Chers amis et frères dans la foi,
Je poste cette brève car des personnes m'ont demandé si je maintenais mon interprétation de la prophétie de Saint Malachie, spécialement l'idée qu'il n'y aurait "plus d'antipape après Bergoglio".
A cet égard, je réitère ce que j'ai écrit dans un précédent article il y a plusieurs années : je pense que s'il devait y en avoir un (comme les événements semblent aujourd'hui l'indiquer), alors il y aura quelque chose dans son attitude, ses décisions, qui fera que cet individu ne se présentera pas réellement comme le chef de Rome.
C'était déjà en partie le cas de Bergoglio, qui avait conservé son passeport argentin, au lieu d'adopter la nationalité vaticane.
Quoi qu'il en soit, je ne prétends pas tout comprendre et tout savoir, sachant que la prophétie de Saint Malachie n'est évidemment pas un dogme de foi ; mais elle est généralement acceptée, et l'a été par des pontifes tels que Saint Pie X.
Pour le reste, je continue de croire à la survie du Saint-Père, non pas que ce soit raisonnable d'un point de vue humain (ça ne l'est pas du tout), mais parce qu'il s'agit de la seule position compatible avec la Constitution de l'Eglise.
Le point commun de la Fraternité et des sédévacantistes (quelles que soient leurs intentions), est qu'ils proposent une position incompatible avec la doctrine catholique et l'ecclésiologie ; pour défendre leur position respective, ils recourent à des raisonnements purement naturels (surtout la Fraternité et les guérardiens), ce qui pose problème (je compte en parler dans une vidéo...).
Donc, je le répète, je ne défends pas la survie de Paul VI au motif que ça me paraisse raisonnable sur le plan de la prudence humaine ; je la défends parce qu'il n'y a pas d'autre solution sur le plan théologique...