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In Nomine Domini

In Nomine Domini

« Je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean XVIII. 37)


Demande de prières

Publié par Jean-Baptiste sur 29 Octobre 2020, 20:39pm

 

Comme je l'ai déjà dit sur ce blog, ma santé cardiaque ne va pas fort ; je me demande si je ne vais pas bientôt rejoindre mon frère. À certaines occasions, j'ai des troubles momentanés de la vision ; c'est le cas des gens sujets à l'infarctus.

En 2017, suite à une épreuve spirituelle (une tentation à propos de ma vocation), ces problèmes cardiaques ont débuté, et en ouvrant les Saintes Écritures j'étais tombé sur le passage de la Bible à propos de la tentation à Mériba, le lieu de la contradiction, sur l'exil des Hébreux au désert, où il est répété "n'endurcissez pas vos coeurs".

C'était dans une période où, paradoxalement, ma santé s'était améliorée. Mais j'ai voulu vivre comme avant, je me suis mis à faire de la musculation alors que ça n'était pas du tout adapté à ma santé, au point de faire, durant les premiers mois, des séances de deux heures, jusqu'à cinq fois par semaine. J'ai continué par la suite (entre 3 et 5 séances d'une heure), et au cours des dernières années, chaque été, il y a eu une nuit où j'ai cru que j'allais mourir. L'année dernière, j'avais participé à une course d'environ 5 kilomètres à l'inspection du travail, que j'avais remportée, et avant même qu'elle eut lieu je m'étais dit "si je la fait, je serai tenté de terminer premier, et je me ferai du mal au coeur" ; c'est ce qui est arrivé.

J'ai tellement souffert moralement ces dernières années, à cause de ma maladie, de la solitude et de l'état actuel du monde, j'ai demandé à Dieu d'abréger ma vie, et j'ai commis ce péché de faire de la musculation alors que je savais que cela raccourcirait mes jours, et c'est ce que je désirais.

La vie est précieuse, et quelle que soit l'épreuve, il ne faut pas abréger ses jours, encore moins se donner la mort. Ce que je vous dis là me fait penser à un conte que j'ai lu un jour (j'aime beaucoup les contes et j'en ai moi-même écrit), à propos d'un empereur qui était las et souhaitait mourir ; alors il dit un jour à son barbier de le tuer à une période qu'il lui avait fixée, mais plus le moment approchait, plus il reprenait goût à la vie ; et au dernier moment, angoissé par la mort, il demanda à son serviteur de s'abstenir. Moi c'est un peu la même chose, à la différence que les rôles sont inversés : je suis le serviteur, et j'ai demandé à mon empereur d'abréger mes jours ; mais plus le moment approche, plus je regrette de le lui avoir demandé ; car j'ai encore à faire.

J'ai enlevé le mot de passe de mon ordinateur, afin que mes amis les plus chers puissent récupérer mes travaux inachevés si jamais je venais à mourir.

Je les ai également nommés administrateurs de mon blog, afin qu'ils puissent vous prévenir de ma mort le cas échéant. Si vous voyez mon blog demeurer longtemps inactif, vous pourrez me considérer comme mort.

Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, le monde s'enfonce dans la barbarie et dans les ténèbres les plus épaisses, tenez bon et si possible, allez vivre dans un village reculé, en essayant d'y trouver un travail, même si c'est plus difficile.

Je ne comprends pas que jusque dans nos milieux, certains jeunes (surtout des filles, mais pas seulement) regardent avec dédain les villages. Mgr Lefebvre recommandait de s'éloigner des villes, dans la droite ligne de tous nos pères spirituels ; ce sont des lieux de péché, spécialement aujourd'hui. Elles seront de plus en plus en proie à la haine et au crime, comme à Londres, envahie par les fanatiques.

La retraite et le silence sont l'ancre du salut, il faut s'éloigner du monde.

N'abandonnez jamais la foi, ne tombez pas dans une situation habituelle de péché, Dieu est notre seul bien, il faut fuir le mal plus que la pire des pestes. Le monde actuel craint une prétendue pandémie qui ne tue que le corps, et fait peu de morts ; il ne craint plus Dieu et ne suit plus Sa loi.

À cause de la tristesse de la vie présente, on est parfois tenté de trouver sa consolation dans le péché ; mais le péché n'apporte que des malheurs, il n'est que laideur et difformité.

Si vous êtes malade, ou pauvre (ou les deux), mais que vous avez la foi et la charité, vous avez tout.

Si vous êtes riche, en bonne santé, ou en faveur auprès du monde, mais que vous n'avez pas la foi, vous n'avez rien.

Il faut toujours s'en souvenir quand on est affligé : cette terre passe comme une ombre, "les jours sont courts et mauvais".

Mon frère m'a dit un jour ce genre de chose : "Le commandement de la charité est exigeant, car il est indéfini : on n'a jamais assez aimé et assez fait pour Dieu. C'est digne de crainte quand on y pense". Il me le disait avec beaucoup de gravité dans le regard, le soir en venant me parler avant d'aller dormir. Quelle parole vraie !

C'est pourquoi le défunt Père Matthieu, prêtre exorciste de Besançon, a eu les propos qui suivent :


"Oh ! comme je voudrais que tout mon humain disparaisse avec moi à mon dernier soupir et que Jésus dans son amour tout puissant puisse me faire disparaître en Lui... "

"Croyons, croyons toujours à l'Amour. Il est infini !... Notre Foi n'épuise pas ce qu'Il est... Les limites, c'est nous qui les mettons".

"Notre Père purifie, déifie les âmes d'après leur Foi en son Amour. C'est notre Foi qui attire l'Amour, seuls les tout petits vivent cette réalité !...
Le tout petit dans le sein de sa mère n'a pas d'autre richesse que sa mère à lui et que son rien à lui.
Notre pauvreté acceptée et voulue est donc en retour notre infinie richesse !
c'est-à-dire le Père, le Fils et le Saint-Esprit,
et celle qui a été fille aimée du Père, Mère du Fils et Epouse du Saint-Esprit [Marie] ".

 

Seigneur, ne permettez pas que je meurre seul dans mon lit, loin de mes frères dans la foi.

Consumez-nous entièrement dans Votre amour, pour nous rendre dignes des joies éternelles.

 

 

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