L'un de mes lecteurs vient de m'envoyer le courriel suivant :
Cher Jean-Baptiste,
La Maison Générale de la FSSPX vient de publier (hier) un communiqué (vu sur La Porte Latine), pour exprimer sa joie à « l’annonce de la consécration de la Russie et de l’Ukraine au Cœur Immaculé de Marie prévue le 25 mars ». On y apprend qu’ « après une longue attente (…) [la FSSPX] est heureuse de voir prise en compte la demande de ND de Fatima, qui demandait un acte solennel du pape en union avec tous les évêques » (sic !)
Ainsi, au jour de la saint Joseph Patron de l’Eglise universelle, la voix officielle de la Fraternité semble reconnaitre – sans même exprimer la moindre réserve – la validité de la consécration prévue par Bergoglio en la prochaine fête de l’Annonciation.
Voilà un véritable scandale… Comment est il possible de croire un seul instant que l’apostat Bergoglio qui œuvre activement à la destruction de l’Eglise puisse être le « pape » qui accède enfin à la demande de la Très Sainte Vierge à Fatima ? Et qui plus est, comme si les secrets de Notre-Dame n’avaient de rapport avec la crise de l’Eglise ?
A titre personnel, cette déclaration béate de la Maison Générale me choque d’autant plus que ma conversion fin 2012 a été amenée par la lecture d’un livre parlant des secrets de Notre-Dame (celui de La Salette et bien sur le fameux 3ème secret de Fatima). Lors de l’élection de Bergoglio en 2013, j’étais persuadé qu’on avait affaire à un Antipape sans comprendre comme cela était possible, je me suis crû sédévacantiste jusqu’à ce que providentiellement je découvre quelque mois plus tard votre blog. Quelle grande grâce cela a pu être pour moi d’admettre la survie de Paul VI en lisant vos travaux et ceux d’Eric Faure ! Et par ailleurs je n’oublie pas les bienfaits apportés par votre frère – dont je conserve très précieusement l’ouvrage sur « La sainteté du mariage » (le fait qu’il ait été un si grand défenseur de la pureté ne saurait lui être enlevé).
Cher Jean-Baptiste, je ne sais si vous avez quelque chose à dire suite à cette déclaration sans nuances de la FSSPX. Car pour moi, elle a de quoi laisser sans voix…
Je pensais rédiger un article sur le sujet, mais j'avais déjà oublié !
En effet, de nombreux catholiques ne comprennent pas que cette "consécration" ne correspond pas du tout aux exigences de Dieu, pour trois raisons majeures :
- Bergoglio n'est pas pape, c'est juste un franc-maçon déguisé en pape ;
- Les évêques de l'Église moderniste ne sont pas vraiment catholiques, en tout cas ils ne sont pas unis au vrai pape ;
- La Sainte Vierge n'a pas demandé "la consécration de la Russie et de l'Ukraine" mais "la consécration de la Russie".
L'un de mes contacts facebook, sud américain, répète avec obstination "l'Ukraine fait partie de la Russie" ; mais pour Dieu, les mots ont une importance : Dieu a demandé "la Russie", pas "la Russie et l'Ukraine".
Une fois de plus, Bergoglio agit ainsi pour plaire au monde et à la franc-maçonnerie, il ajoute l'Ukraine pour plaire au monde ; comment satisfaire aux exigences du Christ quand on cherche à plaire au monde ?
Le Pape qui consacrera la Russie au Coeur Immaculé de Marie avec tous les évêques, ce sera logiquement Paul VI lors de son retour, ou si le temps ne lui permet pas de le faire, l'un de ses successeurs. Mais certainement pas un antipape au service de la Loge !
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Puisque mon lecteur évoque les écrits de mon frère, et étant donné que la question des péchés d'impureté n'est pas sans rapport avec le Troisième Secret de Fatima (cf. la prophétie de Jacinthe, et les paroles des voyants), j'en profite pour dire quelques mots à ce sujet...
