J'ai oublié de dire une chose dans mon dernier article sur le coronavirus et la théorie du "grand reset"...
Il y a quelques années, j'avais lu dans le journal "Rivarol" un article à propos d' "Uber", qui expliquait que les personnes à l'origine de cette plateforme étaient toutes membres du peuple-dont-on-ne-doit-pas prononcer-le-nom, et que le but d'Uber et de tous les sytèmes semblables était de détruire la classe moyenne et la protection sociale, en transformant le travail en un simple échange de service, sans réglementation ni protection salariale.
Le système d'Uber ressemble à ce que l'on appelait "le faux statut de travailleur indépendant" lorsque j'étais à l'inspection du travail : ceux qui proposent leur offre ne sont que des salariés déguisés, dans le sens où leur statut procure les même désavantages que le salariat, sans ses avantages (la protection sociale) ; on pourrait dire aussi : les désavantages du travail indépendant, sans ses avantages (la liberté, et une marge de manoeuvre dans la fixation des tarifs).
Les utilisateurs de la plateforme Uber sont des pions entre les mains d'une machine gigantesque, de patrons invisibles, qui ne disent pas leur nom, et qui décident de leur sort. C'est une entreprise de tiers-mondisation de l'occident.
L'article de "Rivarol" l'expliquait très bien, mais je ne l'ai malheureusement pas conversé. C'est probablement l'article le plus intéressant que j'aie lu dans ce journal.
L'un de mes amis, aux idées très libérales, ne comprend pas les vraies finalités de ces plateformes, qu'il regarde comme une bonne chose, avec cette fausse idée qu'elles favorisent la liberté et l'esprit d'entreprise. En réalité, il s'agit d'un système à l'image de la société actuelle, où le travail - et donc les relations entre les personnes, par la même occasion - est réduit à un simple échange de services, sans vrai statut, sans protection sociale, sans lois pour réprimer les abus et injustices, bref, la jungle et le règne du plus fort.
Toutes les initiatives comme celles d'Uber ont le même but, et le projet actuel associé à la charlatanerie du "coronarivus" aussi, en bien plus vaste. Il s'agit d'une transformation de la société où la population sera réduite à un état de soumission et d'esclavage inavoué, comme dans un livre de science fiction.