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In Nomine Domini

In Nomine Domini

« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


La corruption des moeurs (4)

Publié par Jean-Baptiste sur 19 Septembre 2016, 08:56am

J'ai déjà parlé, sur mon blog, de la mauvaise tenue des femmes qui fréquentent nos chapelles ; et je n'ai pas fini de le faire, car tant qu'elles pécheront je fustigerai leur péché...

J'ai participé, samedi dernier, à un pèlerinage de la Fraternité Saint Pierre tout près de chez moi, à Faverney, le village voisin, haut lieu de miracle eucharistique. Or, les tenues n'étaient pas meilleures que celles que l'on observe dans les chapelles de la Fraternité Saint Pie X. Il y avait même bien davantage de femmes qui portaient des pantalons (tandis qu'elles sont rares dans les chapelles de la FSSPX). Quant à celles qui portaient des jupes, leurs habits étaient presque tous trop courts. Or les jupes trop courtes sont une plus grande source de tentations que les pantalons, car quoique le pantalon féminin viole la loi de la nature, il n'expose pas la chair et n'attire pas autant le regard, spécialement lorsque la femme qui le porte a peu de formes. Cela dit, c'est un grand péché pour une femme que de porter un pantalon, et le pantalon féminin est bel et bien une source de tentations, car il n'est pas adapté à la morphologie de la femme, qui a généralement plus de formes que l'homme, au niveau du bassin et de la poitrine. C'est pourquoi le pantalon féminin fut inconnu de presque toutes les civilisations, jusqu'aux heures malheureuses du XIXème et surtout du XXème siècle. C'est pourquoi également les femmes ont souvent monté les chevaux sur des selles aménagées et en conservant les deux jambes sur le côté, et non assises comme les hommes : car ce serait une obscénité et une honte qu'une femme monte un cheval comme le fait un homme (la Vierge Marie elle-même, lors de la fuite en Égypte, était assise sur l'âne les deux jambes sur le côté).

Si des jeunes femmes assez pieuses pour faire une quinzaine de kilomètres à pied sous la pluie en priant, si de telles filles dis-je, portent des jupes trop courtes, alors combien y-a-t-il de justes sur la terre, Ô Seigneur ? Car si les filles sont coupables, les parents le sont aussi ; et si les femmes sont coupables, les maris le sont aussi. Comment alors ne pas s'exclamer, avec les Saintes Écritures : "toute chair avait corrompu sa voie" ?

Je ne crois pas avoir vocation à me marier, mais si tel était le cas, jamais je ne me marierais avec une jeune femme qui porte un vêtement immodeste ! Or, combien de femmes de la tradition s'habillent décemment ? À la vue de tels scandales, il est permis de se le demander. Les chapelles sédévacantistes offrent un meilleur spectacle, mais celle où j'assistais à la Messe n'était pas dénuée de reproches : au moins une ou deux jeunes filles (sur une trentaine de fidèles) portaient des jupes trop courtes.

Certains me jugeront rigoriste, ou me compareront aux mahométans. Mais si les femmes des mahométans s'habillent mieux que les femmes catholiques, et si les hindoues elles-mêmes s'habillent plus décemment, n'est-ce pas une occasion de honte pour celles qui font profession de servir le vrai Dieu, et qui fréquentent les saints lieux dans un appareil si indigne ? N'est-ce pas un sujet de honte que les filles de religions impures et voluptueuses s'habillent d'une façon très digne, et que les filles d'une religion sainte s'habillent d'une façon indigne ?

Sachez qu'en Inde, si une touriste ose visiter le pays vêtue d'un pantalon, elle est regardée comme une prostituée, et la honte la contraindra à acheter un sari, le vêtement traditionnel de ce pays, qui descend presque toujours jusqu'aux chevilles, au point que même les femmes pauvres qui n'ont rien à manger sont souvent vêtues décemment.