Certains sédévacantistes semblent avoir repris les idées de mon frère, sans le citer ; c'est dommage, car son livre est fort intéressant et remet les choses en ordre. Même si je désapprouvais totalement ses "injonctions", et donc la forme de son texte, en revanche j'approuve le fond de son livre, à une exception près :
lorsque le Pape Innocent XI a condamné l'erreur laxiste sur l'usage du mariage (affirmant que l'usage en vue du plaisir seul est dénué de péché véniel), il a condamné la phrase telle quelle, sans fixer d'interprétation (je n'ai plus la formule latine en mémoire) ; par conséquent, d'un strict point de vue juridique, ni mon frère ni ses détracteurs n'étaient fondés à prêter un sens précis à cette phrase (pas sur le plan juridique) ; en revanche, mon frère avait raison de dire - comme tous les universitaires - que tout le contexte allait dans le sens d'une condamnation portant sur l'idée que l'usage superflu du mariage n'impliquait aucun péché véniel (pour celui qui en fait la demande). Il suffit de lire les débats de l'époque, et de voir le rôle que jouèrent les Lovanistes, pour le constater : tous les universitaires parlent comme mon frère.
Un ami me disait un jour : si l'on discute d'une question théologique avec un prêtre de la tradition (surtout de la Fraternité Saint Pie X), il ne va pas aller vérifier chez Saint Thomas ou d'autres théologiens, il va se contenter de répéter ce qu'on lui a dit au séminaire (même quand c'est faux).
Mgr Fellay, et l'abbé Knittel, qui avaient répondu à mon frère, raisonnent totalement de travers. N'importe quelle personne étudiant un tant soit peu le sujet le constatera aisément.
Ce soir, je n'ai pas le temps de revenir sur ce problème en détail, mais je me contenterai du résumé qui suit :
- Saint Augustin et Saint Thomas d'Aquin distinguaient trois motifs pour l'usage du mariage :
. Procréer - dans ce cas l'acte est dénué de faute vénielle si l'intention des époux est parfaite ; s'ils respectent le mode et la fin de l'acte ;
. Rendre le devoir conjugal - dans ce cas, aux mêmes conditions, l'homme ou la femme qui rend le devoir ne commet aucun péché ; mieux, cela peut être un acte vertueux ;
. DEMANDER le devoir conjugal, sans finalité procréatrice immédiate - dans ce cas, celui qui demande le devoir commet un péché véniel, toléré en vertu des biens du mariage : "Dans ce sens, l'indulgence [dont parle Saint Paul] s'applique au devoir conjugal, en tant qu'il porte avec lui une faute vénielle, en raison des biens attachés au mariage, sans lesquels elle serait mortelle" (Saint Thommas, Commentaire de la première épitre aux Corinthiens).
- La distinction entre l'usage "pour le plaisir seul" et "pour la concorde et l'épanouissement des époux" est une distinction moderne, inventée par les théologiens modernes, étrangère à Saint Augustin et Saint Thomas, qui ne l'employaient pas, parce qu'elle n'a rien de juridique.
N'importe quel homme ou femme mariée peut prétexter qu'il s'unit à son conjoint "pour l'épanouissement du couple" et non "pour le plaisir seul" ou "principalement en vue du plaisir". En pratique, c'est une distinction inopérante, c'est la raison pour laquelle elle n'a rien de juridique et n'était pas employée par Saint Augustin, Saint Thomas et les théologiens médiévaux.
On peut faire la comparaison avec les lois actuelles sur "l'incitation à la haine" : juridiquement, cela ne veut rien dire. Qu'est-ce que la haine au sens juridique, comment une loi peut-elle appréhender la haine, à partir de quel moment commet-on "un acte de haine" ? Cela laisse libre cours aux interprétations les plus fantaisistes, et donc il s'agit là d'une notion étrangère au droit, au monde juridique.
