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In Nomine Domini

In Nomine Domini

« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


La blague classique sur les "caves du Vatican"

Publié par Jean-Baptiste sur 7 Octobre 2021, 20:13pm

 

Hier, j'ai reçu un courriel d'un histrion reprenant la plaisanterie classique sur Paul VI et les "caves du Vatican", qui témoigne d'une ignorance totale de notre position :

Monsieur
Le 124e anniversaire du pape Paul VI est passé largement inaperçu. Même votre blog l'a oublié. Pensez-vous qu'il est en bonne forme ? Cette longévité phénoménale doit bien intriguer ses geôliers... A l'heure des portables, il est vraiment étonnant que rien ne fuite. Quand on y pense, c'est bien le plus secret de l'histoire contemporaine. Ou-est-il détenu ? Pourquoi aucun commando n'a t-il essayé de le libérer ? Qui sont ces bourreaux ? Pourquoi le garder alité en cachette si longtemps ? Pourquoi le laissent-ils en vie ? Quel est le secret de sa longévité ? - et de leur patience ? Quelque chose est-il prévu pour son 125e anniversaire ?


 

Nous n'avons jamais dit que Paul VI était resté enfermé au Vatican depuis l'affaire du sosie.

Les exorcismes suisses ont été très clairs, et comme nous le verrons par la suite - nous l'avons déjà expliqué mais je vais y revenir - la date mentionnée par les exorcismes se trouve confirmée dans l'Apocalypse :

Exorcisme du 15 janvier 1985

D = Il put s'enfuir du Vatican à l'époque où nous dûmes le dire, c'était les 12 et 13 juillet 1981. Exactement à cette date il put s'enfuir et exactement quand nous dûmes le dire, il était libre (il crie) comme nous avons dû le dire. C'est pourquoi la possédée eut auparavant de tels tourments, souffrances et semblables choses, car il devint effectivement libre à cette époque, à ce moment. Il était libéré du Vatican, aussi terrible que semble une pareille chose. Comme cela sonne ridicule que quelqu’un doive être libéré du Vatican, de Rome ! Triste est la vérité ! C'est terrible, épouvantable de devoir dire cela. Mais c'est un fait, c'est la réalité... Je ne veux pas en dire plus, je ne veux plus parler !... Adjurations.

D = Des hommes bons lui ont alors donné, fourni un grand secours, et les Saints Anges, le Ciel et le Très-Haut Lui-même ont fait le principal. Car, comme le saint Apôtre Pierre put être délivré autrefois de ses chaînes, ainsi peuvent-ils faire aujourd'hui encore, avec le Pape Paul VI qui est le vrai Pape, même s'il a fait des fautes au début de son Pontificat, mais qui à l'époque où il fut délivré vivait depuis longtemps comme un Saint. Il a été délivré par la volonté du Très-Haut, par les Saints Anges et par des hommes bons et bienveillants. Alors il a vécu depuis cette année-là dans l’île de Crète et y est maintenant encore en 1985. Je ne veux pas parler ! Adjurations de l'exorciste.

D = Il y est maintenant encore et au fond, les croyants orthodoxes grecs, lui sont bientôt plus proches que vos "catholiques modernistes" ! Je ne veux pas parler, je ne veux plus! Adjurations. … Quand quelqu'un de l'île de Crète a enfermé un homme dans son cœur et s'est offert pour l'aider, il l’aide et le soutient jusqu'au bout. Les habitants de l'île de Crète sont des hommes très fidèles, très constants. Ils sont très conscients de leur responsabilité, profonds, authentiques et vrais. C'est pourquoi le Très-Haut a permis que votre Chef, le Pape Paul VI, parvint là-bas et pût se cacher là-bas, et aussi pour d'autres motifs. Saint Paul, c'est-à-dire l'Apôtre Paul, lui est un grand exemple à ce point de vue car il fut pour ainsi dire transporté là-bas, où ce fut pour ainsi dire environ pendant trois mois sa captivité, l'île de Crète, jusqu'à ce qu'il revint à Rome.

