Certains catholiques affirment que le plus grand péché est le désespoir, et j'ai encore entendu un prêtre le dire aujourd'hui dans un sermon.
Souvent, on donne l'exemple de Juda, comme si c'était le désespoir qui l'avait perdu, et comme s'il avait eu tort de penser que Dieu ne pouvait plus lui pardonner...
Or, d'une part ce n'est pas le désespoir qui l'a perdu, mais l'orgueil, la cupidité.
D'autre part, il n'avait pas tort de penser cela, c'était vrai : Anne-Catherine Emmerich et Marie d'Agréda ont expliqué qu'à partir du baiser au Jardin des Oliviers, il avait commis une telle somme de péchés renfermés au sein d'une seule action, qu'il s'était définitivement endurci et rendu incapable d'obtenir la grâce de la conversion. Les exorcismes suisses, notamment, ont dit la même chose.
Ce n'est pas que Dieu était à proprement parler dans l'impossibilité de lui pardonner, c'est que Juda lui-même s'en était rendu incapable.
Dans ses révélations, Marie d'Agréda dit que pour chaque homme, Dieu fixe un terme à partir duquel il n'est plus possible d'obtenir la grâce de la conversion, parce qu'on s'est irrévocablement endurci dans le vice. Par exemple Hérode s'est définitivement endurci à partir du massacre des Innocents.
Ce n'est pas le désespoir qui est le plus grand péché, mais l'orgueil, qui inclut la cupidité : l'orgueil comme la cupidité consistent à vouloir tout attirer à soi, comme si on était le centre, et donc Dieu.
Quelques citations :
Le désespoir ne fut pas la principale faute de Judas
Exorciste = Au nom... dis la vérité et seulement la vérité, s'il te faut parler !
Judas = Au fond, je ne méprise pas les âmes (réponse à l'allusion de l'exorciste). Je voudrais seulement, je voudrais seulement que mes tourments prennent fin. Et je suis contraint de séduire les âmes. J'ai en particulier la tâche de les précipiter dans le désespoir et dans la mort, sans que, en fin de compte, je le désire en tant qu'homme ou en tant qu'homme qui a vécu, parce que je sais que c'est épouvantable. Mais en règle générale, chacun en Enfer doit séduire de la façon dont il a péché. Tout revient. Mon mal principal, en principe, en principe et au fond, ne fut pas le désespoir, comme tu le penses (s'adressant à l'exorciste) et comme tu l'as insinué auparavant. Je ne veux plus parler.
E = Dis la vérité, au nom... !
J = Ce ne fut pas, il est vrai, le désespoir lui-même. Mais comme il vint en plus et que j'ai péri par lui, il faut cependant transmettre le désespoir aux hommes. Je suis l'instrument approprié pour cela, mais... Je ne veux pas parler.
E = Allons, dis la vérité, au nom..., dis ce que le Ciel t'ordonne de dire, car le désespoir ne fut pas ton principal péché !
J = (à voix basse) Je suis contraint de le dire. Je ne le dis pas de bon gré.
E = Dis la vérité au nom... Dis ce que le Père, le Fils et le St Esprit t'ordonnent de dire !
J = Ma principale faute fut... Dis trois fois « Saint, saint, saint... » (on fait aussitôt cette prière)
E = Allons, dis ce que le Ciel t'ordonne de dire au nom... !
J = Il faut que tu dises « seulement la vérité » !
E = Dis la vérité et seulement la vérité, dis seulement ce que le Ciel t'ordonne de dire, et ne dis rien du reste au nom... !
J = Je désespérai parce que je vis que j'avais trahi le Très-Haut (geste vers le haut), j'avais trahi le sang innocent comme je l'avais dit. Mais le désespoir ne fut pas ma principale faute. Beaucoup de gens tombent aussi dans le désespoir sans que ce soit de leur faute. Mais le désespoir ne fut pas ma principale faute. Ce fut (il respire avec difficulté et gémit) la cupidité.
L'orgueil est la principale faute
E = Mais tu n'as pas pris cet argent pour toi, tu l'as amassé pour la cause du Seigneur. Dis la vérité au nom... !
[L'exorciste fait allusion au rôle qu'avait Judas parmi les apôtres : il était le trésorier ; mais il détournait une partie de l'argent, et la cupidité l'a perdu. Le Christ et la Sainte Vierge ont éprouvé une grande peine lorsque Judas leur a demandé de devenir le trésorier, car Ils savaient que cela le conduirait à sa perte].