- Les citations de Saint Augustin et Saint Thomas ne laissent place à aucune ambiguïté, comme le reconnaissaient Noonan, Jean-Louis Flandrin, Pierre Payer,etc. :
"Garder la continence, c'est l'état le plus parfait ; rendre le devoir conjugal est une chose permise ; l'exiger en dehors des nécessités de la procréation est un péché véniel"
(St. Augustin distingue bien DEMANDER et RENDRE le devoir)
« Rendre le devoir conjugal pour préserver le conjoint de la fornication n’est pas un péché, car c’est s’acquitter du devoir conjugal. Mais l’accomplir pour ne pas s’exposer soi-même à la fornication, c’est faire une chose superflue et commettre un péché véniel. Le mariage n’a été institué pour ce but que par indulgence, et l’indulgence suppose l’existence des péchés véniels. »
(Saint Thomas d'Aquin, Supplément à la Somme théologique, Q. 49, Art. 5)
Un autre sujet, que mon frère n'a pas traité dans son livre, est celui de la moralité des positions sexuelles. Lorsque j'ai évoqué cette question, cela a donné lieu à une polémique au sein de ma communauté, et un prêtre m'a pris à part en me tenant les propos suivants : "Saint Thomas n'a pas dit ça, il n'a pas parlé de ça".
Je vous laisse juger si Saint Thomas et les théologiens du Moyen-Âge n'ont "pas parlé de ça" :
« Les relations conjugales sont contraires à la nature soit quand elles font fi du vase naturel, soit encore lorsqu'elles font fi de la position conforme à la nature. Dans le premier cas, c'est toujours un péché mortel, car aucune génération ne peut en résulter, de telle sorte que la fin naturelle est entièrement frustrée. Mais dans le second cas, ce n'est pas toujours un péché mortel, comme le disent certains, bien que cela puisse être le signe d'une passion mortellement peccamineuse ; parfois ces positions peuvent être adoptées sans péché, quand la conformation corporelle des époux ne permet pas d'autre méthode. De façon générale, plus les positions s'éloignent de la manière naturelle, plus le péché est sérieux »
(Libros Sententiarum, IV, 31, 2, 3).1
Guillaume Perault (1190-1271) emploie la même distinction, évoquant d'une part les péchés contre-nature « selon la substance » (cas de la sodomie, fellation, masturbation,etc.) et d'autre part les péchés contre-nature « selon la manière, comme quand une femme monte [sur son mari] » (cas des positions libidineuses).2 Son œuvre faisait référence ; elle constitue la base de nombreux ouvrages de théologie morale.
Saint Albert le Grand (1206-1280), docteur de l'Eglise, a dit la même chose que Saint Thomas : « La nature enseigne que la manière naturelle est celle où la femme est couchée sur le dos pendant que le mari repose sur son ventre » (Commentarii in IV Sententiarum Dist. XXIII-L).
Dans sa Somme théologique1, le docteur angélique expose la loi naturelle et la doctrine catholique en matière de chasteté :
« Comme on l'a vu plus haut, il y a une espèce déterminée de luxure là où se rencontre une raison spéciale de difformité rendant l'acte sexuel indécent. Mais cela peut exister de deux façons : d'une première façon, parce que cela s'oppose à la droite raison, ce qui est commun à tout vice de luxure ; d'une autre façon, parce que, en outre, cela contredit en lui-même l'ordre naturel de l'acte sexuel qui convient à l'espèce humaine ; c'est là ce qu'on appelle "vice contre nature". Il peut se produire de plusieurs manières.
« D'une première manière, lorsqu'en l'absence de toute union charnelle, pour se procurer le plaisir vénérien, on provoque la pollution : ce qui appartient au péché d'impureté que certains appellent masturbation. - D'une autre manière, lorsque l'on accomplit l'union chamelle avec un être qui n'est pas de l'espèce humaine : ce qui s'appelle bestialité. - D'une troisième manière, lorsqu'on a des rapports sexuels avec une personne qui n'est pas du sexe complémentaire, par exemple homme avec homme ou femme avec femme : ce qui se nomme vice de Sodome. - D'une quatrième manière, lorsqu'on n'observe pas le mode naturel de l'accouplement, soit en n'utilisant pas l'organe voulu soit en employant des pratiques monstrueuses et bestiales pour s'accoupler. »2
1Tome II, Question 154, Article 11.
