J'ai déjà fait remarquer, sur ce blog, que certains sites qui se revendiquent de nos milieux n'ont pas plus le sens de la pudeur - et donc de la moralité - que le dernier des païens. Je l'avais déjà constaté notamment sur "media presse info". Là, ils font fort : on a droit à une photo de promotion des réalisations de "Caleana Major" (une catholique qui fait de la pyrogravure), et à côté d'elle se trouve une fille habillée... comment dire ? Il n'y a pas de mots pour décrire ça...
À ce niveau-là, ce n'est même plus de l'indécence, c'est de l'exhibition. On croit rêver en voyant ça sur un site "catholique", et visiblement le webmaster ne sait pas ce qu'est la notion de participation au péché : il ne se rend pas compte qu'il participe au péché de cette fille en l'exposant. De même que Caleana participe à son péché en posant avec elle... Pour sa part elle est habillée correctement, mais en termes de maquillage, ça me fait un peu penser à ça (un grand manque de naturel) :
Au cours des exorcismes suisses, le démon a déclaré sous la contrainte de Dieu, à propos des femmes impudiques : "leur viande brûlera en enfer, ou au purgatoire pour celles qui se repentent".
Il en a donné une description digne des films d'horreur, un peu comme chez Sainte Françoise Romaine (qui a vu l'enfer).
Soit dit en passant, pour ceux qui affirmeraient que ce langage est impropre à Dieu, lisez les révélations de Sainte Brigitte de Suède et vous verrez comment Dieu a déjà décrit certains pécheurs... Pareillement dans la Bible avec les "vaches de Samarie".
Je dénonce ça parce qu'il faut bien, en tant que catholique, combattre le mal.
Assez récemment une jeune femme de Besançon est allée à la piscine en string (l'équivalent version maillot de bain), un maître nageur lui a fait la remarque, et on l'a par la suite obligé à présenter ses excuses !!
Cette hypocrite a dit qu'elle allait à la piscine "pour des raisons sportives" ; mais en string !
Si l'Église a admis l'exposition de la nudité dans certains cas, par exemple dans les écoles d'art pour apprendre à dessiner, elle réprouve absolument - et c'est la morale naturelle - l'exhibition honteuse de la chair dans la sphère publique. La différence entre les deux est que l'artiste ne passe pas son temps à voir toute la journée des femmes nues ou à moitié nues, et que le modèle n'est pas visible de tous ; tandis que dans la société actuelle, n'importe quel passant voit des femmes impudiques continuellement.
Par ailleurs, le point que je viens d'évoquer (sur le nu artistique) est quelque peu controversé, certains l'imputent au laxisme de la Renaissance. Mais c'est un autre sujet et si je devais le traiter ce serait dans un article à part...