J = Non, j'étais moi-même orgueilleux. L'orgueil fut ma principale faute, mon principal défaut. Quand je vins vers le Très-Haut (geste vers le haut), le motif pour me joindre au Très-Haut ne fut pas en fin de compte la voie de la vertu et de l'imitation (du Christ). Ce ne fut pas la vertu, l'humilité,etc... qui m'y incitèrent. Je croyais que c'était un Roi, un grand Roi. Je voulais m'élever, mais non pas comme les âmes privilégiées et les saints doivent s'élever à la Gloire de Dieu, par la souffrance, la misère et la honte. Je désirais et croyais toujours que le Très-Haut (geste vers le haut) établirait son Royaume ici-bas. Et puis, j'ai cru parvenir aux honneurs et à la gloire et pouvoir le montrer aux autres hommes, aux autres, soit qu'ils fussent mes semblables, soit qu'ils voulussent être plus que moi ou qu'ils fussent au-dessous de moi. Je voulais leur montrer ce que j'étais. Cela fut le motif unique pour me joindre au Très-Haut. L'orgueil !!! Je m'étais fait sacrer évêque avec cet orgueil au cœur. Puis, je fus finalement trop orgueilleux, vint alors le désespoir aussi, parce que je savais que j'avais trahi le sang innocent. Mais le désespoir ne fut pas ma principale faute. Le Très-Haut (geste vers le haut) eut même pitié de moi, parce que j'étais si désespéré. Il aurait bien voulu m'aider, mais il était TROP TARD, TROP TARD, TROP TARD (d'une voix désespérée), TROP TARD, Oh !
E = Tu déchires tout le chapelet. Il est maintenant déchiré en trente morceaux ! Au nom... !
J = Ce devraient... S'il est en trente morceaux, ce sont les trente pièces d'argent. Les malheureuses trente pièces d'argent qui m'ont amené TANT de malheur ! Mais il me faut dire maintenant, pendant le carême : Dites à tous ceux qui ont le cœur orgueilleux, que ce soit un orgueil caché ou visible qu'on a bien en vue dans les déclarations et sentences, dites-leur à tous qu'ils doivent s'abstenir de l'orgueil, qu'ils doivent admettre... et doivent tout d'abord... au lieu de persister dans l'orgueil et l'obstination à avoir raison. C'est mon enseignement (d'un ton triste), l'enseignement du pauvre et de l'infortuné Judas, que, pendant le carême, je suis contraint de vous donner, à vous les hommes, sur l'ordre de la Très-Haute (geste vers le haut) et surtout du Très-Haut, qui, si je m'étais converti, repenti et si j'avais brisé mon orgueil, m'aurait encore serré contre Son Cœur et m'aurait pardonné, même quand autant qu'on en puisse juger humainement, il était déjà trop tard. Celui qui brise son orgueil et qui vient repentant vers le cœur du Très-Haut et qui rampe dans la poussière, à celui-là, on pardonne. Mais moi, je n'ai pas voulu, parce que l'orgueil prédominait si terriblement, parce que les mauvais et l'Enfer me tenaient déjà si terriblement dans leurs griffes que je ne pouvais plus, ne pouvais plus, ne désirais plus, ne pouvais plus, ne pouvais plus, ne désirais plus, ne voulais plus, ne pouvais plus, ne pouvais plus. Je m'accuse. Je m'accuse. Ne dites pas aux hommes : il est désespéré. Le désespoir n'est pas en règle générale le principal péché ; l'orgueil est le principal péché. Un pauvre homme désespéré qui tombe dans le désespoir sans péché et que les mauvais poursuivent, n'est pas le seul coupable, il n'est parfois absolument pas coupable, surtout quand les autres hommes l'y poussent. Mais un homme orgueilleux, un homme au cœur dur, qui n'a pas pitié des autres, qui les condamne simplement, porte seulement sur eux un jugement non justifié, sans vouloir leur parler, celui qui juge avec dureté, celui qui veut arriver à la gloire et aux honneurs de ce monde, celui qui veut dire je suis bien, j'ai la faveur du Très-Haut, j'ai l'estime du Très-Haut,etc... Celui-là est peut-être déjà tombé. C'est très dangereux, il me faut le dire. J'en ai fait moi-même l'expérience. J'avais intérieurement ces pensées et je les avais même parfois exprimées à quelques personnes. Cela m'a été fatal. Je ne pouvais plus ou pas m'identifier à l'humilité. Elle ne pénétrait pas en moi. Je l'ai condamnée. Je ne voulais pas (à voix basse) être humble. Je ne voulais pas. Je ne voulais pas. Je ne voulais pas.