2C'est dans l'article suivant que Saint Thomas classe ces péchés de luxure par ordre de gravité, et réitère la distinction entre les péchés contre-nature selon la substance et selon le mode : « Ensuite, c'est le péché de celui qui n'observe pas le mode qui convient pour l'union sexuelle. Et si l'on n'utilise pas l'organe sexuel qui convient, le vice est plus grave que si le désordre concerne seulement le mode de l'union ».
Ce dernier passage de la Somme théologique fait écho au commentaire des œuvres de Pierre Lombard que nous avons cité plus haut : « Les relations conjugales sont contraires à la nature soit quand elles font fi du vase naturel [''l'organe voulu''], soit encore lorsqu'elles font fi de la position conforme à la nature [les ''pratiques monstrueuses et bestiales''] ». On notera la force et la gravité des termes employés ici par Saint Thomas : si de nombreux catholiques de la tradition lisaient cela, leur visage changerait de contenance en songeant à la façon dont ils vivent dans le mariage.
Le terme « bestial » se retrouve chez Saint Augustin et chez plusieurs théologiens : « L'union de l'homme et de la femme en vue de la procréation constitue le bien naturel du mariage. Mais celui qui en use de façon bestiale en fait mauvais usage, et sa fin est l'assouvissement de la concupiscence, plutôt que le désir de la génération ».1 À la fin du chapitre 10 de ce même livre, Saint Augutin écrit que l'acte conjugal doit être accompli de la façon prescrite par la nature, ce qui a souvent été interprété comme une allusion aux positions sexuelles par les auteurs du Moyen-Âge. Quoi qu'il en soit, nous l'avons vu plus haut, les Pères de l'Eglise évitaient d'être trop explicites en cette matière, se contentant de dire que les époux ne devaient pas s'unir à la façon des adultères, ce que tout le monde peut comprendre – c'était une façon pudique de recommander la décence dans le mariage.
Sanchez qualifiait lui aussi de « bestiales » les positions sexuelles anormales : « Puisque la nature prescrit cette manière aux bêtes, l'homme qui en prend le goût devient semblable à elles ».2 Ainsi, on voit que le terme choisi pour qualifier ces attitudes fait allusion au mode d'accouplement de la plupart des animaux, c'est-à-dire la levrette, qui est la position lubrique par excellence, chez les époux sans retenue.
Saint Thomas et Saint Albert le Grand ne sont évidemment pas les seuls théologiens à avoir réprouvé les positions sexuelles libidineuses : Burchard de Worms (965-1025) dans son célèbre pénitientiel3, Saint Pierre Damien (1007-1072)4 Gérard de Crémone (1114-1187)5, Johannes Teutonicus (1180-1252), Alexandre de Hales (1185-1245), Pierre de la Palu (1275-1342)6, Saint Antonin (1369-1459)7, Thomas Sanchez*, le Père Féline8, notamment, ont dénoncé ces actes.
1 Le bien du mariage (419 A.D.). Sur le mariage et la concupiscence, Livre I, chapitre 5.
2De sancto martrimonii sacramento.
3Décret, Livre XIX, cap. 5. « Tu t'es accouplé avec ton épouse ou avec une autre par derrière, à la manière des chiens ? Si tu l'as fait, ta pénitence sera de dix jours au pain et à l'eau ».
4Liber Gomorrhianus.
5Canon de médecine.
6Commentaire sur les Sentences (d. XXXI, q. 3, art. 2, 5°) : « Certains disent(...)que l'homme qui connaît sa femme d'une manière innacoutumée, même dans le vase naturel, pèche mortellement, si cela est fait pour rechercher une plus grande volupté ».