 

Récemment, il est paru aux éditions Clovis un ouvrage sur l'histoire des dominicaines de Fanjeaux, et la photographie de couverture nous montre des prêtres et des religieuses au premier plan, avec de jeunes élèves laïques au second plan ; or, ces dernières - celles que l'on peut apercevoir - portent des jupes qui ne descendent pas en-dessous des genoux. Quand on sait qu'il s'agit d'une vieille photographie, probablement antérieure à Vatican II, on tremble en songeant que même les prêtres et religieux catholiques ont accepté une telle tenue, comme on le voit encore dans de vieux documentaires où les jeunes filles portent des jupes au-dessus des genoux. Nous vivons des siècles impurs, car même durant la Renaissance les femmes ne s'habillaient pas ainsi. Il y a eu la mode déplorable - et peut-être pire - des grands décolletés, mais les femmes portaient toujours des robes longues. Même les prostituées n'osaient pas porter des robes courtes.

Mais pour représenter la malice de ce péché d'immodestie, il convient de citer Saint Jean Chrysostôme :

"Vous emportez votre poison partout et répandez vos filets en tous lieux. Vous prétendez que vous n'invitez personne à pécher. Certes vous ne l'avez pas fait par vos paroles, mais vous le faites par votre habit et votre comportement... Quand vous avez provoqué le péché chez l'autre, comment pouvez-vous être innocente ? Dites-moi, qui est-ce que ce monde condamne ? Qui est-ce que les juges punissent ? Ceux qui boivent le poison, ou ceux qui préparent et administrent la potion fatale ?

"Vous avez préparé la coupe de l'abomination, vous avez offert la boisson mortelle, et vous êtes plus criminelles que ceux qui empoisonnent le corps ; vous tuez non le corps mais l'âme.

"Et ce n'est pas à des ennemis que vous le faites, vous n'êtes pas pressées par une nécessité imaginaire ou provoquée par une agression ; vous le faites par une vanité et un orgueil insensés."

 

On est loin des dénonciations fébriles que l'on peut trouver dans les bulletins de la Fraternité Saint Pie X, ou dans les paroles de quelque prêtre sédévacantiste qui dit brièvement à ses fidèles : "ce n'est pas parce que c'est l'été qu'il faut se déshabiller, on n'est pas à la plage". Saint Jean Chrysostôme, lui, qualifie ces femmes de criminelles... Et il dit bien que les femmes qui s'habillent avec immodestie sont plus coupables que ceux qui les regardent, car eux boivent le poison tandis qu'elles administrent le poison. Les unes pèchent par une vanité criminelle, les autres par faiblesse et amour du plaisir. Il s'agit du péché de scandale, l'un des plus grands péchés car il entraîne la perte des âmes en masse.

Mais pour lancer de plus vives exhortations, contemplons le sort des femmes damnées par leur immodestie :

Saint Alphonse de Liguori : "Malheur à l'homme par qui le scandale arrive. Écoutez la chose horrible qui se produisit dans la ville de Savone en l'an 1560. Je l'ai lue dans les chroniques des Capucins, et elle est également racontée par le Père Ardia. Il y avait une femme qui, même après le mariage, ne cessait de causer le scandale. Cette femme tomba un jour dans un trou, et tandis qu'elle était en état d'inconscience, elle vit le Seigneur la condamner au feu éternel. Quand elle retrouva ses esprits, elle ne fit rien d'autre que crier 'Hélas ! Je suis damnée, je suis damnée !' Un confesseur vint pour la réconforter, mais elle répondit 'Qu'aie-je à faire d'une confession ? Je suis damnée.' Alors sa fille approcha de son lit afin de l'encourager, mais elle cria : 'Ah, maudite enfant ! Tu es toi-même la cause de ma damnation, car à travers toi j'ai donné le scandale aux autres' [en permettant que sa fille s'habille mal !]. Après ces paroles, les démons, en présence de tous ceux qui se trouvaient dans l'appartement, la soulevèrent jusqu'au plafond, puis la jetèrent sur le sol si violemment qu'elle expira aussitôt."