Le chapelet des Saintes Plaies – remède contre l'orgueil
E = Allons, dis la vérité au nom... ! Comment pouvons-nous aider les hommes quand ils ont cette tendance, à s'en éloigner, afin qu'ils se convertissent. Y-a-t-il un moyen et une voie ? Le Ciel veut-il nous le dire ? Comment pouvons-nous encore sauver des hommes dans cette situation ?
J = Il faut que tu dises « au nom... »
E = Au nom... !
J = Le chapelet des Saintes Plaies, le chapelet des Stes Plaies est bon pour de telles personnes. Il est bon. Elles devraient dire le chapelet des Saintes Plaires, elles devraient le dire elles-mêmes. Et on devrait le dire pour elles.
E = « Mon Jésus, pardon et miséricorde par les mérites de vos Saintes Plaies ».
J = Et cette personne en question devrait dire plusieurs fois par jour : « Mon Seigneur et mon Dieu, ôtez de moi tout ce qui m'empêche d'aller vers Vous »,etc...1
1« Seigneur Dieu, enlevez-moi tout ce qui m’éloigne de Vous. Seigneur Dieu, donnez-moi tout ce qui mène à Vous. Seigneur Dieu, prenez-moi et donnez-moi tout entier à Vous seul. »
Exorcisme du 6 mars 1982
J = Le Maître était alors suspendu à la Croix dans un grand abandon et dans une grande douleur, et Il versa Sa dernière goutte de Sang pour vous les hommes, bien qu'Il fût sans péché et n'en aurait pas eu besoin. Il était de toute éternité au Ciel, dans la gloire. Il n'aurait pas eu besoin de descendre vers vous et de se laisser railler par vous, hommes répugnants, je dirais presque, sujets déchus. Mais Il l'a fait dans une grande clémence et une grande patience, dans la plus grande humilité, dans la volonté et le Décret divin. Il a suivi ce chemin jusqu'au bout. Cela, je l'ai vu moi-même, Judas Iscariote, en partie avant de mettre fin à ma vie. C'est pourquoi je fus saisi d'un regret fou, d'un regret de ne pas faire partie de ceux qui sont sauvés. Tel était mon remords. Je ne me sentais plus parmi les élus, parmi ceux qui sont sauvés. Et cependant, je voyais ce que le Très-Haut voulait faire pour vous les hommes. Cela me causa une si grande douleur, jusqu'à la folie, que je mis fin à ma vie, que j'y fus contraint car j'étais poussé par Lucifer, par l'Enfer. Mais si j'avais bien vécu et si j'avais écouté dès le début l'avertissement de la Très-Haute et de mon Maître, la grâce d'un vrai et profond repentir m'aurait été accordée. Mais j'ai tout rejeté loin de moi, même les avertissements de ma propre mère et les fruits de sa prière. C'est pourquoi, j'en suis arrivé là. L'orgueil, l'opiniâtreté, la cupidité, la révolte et la trahison de Jésus, du Maître, de mon grand et sublime Maître, m'ont conduit où je suis maintenant, pour toute l'éternité, réprouvé pour toute l'éternité (il sanglote et crie d'une façon effrayante). Avertissez les hommes, rappelez-les en arrière, diffusez les livres "Avertissements de l'Au-Delà" et "L’Église en danger" partout où vous pouvez ! C'est la vérité, l'entière vérité ! Il me fallut dire, à l'époque en 1975 à Rankzweil, que maintenant l'on ne doit plus obéir aux Évêques parce qu'ils n'obéissent plus au Pape. C'était la vérité. En ce temps là, c'était encore le Pape Paul VI qui était à Rome. Et on ne lui obéissait pas, dois-je ajouter. Il y avait déjà à l'époque beaucoup de Francs-maçons qui s'étaient introduits au Vatican et à Rome. C'est pourquoi, il me fallut dire cela pour vous avertir. Mais la plupart n'ont pas suivi ni écouté cela.
