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L'ouvrage d'Éric Faure relatif à la prophétie de Saint Malachie n'étant pas encore tout-à-fait prêt, je vais vous faire part d'une longue lettre qu'il a écrite sur le sujet, destinée à un abbé dont je dois anonymiser le nom ; les autres noms inclus dans la lettre ont été anonymisés. Cet ouvrage est destiné à prouver que les devises de Saint Malachie décrivent les derniers temps de l'Église, et en particulier les épreuves de la papauté en la personne du Pape Paul VI.
Rappelons à ce titre qu'il s'agit de l'une des prophéties les plus vénérées dans l'histoire de l'Église, à tel point que le vénérable Barthélémy Holzhauser, parmi bien d'autres commentateurs de l'Écriture Sainte et théologiens, l'avaient en grande estime. Or, la devise Flos Florum, ainsi que la demi-lune présente juste après, ne correspondent absolument pas à la position sédévacantiste. L'argument de ceux qui prétendent que les devises ne sont plus comptées depuis Pie XII est ridicule, car la prophétie sert à expliquer la succession des papes et antipapes. Même le monastère de la Sainte Famille, bien qu'ayant lui aussi une interprétation absurde, n'a pas osé dire que les devises n'étaient plus comptées.
Lettre d'Éric Faure à l'abbé S.
Lettre d'Éric Faure dévoilant le sens des devises de la prophétie de Saint Malachie.
Quelques réserves, qui ne portent en rien préjudice au travail admirable d'Éric Faure :
1°/ L'idée du mauvais pape converti en 1972. J'ai déjà dit que je n'étais pas d'accord, et je l'ai expliqué dans plusieurs articles. Pour ne donner qu'un seul exemple, j'avais parlé des discours, qui ne venaient pas de Paul VI mais qui avaient été modifiés par son secrétaire d'État franc-maçon, ainsi que Villot et Benelli. Or, cette idée, présente dans plusieurs révélations privées concordantes, est apparemment confirmée dans le premier ouvrage de Theodor Kolberg, que je recherche toujours, et qui démontre que les discours publiés dans l'Osservatore Romano n'étaient pas les mêmes que ceux que Paul VI avait prononcés. Malheureusement, nous entendrons encore quelque temps les sédévacantistes ressortir le "Nous aussi, nous avons le culte de l'homme", et tout ce qui s'ensuit. En tout cas, aucun d'eux n'a daigné répondre à mon article dénonçant leurs calomnies quant à la nomination de Mgr Montini en tant qu'archevêque de Milan.
Les 2ème et 3ème réserves, je les ai mentionnées dans mon mail à Éric Faure :
2°/ Vous devez certainement savoir que les exorcismes suisses ont groupé Luciani et Wojtyla dans une seule devise :
"...Les autres papes ne portaient qu'un nom.
"Les deux, Luciani et Wojtyla, s'octroyèrent deux noms, un peu de chacun et jamais un entier. C'est pourquoi ils sont tous les deux des demi-lunes.
"C'est pourquoi aucun ne brille complètement... Le deuxième est de toute façon (rire moqueur) comme une vieille bobine qui va bientôt se casser [maladie de Parkinson]... Encore doré aux yeux du monde, il paraît encore dans l'éclat et la gloire... Mais sa lumière, il l'a reçue, de même que son prédécesseur, dans une certaine mesure, de l'autre Pape Paul VI, qui vit encore... [Luciani et Wojtyla ont tous deux été créés cardinaux par Paul VI]" (Exorcisme du 2 février 1979, L'Église en danger, Bonaventure Meyer).
Cette interprétation a été confirmée à Bayside, puisque la Sainte Vierge a dit du pire antipape de l'histoire (Wojtyla) qu'il porterait la devise de la demi-lune :
« Vous reconnaîtrez le signe de celui qui cherche à faire oeuvre de destruction. Il aura
dans sa devise le quartier, le quartier de la demi-lune » (6 octobre 1972).
3°/ Sauf erreur de ma part, vous semblez dire qu'après Paul VI, il n'y aura plus qu'un pape. Si tel est le cas, cette affirmation est radicalement incompatible avec la "prophétie des trois papes" de Garabandal, dont l'authenticité est bien attestée et qui évoque trois papes après Jean XXIII, dont Paul VI ; donc deux papes en tout après Paul VI.
4°/ Je suis complètement en désaccord avec l'idée selon laquelle Paul VI serait le dernier pape. Je pense que sur ce point, n'importe quel survivantiste ou presque serait d'accord avec moi. Cette réserve est plus importante que les autres que j'ai émises, car je n'avais pas compris au départ qu'Éric Faure pensait que Paul VI serait le dernier pape.
Mélanie avait dit du successeur du Pape souffrant "qu'il ne régnerait pas longtemps", et que ni le pape souffrant ni son successeur ne verraient le triomphe de l'Église de Dieu. Elle parlait certes en partie de Jean-Paul Ier, successeur illégitime qui n'a pas régné longtemps et qui permet d'identifier le Pape souffrant, mais elle parlait également du successeur LÉGITIME, qui ne régnera pas longtemps et ne verra pas le triomphe de l'Église. Or, si ce successeur ne verra pas le triomphe de l'Église, il y aura logiquement un second successeur, qui lui, verra le triomphe de l'Église. C'est parfaitement logique ! Garabandal, à ce titre, est une évidence...
Jean XXIII, selon la Vierge de Garabandal, a encore trois successeurs. Pour moi, ce sont :
-le Pape souffrant
-son premier successeur (du Pape souffrant) qui ne régnera pas longtemps et ne verra pas le triomphe de l'Église (de gloria olivae vraisemblablement)
-son deuxième successeur qui verra le triomphe de l'Église
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