D = Ainsi, le Très-Haut a aussi conduit en captivité en Crète votre fidèle et vrai Chef, après Rome. Seulement, ce fut une captivité, loin d'être aussi mauvaise qu'à Rome car là-bas, il est entouré d'hommes bien meilleurs que ne le sont et ne l'étaient les hommes au Vatican, que ne peuvent l'être naturellement des francs-maçons. Car, à cette époque, il y avait encore... Adjurations. A cette époque, Villot vivait encore et l'autre, et ceux-ci étaient très mauvais. Nous dûmes dire le reste à plusieurs reprises ou dire déjà que le Vatican est littéralement bourré de francs-maçons, qu'il n'y en a plus beaucoup de bons, et que les cardinaux qui sont encore bons, vraiment bons ou passablement bons, pourront bientôt être comptés. C'est pourquoi il est facile à comprendre qu'avec cette grande supériorité de mauvais, ces Cardinaux qui pourront bientôt être comptés peuvent être facilement induits en erreur... Je ne veux plus parler !... Adjurations de l'exorciste.

 

Contrairement à ce que prétendent des prêtres ignorants (et des fidèles), dans certaines circonstances le démon peut être contraint par Dieu à dire la vérité durant un exorcisme, on le voit dans l'Évangile, Saint Thomas en parle dans la Question de la Somme Théologique sur la divination, le chanoine Theodor Geiger en parle également dans le livre "La Sainte Vierge et les possédés du démon", Saint Pie V a approuvé d'un bref un ouvrage contenant des révélations sur la présence réelle durant un exorcisme, bref c'est parfaitement attesté.

Mais nous l'avons déjà dit et répété, je vous renvoie à mon fascicule sur les "âmes victimes", qui traite du cas de la possédée suisse, d'Anneliese Michel, et d'un autre exorcisme suisse.

Je me contenterai ici de ce rappel : le prêtre commence l'exorcisme en demandant son nom au démon, puis il lui demande la cause de la possession. Dans le cas des possessions dites "expiatoires", le démon répond que la victime est possédée en expiation des péchés d'autrui et pour le bien de l'Eglise, ce genre de cause, et parfois il ajoute que tant que les "aveux" obtenus de force par les exorcistes au nom de Dieu n'auront pas été publiés, le possédé restera possédé : c'est ce qui s'est passé avec Rita B. (la possédée suisse), Anneliese Michel, et de mémoire Antoine Gay. Dans ces trois cas deux conditions étaient fixées : l'exorcisme publique, et, au moins pour les deux premières affaires, la publication des révélations avec imprimatur. Les conditions n'ayant pas été respectées, les possédés n'ont pu être délivrés qu'à leur mort.

Maintenant, pourquoi ai-je dit plus haut que l'Apocalypse confirme la date de 1981 ?

C'est très simple...

Un jour Eric m'a fait cette réflexion très juste, que je partageais pleinement : "les gens ne veulent pas croire aux affirmations des exorcismes suisses, mais ce qu'ils ont dit est de toute façon dans l'Apocalypse".

De quoi parlait-il ?

Le Vatican moderniste qui brûle, par exemple, c'était déjà dans l'Apocalypse avec l'image de la prostituée brûlée par ses anciens amis, sachant que, comme nous l'avons déjà expliqué, la prostituée désigne l'Eglise infidèle, l'Eglise moderniste, conformément à l'image de l'adultère et de la prostituée désignant la Synagogue infidèle dans l'Ancien Testament.

L'exil de Paul VI, pareil : le chapitre XII évoque, sous forme métaphorique, un "exil de la femme au désert", sachant que la femme symbolise l'Eglise selon les Pères, et que "l'enfant de la femme" (le Pape) qui s'exile est désigné comme celui qui a été élu durant le concile de la rébellion (le rassemblement des anges dans le ciel, sachant que les anges représentent des évêques, comme on le voit dans les lettres aux sept églises).