 

Rev. F.X. Schouppe, S.J. : "Louis de Granada parle aussi d'une jeune femme dont la damnation n'avait pas d'autre cause que la vanité et le désir de plaire. Elle menait une vie régulière, mais la passion d'attirer l'attention par le charme de sa beauté fut la cause de toute sa conduite. Étant tombée malade, elle mourrut, ayant reçu tous les sacrements. Tandis que son confesseur priait pour son âme, elle lui apparut, disant qu'elle était damnée, et que la cause de sa damnation était la vanité. 'Je cherchais uniquement à plaire aux yeux des hommes', ajouta-t-elle. 'Cette passion me poussa à commette une multitude de péchés ; cela m'a empêché de recevoir dignement les sacrements, et cela m'a conduit à des tourments éternels'.

 

"On lit aussi chez le Père Nieremberg qu'une noble dame, qui était très pieuse, demanda à Dieu de lui faire connaître ce qui déplaisait le plus à Sa Divine Majesté chez les personnes de son sexe.

"Le Seigneur consentit à lui répondre. Il ouvrit sous ses yeux les abîmes éternels. Là, elle vit une femme en proie à de cruels tourments, et elle reconnut l'une de ses amies, décédée depuis peu. Cette vue lui causa autant de surprise que de douleur : la personne qu'elle vit ne semblait pas avoir mal vécu.

"Alors cette âme malheureuse lui dit : 'Il est vrai que j'ai pratiqué la religion, mais j'étais esclave de la vanité. Dominée par la passion de plaire, je n'avais pas peur d'adopter des modes indécentes pour attirer l'attention, et j'ai attisé le feu de l'impureté dans plus d'un coeur. Ah ! Si les femmes chrétiennes savaient combien l'impureté du vêtement déplaît à Dieu !' Au même moment, cette âme malheureuse fut percée de deux lances, et plongée dans un chaudron de plomb bouillant."

 

Des exorcismes suisses non-publiés ont eux aussi parlé du péché d'immodestie chez les femmes, prédisant que "leur viande brûlerait en enfer", ou au purgatoire si elles se repentaient. Ils ont décrit des châtiments qui feraient passer les films d'horreur pour du petit lait...

 

Que dire de plus, sinon que la femme est la gardienne de la pureté, et que si la femme se corrompt, l'homme se corrompt avec elle, comme lorsque Ève a tendu la pomme à Adam ? Le diable savait donc bien ce qu'il faisait en s'attaquant d'abord à la femme, comme annoncé dans les révélations de Teresa Musco sur le Troisième Secret de Fatima : "les femmes perdront la pudeur et la honte". C'est ainsi, par l'indécence de l'habit féminin, que le diable fait une riche moisson, emportant avec lui et les femmes qui causent le scandale, et ceux qui boivent le poison criminel de leurs honteux atours.

Quelle douleur quand on sait que la femme devrait être le reflet consolant et agréable de la plus chaste des mères, la Très Sainte Vierge Marie. Vous auriez honte de voir la Mère des chrétiens représentée avec une jupe comme la vôtre, et vous ne rougissez pas de vous habiller ainsi ?

Si les péchés sont si grands parmi nous, et si les seules vertus aimables disparaissent de la terre, et ce jusque dans le bastion de la Citadelle Sainte, alors nous appelons nous-mêmes de nos voeux les châtiments que Dieu prépare à son peuple, à titre de purification et de jugement. Ce sera notre seul salut, car plus rien d'autre ne semble pouvoir extirper la racine du désorde et de l'indécence parmi nous.

Certains disent que ces femmes et ces jeunes filles qui s'habillent indécemment ne mesurent pas leur péché ; or je pense que leur conscience le leur révèle toujours, mais elles sont trop inconséquentes pour y songer suffisamment, et la vanité les retient dans leur légèreté et dans les liens de l'iniquité.

 

Aujourd'hui cette prostituée parisienne serait l'une des jeunes femmes les plus décemment vêtues de nos chapelles :

 

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