Cela fait maintenant un mois que mon frère est mort noyé, suite à une surdose de neuroleptiques, le 17 septembre dernier. Il a été drogué contre son gré pendant une longue période, dévasté par cette médecine charlatanesque qu'on appelle "la psychiatrie". Comme de nombreux malades succombant en grand nombre à ces "médicaments" funestes, qui servent à se débarrasser des personnes jugées "inadaptées" ou "improductives", au même titre que l'avortement vis-à-vis des naissances non-désirées...
Quand j'ai consulté l'archive des articles que rédigeait mon frère, j'ai vu que le dernier enregistré datait de juillet 2019, quelques mois avant sa psychose (de mémoire il me semble qu'il a commencé à perdre l'esprit en novembre, mais je ne suis plus sûr) ; or, à la lecture de cet article, je pense pouvoir dire légitimement que Dieu m'a laissé une sorte de signe des raisons qui expliquent la psychose de Simon, la manière dont il a sombré dans la folie.
Mais avant de citer cet article, je vais restituer les éléments de contexte, afin que vous compreniez...
Comme vous le savez, les maladies mentales sont un problème assez mystérieux. Jadis, elles étaient souvent décrites d'une façon purement spirituelle, comme si les "fous" étaient systématiquement des possédés du démon. Aujourd'hui, au contraire, on les envisage d'un point de vue purement naturel. La vérité est entre les deux : certains déments sont des malades, d'autres des possédés (avec ou sans faute de leur part, la possession n'étant pas systématiquement la conséquence d'une faute personnelle). Par ailleurs, le diable peut agir sur notre corps, par pure méchanceté et à cause de son inimitié à notre égard, pour nous infliger certaines maladies et provoquer des malheurs : d'où la nécessité de réciter le chapelet, afin de demander la protection de l'âme et du corps.
Les désordres mentaux étant très mystérieux comme je viens de le dire, je ne prétends pas comprendre exactement ce qui est arrivé à mon frère ; mais ce qui suit constitue seulement l'idée que je m'en fais, en accord avec le signe que je crois voir dans le dernier article de son archive, comme vous le constaterez en me lisant intégralement.
Dans les mois qui ont précédé sa psychose, mon frère était très fatigué et dormait très mal ; or il ne supportait pas le manque de sommeil, encore moins que la plupart des gens. C'est souvent le cas chez les victimes de "bouffées délirantes". Ayant du mal à trouver du travail malgré son BAC +6, il avait payé plus de 2000€ pour passer une certification HEC (qu'il a obtenue), et il avait acheté de nombreux manuels de finance et de comptabilité (notamment) pour passer des examens, qu'il avait réussis également. Moi, je lui avais dit que ce n'était pas forcément une bonne idée, et à cause de la fatigue, ça l'a conduit à négliger la récitation du chapelet.
Nous sommes allés en vacances avec un ami, et il dormait très mal. Il était épuisé. Au retour, dans les mois qui ont suivi, il devait déjà commencer à perdre l'esprit, car il avait des attitudes anormales, notamment une tendance à voir des signes partout.
Je me souviens qu'il me parlait de façon de plus en plus insistante de la situation de l'Europe, avec le problème de l'islam (on vient encore d'en avoir récemment un aperçu), et l'économie en déliquescence. Les rares fois où il avait obtenu des contrats de travail, c'étaient des contrats temporaires et rémunérés au SMIC, comme moi : il n'y a qu'à l'inspection du travail que j'aie eu une rémunération en adéquation avec mon diplôme (en temps voulu il faudra que je vous raconte cette expérience...). C'est une chose qu'ont du mal à comprendre les gens de la génération des "boomers" ; beaucoup ont eu un salaire de 2000, 2500 voire 3000€ avec souvent peu de diplômes. Un jour, un prêtre de la tradition qui se croit encore aux années 80 a dit à mes parents "avec leurs diplômes ils auraient pu avoir un très bon salaire".
Simon souffrait beaucoup à la fois de l'état actuel de l'Eglise et de celui du monde, et tout comme moi il était très choqué de ce qu'il voyait dans nos milieux eux-mêmes et ce qu'on lui en rapportait : les tenues impudiques, le cas des jeunes qui vivent dans la fornication (ça existe), les gens impurs sur les réseaux sociaux, ou encore le fait que la vérité ne soit plus enseignée en matière morale (il a exagéré certaines choses mais ses propos étaient en grande partie vrais, j'en reparlerai). Autrement dit, même au sein de nos milieux il ne trouvait pas de vraie consolation (en dehors de la messe et des sacrements, bien sûr), à cause de tout ce qu'il voyait et entendait.
Peu de temps après avoir obtenu un CDI dans une entreprise, mon frère a connu sa psychose.
En lisant le dernier article de Simon enregistré dans son archive, plusieurs d'entre vous verront certainement - comme moi - une manière pour Dieu de nous révéler la raison de sa mort : il a perdu l'esprit en contemplant ce monde dégénéré.
L'article de mon frère
(j'ai surligné les passages importants)
"Bienvenue dans le monde des clowns!"
Publié par Simon ANDRE sur 20 Juillet 2019, 16:30pm
Alors que le monde a sombré dans la pire démence, les personnes encore pourvues d'un cerveau s'alarment.
Que faire? Elles sont trop peu nombreuses pour agir dans l'immédiat, car le rapport de force est en leur défaveur.
Lassées de déprimer et de ruminer toujours les mêmes pensées, elles sortent la seule arme qui leur semble pouvoir éviter le suicide ou la folie: l'humour.
"Bienvenue dans le monde des clowns!"
Un monde où vous avez le droit de tenir pour sacré un livre [le Coran] qui:
- autorise le mariage entre cousins germains
- autorise l'esclavage sexuel
- autorise la pédophilie
- autorise à renier Dieu sous la contrainte
- prescrit l'enrôlement forcé du monde entier dans les principes de la secte par la guerre offensive
- qualifie la secte de "sainte religion"
- ordonne la décapitation de ceux qui la quittent
POUET! POUET!
Bienvenue au monde des clowns...
Pour moi, l'invention du meme "Honkler" anticonformiste, qui ironise sur la mouvance LGBT, est aussi en quelque sorte un signe eschatologique.
C'est le signe que les derniers hommes ayant un tant soit peu de raison ne peuvent même plus opposer le moindre argument rationnel à leurs adversaires, qui ne veulent rien entendre, ont le cerveau pourri et paraissent irrécupérables; dans un mouvement désespéré, on sort la dernière arme de l'humour, avant que la réalité ne nous rattrape et tourne au drame avec le retour du sérieux, le retour du réel: la guerre consécutive aux péchés des hommes, à leur irrationalité, à leur volonté de concilier l'inconciliable.
[vu le peu de liberté d'expression qu'il y a aujourd'hui,
cet article n'a vocation à rester sur mon blog qu'à titre temporaire : je l'enlèverai rapidement]
L'image ci-dessous n'a pas été rajoutée, c'est bien celle de l'article original publié par mon frère :