Exorcisme du 14 septembre 1988
Comme le disent ici les exorcismes suisses, le désespoir peut avoir des causes extérieures :
Par exemple, j'ai expliqué à plusieurs reprises que de très nombreux malades enfermés en hôpitaux psychiatriques se suicident à cause des drogues qu'on leur injecte (parfois de force) ; on peut ajouter tous ceux qui sont désespérés à cause d'une maladie qui a des répercussions neuronales et hormonales (tant que nous sommes sur terre nous dépendons de notre cerveau, nous ne sommes pas un pur esprit) ; on peut encore ajouter ceux qui tombent dans le désespoir à cause de la malice des hommes, ou à cause de leur manque d'aide.
Plusieurs âmes privilégiées, et les exorcismes suisses, ont déjà dit que la plupart des suicidés se sauvent, alors que la plupart des hommes se damnent. Donc les suicidés ne sont pas les plus coupables des hommes.
Evidemment, je n'encourage personne au suicide ; mais il est parfaitement stupide de penser qu'un homme qui se suicide parce que sa femme vit dans l'adultère et qu'il souffre atrocement, va inévitablement en enfer. Dans ce cas-là, comme dans beaucoup d'autres, l'intention de la personne n'est pas directement orientée vers la mort (vers son auto-homicide) mais vers la fin de ses souffrances. Ce qu'elle souhaite, ce n'est pas principalement se tuer, mais cesser de souffrir.
Beaucoup ont une sépulture chrétienne alors qu'ils sont damnés, d'autres n'ont pas de sépulture chrétienne et sont sauvés.
Dans le cas de mon frère, il ne s'attendait pas à mourir en sautant dans l'eau, comme je l'ai compris par la suite ; mais même si cela avait été le cas, les neuroleptiques brisent la volonté et la capacité de résistance ; or, tant que nous sommes sur terre, encore une fois, nous dépendons de notre cerveau : un homme drogué avec ce genre de produits n'a plus de capacité de résistance.
Avant de me convertir à la tradition (ou au début de ma conversion, je ne sais plus...), j'ai lu un livre qui expliquait qu'à la fin des temps, le diable utiliserait les drogues psychiatriques contre les chrétiens pour tenter de leur voler la couronne du martyre ; mais aux yeux de Dieu, souffrir de ces drogues horribles pendant des mois voire des années, c'est plus méritoire que de se faire déchirer par un lion dans une arène : ça va beaucoup moins vite.
Paul VI, qui a été emprisonné au Vatican avec l'affaire du sosie, a subi lui aussi des injections de drogues.
Je l'ai rappelé à mon frère quand il était au pire de sa souffrance ; il a alors levé les yeux vers moi, avec lucidité, parce qu'il l'avait presque oublié...
La nuit, il m'est arrivé plusieurs fois de l'entendre gémir de souffrance à cause des produits que les "médecins" lui avaient injectés, et qui restent dans le sang pendant de longs et interminables mois avant de cesser de produire leurs effets.
Cette souffrance là n'est pas principalement d'ordre physique, ne pensez pas à des douleurs dans les membres par exemple...
Ces drogues horribles, inventées par des esprits malades, privent la personne de ses émotions, la désespèrent, l'empêchent de dormir tout en la rendant hyperactive (donc vous avez envie de bouger tout en étant épuisé), brisent sa volonté, et provoquent parfois des handicaps très graves.
Les émotions faisant partie intégrante de notre humanité, sans émotions vous ne pouvez plus rien faire de vos journées : vous êtes transformés en zombies. Essayez de manger sans avoir faim : si vous avez déjà eu la grippe, ou été amoureux, vous savez que c'est presque impossible. De la même façon, un homme privé de ses émotions par ces drogues, ne peut plus vivre : parce que les émotions sont inséparables de notre humanité, de la vie humaine.
Dans ma famille, nous considérons ces "médecins" comme des tueurs, ils ont tué mon frère, et ils continuent de tuer en masse leurs "patients", dans l'indifférence quasi générale.
Les gens de nos milieux dénoncent à juste titre l'avortement ; mais qui s'intéresse aux aliénés victimes de ces drogues funestes ?
A part quelques associations des victimes de la psychiatrie, pas grand monde.