7De matrimonio, chap. 20, « L'acte conjugal ». La position naturelle y est décrite comme celle où « la femme repose sur le dos et l'homme monte sur son ventre, cette méthode étant plus adaptée à la conception que les autres. Si l'on s'éloigne de cette méthode et que l'homme est couvert par la femme (quand elle lui monte dessus), plusieurs disent qu'il s'agit d'un péché mortel ».
Vous vous direz probablement, si ces écrits indiquent à l'évidence que Saint Thomas et les autres théologiens du Moyen-Âge ont bien parlé des positions sexuelles, pourquoi le prêtre auquel je fais allusion l'a nié en me prenant à part ?
La réponse est simple : comme me l'avait fait remarquer un ami, ils ne vont pas vérifier dans les ouvrages de théologie, ils se contentent de répéter ce qu'on leur a dit au séminaire.
Exactement comme cet autre prêtre dont on m'a parlé, qui prétendait que l'idée selon laquelle l'Eglise aurait réprouvé certaines positions sexuelles, était imputable à l'anticléricalisme de certains auteurs, qui se moquent de l'Eglise !
Pierre Payer n'était pas anticlérical...
Cette question n'est pas sans rapport avec Fatima, bien au contraire, car la crise de l'Eglise est liée aux péchés d'impureté, à la déchéance de l'humanité, ce que n'ont pas compris les prêtres de la tradition (même Mgr Lefebvre).
La prophétie de Jacinthe évoquait de façon évidente Humanae Vitae, la contraception...
L'hérésie vient de la corruption du coeur : Luther est tombé dans l'hérésie après avoir commis le péché d'impureté. Beaucoup vont jusqu'à perdre la foi à cause de ça.
Mon frère considérait le thème de la pureté du mariage comme plus important encore que la survie de Paul VI. A l'hôpital, lorsque les drogues commencaient seulement à produire leurs premiers effets funestes, il m'a dit "nous avons fait notre devoir, nous avons défendu la pureté du mariage, dans nos écrits" (il se sentait prêt à mourir tellement les drogues le fatiguaient).
En sortant de l'hôpital, démoli par les poisons mortels qu'on lui injectait de force en intraveineuse, il a voulu supprimer son livre sur l'Apocalypse, jugeant de façon légitime qu'il contenait des erreurs problématiques, et il a supprimé d'autres publications. Il ne pouvait passer que très peu de temps sur un ordinateur (à cause des drogues), et le peu dont il était capable, il l'a employé pour supprimer son livre. MAIS le livre auquel il n'a pas touché, c'est précisément celui sur la sainteté du mariage : car même s'il désapprouvait son ton exagéré et ses injonctions, il ne voulait pas renier le fond de ce qu'il avait écrit - et il avait raison...
L'humanité actuelle est embourbée dans le péché, les époux s'accouplent à la manière des chiens, et après, s'étonnent que le respect, l'union ne soient plus présents en eux.
On ne pèche pas seulement contre la SUBSTANCE, mais contre LE MODE.
Affirmer que les seuls péchés sexuels sont les péchés contre la SUBSTANCE, c'est raisonner comme les musulmans.
On pèche contre la SUBSTANCE en violant l'intégrité de l'acte (contraception, onanisme,etc.).
On pèche contre le MODE par les positions indignes, l'impétuosité et les autres circonstances peccamineuses (le lieu où se déroule l'acte, par exemple).
Lorsque Notre-Dame de Fatima a dénoncé les péchés d'impureté, elle ne faisait pas seulement allusion aux péchés contre la susbtance...
Beaucoup de prêtres de la tradition (la plupart ?) se choquent plus de la représentation du nu dans l'art, que dans le fait que des époux chrétiens s'accouplent à la manière des chiens...
DERNIERE CHOSE, DONT ON NE PARLE JAMAIS DANS NOS MILIEUX,
pas même les sédévacantistes du groupe LHR :
en 1970, les modernistes ont fait supprimer du catéchisme romain la mention conseillant aux époux de s'abstenir trois jours avant de communier (j'ai déjà publié un article sur le sujet)
La seule réforme dont on ne vous parle jamais
(on préfère vous parler de Vatican II et de la liberté religieuse !)