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In Nomine Domini

In Nomine Domini

« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


Des sédévacantistes avouent...

Publié le 15 Mars 2014, 20:32pm

Des sédévacantistes avouent que Paul VI a été remplacé par un sosie, sans admettre le reste :

Les arguments qu'ils emploient contre le survivantisme sont dans l'ensemble peu "recherchés" ; j'y ai déjà répondu. Ils ne se sont pas foulés... Cela suppose qu'ils n'aient même pas lu "l'Église en danger" de Bonaventure Meyer, ce qui démontre le peu de recherche documentaire.

À la fin de l'article, l'auteur (Clément Lécuyer) admet le fait que Paul VI ait été remplacé par un sosie, devant les preuves indéniables fournies à ce titre, en particulier celles de Théodore Kolberg (sans compter le témoignage de Mgr Basile Harambillet, même si en droit : Testis unus, testis nullus ; mais ce n'est pas le seul témoignage !).

Cependant, M. Lécuyer s'interroge : pourquoi Paul VI aurait-il été remplacé par un sosie ? Il y a de nombreuses raisons possibles, dit-il ; et peu lui importe ! Comme la religieuse incrédule qui donnait ce prétexte : "Les hommes politiques ont bien eu des sosies !"

Mais il y a une raison beaucoup plus profonde, qu'en tant que sédévacantiste, l'auteur se refuse à sonder... Canoniquement, il n'est pas possible qu'un conclave valide aboutisse à l'élection d'un antipape, que le Saint-Esprit choisisse un antipape et un hérétique. Quelle fut donc la ruse du Diable pour saper l'Église, pour avoir le "pape selon nos besoins" du Frère Trois Points Nubius ?

- Remplacer le vrai Pape par un sosie

- Convoquer un conclave invalide (car convoqué du vivant du Pape légitime)

- Mettre en place des antipapes à sa solde

 

La position sédévacantiste ne donne pas d'explication factuelle sur le fait de savoir comment des antipapes ont pu être élus à Rome, lors de conclaves en apparence tout-à-fait réguliers ; d'où la thèse de Mgr Guérard des Lauriers, qui tente de donner une explication doctrinale.

 

Autre élément qui démontre le néant des recherches documentaires de nos contradicteurs : Clément Lécuyer affirme que selon nous, Paul VI, depuis tout ce temps, est enfermé dans les caves du Vatican ! Or, s'il connaissait le sujet de la survie du Saint-Père, il saurait que ce dernier s'est exilé en Crète depuis le 12 juillet 1981, où il a été hébergé par des schismatiques grecs jusqu'en 1985, puis qu'on a perdu sa trace par la suite...

 

Enfin, des éléments de fait, des témoignages concordants, ont démontré que le motif du remplacement de Paul VI par un sosie tel qu'exposé dans les exorcismes suisses était vrai. Louis de Boanergès en avait parlé dans ses Points de repères sur la crise de l'Église. Je le cite dans mon livre  :

 

« Ces informations ne viennent pas d'un journaliste à sensation mais elles ont comme source un évêque, Mgr John Magee (secrétaire particulier de 3 papes), et Sœur Vinçenza, la religieuse qui s'occupa du « Pape » Luçiani pendant de nombreuses années ; le tout révélé au public dans un livre-enquête écrit par un journaliste (John Comwell) mandaté par le Vatican lui-même pour tenter de présenter au public une thèse acceptable sur la mort suspecte de Jean-Paul Ier, visant surtout à étouffer l'affaire et à blanchir les autorités vaticanes... Mais des révélations capitales ont été « lâchées » dans ce livre, capables d'accréditer la thèse de la survie de Paul VI(...). Ce livre porte le titre suivant : « Comme un voleur dans la nuit, enquête sur la mort de Jean-Paul Ier » (éd. Robert Laffont, 1989). Quelles sont donc ces révélations ?

Page 331 : « Villot ne lui laissait pas de répit. Quand Jean-­Paul Ier tentait de faire quelques pas dans les jardins du Vatican, il avait à ses trousses des gardes, et Villot se précipitait pour l'assaillir(...). Jour et nuit Villot faisait des apparitions (...). Villot abordait [J.P. Ier] en homme fort et dominateur (...). Il est peu vraisemblable qu'on ne sache jamais clairement quelle emprise Villot a exercée sur Jean-Paul Ier. On sait toutefois que, la dernière semaine de sa vie, Don Pattaro a trouvé le pape complètement  « désorienté » (...) On aurait dit un animal en cage. »

Page 332 : « Jean-Paul Ier était convaincu de l'erreur commise par le conclave. Il [disait qu'il] n'avait pas été choisi par l'Esprit Saint [!]. Il n'était qu'un USURPATEUR, un « pauvre » pape maudit (...). « Il parlait sans cesse de la mort, dit Mgr Magee, il nous rappelait constamment que son pontificat ne durerait pas. Il disait toujours qu'il allait partir et qu'il serait remplacé par l'Étranger. (...) Il ne voulait qu'une chose : mourir... (...) Il l'a dit des centaines de fois pendant la durée de son pontificat. » (...) Le soir de sa mort, comme s'il avait eu un pressentiment extraordinaire, il aurait dit cette prière : « Accordez-moi la grâce d'accepter la mort qui me frappera... » (...) CHAQUE JOUR, rapportait sœur Vinçenza, il répétait avec insistance qu'il avait USURPÉ son titre. « Vous savez, ma sœur, ce n'est pas moi qui devrais être là, disait-il. Le pape étranger va venir prendre ma place... »

Page 245, Mgr Magee : « Villot est arrivé (...) dans son bureau privé. À la moitié de sa visite, je me rappelle qu'il a dit : Villot, encore ! Mais nous n'avions pas moyen de savoir quel était le sujet de la discussion. (...) Il nous rappelait à tout propos que son pontificat ne durerait pas. Il disait toujours qu'il serait remplacé par l'étranger. Il ne cessait de parler de la mort. »

Témoignage de Mgr Magee, page 256 : « Vous savez, il ne cessait de dire : Pourquoi m'ont-ils choisi, moi ? (...) Il parlait aussi de l'étranger qui devait lui succéder. Ça revenait pendant les repas, systématiquement. « Je vais bientôt m'en aller, disait-il, et l'étranger arrive. » Un jour, je lui ai demandé qui était cet étranger, et il m'a répondu : « Celui qui était assis en face de moi pendant le conclave. » Après avoir quitté mon poste de secrétaire de J.P. II, dans les appartements pontificaux, j'ai été nommé maître des cérémonies du Vatican. J'ai pu voir le plan du conclave, pour la première fois. Et le cardinal assis en face de Luciani était le cardinal Wojtyla ! » »

 

Autrement dit, le cardinal Villot a révélé à Jean-Paul Ier l'affaire du sosie et Luciani a compris qu'il n'avait pas été validement élu, le Pape Paul VI étant encore en vie ! En toute logique, ces révélations suggèrent que Villot lui a également révélé que Jean-Paul II allait le remplacer. Jean-Paul Ier surnommait Wojtyla « l'étranger » car ce dernier semble être le premier (faux) pape non-italien depuis Adrien VI élu en 1520.

 

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