Comme promis, je vous annonce la publication de mon livre dédié aux apparitions d'Akita. Il est disponible en version cartonnée sur lulu.com, et devrait prochainement paraître sur le marché des détaillants en version brochée, lorsque j'aurai validé la seconde épreuve.
Il vous est plus avantageux de commander la version cartonnée, car le prix est similaire, pour une version de meilleure qualité. Si cette absurdité apparente suscite votre étonnement, je rappelle que la publication chez les détaillants double le prix : donc j'ai pour habitude de faire paraître une version brochée à large diffusion, et une version cartonnée uniquement disponible sur lulu.com.
La couverture de la version cartonnée se présente ainsi :
(cliquez sur l'image pour consulter la page)
Le but de mon livre est d'expliquer pourquoi la Sainte Vierge a choisi la date de 1973 lorsqu'elle apparut à Sœur Agnès Katsuko, sur la côte ouest du Japon, dans la ville d'Akita ; car cette date renferme une signification bien précise, qui a échappé au monde catholique...
En 1920, la petite Jacinthe de Fatima, juste avant de mourir, confia à Mère Marie de la Purification deux prophéties distinctes : l'une destinée au Chanoine Formigaô, l'autre destinée au Pape ; la première avait une vocation spécifique, à savoir prévenir une guerre civile de nature communiste dans la ville de Lisbonne ; la seconde était au contraire de portée universelle, visant à prévenir un drame bien plus considérable, affectant l'Église et le monde.
Malheureusement, c'est la moins importante de ces deux prophéties qui fut prise au sérieux, tandis que l'autre fut méprisée : le Chanoine Formigaô fonda plusieurs congrégations réparatrices afin de préserver le Portugal de cette guerre civile annoncée par Jacinthe ; Dieu en tint compte et c'est l'Espagne qui dut subir ces troubles sanglants, lors de la guerre de Madrid entre les communistes et les forces de Franco, en 1936.
La seconde prophétie, elle, réclamait l'institution d'une congrégation réparatrice afin d'avertir un châtiment qui ferait "beaucoup souffrir le Saint-Père", suite aux "péchés d'impureté et de désobéissance", "en l'année 1972" ; or, il s'agit de l'année précise de l'affaire du sosie de Paul VI, après la publication de l'encyclique Humanae Vitae condamnant la contraception, quatre ans plus tôt :
Jacinthe me pria ensuite de dire au Saint-Père et à Son Excellence, l'évêque de Leiria, que la maison que je dois occuper à Fatima doit être appelée « la Maison de Notre-Dame du Rosaire de Fatima », et que les sœurs de cet ordre, après leur approbation, doivent prendre le nom de « Sœurs Clarétaines de Mère Maria da Costa », et rester unies au Vatican pour se préparer à l'année 1972, car les péchés d'impureté, de vanité et d'hédonisme, apporteront de grands châtiments au monde, qui causeront de grandes souffrances au Saint-Père. « Pauvre Saint-Père ! », disait-elle.
Mère Marie de la Purification, lettre du 25 avril 1954 au Pape Pie XII
La première prédiction du Troisième Secret de Fatima était l'arrivée du diable au sommet de l'Église, comme on peut le lire à la fois dans le message d'Akita, dans le texte de Neues Europa et dans les révélations de Teresa Musco. Mgr Lefebvre y avait fait mention à l'occasion d'un sermon (lors des rencontres d'Assise si j'ai bonne mémoire), mais sans oser se prononcer absolument sur la légitimité ou non de Karol Wojtyla ; or cette prédiction concerne l'avènement d'une lignée d'antipapes, à partir de la mise en place du sosie de Paul VI en 1972, conformément à l'année indiquée par la petite Jacinthe de Fatima. (Les "châtiments" évoqués par l'enfant sont au pluriel car, comme l'a dit Notre-Dame dans plusieurs apparitions, tout provient des péchés de l'humanité, spécialement les péchés d'impureté. La capture du Vatican par les antipapes, la guerre à venir et le déluge de feu en sont/seront la conséquence).
D'où les apparitions d'Akita en 1973 : la Sainte Vierge se manifesta à Sœur Agnès Sasagawa Katsuko afin de solliciter l'établissement d'une nouvelle congrégation réparatrice, destinée à avertir non plus ce châtiment qui était déjà accompli, mais les deux autres châtiments évoqués dans le Troisième Secret (la troisième guerre mondiale et le déluge de feu).
Les apparitions d'Akita ne sont donc pas une simple réitération du message de Fatima, comme vous le comprendrez en lisant mon livre : la Sainte Vierge souhaite nous faire entendre que la première prédiction du Troisième Secret s'est déjà accomplie, à cause du mépris du Saint-Siège vis-à-vis de sa demande, et elle sollicite donc une nouvelle œuvre de réparation.
En pratique, le sanctuaire d'Akita a été persécuté par le Vatican, du fait de sa spiritualité anti-moderniste, telle qu'elle apparaît à la fois dans les messages de la voyante et dans la mentalité de son défunt aumônier.
Aujourd'hui, malheureusement, comme l'a compris l'Abbé Onoda (prêtre japonais de la Fraternité Saint Pie X), le couvent subit un sort tragique : la voyante en a été éloignée (comme Mélanie de la Salette ou encore Sœur Lucie de Fatima), la communauté a perdu ses vocations, et l'hôtellerie destinée à accueillir les pèlerins a été détruite en 2019.
Bien que le cardinal Ratzinger ait formulé une déclaration en faveur d'Akita (purement orale, non-officielle), le Vatican apostat abhorre ce lieu d'apparitions et n'a jamais voulu le reconnaître, ni l'Institut des Servantes de l'Eucharistie, car le message d'Akita contredit le faux secret publié par Karol Wojtyla le 26 juin 2000.
Au moment des apparitions, la Sainte Vierge promit à Sœur Agnès que le Pape Paul VI reconnaîtrait un jour l'Institut, après bien des tribulations ; là encore, cette révélation suppose la survie du Saint-Père, à l'image de ce message de San Damiano souvent cité par ceux qui défendent notre cause : "l'Église ressuscitera, avec le Saint-Père Paul VI".
Si je publie ce livre sur les apparitions d'Akita, c'est pour réparer mon omission lors de la publication de mon ouvrage sur Fatima (j'en ai parlé dans un précédent article), en expliquant la correspondance entre l'année 1972 de la prophétie de Jacinthe et l'année 1973 de l'apparition. Dans le même temps, j'en profite pour évoquer des anecdotes du Père Yasuda, l'ex-aumônier du couvent, dont l'excellent ouvrage n'est malheureusement plus édité, et qui révèle nettement le caractère anti-moderniste du message de la Vierge, de la spiritualité du couvent... Marie-René Noir, qui a écrit un livre assez récent sur ces apparitions, n'en parle pas.
Mon livre évoque également un message de 2019 reçu par Sœur Agnès au moment de l'abomination du synode de l'Amazonie, précisément au jour de son ouverture...
Ma santé se porte vraiment mal et je crains pour ma vie, mais je remercie Dieu de m'avoir épargné jusque-là en me permettant de publier ce modeste opuscule. Ces derniers temps, mon poids a continué de descendre, et je ne sais toujours pas de quelle maladie je suis atteint. Priez pour moi.
Que Dieu nous garde en ces temps maudits, et que la Vierge nous protège sous son manteau.