascinant, l'œuvre parfaite, tant pour la beauté et la qualité remarquable de ses illustrations, que pour les mystères et les clés cachés entre les pages et les images. » (Fin de citation)
Pourquoi, s’intéresser à ces Vaticinia ? Mais parce qu’elles sont pleines de références bibliques sur les derniers temps de la papauté et aident à mieux comprendre l’enseignement des Saintes Ecritures sur ce qu’il va arriver à la papauté dans les derniers temps. Tout le monde s’en moque dans l’Eglise, à l’exception de nous ou d’un petit nombre de justes, et des médiévistes qui ont compris le poids extraordinaire de cette œuvre (de ces deux apocalypses devrais-je dire, dont une seule, Principium Malorum est vraiment inspiré par Dieu, mais l’autre apocalypse reste honorable, d’un bon esprit) dans l’histoire de l’Eglise. On doit à Notre Dame de la Salette, cet attrait pour Principium Malorum. Lire la Bible avec Principium Malorum est un régal, c’est une fête pour nous. L’erreur serait de croire, que la compréhension de ces apocalypses sont inaccessibles pour nous, c’est vrai pour les méchants, les apostats, les non catholiques, mais pas pour les vrais catholiques. Cela fait partie de ma mission que de rappeler ces apocalypses à tous les vrais catholiques et d’en expliquer le contenu. J’ai reçu ce don de Notre Sainte Mère l’Eglise, et de la très Sainte Vierge Marie.
Le dragon de la deuxième page côté droit, comme on l’expliquera dans un prochain article est l’antipape Wojtyla, dit « Jean Paul II » qui à la tête de la Babylone maudite de l’apocalypse, la fausse Eglise des derniers temps, est représenté sous le visage de Nabuchodonosor roi de Babylone, avec un corps de dragon, car le dragon a donné toute sa puissance à la bête Wojtyla dans Apo. XIII 4. Cette tête est affublé d’oreilles de bœuf, car Nabuchodonosor s’est pris pour un bœuf en mangeant de l’herbe. On voit ici Wojtyla, tel qu’il est perçu par le Ciel, sous son aspect bestial, qui nous sera montré par Elie à son retour. Sa puissance et son action est dans sa queue. Cette queue est terminée par une tête de serpent, car c’est le même serpent qui a menti à Adam et Eve, qui nous ment avec Wojtyla. Cette queue fait office de main, et a captivé le tiers des étoiles, c’est-à-dire cette partie des évêques qui iront en Enfer. Ils sont jetés à terre, c’est-à-dire dans la fausse Eglise, par Wojtyla ! Cette terre est marquée par un scorpion, car le scorpion avec sa queue, est le symbole des hérétiques comme le raconte le R.P. de Monléon dans son commentaire de l’Apocalypse. Les deux autres parties de étoiles, concernent les évêques qui iront au purgatoire qui ont échappé à la queue de Wojtyla, et ceux qui iront au Ciel directement sont représentés dans le ventre de la lune, qui symbolise la Vierge Marie qui donne naissance aux élus. Ce dragon ou antipape Jean Paul II est muni d’ailes puissantes pour symboliser sa rapidité à se déplacer et à détruire la Foi catholique. On sait qu’il s’agit de Wojtyla, car il tient avec sa queue une épée, cette même épée dont il porte la trace, ayant été guéri de la blessure que cette épée lui a faite. Apo. XIII 14. Peter Dimond explique que cette bête qui s’est remise de sa blessure est Wojtyla, qui s’est remis de sa blessure lors de son attentat sur la place saint Pierre de Rome, et là-dessus, saint Bernard docteur de l’Eglise donne raison à cette interprétation qui consiste à voir dans cette bête « un lion » dévorant ses proies « sur le siège de Pierre », le lion servant à désigner dans le livre de Daniel, Nabuchodonosor :
FIN