Le retour de Paul VI, pareil : l'ange du chapitre XIV (de mémoire) apparaît en apportant "l'Evangile éternel" (la doctrine inchangée), "au milieu du ciel", c'est-à-dire au centre de l'Eglise (à Rome), puisque le ciel est encore un symbole de l'Eglise, conformément aux images du Livre de Daniel.

Mais pourquoi la date de 1981 ?

Dans l'Apocalypse, l'exil de l'Eglise ne débute pas à partir de Vatican II, contrairement aux thèses sédévacantistes ! Il débute à partir du moment où la bête "guérit de sa plaie mortelle".

Comme nous l'avions expliqué dans l'un de nos articles, les frères Dimond ont raison d'affirmer que cette bête désigne l'antipape Jean-Paul II, Wojtyla, mais ils ont tort d'y voir l'Antéchrist : j'ai déjà expliqué que c'était seulement un sens second du verset, et que le plein accomplissement devrait avoir lieu avec l'homme de perdition en personne ; Wojtyla n'en est que la préfiguration, et la bête de l'Apocalypse le dépasse largement, il est simplement l'une de ses incarnations (et non des moindres, certes), une émanation. Il représente la fausse Eglise, donc la bête sous son aspect spirituel.

Lorsque Wojtyla s'est remis de sa blessure (il était à deux doigts de mourir), la bête a "guéri de sa blessure mortelle".

Donc l'Apocalypse fait débuter l'exil de la femme à partir de 1981, au moment de l'attentat râté contre Wojtyla, et cette date correspond exactement à celle de l'exil de Paul VI puisqu'il a eu lieu dans la nuit du 12-13 juillet 1981 : c'est justement en partie grâce aux désordres provoqués par cet événement (et avec l'aide de Dieu !) que Paul VI a pu s'enfuir.

J'ai démontré à maintes reprises que la survie de Paul VI - et tout ce qui l'entoure - est la seule manière d'avoir une position pleinement catholique sur la crise de l'Eglise :

- Paul VI est le dernier pape accepté pacifiquement par toute l'Eglise (il a été élu avant le schisme), ce qui constitue la preuve qu'il est encore en vie, étant donné que s'il était mort l'Eglise aurait depuis longtemps sécurisé l'élection d'un pape légitime (ce n'est pas le cas actuellement, car Wojtyla et ses successeurs ne sont pas papes et ne peuvent pas l'être). Si Paul VI était mort il n'y aurait donc plus d'Eglise ni aucun moyen d'élire un pape, plus de cardinaux détenant une juridiction d'un pape légitime.

- Si la nouvelle messe avait été promulguée de façon définitive par le vrai Paul VI - et non pas par le sosie - c'en serait fini de l'infaillibilité pontificale, donc il est certain qu'un imposteur a existé.

- Sans Paul VI, plus de succession apostolique, plus d'Eglise visible, plus de juridiction. Etc.

 

J'ai déjà démontré tout cela... La dérision est l'arme des faibles.

Quelqu'un comme Bergoglio ne peut pas être pape, j'en ai parlé à plusieurs reprises :

- Il impose une liturgie nuisible à la foi ; or la discipline universelle, lorsqu'elle vient d'un vrai pape, est infaillible ;

- Il a confirmé aux évêques argentins, et cela a été intégré aux actes officiels du Saint-Siège, que les adultères pouvaient communier ; or même en dehors de l'infaillibilité au sens strict (pontificale ou non), les actes du magistère authentique ne peuvent induire gravement en erreur sur la foi ou les moeurs ; donc un vrai pape ne peut pas faire ça (c'est un cas différent de Vatican II, car aussi problématiques que soient les erreurs ou ambiguïtés de Vatican II elles n'induisent pas gravement en erreur sur la foi ou les moeurs, vous n'allez pas changer de religion ou devenir hérétiques en lisant Vatican II, ni adhérer à des erreurs morales graves ; par contre, si vous suivez Bergoglio, vous vous damnez... )

 

 

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